La confidence noie la douleur [Albus + libre]

“La confidence noie la douleur”

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Mardi 08 mai 2018

Allongé dans son lit, dans le dortoir des premières années, Alek ne parvenait pas à dormir. Il était bientôt quatre heures du matin et il n'avait toujours pas fermé un œil. Tout le monde semblait dormir dans le dortoir, sauf le jeune Dolenec. Depuis qu'il était allé se coucher, il avait passé son temps à se retourner dans son lit encore et encore. Agacé, il finit par se lever et, le plus silencieusement possible, se glissa hors de son dortoir. Il arriva dans la salle commune, heureusement vide, et s'approcha du feu pas encore éteint. Assis en tailleur, devant la cheminée. Il laissa une fois de plus ses pensées vagabonder.

Il faut dire que l'histoire de la veille (qui lui semblait être le matin même) avec Niklaus et ses embrouilles à propos du journal de l'école le travaillait assez. Et puis, il y avait eu cette exposition à Pré-au-Lard, le weekend dernier. Depuis, Alek ne cessait de se poser différentes questions. La première, bien sur, c'était pourquoi donc avait-il atterrit chez les Gryffondor ? Toute sa famille du côté de sa mère avait été à Serpentard, et son frère y était. Était-il aussi courageux que tous les Gryffondor avec qui il partageait son dortoir ? Tous ses gens, qu'il avait vu à l'exposition, qui étaient morts pour leurs idéaux, serait-il capable d'en faire autant un jour ?

Il était donc encore plongé dans ses pensées, lorsqu'un bruit de pas dans l'escalier retentit. Il se leva d'un bond, curieux de savoir qui pouvait descendre dans la salle commune à une heure pareille.

*Très tard, à une heure avancée du matin Albus dormait, le sommeil léger, il se tortillait sous ses draps poussant de faibles gémissements, il n'avait pas entendu Alek se lever et quitter le dortoir. En plein mauvais rêve, il se voyait courir dans la forêt interdite échappé à quelque chose, des hurlements se faisaient entendre, soudain il s'arrêta net, des yeux jaunes fauve brillaient dans l'obscurité, Albus reculait tandis que la bête dans un grognement s'approchait de plus en plus pour lui sauter dessus d'un bon, ni une ni deux, il se faisait plaqué sur le sol parsemé de feuilles mortes, il suppliait la bête qui ouvrit sa gueule laissant échappé un filet de bave avant de le mordre au bas-ventre, Albus hurla et sursauta dans son lit, la respiration saccadée, il transpirait. Il se leva de son lit et quitta le dortoir sans faire de bruit, il avait eu de la chance que personne ne s'était réveillé, il n'avait pas fait attention au lit vide d'Alek, il descendit l'escalier en colimaçon qui le menait dans la Salle Commune. Il marcha en direction de la sortie de la salle commune lorsque son regard s'attarda sur une silhouette dans le divan, au début il croyait que c'était Nik, à moitié éveillé il s'avança vers le garçon et se racla la gorge.*

Nik Qu'est-ce-que... Ecoute je m'excuses pour hier... *Tout en s'approchant de plus en plus il constata que ce n'était pas Nik mais Dolenec. Il s'assied à côté de lui dans le divan.* Pardon, je t'ai confondu avec Nik' que fais-tu ici? Toi aussi tu as fait un cauchemar?

“La confidence noie la douleur”

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Mardi 08 mai 2018

Alek se retourna pour voir qui est-ce qui le rejoignait dans la salle commune, et s'aperçut qu'il s'agissait d'Albus. Cependant, son camarade ne semblait pas l'avoir reconnu dans la pénombre de la pièce. Il entendit le Gryffondor s'excuser pour son attitude de la veille, le confondant apparemment avec Niklaus. Quelque peu gêné, Alek répondit à son ami :

« Euh... Albus c'est pas Nik', c'est Alek. »

Le jeune Potter sembla se rendre compte de son erreur et s'assit à côté d'Alek. Il lui demanda pourquoi il était ici et s'il avait fait un cauchemar comme lui. Un cauchemar ? Non, pas du tout, c'était juste que le Gryffondor avait l'esprit un peu trop embrouiller et avait donc du mal à se détendre et à s'endormir.

« Non, j'arrivais juste pas à dormir. Et toi, tu as fait un cauchemar ? »

En attendant la réponse de son ami, qu'il n'écoutait qu'à moitié, il se surpris à repenser à Niklaus. Il hésita, puis fini par ajouter, timidement :

« Tu sais fin... Je voudrais pas me mêler de ce qui me regarde pas mais... Fin... Je pense que tu devrais aller parler avec Nik'... »

*A moitié éveillé, Albus fixait le feu de cheminé qui crépitait, en même temps les soirs d'été étaient assez frais et un peu de chaleur ne ferait pas de mal à personne. Il se mit à bailler et mit son poing devant la bouche tournant la tête vers la gauche, il s'en excusa. À la question de son meilleur ami sur son cauchemar il hocha la tête.*

Hein quoi... Ah oui t'as raison, je sais j'ai été un peu fort mais il m'avait énervé, je ne peux pas vraiment lui en vouloir tu sais, ces derniers temps je ne dors que très peu. Je devrai sûrement passer à l'infirmerie pour demander une potion sans rêve, au moins je serai en paix pour dormir jusqu'au lendemain matin. Ne t'inquiètes pas pour mes cauchemar ça passera.

*Il passa sa main dans ses cheveux qu'il mit en bataille et regardait autour d'eux la salle commune était vide si ce n'est qu'il y avait que les deux jeunes lionceaux. Nik et Philip quant à eux avaient le sommeil profond.*

Je parlerai à Nik, en espérant qu'il le veuille bien.

Mardi 18 mai 2018

Bon, au moins, Albus semblait ne pas vraiment en vouloir à Nik'. Mais en vérité, c'était plutôt Nik' qui avait l'air d'en vouloir au jeune Potter. Alek n'osa pas dire à son compère à quel point il avait blessé le Gryffondor. Niklaus avait très mal vécut le fait de voir son nom sali et tâché à ce point dans ce torchon qu'avait été le journal, et il avait visiblement eut le sentiment d'être abandonné par Albus. Tout ce que Alek souhaitait, c'était que ses deux meilleurs amis se réconcilient au plus vite. Suite à la dernière phrase d'Albus, un petit blanc s'installa entre les deux Gryffondor. Ce fut finalement Alek qui le brisa.

« Tu sais Al, j'aimerais bien avoir un père comme le tiens. »

Ok, c'est vrai qu'il y avait mieux comme approche pour un sujet aussi sensible que celui de l'énorme fossé séparant le père Albus et celui de Alek. Le première année s'en rendit compte, si bien qu'il ajouta :

« Tu vois ce que je veux dire... Un père au passé plutôt glorieux quoi... »