Nom : Nom
Prénom : Jeffrey
Origines : (Sang-pur, sang-mêlé, moldues) Sang-Pur (à priori)
Date de Naissance : 12 mai 1992
Profession souhaitée : Professeur de Vol
Diplôme : BUSE et ASPICS
Ancienne maison : Serpentard
Animal de compagnie (Optionnel) : Mes élèves ?

PHYSIQUE
Un pas vif, une démarche rapide, une tenue droite... quiconque aperçoit Jeffrey se doute que ce dernier a une haute opinion de lui-même. Il se mouve comme si le monde lui appartenait et impose une certaine présence physique, malgré sa stature peu impressionnante. Et oui, Jeffrey a hérité du physique de l'attrapeur, ce qu'il a été d'ailleurs pendant de nombreuses années. De taille moyenne, que la plupart qualifie de "petit", une silhouette svelte, toutefois tout en muscles, il a tout pour être efficace en rapidité.

La seconde chose que l'on remarque aisément chez lui, ce sont ces yeux. D'un bleu pâle, perçant et qui contrastent totalement avec sa chevelure noiraude. Ses yeux analysent souvent son interlocuteur, l'observent, l'étudient. Parfois un brin de folie s'allume derrière ses iris, mais trop brièvement pour laisser le temps à son interlocuteur de se rendre compte de ce qui s'est passé. Un sourire accompagne souvent ses paroles, un sourire grand, sincère. Du moins, il en a souvent l'air. La réalité est tout autre. Jeffrey aime créer l'illusion d'être totalement à l'écoute, d'être une personne franche et quelqu'un de bien. Mais ce sourire rayonnant tient bien souvent davantage du rictus au mieux hypocrite, au pire sadique, qu'autre chose.

Malheureusement, seuls les plus clairvoyants peuvent s'apercevoir de cette malice qui accapare souvent les traits faciaux du jeune homme, ce dernier sachant bien jouer son jeu, tel un talentueux comédien.

Car oui, la vie est une grande pièce de théâtre, que l'on transforme en comédie, et parfois en tragédie... Et... Jeffrey a un goût prononcé pour le tragi-comédique...

PSYCHOLOGIQUE
Un homme avenant, sympathique, causant. Voici les qualificatifs qui ressortent quand les gens le côtoyant le décrivent. Souvent souriant, n'hésitant pas à faire la discussion, gentleman envers les dames et quelque peu défiants avec les hommes, Jeffrey jouit à l'âge adulte d'une bonne réputation. Il est toujours à l'heure, planifie ses cours avec soin et sait se montrer plus qu'à l'écoute envers ses élèves.

Mais autant de bonnes manières cachent quelque chose.

Jeffrey est en effet un narcissique. Il s'aime et ne peut aimer que lui. Le manque de reconnaissance qu'il a eu à l'enfance le pousse à refuser le rejet et à en avoir peur. Il peut se montrer autant conciliant qu'agressif et quiconque connaissant ses penchants aurait peur de se retrouver seul avec lui dans un cachot sinistre. Car oui, Jeffrey prend plaisir en faisant souffrir les autres. Il a eu peu l'occasion de le manifester, mais n'hésite pas à se laisser vaquer à ses fantasmes. Ce que certains prennent comme de la réserve, de la timidité ou tout simplement un caractère réservé. Or, il n'en est rien. Jeffrey est quelqu'un de déterminé, et qui manque cruellement d'empathie bien qu'il excelle à vous démontrer le contraire.

Mais pour percer sa carapace, il faut avoir été sa victime... Aussi, personne ne le soupçonne d'être ce que les Carrow ont toujours été.... Des assoiffés de pouvoir, des manipulateurs cruels...

"Tic... Tic... Tic...."

Le son régulier, et presque rassurant, des gouttes d'eau s'écrasant sur un sol fait de pierres le tenait éveillé. Les yeux grands ouverts, un petit garçon observait un plafond dont il ne pouvait rien distinguer. En pleine obscurité, seul, il vaquait à ses pensées. Il espérait trouver le sommeil, à force d'user de son imagination, mais ses paupières se refusaient au repos.

Il avait faim, froid et espérait bientôt pouvoir combler ses besoins primaires.

Mais le repas du soir avait déjà été servi. Maigre subsistance, pour un garçon en pleine croissance. La couverture en peau de bêtes était bien trop vieille et trouée pour l'aider à conserver une température corporelle confortable, et l'ensemble de ses inconforts l'empêchaient de rejoindre un sommeil reposant.

Il en avait marre. Il aspirait à... autre chose. Et cette autre chose, il savait, il le sentait, qu'elle viendrait.

Il avait dix ans, et ne rêvait que d'une chose : de survivre jusqu'à ses onze ans, pour recevoir la lettre qu'il attendait depuis toujours.

1er septembre 2003

Un soleil radieux venait donner quelque peu vie à un vieux quartier dans lequel cohabitaient catins et orphelinats. Un jeune enfant en sortit, les cheveux en bataille, l'allure maigre, un vieux cartable sur les épaules dans lequel se trouvaient l'ensemble de ses affaires. Une grosse valise était portée par un homme d'une quarantaine d'années, qui l'accompagnait.

Prêt pour le grand jour, Jeff' ?

Cet homme s'appelait Erwin, et avait toujours su se montrer bon envers Jeffrey. Il était considéré comme intellectuellement limité, et n'avait jamais su intégrer le monde magique, étant Cracmol et quelque peu... bête. Mais Jeffrey l'appréciait. Il avait été à ses côtés dans cet orphelinat depuis toujours et ne lui avait jamais infligé de mauvais traitements. Ce qui n'était pas vraiment le cas de la directrice, Miss Sternhead. Surtout à son égard. Les autres enfants avaient toujours reçu des traitements de faveur, du moins c'était ainsi que Jeffrey le prenait. Ils avaient droit à des repas consistants, à des chambres certes tristes mais correctes au niveau du confort.

Cette injustice avait souvent été justifiée par le son d'un bien sinistre et haut perché parce que c'est tout ce que tu mérites de la part de Mme Sternhead. Il faudra encore quatre ans à Jeffrey avant de comprendre le sens total de cette phrase, si souvent répétée.

15 décembre 1999

La grande salle abondait de décorations de Noël alors qu'un immense sapin était dressé en son centre. Jeffrey était assis à l'un des bancs qu'occupaient certains de ses amis Serpentard. Il mangeait mais ne pouvait se détacher de la présence des autres élèves, discutaillant, rigolant, et planifiant d'ores et déjà leurs vacances en famille.

De toute son enfance, Jeffrey n'avait jamais évoqué ses parents. A l'orphelinat, la plupart des enfants ne recevaient qu'un long silence face à leurs questions à leur sujet. Le garçon noiraud lui, se recevait des coups de bâton s'il venait à poser la moindre question concernant son patronyme.

Aussi, il avait gardé le silence et espérait qu'un jour ses parents viendraient le chercher.
Ce qui ne fut jamais le cas. Heureusement, il put compter sur son intégration à Poudlard, pour obtenir quelques indices sur qui était sa famille...

Il avait bien senti, lors de la répartition, le regard lourd que certains professeurs posaient sur lui. En particulier l'actuelle Directrice, Madame McGonagall. Il avait également eu des remarques, des remontrances. Quelques élèves qui avaient voulu en découdre avec lui. Mais grâce à la présence de professeurs, rien ne s'était passé. Jeffrey avait entendu des mots pour la première fois de sa vie... "Sang-Pur"."Fils de meurtrier". "Fils de sadiques". "Fils de Fous". S'il était familier avec ces termes, Jeffrey peinait à comprendre la raison d'autant d'engouement. Il avait lu le nom des 28 familles pures dans le monde des Sorciers, et savait que son patronyme en faisait partie. Il ne considérait pas ça comme un mal, ou un insulte. Cela signifiait juste que se ancêtres étaient tous sorciers, non ?

C'était son raisonnement d'enfant, un peu dépassé par ce nouvel environnement, et totalement inconscient de ce qu'avait subi le monde des sorciers durant les guerres qui l'avaient déchiré au siècle dernier.

Toutefois, l'insulte ""Fils de Mangemort" lui fit prendre connaissance de certaines choses. Il posa des questions à des professeurs réticents de lui en parler.
Il voulut connaître qui était ses parents, et pour quelle raison son nom de famille lui attirait autant de haine.

Mais rapidement l'importance d'obtenir de bons résultats scolaires, pour ne jamais à avoir à retourner à l'orphelinat, et l'envie d'un jour faire du quidditch l'emporta sur sa curiosité.

12 mai 2006

Il devait savoir. Il le fallait...

Arpentant les couloirs de nuit, en direction de la bibliothèque, Jeffrey sentait l'excitation lui monter. Il redoutait ce qu'il allait trouver, mais voulait le trouver. Les réponses à ces questions se trouvaient là, il le savait.

Ce ne fut que lorsqu'il se trouva devant le rayon qu'il cherchait qu'il eut un moment d'hésitation. Mais des bruits de pas le forcèrent à s'emparer du livre "Procès Mangemort" qui ornait la bibliothèque et l'enfouir dans sa robe.

Vingt minutes plus tard, il avait regagné les quartiers des serpentard. Il avait fait coûter à sa maison 30 points, mais il en eut cure. Ce qu'il tenait dès lors entre ses mains lui était irrémédiablement d'avantage précieux.

C'était son anniversaire, il avait seize ans. Voilà depuis qu'il était pour Poudlard qu'il n'était pas retourné à l'orphelinat. Il avait dissimulé sa curiosité pendant plusieurs années, mais la réalité de sa solitude le rattrapait. Il voulait savoir ce qui était advenu à sa famille, et tout ce qu'il put apprendre, c'était qu'ils étaient manifestement mangemort, à cause de son nom de famille ô combien détesté. Mais les lignes qu'il parcourut ne lui furent pas d'un grand secours.

Amycus Carrow.
Alecto Carrow.

Le frère et la soeur tortionnaires, c'était leur surnom.

Mangemorts fidèles depuis la première guerre des sorciers à lord Voldemort...

Ce qu'il lisait... le déchirait. Il ignorait lequel de la fratrie Carrow était son père ou sa mère, et ça le rendait fou. Tous deux se trouvaient à Azkhaban, un endroit où il n'aurait nullement la possibilité de s'y rendre. Il avait six ans quand les Mangemorts furent enfermés... L'avait-on amené à l'orphelinat à cette période ? Si oui, ne devrait-il pas se rappeler de certains détails ? Au moins du visage de sa mère ? Où était - il le fruit d'un soir sans lendemain d'Amycus ?

Ce fut avec un goût bien amer que Jeffrey cessa le sortilège de Lumos et ferma le livre, sachant que les seules réponses qu'il pouvait obtenir se trouvaient à Azkhaban...

Un jour... peut-être... s'y rendrait-il. Mais il avait jusqu'alors vécu sans parents. Pourquoi devrait-il en être autrement ?  Etait-ce un besoin vital, ou juste sa curiosité et son besoin de reconnaissance qui le poussait à savoir qui était sa famille ?

Ca lui passera, sans doute... Du moins il trouvait le sommeil en se réconfortant avec cette idée...



13 octobre 2008

Une pluie battante venait s'abattre contre les fenêtres de la classe d'Etudes des moldus. Jeffrey avait alors 16 ans et s'ennuyait ferme à ce cours. Une main contre sa joue, il faisait le maximum d'efforts pour ne pas s'endormir. Mais rien n'y fit, ce cours ne l'avait jamais passionné, encore moins le professeur qui le lui donnait. Après plusieurs baillement et coup de fatigue, sonna enfin l'heure de fin de cours. Ramassant ses affaires, Jeffrey s'empressait alors de quitter une classe qui rimait avec ennui "mortel".

Il était excité et fou de joie...

Et oui, malgré le mauvais temps, alors que la plupart de ses camarades avaient quartiers libres, il avait entraînement de quidditch. Depuis sa troisième année il avait été admis au sein de l'équipe de sa maison à force d'être constamment premier de classe en vol et d'avoir réussi les qualifications haut la main.
Cela signifiait tout pour lui. Quand il se trouvait dans les airs, il n'était plus question de problèmes scolaires, de filles ou tout autre source de préoccupation. Juste lui, et son balai. Il était d'ailleurs plus qu'impatient de retrouver son balai. Certes, il s'agissait du balai d'entraînement moyen, malgré les râlements de son capitaine qui insistait à ce qu'il achète un performant, mais il parvenait toutefois à fournir de bons résultats. Il économisait depuis son entrée à Poudlard en faisant quelques jobs de vendeurs dans différentes boutiques afin de récolter assez de gallons pour pouvoir acheter au moins un Margotin 90, à défaut de pouvoir s'offrir un Nimbus.

Mais quelqu'un ne comptait pas lui laisser ce plaisir. Une cheville entrava son chemin alors qu'il était trop absorbé par son envie de rejoindre le stade, et le fit chuter.

Lorsqu'il tourna la tête, Jeffrey reconnut Allister McOlly. Un gars de sa classe, mais de la maison Serdaigle. Le principale incendiaire de sa jeunesse. Celui qui l'appelait par multiple noms et avait plusieurs fois essayé de le mettre dans l'embarras.

Alors l'sang-pur ? Tu comptes te rendre à l'entraînement ? J'sais que t'aimes bien ça, aussi, mais avec la pluie, tu ferais mieux de rester à l'intérieur. Qui sait, un accident est vite arrivé."

Comme à son habitude, Jeffrey tourna la tête et se releva, prêt à partir en ignorant totalement la présence de son "rival". Cela avait été depuis toujours sa philosophie, ne jamais riposter. C'était ainsi que l'orphelinat l'avait éduqué. Il fallait serrer les dents, et ne jamais pleurer. Aussi, les piques de McOlly ne lui faisait guère effet, obligeant ce dernier à toujours aller de plus en plus loin... jusqu'à aller... beaucoup trop loin.

"Stupefix !"

Jeffey n'avait même pas eu le temps de réaliser ce qui se passait que son corps s'immobilisait et le faisait lourdement retomber au sol. Ses yeux observaient son environnement alors que son rythme cardiaque gagnait en intensité. Personne.... il n'y avait personne dans les couloirs. Comment diable était-ce possible ? Aucun professeur pour venir à sa rescousse ? Aucun élève ?

Ce ne fut que lorsque deux amis d'Allister le relevèrent qu'il constata que... oui. Tous les élèves du cours d'études des moldus étaient présents. Mais pas un ne bougeait. Pas un ne tentait d'intervenir. Même pas ceux de sa propre maison. Même pas ses propres amis...

Ce fut à ce moment que la vraie peur le gagna. La peur de ne jamais revoir le terrain de Quidditch, la peur de mourir dans les murs de Poudlard. Car voilà que le trio de Serdaigle l'emmenait loin, il ne savait où. Son coeur battait à tout rompre dans sa poitrine, et s'il l'avait pu, sans doute que des larmes auraient commencé à couler.

Du premier étage, ils descendirent au cachot. Jeffrey en reconnut les murs ainsi que l'odeur, empreinte d'un fort taux d'humidité. Mais il ignorait quelle serait sa destination finale. Ce ne fut qu'après de longues minutes de silence qu'on le jeta enfin au sol. A ce moment, les effets du Stupefix commençaient à se dissiper, mais Jeffrey n'en montra rien. Allister était devant lui, le jugeant de toute sa hauteur.

Espèce de...

De sa vie à Poudlard, Jeffrey en avait entendu des insultes. Il avait croisé des regards rancuniers, des regards froids et souvent inamicaux. Il s'y était fait, il avait assez de force mentale pour ne pas se laisser abattre par de simples regards. Mais ce qu'il vit, dans les yeux d'Allister, à cet instant, fut une première.

De la haine.

La haine... pure.

Ce ne fut que lorsque les deux amis de McOlly disparurent, refermant la porte derrière eux, que Jeffrey comprenait l'étendue du danger dans lequel il se trouvait.

Allister leva sa baguette, et le serpentard voulut fermer les yeux. Il avait... peur. Il sentait au fond de lui que ça allait mal se passer. Le regard de McOlly en disant long. Il allait... lui faire mal, c'était certain. Mais presque à son plus grand soulagement, le serdaigle rangea sa baguette.

Pour en sortir une lame.

"Tu vois, Jeff'. Ceci est un coutelas. Une arme utilisée par nos ancêtres, et ceux des moldus. Je sais que je ne peux pas te faire mal avec des sortilèges. Les seuls que tu mérites sont ceux interdis.... Et ceux-là, oupf. Ca, ça se saurait.... On pourrait me tracer, et je pourrais avoir des ennuis. Par contre, avec ça, je peux te faire quitter définitivement Poudlard, sans que jamais, on me juge coupable."

Jeffrey voulut répliquer mais il sut que cela trahirait que le Stupefix ne faisait plus effet. Aussi il garda le silence.

Tu penses peut-être que... quelqu'un irait me balancer. Mais... pourquoi ? Je suis Allister McOlly, garçon correct, apprécié des professeurs, j'ai beaucoup d'amis. Et toi tu es ?.... Carrow. Fils de ces connards. Le gamin silencieux, bizarre, qui ne se préoccupe que de son balai ?

Un rictus moqueur déformait ses traits.

Je vais t'arracher ce que tu aimes, comme ta famille m'a arraché ce que j'aimais. Ma mère a été massacrée par des connards de ton espèce, et crois-moi, tu vas payer... tu vas payer...

Dès ce moment, Jeffrey sentit quelque chose en lui se briser. Il vit la lame s'approcher de son visage, apparemment destinée à se planter dans l'un de ses yeux, il y vit son reflet, effrayé, paniqué, ainsi que le visage reluisant de haine d'Allister. Et dès ce moment, il ne vit qu'une option. Ses membres engourdis allèrent saisir le poignet d'Allister, éloignant la lame au plus loin de lui, alors que sa main libre vint le saisir au cou, le serrant fort.

Au même instant, la porte du cachot s'ouvrit, laissant place à des professeurs apparemment paniqués. Derrière eux, les deux élèves de Serdaigle qui avaient transporté Jeffrey, le souffle court.

Les deux jeunes hommes furent séparés par la masse imposante qu'était leur professeur d'études des créatures magiques, et rapidement emmenés devant le bureau de la directrice.

Ce qui s'était passé dans ce cachot avait choqué et alarmé les professeurs qui se demandaient comment une telle chose avait pu arriver. Allister se défendait en disant qu'il faisait ce qui lui semblait juste, et que pour sa défense, Jeffrey n'avait pas été loin de le tuer par étranglement. Pour sa défense, le jeune serptentard affirmait s'être cru mort poignardé, et s'était défendu comme si sa vie en dépendait. Ce à quoi répliquait le serdaigle par la plaisanterie, comme quoi il voulait juste l'effrayer.

L'accident n'alla pas plus loin que l'école, et les incriminés eurent des travaux de nettoyage peu agréables en guise de punition. Mais au fond de lui, Jeffrey savait ce qui serait arrivé, si personne n'était intervenu. Et l'idée qu'il avait été à deux doigts de mourir, et de tuer le hantait constamment. Dès lors, les jeunes garçons s'évitèrent comme peste, mais les moqueries et injures ne cessèrent pas le moins du monde, transformant la scolarité de Jeff en véritable enfer constant.




2018

Les bras croisés, un homme se tenait devant une petite foule de jeunes gens en robes noires, arborant des blasons aux motifs et couleurs différents.

Voilà dix ans que s'était passé l'évènement au château. Depuis, les choses avaient changé. La suite de sa scolarité s'était déroulée plus ou moins normalement. Enfin... presque. D'autres accidents eurent lieu. Mais qu'importait. Il avait obtenu d'excellentes notes, avait passé ses examens haut la main et était même parvenu à faire pendant un certain temps une carrière sportive.

Et oui, à dix-sept ans, il s'était acheté son premier vrai balai, un comète 260. Depuis lors, les entraînements s'étaient intensifiés et compliqués. Il était rapidement devenu meilleur et les victoire n'avaient cessé de défiler. Remarqué par un recruteur lors de l'un de ses matchs, il avait eu la possibilité de poursuivre une carrière sportive en même temps que ses études. Il accepta. Son rêve était dès lors tout simplement d'être sportif professionnel. L'histoire de McOlly était loin derrière lui, et les sensations qu'il avait sentie lors de cet accident, bien qu'elle lui ait procuré grande joie, l'avaient également plus qu'effrayé. La plupart du temps, il préférait éviter de penser à cela.

Aussi il se consacra au sport, et intégra le Club de Flaquemare, d'abord en tant que remplaçant. Puis, avec le temps, il finit par prendre la place de l'Attrapeur, parti à la retraite.
A 20 ans il jouait dans la cour des grands. Equipes nationales contre équipes nationales... Il avait connu la célébrité, mais préférait ne pas y repenser. Pas que ça lui manquait, au contraire, ça l'avait honnêtement agacé. Toutes ces minettes, à crier son nom... Tous ces petits garçons qui voulaient qu'il lui signe leur vif d'or synthétique...

Ce fut une grave chute qui le libéra de sa célébrité pendant un match qui avait duré déjà deux jours. Il tomba sur le dos, faisant des dégâts irrémédiables. S'il avait été moldu, sans doute n'aurait-il plus jamais remarché. Grâce à la magie, il était parvenu à retrouver sa mobilité, mais demeurait limité. Ses capacités et réflexes s'étaient amoindries. Du moins, elles n'étaient plus à un niveau d'élite sportive. Aussi, il dut rompre le contrat avec les Flaquemare. Il avait 23 ans.

Ne sachant quoi faire pendant un bout de temps, il s'était finalement retourné vers son premier vrai foyer. Celui qu'il n'avait jamais vraiment voulu quitter. Poudlard. Il avait ouï dire que le poste de professeur de vol était vacant, aussi il était tenté de le prendre. Bien sûr, il suivit les formations nécessaires pour avoir les compétences jugées requises pour apprendre à des jeunes, mais l'aspect technique il le maîtrisait. Et celui pédagogique ne fut pas très dur à maîtriser.

C'est ainsi qu'il se retrouvait là, sur le terrain de quidditch qui avait assisté à son ascension sportive. Prêt à donner sa première leçon de vols à quelques élèves.

Bien entendu, malgré cette vie saine et noble, l'image d'un Allister prêt à le massacrer le hanter encore. De même que la sensation de ses mains contre sa gorge. L'envie de connaître à nouveau la sensation d'avoir autant de pouvoir sur autrui ne le quittait pas, ni même la soif d'assouvir sa curiosité quant à qui étaient ses parents. Il avait ouï dire qu'il avait de la parenté, à-même Poudlard, puisque la fratrie Carrow lui étaient inaccessibles. Du moins, pour l'instant.

Prénom : Jeff'
Age : 22 ans
Personne sur votre avatar : Iwan Rheon
Où nous avez vous trouvé ? Alors alors, je cherchais depuis longtemps un forum RPG Harry Potter. J'en ai connu des forts agréables mais j'ai dû cesser mon activité RP en 2013 à la suite de mon armée. Depuis lors I'M BACK mais j'aimerais tester un forum nouveau sur lequel je n'ai jamais été présent et le vôtre m'a tout simplement bien tapé à l'oeil !!! Je sens que je vais m'y plaire si vous osez m'y accepter :rire machiavélique en crescendo:

“C'est le rôle essentiel du professeur d'éveiller la joie de travailler et de connaître.” Albert EINSTEIN

Félicitations ! Nous sommes ravies de vous accueillir au sein de notre équipe au poste de Professeur de Vol !

Mais avant de commencer à jouer, n'oubliez pas de faire un passage ICI et LA. Pendant ce temps, nous nous occupons de vous donner les accès à votre Salle des Professeurs.

Etre professeur à Poudlard comporte certaines responsabilités, c'est pourquoi nous vous demandons d'aller lire le sujet qui vous concerne dans votre partie. Nous ne doutons pas que vous relèverez le défi haut la main et saurez transmettre l'envie d'apprendre à nos chers têtes blondes !

Trêve de bavardage, il est temps pour vous d'aller rejoindre votre équipe et de préparer vos cours avant que ne débute la rentrée.