Nom : Rees
Prénom : Effy
Origines : (Sang-pur, sang-mêlé, moldues) Sang-mêlé, née d'une mère née moldue et d'un père sang-mêlé
Date de Naissance : 7 octobre 2002
Année souhaitée : 4ème année
Animal de compagnie (Optionnel) : Une chouette chevêche nommée Seren

PHYSIQUE
A première vue, Effy a l’air d’être une fragile petite chose. Sa (très) petite taille pour son âge et sa silhouette plutôt menue lui ont valu l’adorable surnom de «bébé crevette» par les enfants de son village, avant son entrée à Poudlard. Sa longue chevelure bouclée, d’un blond éclatant, ne fait que renforcer cette impression, et il en va de même pour son teint de porcelaine, ou son odeur perpétuelle de fleur d’oranger. Certes, Effy se sait mignonne, même plutôt jolie, surtout qu’il ne lui arrivera jamais de se négliger (jamais complètement du moins). Quoique cela reste léger, Ef reste plutôt féminine dans sa façon de s’habiller, ou de se coiffer. Mais la ressemblance avec une jolie petite poupée bien sage s’arrête là.
Son visage plutôt rond, est illuminé par deux grands yeux d’un bleu très clair, où brillera le plus souvent un éclat rieur, voire moqueur. Ce qu’on remarque surtout chez elle, c’est son sourire, qu’elle a large, sincère et éclatant ; sa mère lui disait souvent qu’elle avait un sourire de petite fille, et très communicatif, tout comme son rire. D’ailleurs, vous l’entendrez souvent, et il n’a rien à voir avec les gloussements plus discrets de la gente féminine, loin de là ! Effy ne se retient jamais, et rit à gorge déployée, le plus souvent de la manière la plus bruyante qui soit.

Si elle reste très petite et fine, Effy arbore une silhouette plutôt sèche, des épaules légèrement élargies et des jambes fines et musclées. Ce n’est que le résultat des heures et des heures de sport et d’activité qu’elle s’est imposées. Car la jeune fille n’est jamais calme, toujours en mouvement, rien que dans sa manière de se déplacer : elle sautille, ou trottine, mais rares sont ceux qui l’ont déjà vu marcher calmement comme tout le monde. Cela contribue à l’impression d’énergie et de joie de vivre qui se dégage de sa personne.

Mais il faut encore signifier que son passé reste ancré jusque dans sa chaire : sans parler de son air souvent fatigué et des cernes qui soulignent son regard bleuté, il faut bien évoquer la cicatrice hideuse dans son dos : une large marque mal refermée, encore boursouflée par endroits, qui serpente le long de sa colonne vertébrale, seule marque physique du drame qui a secoué son enfance.

PSYCHOLOGIQUE

Ainsi que son attitude générale le laisse supposer, Effy est une jeune fille débordante d’énergie : elle ne sait pas tenir en place, et à constamment besoin de s’occuper, et en est à la limite de l’hyperactivité. D’ailleurs, elle fonctionne à l’adrénaline, ce qui en fait quelqu’un de relativement insouciant, voire complètement inconscient. Sa témérité sans borne et sa notion du danger très relative l’attire souvent dans les pires ennuis. En effet, elle n’a peur de rien ou presque, vous dira -t- elle. La vérité n’est pas si éloignée : en dehors de tout ce qui concerne son passé chaotique, elle ne craint pas grand chose, et fait souvent preuve d’une détermination sans borne face aux difficultés. L’on pourrait donc la croire vaniteuse ou trop orgueilleuse, il n’en est rien. Si elle ne déborde pas de confiance en elle, Ef a conscience de ses capacités et ne ressent tout simplement aucunement le besoin de faire ses preuves.

Plus généralement parlant, Effy reste gentille et ouverte envers tout le monde, ne supportant guère l’intolérance ou la méchanceté gratuite. Elle est souvent vue comme la bonne copine, celle qui communique sa constante joie de vivre et qui balance mille bêtises à la minute, au détriment de toute retenue, hélas, car elle n’hésite pas à se montrer plutôt vulgaire dans sa façon de parler. Mutine et plutôt espiègle (voire carrément fourbe), Ef est du genre à adorer raconter des blagues, ou surtout faire des farces, ce qui lui vaut la réputation (ô combien fondée) d’être une élève un peu trop turbulente.
A l’école d’ailleurs, Effy reste raisonnablement douée, intelligente à sa manière. Elle pourrait réussir davantage si tant est qu’elle prenait la peine de s’intéresser en profondeur à ses cours, et qu’elle arrêtait de considérer que la partie théorique n’était que du superflu. Les seules matières à faire exception sont les Soins aux Créatures Magiques et la Magie des Élément, cours pendant lesquels elle se montre particulièrement assidue et attentive. Proche de la Nature, ele aime également les cours de Botanique, mais s'en sort moins bien, en raison de son côté bourrin qui la rend peu soigneuse avec les plantes. Malheureusement, dans la plupart des autres cours, en plus d’être du genre à se disperser, et donc à éprouver des difficultés à se concentrer, Effy se montre tour à tour paresseuse, impertinente voire carrément insolente. L’exemple le plus flagrant reste le cours de Sortilèges qu’elle déteste par dessus-tout, et elle se fiche bien de l’avis que peut se faire Mrs Swann de sa personne !
En revanche, avec ses amis, Effy se montre davantage fiable et loyale. Elle tient à eux comme à une seconde famille, à la limite du déficit affectif. Par conséquent, elle se montre plus tactile, chaleureuse et proche avec eux qu’avec n’importe qui d’autre, et les défendra de tout son coeur si le besoin s’en fait ressentir. Mais il existe une chose qu’Effy aime par dessus tout, et sans concession, c’est sa famille, et surtout sa petite soeur Nina.

Malgré tout, cette spontanéité et impulsivité qui sont siennes ont leur inconvénients. Ainsi, en plus d’être une forte tête, et d’être souvent agaçante du fait de son activité constante, Effy paye souvent les frais de son franc parlé lorsqu’elle se sent agressée. En effet, elle a tôt fait de répliquer, sauf que, sans qu’elle ne puisse se contrôler, elle n’est plus mue que par la volonté de blesser par les mots et (rarement) par les gestes. Ainsi, elle se montre souvent bien plus humiliante que son interlocuteur, qu’il soit ami et ennemi d’ailleurs, ce qu’elle regrette vraiment par la suite, mais trop tard malheureusement.

Mais, et si ce comportement était lié directement à son passé ? Effy n’est pas aussi forte qu’elle aimerait le faire croire, et si elle a tendance à refouler ses sentiments en ce qui concerne ses angoisses profondes, elles finissent toujours par remonter. Lorsque le soir tombe, son visage s’assombrit, et elle redoute déjà le moment où il faudra s’endormir. Alors, elle se réfugie en quelques sortes derrière son caractère (qui n’est absolument pas monté de toutes pièces, en soi), elle fait tout pour s’épuiser, pour s’agiter toute la journée, et ne pas avoir à trop penser. Parce que penser c’est y penser, et donc faire face à ses failles et son démon.

En ce qui concerne ses goûts, c’est comme pour l’école : Effy survole tout, touche à tout mais ne s’arrête jamais durablement sur une activité en particulier. Comme pour tout dans sa vie, elle a constamment besoin de s’occuper, et a donc essayé de danser, de dessiner, et de faire un tas d’autres choses encore. Les deux exceptions à la règle furent pour le chant et pour le Quidditch. Ef chante, joue de la guitare et du piano depuis son plus jeune âge, et est devenue une passionnée au fil des années. Elle ne s’attache à aucun style musical en particulier, faisant tout à sa sauce, et se révélant somme toute plutôt douée.
Sa seconde passion reste le Quidditch : mordue dès son plus jeune âge, Effy aime l’adrénaline que lui procure ce sport, et surtout les possibilités d’acrobaties que cela lui offre. Elle vise le poste d’attrapeur, si jamais elle a la chance de pouvoir rentrer dans l’équipe de sa maison.

En ce qui concerne ses ambitions, Effy n’a pas encore de projet clairement défini. Son goût pour les SCM la pousserait sans doute vers la Magizoologie, mais rien n’est encore sûr, pour le coup.

Matière préférée : SCM et Magie des éléments
Matière exécrée : Sortilèges et Histoire de la Magie
Options choisies (à partir de la 3è année) : (2 options à choisir, ni plus, ni moins) Soin aux Créatures Magiques et Magie des éléments
Notes aux BUSEs : (Pour les étudiants de 6è et 7è année. ATTENTION : Si note < A, vous ne suivrez plus la matière pour vos ASPICs) //

Son histoire aurait pu bien commencer. Aurait pu, seulement.
La petite fille qui fut nommée Effy, naquit le 7 octobre 2002 à l’hôpital de Sainte Mangouste. Bien vite, ses parents purent rentrer chez eux, dans la ville côtière de Llanelli, au Pays de Galles. Des premières années, Effy garda un souvenir de bonheur léger en dépit des difficultés financières, et d’une certaine insouciance que la naissance de sa petite sœur Nina, porta à son comble. Ef avait alors 4 ans, et même à ce jeune âge, prit son rôle d’aînée de la famille très à cœur. La famille Rees avait donc tout pour être heureuse, malgré tout. Mais ce n’était qu’un bonheur superficiel, une mince couche de vernis qui ne faisait que dissimuler l’envers du décor.

Mr. Reese était un homme tortueux, et torturé. Jeune, il avait eu de l’ambition, et n’avait pas été loin de réussir une brillante carrière. Mais son comportement emporté, irrespectueux et indiscipliné, n’avait pas été très bien considéré, lorsqu’il avait été question pour lui d’intégrer le Département de contrôle et de régulation des créatures magiques, pour devenir agent de liaison avec les centaures. Lorsqu’il récupéra un poste de contrôleur des élevages de créatures magiques, bien loin de ses aspirations personnelles, il se laissa envahir par l’amertume et la colère. Sa vie l’ennuyait profondément, et ce fut sûrement la raison pour laquelle il changea si radicalement. Personne ne sut dire vraiment quand est-ce qu’il avait quitté ce chemin si sécurisant et stable. Toujours était-il que de père relativement sévère, il devint tyrannique. Les cris, les menaces et les insultes étaient devenues le pain quotidien d’Effy et Nina, qui ne comprenaient pas grand chose. Et elle découvrit, bien plus tard cependant, que les «chutes» de sa mère dans les escaliers avaient un toute autre explication.

Mais Effy n’avait que 9 ans à l’époque, elle ne comprenait pas bien. Son père avait beau la terrifier, il restait son père, et elle l’aimait un peu à sa façon. Ce fut elle que l’on retrouva, pleurant toutes les larmes de son corps, roulée en boule près du portail. Son père était parti, et le regard glacial qu’il lui avait jeté avait tenu lieu de réponse à toutes les questions pressantes de la petite fille : non, il ne reviendrait pas, non, elle n’en saurait jamais la raison et non, il n’en éprouvait aucun regret.

La terreur qu’il lui avait inspiré fit place à un néant total, et la transition fut si brutale qu’Effy ne s’en remit pas. Du moins, jamais complètement. En d’autres termes, elle péta un câble. Choc émotionnel, traumatisme, avaient dit les psychomages chez qui sa mère l’avait traînée. Après s’être murée dans un silence total pendant des semaines, elle avait tenté de se secouer, de mettre fin aux cauchemars qui hantaient ces nuits ; elle revoyait encore son père, droit comme un i, remonter l’allée de la maison pour monter dans une voiture, elle entendait encore sa voix qui formulaient des questions désespérées, restées sans réponse. Toutes les nuits.

Ce fut à l’aube de ses 10 ans qu’elle commença à vouloir lutter physiquement contre ça. A vouloir s’épuiser pour ne plus avoir à penser. Malheureusement, la menace paternelle qui planait au-dessus d’elle habituellement, avait toujours été comme un catalyseur. Car la petite n’avait toujours eu qu’une appréciation du danger très limitée. A présent, c’était comme si elle voulait combler cette absence par une audace sans cesse renouvelée, qui faisait trembler sa mère. Elle prenait des risques inconsidérés, et riait face aux mises en garde de sa mère. Alors ce qui devait arriver arriva, inéluctablement.

Elle s’était mise en tête d’aller jouer dans les rochers de la petite crique non loin de chez elle. Contre l’avis de sa mère, évidemment. Elle était devenue plus tonique, agile, mais cela ne suffit pas. Sa main loupa une prise, son pied glissa. Et elle tomba.

***

-Votre fille a eu beaucoup de chance vous savez, énormément même. Si sa magie ne s’était pas réveillée à cet instant précis, les dégâts auraient été gravissimes. Mais dans les circonstances actuelles, nous avons pu agir au mieux. Elle remarchera sous peu.

Effy avait entendu ces mots vaguement, alors qu’elle commençait tout juste à se réveiller. Elle ne comprenait pas grand chose, si ce n’était qu’elle avait sûrement fait la pire bêtise de toute sa vie et que son dos lui faisait atrocement mal. Personne ne comprenait vraiment comment cette gamine, du haut de ses 10 ans, avait-elle eu l’idée d’aller gambader dans les rochers.
Au final, l’éveil de ses pouvoirs lui avait effectivement épargné le pire. La rééducation fut longue, extrêmement coûteuse, mais bienvenue. Cela avait eu pour sérieux avantage celui de lui mettre du plomb dans la cervelle. Pas trop quand même. Mais suffisamment pour lui donner la chance de remonter la pente, petit à petit. De reconstruire ce caractère qui avait été le sien, de faire des efforts pour recouvrer sa joie de vivre. Et un jour tout cela redevint naturel. Elle était toujours un peu barge, accro aux sensations fortes. Mais elle restait désormais plus sage, encore plus proche de sa petite soeur.

Et tout d’un coup, tout devint moins grave. Le port du corset temporairement, les remontrances de sa mère, la cicatrice de son dos et l’absence de son père. Tout ça. Parce que sa lettre pour Poudlard venait d’arriver. Difficile de décrire l’état d’excitation dans lequel elle était ce jour là. Elle traîna le plus vite possible sa mère sur le chemin de Traverse. En raison de l’état de leurs finances, ses fournitures n’étaient certes pas de premier choix, et sa chouette était peut-être encore à moitié sauvage (parce que c’était la moins chère), elle n’en avait cure. Bientôt, le 1er septembre tant attendu arriva. Bien sûr, cela avait été un déchirement de se séparer de sa famille pour aussi longtemps, mais après avoir promis de leur écrire souvent, elle finit par monter dans le train.

Pendant quatre ans, Effy se passionna pour le monde magique, et vécut comme jamais. Elle rêva de Quidditch, se prit de passion pour ses cours optionnels, et pour la première fois, se sentit à sa place. Ses premières années furent émaillées de bons souvenirs qui l’éloignaient chaque jour un peu plus de son enfance chaotique. Ses cauchemars s’espacèrent, son moral en dents de scie finit par remonter durablement. Si son dos lui pose encore problème de temps à autre, qu'elle ne peut plus faire tout ce qu'elle voudrait,  et doit continuer les soins dans une moindre mesure, ce n'est qu'une vague ombre au tableau à ses yeux.

"Hum, ce n'est pas facile, dit une petite voix à son oreille. C'est même très difficile. Je vois beaucoup de courage. Des qualités intellectuelles, également, Il y a du talent et... ho ! ho ! mon garçon, tu es avide de faire tes preuves, voilà qui est intéressant... Voyons, où vais-je te mettre ?"
Choixpeau Magique, HP1

Félicitations ! Et bienvenue dans la Maison du Grand Godric Gryffondor ! Nous sommes ravis de t'accueillir au sein d'Impedimenta et te souhaitons de porter les couleurs de ta Maison avec joie et fierté !

Mais avant de commencer à jouer, n'oublie pas de faire un passage ICI et LÀ. Pendant ce temps, nous nous occupons de te donner les accès à ta Salle Commune et à tes dortoirs.

Etre étudiant comporte certaines responsabilités, nous ne doutons pas que tu as lu le RÈGLEMENT de Poudlard et que tu es prêt à t'y soumettre sous peine de sanction. N'oublie pas non plus de te renseigner sur les COURS actuellement dispensés.

Trêve de bavardage, il est temps pour toi d'aller rejoindre le banquet et prendre tes marques parmi les Courageux.