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Phyllis Coleridge [Validée]

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Sujet: Phyllis Coleridge [Validée]
Mer 21 Sep - 21:50




État Civil


Nom : Coleridge
Prénom :  Phyllis
Origines :  Sang-mêlée
Date de Naissance : 13 mars 1987
Profession souhaitée : Professeur d'Alchimie
Diplôme :
-B.U.S.Es :
Botanique : A
Dfm : EE
Métamorphose : O
Sortilèges:O
Potions : O
Astronomie : T
Histoire de la magie : T
Étude des moldus: T
Alchimie : O
Étude des runes : EE

-A.S.P.I.Cs :
Botanique : EE
Dfm : EE
Métamorphose : O
Sortilèges:O
Potions : O
Alchimie : O
Étude des runes : O

-Maîtrise complémentaire en alchimie

Ancienne maison : Poufsouffle
Animal de compagnie : Main Coon roux


Description


PHYSIQUE
Qu'elle prenne quatre heures chez le coiffeur, ou qu'elle se contente de passer un coup de peigne grossier dans ses cheveux, c'est la même chose ! Un élastique au poignet pour les jours de crise capillaire majeure, c'est tout ce qu'il faut. Quand elle était à Poudlard, une camarade lui a dit « Tes cheveux sont comme les escaliers, ils n'en font qu'à leur tête ! », et Phyllis, malgré les années, trouve toujours cette comparaison très à propos. Aussi, si elle s'énervait facilement dessus plus jeune, elle s'est lassée et sa chevelure (d'un brun-roux digne des Weasley) libre de ses propres choix pour se concentrer sur le reste.
Grosse et mal dans sa peau au primaire, Phyllis a vite cherché dès la dernière année avant d'aller à Poudlard) à perdre du poids grâce au sport, et elle garde depuis une silhouette très fine (trop selon certains) et légèrement musclée. La plupart des gens s'étonnent de voir que sa taille varie d'un jour à l'autre, Phyllis ne porte que des talons depuis toute petite, puisque plus jeune, ça lui permettait d'affiner un peu ses jambes que ses camarades comparaient avec des jambonneaux, aussi a-t-elle pris l'habitude de ne porter que des talons et a du mal avec les chaussures plates. Notez qu'à la base, elle mesure un 1m71.
Au delà de sa taille changeante, ce qui retient l'attention des gens qui la croisent au quotidien, c'est principalement son style vestimentaire très américain moldu caractéristique des années 50. Plein de couleurs et de motifs divers, elle trouve le château déjà bien assez austère pour aller l'assombrir avec des robes de sorciers qui lui font d'avantage penser à des robes de chambre qu'à autre chose. Attention, ça ne l'empêche pas de s'habiller plus discrètement et plus élégamment lorsque la situation l'exige.

PSYCHOLOGIQUE
Rares sont ceux qui ont déjà croisé Phyllis de mauvaise humeur, et grand mal leur fasse ! Froide, distante, blessante, sans pitié et antipathique dès qu'elle est de mauvais poils, ses élèves s'en mordaient les doigts si elle était constamment ainsi. Plus stricte et plus sévère, elle ne tolère sur une copie ni la moindre faute de grammaire, ni la moindre tâche d'encre. Elle est, dans ses jours les plus sombres, une exécrable connasse que tout le monde pourrait détester.

Seulement, la plupart des gens ne croiseront dans leur vie que la Phyllis joyeuse, qui pourrait être décrite comme l'incarnation de la joie de vivre, celle qui n'a aucun mal à discuter avec les élèves, qui aime les aider et qui les encourage sur la voie de la réussite individuelle. C'est un point très important qui lui tient à cœur : réussir. Elle considère comme une chance d'avoir accès à une éducation aussi prestigieuse que celle dispensée à Poudlard. Aussi, même si elle garde le sourire en quasi-toute circonstance, elle n'en reste pas moins une professeur exigeante qui refuse d'avoir en face d'elle des élèves oisifs et démotivés. Pour elle, les élèves présents dans son cours ont choisi l'alchimie par intérêt pour la matière, compte tenu du niveau de difficulté qu'elle représente. Ceux qui veulent ne rien faire, qu'ils aillent en divination. Main de fer dans gant de velours, Phyllis sait comment mettre au travail la plupart des élèves, et même pour des matières qu'elle n'enseigne pas, elle est toujours volontaire pour aider à donner un coup de main à un élève en difficulté. Pour elle, le regretté professeur Dumbledore disait vrai : « A Poudlard, une aide sera toujours apportée à ceux qui la demandent. »
Ainsi, il n'est pas rare de la voir accompagnée d'élèves, tout comme il n'est pas rare que ses élèves soient légèrement familiers avec elle. Elle tolère même que certains élèves en ASPICs l'appelle par son prénom, à condition que leur familiarité soit à la hauteur de leur travail.

Si Phyllis est aussi exigeante avec ses élèves, c'est qu'elle l'est au moins autant avec elle-même. La perfection a toujours été un objectif pour elle : la rigueur, le travail, la compassion, et l'amusement représentent pour elle, à l'image de l'alchimie, un équilibre fragile qu'elle s'applique à maîtriser autant qu'elle le peut, mais il lui arrive de ne pas réussir à maintenir cette  perfection qui lui tient tant à cœur, et elle peut, sans rien perdre de son professionnalisme se laisser tenter par l'attrait indéniable de la magie noire pour se rapprocher un peu plus de son rêve le plus secret et le plus fou : la pierre philosophale. Cependant, elle préfère que son ambition la plus secrète ne soit jamais dévoilée, trop d'interférences viendraient alors parasiter son travail, déjà fort compliqué, long et laborieux. A ce titre, elle déteste tout particulièrement les choix qu'elle a pu faire en sortant de Poudlard : la plupart des gens l'idenfieront toujours comme l'ancienne attrapeuse d'Angleterre, ce qui a le don de beaucoup énerver la professeur.
Si elle le pouvait, elle retournerait le temps et ferait échouer ses tests de sélections pour l'équipe de Poufsouffle, à l'époque. Elle estime que tout est parti de là, et même si elle admet sans mal avoir adoré dans sa jeunesse les photographes, les interviews et les milliers de fans, elle espère maintenant que cette partie de sa vie revienne d'où elle est venue : de nul part. Malgré ça, elle apprécie toujours une bonne partie de Quidditch, même avec les élèves de Poufsouffle pour les aider à un entraînement.
Pour quoique ce soit d'ailleurs, Phyllis n'est pas dure à motiver : qu'on lui propose une sieste ou une partie de Quidditch sous la pluie, il n'y a même pas à trouver les mots justes, puisque tous les mots le sont à ses yeux, et seule la motivation compte : même si quelque chose ne lui plaît pas, la motivation chez l'autre suffit à la motivée. Empathique, Phyllis attrape les émotions de ses interlocuteurs comme on attrape un rhume dans une cour d'école. Elle est aussi très à l'écoute des autres, mais n'en devient pas maman poule pour autant : elle pense que chacun doit trouver des solutions par lui-même, alors si elle peut être de bons conseils, même si elle ne nuancera jamais ses propos, puisqu'elle déteste les mal-entendus, et plus que les mal-entendus, ce que Phyllis déteste plus que tout le mensonge, même si un élève qui invente quelques détails pour rendre moins crédible son excuse pour ne pas avoir fait son devoir ne la fera que sourire (ça ne l'empêchera pas de punir l'élève pour devoir non rendu).


Votre Histoire



« MAMAN J'AI FAIM !! »

La gamine hurlait, comme à son habitude. Il ne passait pas un jour sans que la cheftaine de maison n'entende un cri strident venant de la chambre à l'étage. Elle soupira. Sa fille ne bougeait jamais, elle détestait ça, n'avait d'attrait que pour la télévision et les tartines de beurre. Pas seulement les tartines d'ailleurs : les glaces, les bonbons, peu importe, tout ce qui était gras et sucré convenait à la petite. Sa fille n'avait jamais été mince, jamais jolie, ses cheveux épais et gras plaqués en arrière sur son crâne, tout comme elle n'avait jamais été gentille. Le mois d'avant, quand elle avait demandé à sa mère de lui acheter des souris, Madame Walter avait espéré chez sa fille un soupçon d'affection pour les petits animaux, mais les souris avaient vite disparues. C'était pour nourrir le chat, qu'elle avait dit. Sa fille était infecte, à tel point que sept gouvernantes avaient déjà donné leur démission, et plus aucune de voulait venir au manoir Walter.
Parfois, elle regrettait l'absence du père de la petite. Il n'était jamais resté auprès d'elles, mais il lui envoyait régulièrement un fond de pension avec lequel elle payait l'agent d'entretien du manoir. En réalité, le père de la gamine n'était parti que parce qu'elle ne lui avait pas laissé le choix. Elle était déjà enceinte quand elle avait appris la nature de son mari. Elle n'avait pas réussi à accepter l'existence de sa sorcellerie et avait exigé de son compagnon qu'il parte et qu'il ne revienne jamais, alors il n'avait jamais vu Phyllis et ne connaissait même pas son prénom.

Les pas lourds de l'enfant dans les escaliers tirèrent la femme de ses souvenirs, le visage de sa fille lui arracha une grimace, et sa réflexion un soupir de dégoût. Quelle mère indigne elle faisait, à être dégoûtée de son propre enfant. Elle n'avait jamais prétendu être une bonne mère, elle ne savait même pas si elle aimait cette gamine, mais elle aurait aimer que sa fille grandisse autrement. Pour la troisième fois en un laps de temps si court, elle soupira de nouveau. Elle n'était pas le genre de femme à jouer à la poupée avec sa fille, elle aurait préféré confier son éducation à une autre, mais si personne n'en voulait, elle n'aurait d'autre choix que de l'envoyer en pension. Sans doute la pire des idées de placer un enfant si jeune, mais elle n'arrivait plus à assumer cette fille ignoble aux pouvoirs étranges.
Madame Walter avait espéré que les pouvoirs du père de Phyllis ne se transmettent pas, mais là encore ses espoirs avaient été déçus. La gamine parlait aux animaux et les lumières éclataient quand elle s'énervait. D'ailleurs, la lampe de la cuisine explosa quand Phyllis passa dessous. N'en ayant que faire, et ne se doutant absolument pas qu'elle en était la cause, elle ignora superbement le verre brisé et se planta devant sa mère, bras croisés, nez plissé et sourcils froncés. Elle ressemblait à une truie avec son front gras et ses reniflements bruyants.

« J'ai dit. Que j'ai faim. », demanda-t-elle en mordant dans une barre chocolatée.

Madame Walter se demanda un moment s'il existait seulement une seule personne aussi grossière que sa fille sur Terre. Sept ans et déjà un tel désastre. Elle posa la casserole sur la table et disparut sans un mot.
Phyllis était déjà énervée de devoir aller à l'école, mais elle détestait encore plus que sa mère ne lui serve pas le repas comme il faut. Elle ne savait même pas où étaient les assiettes et les couverts. Ce soir-là, elle mangea à la main, dans la casserole.

____________________________


En marchant pour aller à sa prochaine classe (et la dernière de l'année!), Phyllis mangeait une barre de chocolat. Des traces de son goûter autour de la bouche et sur ses doigts boudinés, elle s'arrêta quand Michael, la terreur de la classe, barra son chemin, nonchalamment affalé contre la porte. Michael représentait le stéréotype du parfait garçonnet bourgeois, les professeurs l'adoraient puisqu'il faisait semblant d'être gentil en classe, mais il était tout le contraire ! Son uniforme était mal mis, la chemise sortie du pantalon et la veste ouverte. Phyllis se dandina sur elle même, en essayant de remettre le sien débraillé de la même manière. Bien sur, elle ne pouvait pas, elle était trop grosse, mais Michael le savait et, comme tous les autres, se moquait d'elle. A cause de son fort caractère, elle n'avait jamais eu d'amis depuis le début de l'année, mais au moins les gens la laissait tranquille. Vers le milieu de l'année, Michael avait commencé à lui lancer des boules de papier. D'abord insensible et enfermée dans sa solitude, le sale gamin avait entraîné tous les autres enfants dans ses attaques répétées sur Phyllis.
Les persécutions de ses camarades se faisant de plus en plus violentes, la fillette n'eut d'autre choix que de commencer à se défendre, mais parfois, elle avait l'impression qu'elle n'avait pas besoin de faire quoique ce soit pour se défendre : un jour, le lacet d'un garçon s'était défait et  le garçon avait trébuché dessus alors qu'elle pensait justement à le faire tomber. Un autre, un savon avait attaqué une élève dans les toilettes. Elle avait, sans faire exprès, cassé beaucoup de mobilier dans l'école, et à chaque fois l'école avait envoyé une lettre à Mme Walter, mais jamais aucune réponse.

Michael imita Phyllis qui essayait vainement de remettre son uniforme en place. Avec un rire méchant, il lui adressa un regard méprisant et se décala pour prendre encore plus de place dans le couloir.

« Alors Walter ? Tu peux passer, ou tu as besoin que je me pousse ? Même un éléphant pourrait passer, mais comme tu es plus grosse qu'un éléphant, je devrais peut-être me pousser ? »

La remarque fit rire ses amis, et Phyllis repartit de là où elle venait, pour aller pleurer dans un endroit calme. Elle avait depuis longtemps trouvé un chemin vers les cuisines, désertes à cette heure, alors elle s'y rendit pour ne pas être dérangée. Elle allait louper le cours, mais elle n'y pensait pas. Elle voulait juste être seule, ne plus jamais revoir les autres, les faire disparaître de quelque manière que ce soit !
Mais personne n'avait disparu, elle pouvait encore entendre leur voie à l'étage du dessus. Phyllis pensait que le ciel avait quelque chose contre elle, jusqu'au moment où, les yeux rouges et gonflés, elle remonta des cuisines. Dans les escaliers, un cri strident l'arrêt un instant, avant qu'il ne soit repris par d'autre voies, toujours plus horrifiées que la première. La gamine aurait bien couru dans les escaliers pour aller voir de quoi il s'agissait, mais elle détestait courir, elle ne pouvait pas courir deux dix mètres sans d'effondrer, le souffle court. Elle grimpa les marches des escaliers aussi vite qu'elle le put, la respiration plus bruyante que celle d'un bœuf.
Assise dans le couloir pour se remettre de l'effort, elle vit une fillette (qui s'était moquée d'elle toute l'année!) sortir d'une salle en pleurant, suivie de près par sa maîtresse. Phyllis rigola bien de la voir pleurer, mais quand elle sut pourquoi, elle aurait pleuré de rire de la voir ainsi si la peur de la punition ne l'avait pas emporté : le visage de l'autre fillette était presque méconnaissable ! Ses yeux étaient gonflés à tel point qu'ils semblaient sur le point de sortir de leur orbite, son nez s'était comme retourné sur son visage, et ses dents s'étaient courbées autour de ses lèvres. La gamine ne se demanda même pas comment c'était possible : ce jour était simplement le plus beau de sa vie.

Phyllis se promit de ne jamais oublier cette journée magnifique. Très vite, des gens vêtus de manière très étrange étaient arrivés à l'école. Tous les élèves étaient défigurés, sauf la gamine, et la voyant sans anormalité notable sur le visage, un des hommes étranges (elle pensa que c'était la police et les médecins), l'amena dans un endroit calme, pendant que les autres réunissaient les élèves hideux.
Elle ne crut d'abord pas ce qu'il lui raconta, comme quoi elle avait certaines capacités que les autres n'avaient pas. Il appelait ça des pouvoirs, mais Phyllis n'y croyait pas. Elle n'avait jamais rien eu de spécial. A vrai dire, elle n'avait jamais rien eu, même pas un ami, alors là, comment voulait-il qu'elle avale tous ces mensonges ? C'était le rêve de toutes les petites filles de devenir princesse, et lui lui annonçait qu'elle était une sorcière ? Après tout, peut-être était-elle assez laide ? Il ne lui manquait plus que des verrues, et elle serait parfaite pour le job !

____________________________


Phyllis regardait autour d'elle comme si Noël était arrivé en avance. Et encore, Madame Walter n'avait jamais aimé Noël, alors elle n'avait jamais mis ne serait-ce qu'un sapin dans le salon pendant les fêtes de fin d'année. Madame Walter, après avoir appris ce qu'il s'était passé à l'école, n'avait plus supporté de voir la gamine, et lui avait ordonné de rester dans sa chambre, sauf aux heures des repas. Très vite, en moins d'une semaine, elle lui avait juste annoncé qu'elle partirait vivre chez son père dès le lendemain, qu'il fallait qu'elle prépare ses affaires, qu'elle devait emmener le chat et qu'elle « déguerpisse ». La fillette ne comprenait pas pourquoi la mère était aussi énervée, alors que la police des sorciers (elle avait fini par trouver cette idée géniale : la magie existait!) lui avait bien assuré que personne ne se souviendrait de rien !

Résultat, elle était partie vivre chez son père, un sorcier lui aussi ! Elle venait d'arriver chez son père et elle n'avait jamais vu une maison aussi magnifique ! La cuisine cuisinait toute seule, le feu ronronnait dans la cheminée sans produire de chaleur, le courrier sur le bureau dans le salon s'ouvrait et se triait tout seul... Les yeux grands ouverts pour ne pas perdre une miette du spectacle que lui offrait la maison de son père mais aussi sa nouvelle maison, elle découvrit chaque pièce avec émerveillement. Sa chambre était gigantesque, la fillette n'avait jamais vu autant de jouets ! Elle n'avait jamais était aussi heureuse. Les larmes aux yeux, elle sentit les bras de son père l'encercler pour lui faire un câlin. Madame Walter ne lui avait jamais fait de câlin, c'était une étrange manière de tenir les gens, mais Phyllis se sentait en sécurité avec papa.

____________________________


Phyllis avait beaucoup changé depuis qu'elle ne vivait plus chez Madame Walter. Vivre chez son père lui avait permis de trouver l'équilibre nécessaire à un enfant, de découvrir un environnement favorable pour elle s'accomplir et grandir sans être méchante, aigrie, ridicule et impatiente. Perdu non loin de Londres dans la campagne anglaise, l'ancien corps de ferme dans lequel elle vivait maintenant lui convenait bien mieux que le vieux manoir familial en plein cœur d'une ville polluée aux odeurs écœurantes. De plus, la guerre se profilait à l'horizon, mais son père s'arrangeait pour la garder loin de ces histoires : elle n'entendait de la guerre que ce qu'elle lisait dans la Gazette du Sorcier mais son père disait que la Gazette ne disait que des mensonges sur la guerre, que le gouvernement était vendu, il brûlait les journaux. Alors, elle voulait écouter la radio, son père jeta la radio.
Moins oisive et désœuvrée qu’auparavant, elle avait vite commencé à perdre du poids dès son arrivée à la campagne, elle mangeait mieux et faisait également plus attention à elle. Cependant, elle restait encore un peu boudinée pour une enfant de maintenant onze ans, et maintenant qu'elle était plus grande, elle avait demandé à son père si elle pouvait porter des petits talons. Elle voyait ses jambes moins grosses ainsi, et même s'il lui assurait qu'elle était la plus belle de toutes les petites filles, elle préférait porter des talons. Aussi, elle avait développer un penchant prononcé pour les robes de couleur. Plus petite, elle ne s'habillait qu'en noir, mais maintenant que sa vie était heureuse, autant que ses habits le soient aussi. Et aussi fort qu'elle aimait le monde sorcier, elle aimait surtout les vieux vêtements moldus.

Un jour qu'elle jouait au Quidditch avec des petits bonhommes de mousse que son père avait enchanter pour elle, la chouette effraie de la famille vint toquer à l'une des grandes portes fenêtres du salon. Demandant à ses amis en mousse de l'attendre, son père étant au travail, Phyllis partit chercher la lettre que Kai avait ramené. Le large H apposé sur le seau scellant à la cire la lettre mit la puce à l'oreille de la fillette : son père lui avait parlé de l'école de sorcellerie, elle savait qu'elle existait et rêvait d'y entrer depuis qu'elle connaissait son existence, mais n'avait jamais pensé pouvoir y entrer un jour ! De plus avec la guerre qui venait de finir, elle ne pensait pas qu'elle aurait pu entrer à l’École cette année ! Elle essaya de se calmer. Peut-être était-ce totalement autre chose, elle ne devait pas s'emballer. Mais pour savoir, elle devait ouvrir la lettre ! Mais elle ne pouvait pas ouvrir la lettre sans son père, si c'était du courrier pour lui ? Elle retourna l'enveloppe et lut « Miss Phyllis Coleridge... »
Sautillant de joie, elle ne put se retenir d'ouvrir la lettre plus longtemps... « Miss Coleridge, nous avons le plaisir de vous informer que vous avez été acceptée à l'école de sorcellerie Poudlard. Vous trouverez ci-joint... » Laissant échapper un cri à chemin entre la joie, la surprise et le soulagement, Phyllis ne retourna pas jouer au Quidditch, elle envoya Kai à son père qui revint dès qu'il la reçut. Elle n'avait jamais vu une telle fierté sur le visage de son père, elle était vraiment la plus heureuse.

Un mois et demi plus tard, elle saluait son père depuis la fenêtre du Poudlard Express, qui démarrait lentement pour s'éloigner de la voie neuf trois quart. Phyllis n'était même pas angoissée à l'idée de partir seule loin de son père. Elle savait que s'il l'avait laissé partir pour Poudlard, elle y serait bien. Elle relut encore une fois L'histoire de Poudlard dans le train, et s'entraîna à jeter quelques sorts faciles que lui avait montré son père. Elle entendait plein d'élèves raconter (tous d'une manière différente) comment le Seigneur des ténèbres avait été vaincu par le grand, le célèbre Harry Potter !
Le château était majestueux. De loin, on pouvait encore apercevoir certaines parties qui se s'étaient pas encore remises des affreux combats qui s'étaient tenus là. Certains élèves plus vieux se vantaient de ne jamais avoir eu peur avant la bataille, mais Phyllis, pas courageuse pour un sous, frissonna, en pensant qu'elle avait bien fait d'être plus jeune.

____________________________


« Je vois de grandes capacités et de grandes ambitions, mais pas le courage pour n'assumer ni les unes ni les autres... » Le vieux chapeau rapiécé lui parlait à l'oreille, et Phyllis se demandait bien comment il faisait pour savoir ce genre de choses sur elle, alors qu'il était juste posé sur sa tête. « Uhm... je vois une grande envie de se démarquer de ce qu'on a pu être auparavant... Tendance à aller vers les autres malgré la peur du rejet... Uhm... POUFSOUFFLE ! »

Des applaudissements l'accueillirent chez les jaunes et noirs, et la fillette sentit son cœur se serrer. Jamais autant de personnes n'avaient applaudi  pour elle. Les larmes aux yeux, elle vint s'asseoir à la table de Poufsouffle, sa nouvelle maison ! La vie à Poudlard s'annonçait lumineuse.

Sa première et sa deuxième années filèrent plus vite que les balais de l'équipe nationale d'Angleterre. Il y avait tellement de nouvelles choses à apprendre, à découvrir ! Phyllis restait émerveillée tous les matins devant le courrier, la nuée d'oiseaux déferlant sur la grande salle l’impressionnait toujours, mais ce qui l'avait le plus marquée, c'était les ruines de certaines parties du château, jusqu'en décembre de sa première année. Vaillamment accompagnée de sa meilleure amie (elle qui n'avait jamais eu d'ami!), les deux enfants avaient été explorer ces zones dès leur réouverture, espérant trouver des trésors de guerre ! Elles n'avaient rien trouvé, mais en fouillant tout le château à la recherche d'objets anciens (c'était devenu une sorte de grande passion pour elles), elles avaient fini par trouver tous les passages secrets, toutes les cachettes !
Son amie, plus extravertie que Phyllis, l'avait aidé à se faire plein d'amis, malgré qu'elle passait la plupart de son temps dans la bibliothèque. Elle s'ouvrit progressivement aux autres, commença à les aider, et prit même goût à le faire.

Puisqu'elle avait perdu tous ses kilos en trop, Phyllis se permit de postuler dans l'équipe de Quidditch de sa maison. Elle n'avait jamais osé postuler avant, les attrapeurs étant petits, fins et toniques, elle avait eu peur de subir de nouveau les moqueries de ses camarades. Alors sans grand espoir, elle passa les tests de sélection pour le poste d'attrapeuse en quatrième année.
Intégrée dès lors, et ce jusqu'à sa septième année, Phyllis fit vite un choix entre le contingent et le nécessaire. Elle ne prit même pas la peine de réviser certaines matières dont elle ne voulait plus suivre les cours en A.S.P.I.C.s, pour pouvoir se concentrer sur les autres matières, le Quidditch, et son nouveau rôle de préfète, depuis la cinquième année. Elle appréciait particulièrement ce rôle : aider les plus jeunes, jouer avec leurs émotions et leur faire peur de temps en temps, s'investir dans le bon fonctionnement de Poudlard était un honneur qui lui plaisait plus que le reste.
Quand on lui demandait ce qu'elle voulait faire plus tard, elle répondait en rigolant qu'elle voulait être l'une des rares à avoir réussi à fabriquer la pierre philosophale. Ils en avaient parlé de nombreuses fois en Alchimie, et même si Phyllis reconnaissait que l'obtenir était plus que compliquer, elle rêvait de parvenir un jour à la fabriquer. Mais elle n'en faisait pas pour autant une obsession, et les choses ne conduisirent pas la jeune femme immédiatement à sa recherche.

____________________________


Bien qu'elle aurait préféré n'obtenir que des O à ses A.S.P.I.C.s, les Frelons de Wimbourne eux, n'avaient que faire des deux Effort Exceptionnel qu'elle obtint en Botanique et Défense contre les Forces du Mal. Repérée dès sa sortie de l'école, elle intégra l'équipe de Quidditch favorite de son père (quelle fierté!) à dix-huit ans ais n'y resta pas longtemps, juste le temps d'une saison, avant d'être repêchée par l'entraîneur de l'équipe nationale d'Angleterre.

Phyllis adorait sa nouvelle célébrité. Elle n'avait jamais vraiment eu l'occasion de se démarquer des autres, mais maintenant qu'elle avait fini de grandir, elle n'avait plus le même visage porcin, mais au contraire des traits qu'elle se plaisait à penser jolis. Pour des posters, la jeune femme avait déjà dû faire des photos, ais elle n'avait jamais vu autant de photographes qu'à l'approche de la coupe du monde de Quidditch. Elle était la nouvelle petite attrapeuse, nouveau centre d'intérêt à jeter en pâture aux sorciers anglais. Son prédécesseur ayant été l'un des meilleurs, Phyllis ressentait tous les espoirs, la pression, les attentes, le stress de ne pas avoir le droit de décevoir, déception qui n’était cette fois plus limitée aux simples soixante-dix élèves de Poufsouffle. Pour sa saison avec les Frelons, il y avait plus à gagner qu'à perdre, mais la Coupe du monde ? Après son ascension si rapide dans le Quidditch, elle avait tant à prouver. Fébrile, elle avait d'avantage vu les joueurs commencer à s'agiter sur le terrain, plus qu'elle n'avait entendu le traditionnel « Que le match commence ! »
Le reste de l'équipe l'entourait quand elle se réveilla, un mal de crâne lancinant lui traversant la tête. Sa mémoire était floue, sur la fin. Elle se souvenait de presque tout le match, mais ses souvenirs se coupaient brusquement alors qu'elle venait juste d'attraper le vif-d'or, puis plus rien.

« Un cognard t'as assommée. », lui expliqua le capitaine d'équipe en voyant son air perdu. « La seconde après le coup de sifflet. »

Ceci expliquant la douleur lancinante dans à la tête. Elle essaya de se relever, mais une douleur supplémentaire s'éveilla dans sa jambe. L'infirmière arriva alors et lui expliqua les détails de son état. Sa jambe avait heurté le balais lorsqu'elle avait chuté de son balais, et s'était fracturée, mais elle était presque réparée à cette heure. Le problème ne venait pas de sa jambe, mais de sa tête, que le cognard avait défoncée. Si l'infirmière avait pu fixer la plupart des dommages causés par le cognard, sa tête restait aussi fragile que celle d'un bébé, le moindre coup pourrait lui être fatal.
Phyllis ne réagit même pas momentanément, elle en était incapable, puisqu'elle ne savait pas si elle devait être triste, dépitée, ou quelque part heureuse d'avoir le temps de se pencher plus sérieusement sur l'Alchimie. La presse semblait aussi vouloir savoir ce qu'elle comptait faire, mais Phyllis ne pouvait que répondre qu'elle réfléchissait à une solution pour palier à cette fin de carrière trop rapide.

Sa réflexion ne fut pas des plus longues, cependant, et elle reprit dès la rentrée des études d'Alchimie, sous la tutelle duquel elle étudia pendant cinq ans. Un alchimiste renommé qui chérissait le sérieux et la quiétude, mais après l’euphorie général et le stress constant de la compétition internationale, Phyllis ne pouvait qu'apprécier se faire oublier du monde, loin des regards et des flashs des appareils photos. Elle avait besoin de s'éclipser du monde, de finir sa convalescence dans l'ombre des études, sous la tutelle et les apprentissages de son maître. Ce sujet la passionnait plus que tout le reste, et largement autant que le Quidditch, alors si elle pouvait travailler dans l'Alchimie, ça lui permettrait de reprendre cette ambition secrète dont elle parlait en rigolant tant : la pierre philosophale.
Quand elle apprit qu'un poste d'Alchimie se libérait à l'école de sorcellerie Poudlard, elle n'hésita pas un instant : cette école représentait presque tout pour elle, et aider ces enfants à grandir et à devenir de grands sorciers ne pouvait que lui plaire.


Hors RP


Prénom : Kemi
Age : 18
Personne sur votre avatar : Rose Leslie
À l'avenir, accepteriez-vous que le prénom de votre personnage soit doublé?: Bien sur pas de problème là-dessus
Où nous avez vous trouvé ? Dc :3



Dernière édition par Phyllis Coleridge le Dim 2 Oct - 16:17, édité 17 fois
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Sujet: Re: Phyllis Coleridge [Validée]
Mer 21 Sep - 21:52
Bienvenue ! Je suis amoureux j'crois.
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Sujet: Re: Phyllis Coleridge [Validée]
Mer 21 Sep - 21:58
Eheh bah merci^^ Content d'avoir pris alchimie en option? :p
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Sujet: Re: Phyllis Coleridge [Validée]
Mer 21 Sep - 22:08
Bienvenue Mrs Coleridge! Et courage pour la fiche. Smile
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Sujet: Re: Phyllis Coleridge [Validée]
Mer 21 Sep - 22:11
Re-bienvenue :3 chouette une collègue !
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Sujet: Re: Phyllis Coleridge [Validée]
Mer 21 Sep - 22:27
Re bienvenue o/
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Sujet: Re: Phyllis Coleridge [Validée]
Mer 21 Sep - 22:42
Rebienvenue love01 (kikicey ?)
Bon courage pour ta fiche ❤️ (ps: excellent choix de vava)
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Sujet: Re: Phyllis Coleridge [Validée]
Mer 21 Sep - 22:43
Cool une nouvelle collègue Very Happy Je me réjouis de voir ça en détails Wink
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Sujet: Re: Phyllis Coleridge [Validée]
Mer 21 Sep - 22:44
Re bienvenue love01 hâte de voir la suite, bon courage Very Happy
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Sujet: Re: Phyllis Coleridge [Validée]
Mer 21 Sep - 22:51
Merci beaucoup vous tous, je finis Phyl au plus vite ♥
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Sujet: Re: Phyllis Coleridge [Validée]
Jeu 22 Sep - 0:30
Bienvenue à toi, très joli vava Smile
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Sujet: Re: Phyllis Coleridge [Validée]
Jeu 22 Sep - 7:34
re bienvenue glitters
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Sujet: Re: Phyllis Coleridge [Validée]
Jeu 22 Sep - 16:57
Bienvenue Very Happy
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Sujet: Re: Phyllis Coleridge [Validée]
Jeu 22 Sep - 18:17
Merci vous trois! :3
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Sujet: Re: Phyllis Coleridge [Validée]
Jeu 22 Sep - 18:24
Re-Bienvenue petite poufsouffle *-*

Je te souhaite bonne chance pour la rédaction de ta fiche du coup. love01
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Sujet: Re: Phyllis Coleridge [Validée]
Jeu 22 Sep - 18:27
Merci petit Weasley ♥
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Sujet: Re: Phyllis Coleridge [Validée]
Dim 25 Sep - 10:34
Comment ai-je pu loupé ta présentation ?? Surprised
Re-bienvenue !!! yihaa Contente de voir que mon avis ai eu un impact dans ton choix de vava ! ^^
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Sujet: Re: Phyllis Coleridge [Validée]
Mar 27 Sep - 23:30
Merci Eileen ♥
Évidemment, votre avis a compté, je ne l'aurais pas demandé sinon ♥
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Sujet: Re: Phyllis Coleridge [Validée]
Dim 2 Oct - 0:26




“C'est le rôle essentiel du professeur d'éveiller la joie de travailler et de connaître.” Albert EINSTEIN






Félicitations ! Nous sommes ravies de vous accueillir au sein de notre équipe au poste de Professeure d'Alchimie !

Mais avant de commencer à jouer, n'oubliez pas de faire un passage ICI et LA. Pendant ce temps, nous nous occupons de vous donner les accès à votre Salle des Professeurs.

Etre professeur à Poudlard comporte certaines responsabilités, c'est pourquoi nous vous demandons d'aller lire le sujet qui vous concerne dans votre partie. Nous ne doutons pas que vous relèverez le défi haut la main et saurez transmettre l'envie d'apprendre à nos chers têtes blondes !

Trêve de bavardage, il est temps pour vous d'aller rejoindre votre équipe et de préparer vos cours avant que ne débute la rentrée.


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Sujet: Re: Phyllis Coleridge [Validée]
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