Nom : Rowle
Prénom : Pollux, Donald, Canopus, Leonard, Diocletianus
Origines :  Sang-pur
Date de Naissance : 23 février 2003
Année souhaitée : 5ème année
Animal de compagnie : Un petit-duc scops ou hibou petit-duc nommé Tantale.

PHYSIQUE
Tout est si filiforme chez Pollux qu'on croit à un bâton roide. Beau garçon, il est trop grand pour être qualifié de taille moyenne et trop petit pour être classé chez les grands bonshommes. Son visage, tuméfié de beauté, quasiment lisse, est grêlé de petits défauts ici ou là, tant dans l'implantation atypique de ses poils autour de la mâchoire, que dans la manière éparses qu'ont eu ses sourcils de s'implanter. Tout est filiforme et arqué, comme un arc bandé prêt à surgir d'une ouverture ténue entre deux mûriers pour piéger sa proie et la planter délicieusement d'un simple regard. On ne regarde Pollux qu'une fois, le reste du temps, on croit déjà être en train d'admirer un monstre recouvert d'or et on devine aux yeux bleu-gris qu'il arbore, que son regard profond ne se fie plus aux apparences, mais vient directement taquiner l'âme de sa sauvage lourdeur.

De petits yeux en forme de mandorle posés longuement sous un grand front et recouvert de lunettes parfois rondes, parfois rectangulaires, parfois absentes. Pollux aime à se faire désirer, il aime piéger ses plus intimes en changeant de visage, pour que chaque nouvelle entrevue soit comme un nouvel aperçu de la myriades d'idées qui le traversent. Son front est aussi grand que sa voix est marquée, mais il s'oblige à le dissimuler derrière de savantes coupes de cheveux toujours nouvelles, toujours différentes, toujours renouvelées par un simple brin d'air ou un caprice d'un jour. Un nez long, droit, mais dont la pointe se retrousse sauvagement, comme pour commémorer l'absence de lèvres. Des lèvres qu'il a fines, jointes en amande, à peine perceptible, tellement pâles qu'elles se confondent avec la couleur de sa peau, blanchâtre, indiciblement descriptible. Voir Pollux, c'est avoir un avant-goût de la mort ; et d'aucun se partagent sur le sentiment que cela fait. Si tous s'accordent sur la beauté, beaucoup cultivent une sorte de frayeur à l'égard du jeune homme. Son teint, sa voix grave ponctuée d'aigus cyniques, son œil vif et brillant, son visage émacié, son front grand comme un trouble... On croit à un vampire, un spectre, une ombre.

Sa beauté s'examine à la lueur de la bougie, dans une nuit froide où, tempérant son esprit, on voit Pollux dormir, les paupières closes, éteintes, le nez cajôleur, les lèvres entrouvertes, les bras longs, les mains pliées pour cacher leurs grands doigts maigres et tordus. Pollux est un être dont on peut dire qu'il est d'une terrible beauté. Il est effroyablement beau, à tel point que personne, jamais, n'a osé caresser ce visage qui ne demande rien d'autre que d'être aimé. Alors il se cache, arborant d'improbables coiffures, d'improbables lunettes, d'improbables vêtures. Tantôt on le croise arborant un habit élégant, le teint relevé par une chemise à la blancheur éclatante, une chemise au plastron lisse amidonné, dure, revêche, un nœud papillon blanc sous un col cassé, un gilet blanc, un pantalon noir à deux bordures de soie, une longue veste à queue de pie et des lunettes d'écaille ronde. Tantôt on le voit vêtu d'un simple débardeur sans manches, d'un jean's noir parfois fendu et de tongs. Dans toute la ribambelle de style vestimentaire qu'il choisit il y a toujours une forme d'élégance, soit parce qu'il sera terriblement chic, soit parce qu'il sera élégamment débonnaire.

PSYCHOLOGIQUE
Extrait d'une lettre de Pollux à sa sœur Bételgeuse : « J'ai souffert, beaucoup. Ici et là. Chez moi. Chez eux. Personne, je crois, ne m'a jamais compris. Ils me détestent tous. J'ai reçu tant de coups... Pourtant j'ai tant aimé, je les aimais tous, je le jure. Les grands, les nains, les gros, les sombres... Tous ! Je me souviens que chaque fois je m'enchantais de les entendre parler pendant qu'eux critiquaient tout ce que je pouvais être. On m'a déçu cent fois, mille fois, une myriade de fois. J'ai donc trouvé une bien odieuse manière de me défendre : je déteste tout et tout le monde par principe, cela m'évite d'être déçu. Je n'aime plus guère que ceux qui me prouvent que je dois les aimer. Alors oui, on me décrira froid, antipathique, cynique, mais drôle. On me décrira taiseux, timide, aussi beau qu'effrayant, mais noble. On me décrira rétrograde, amateur de vieilles choses, attachés à des idées sans âges... Tant mieux ! Je ne lutterai pas. J'ai conscience d'être un monstre de complexité. Ce que je veux qu'on sache c'est que j'aime les mots, la langue, les lettres autant que je me sens chez moi au milieu des chiffres. Ce que je veux qu'on voit c'est autre chose que cette façade de joliesse qui m'éloigne du reste du monde, vous trouverez cela présomptueux, mais regardez mon visage, ce teint pâle, ce visage grave, je suis gangrené par une beauté qui ne me ressemble pas, par une beauté qui terrifie et qui captive et qui captive et terrifie. Je n'aime rien de ce que je parais, sauf les tenues qui m'exhibent et me cachent, sauf mes cheveux qui m'obéissent. Alors je fuis. Je lis, je m'enferme dans le noir, je prie, et je pagaie. Ma passion pour l'aviron doit être ma première surprise, j'ai toujours méprisé le sport, mais dès ma première virée sur cette galère oblongue, j'ai compris. Si je dois finir mes jours bientôt, veillez à ce qu'on m'enterre le corps coincé dans un cercueil en forme d'aviron.

Alors oui j'ai peur, je m'effraie de tout. Les autres m'animent autant qu'ils m'effraient et je dois être de la race des ceux qui n'aiment que ceux qui les détestent et ne sont aimés que de ceux qu'ils fustigent. Je suis de la race des vivants qui voudraient avoir vécu cent ans plus que leur âge, qui voudraient avoir vécu cent ans avant leur âge. Pardonnez ma misère, qu'on ne me prenne plus pour ce divin hymne d'incandescence, qu'on ne me perçoit plus comme le vestige inique d'une civilisation crue. Qu'on m'y voit batifolant parmi des sentiers énormes de colères, pleurant parmi les tombes des ancêtres, regrettant qu'on les afflige de douleur et de ténèbres. Qu'on y devine ma sensibilité énorme, moi qui pleure devant une fleur solitaire perçant le maigre résultat d'un champ de bataille, moi qui m'émeut devant la profondeur d'une phrase, moi qui me damnerait pour un baiser tendre accompagné d'un mot. Voilà ce que je suis. Un être de pensée, j'ai mille idées, pas une ne mérite les flambeaux de la gloire, elle devraient toutes être enterrées sans pompes, sans prestiges, en dehors du caveau où tous nos ancêtres s'enferrent. Mille idées par jour avec peut-être quelques bonnes idées – je dis peut-être car je serai bien incapable de savoir lesquelles le sont. Je suis un contemplatif, un amoureux subtil, mais je hais ce que le genre humain se veut devenir, je hais nos cousins racistes, je hais mes amis universalistes. Je suis de ceux qui conviennent que l'égalité n'existe pas, mais qui se battront pour que tout le monde ait une place : en cela, je suis le digne fils de nos parents, comme vous l'êtes ma chère sœur, soyez en assurée. »

Rien n'afflige plus Pollux que les nouvelles lois obligeant les sangs-purs à verser des quantités d'impôts monstrueuses, tandis que rien ne le réjouit plus que de voir l'aide qu'on porte aux nés-moldus. Son sentiment est multiple, il veut que l'on reconnaisse que les sangs-purs existent, qu'on cesse de les assimiler aux racistes qui ont suivis Lord Voldemort, qu'on arrête enfin d'amalgamer le tout par le pire. Amoureux de poésie, il passe de nombreuses heures à lire, calmement, l'esprit clos dans une méditation dense, impénétrable. S'il aime discuter avec les autres c'est néanmoins avec une gaucherie qui le dépasse, ne sachant pas aligner deux mots sans paraître prétentieux. Pollux souffre d'une forme de lucidité accrue, ce genre de lucidité qui passe pour de la vantardise ; cette lucidité qu'un auteur français moldu du XXè siècle décrivit en ces termes : « La lucidité est la blessure la plus proche du soleil » (René Char). Capable de se captiver des mois durant pour un domaine d'étude, il abattra de nombreuses heures de travail, de réflexion, de lecture attentive pour comprendre et connaître, ne supportant pas d'effleurer un sujet sans l'approfondir. C'est cette tare qui le rend instable et lunatique, changeant de passion du jour au lendemain, mais continuant à se targuer du savoir acquis. « À se targuer », il semble que même entre mes mains l'on aperçoive un Pollux vantard, il ne se targue pas, il connaît ses points forts et sait ce qu'il sait. Intelligent et réfléchi, il ne peut s'empêcher de se conformer à une posture d'observateur pour analyser les êtres qu'il rencontre, tentant de définir leurs intérêts, leurs mécanismes, collectant les révélations qu'ils font pour en faire une sorte de portrait qu'il conserve précieusement dans sa bonne mémoire. C'est avec cette attitude qu'il se sait capable de parvenir à ses fins, cela lui permet, d'abord, de savoir ceux qu'il appréciera ; ensuite de savoir ceux qu'il pourra utiliser pour obtenir telle ou telle chose. Tenace et audacieux, il sait faire preuve de courage et de ruse pour aller à ses fins. Pollux est un être multiple, préoccupé par le destin et le naufrage de son siècle et de ses contemporains autant que par sa réussite personnelle : pouvoir, un jour, tout connaître.

Matière préférée : Métamorphose, sortilège, potions pour les plus aimé de Pollux, il aime, en fait, toutes les matières qu'il étudie.
Matière exécrée : Il n'en a pas, mais il porte un a priori très négatif sur la Divination qu'il associe a charlatanisme. On apprend pas à avoir des visions, on en a ou pas.
Options choisies (à partir de la 3è année) : Alchimie et Arithmancie.
Notes aux BUSEs : .

Pollux naît dans un cocon familial à l'étrange parfum, abandonné par sa mère, Palmeria FitzRey, à l'âge de sept ans, Pollux est confié à la garde de son père, Antarès Rowle, un sorcier travaillant dans la diplomatie au service du ministère de la magie. Né dans le culte de son Écosse natale et de ses ancêtres écossais et anglais il ne saura jamais choisir entre l’Écosse et l'Angleterre. L'enfance de Pollux se déroule néanmoins sans heurts, si sa mère refuse de le voir plus d'une heure par semaine et que son père est absent souvent, il est protégé du manque d'affection par sa sœur aînée Bételgeuse ainsi que par ses deux grands-mères, Lady Milburge Rowle et Lady Ioulia FitzRey. Bételgeuse et Pollux passent le plus clair de leur temps à voyager entre le coquet appartement de Londres où ils vivent avec leur père et les demeures de leurs grand-mères, tantôt au nord de l’Écosse à Duntulm chez Lady Milburge, tantôt dans le comté du Northumberland à Wark-on-Tyne dans le cottage de Lady Ioulia FitzRey. C'est dans cette ambiance feutrée de vieille noblesse et de vieille famille qu'évolue l'outrecuidant Pollux. Fruits d'une union de raison entre deux êtres trop différents pour s'aimer, Bételgeuse et Pollux développèrent une complicité profonde et un amour inconditionnel l'un pour l'autre. Admiré par ses grands—mères, Pollux passe une partie de son enfance couché dans un lit d'hôpital à se remettre des nombreuses infections que son corps développe. Ce sont ces longs jours d'hospitalisation qui l'emmène à la lecture et qui lui donne le goût du bon mot et de la lettre. Contemplatif et émotif dès sa plus tendre enfance, Pollux tiendra de sa sœur un épineux goût pour la provocation et le défi, mais c'est toujours avec intelligence et respect qu'il dissémina ses élans de mal-courtois. Se sentant mal-aimé, Pollux s'éclaira lentement un jour de mai 2016, c'était la fin de sa troisième année et une lettre lui parvint, une lettre à l'écriture serrée, droite :  

« Tu es né après une nuit d'orage, un matin gris, froid, laid, comme il en existe tant dans le nord de l'île de Skye. Tu es né et moi je dépérissais. Ne crois pas que je ne t'ai jamais aimé, si j'ai pleuré en te prenant pour la première fois dans mes bras ce n'était pas parce que je haïssais ce que j'avais entre les mains, mais bien plutôt que je détestais ce que j'étais devenue, moi qui rêvait d'aventure et de voyage j'étais la mère de deux enfants que je ne me sentais pas capable d'élever. J'ai tenu le plus que j'ai pu, je me suis émerveillée à vous voir Bételgeuse et toi mon beau Pollux, jouer aux dés dans les salons glacials du manoir de Duntulm. Je me suis émerveillée de vous voir courir jusque dans la salle à manger chaque fois que la clochette du goûter sonnait. Je me suis émerveillée en voyant ta bouche perdre ses dents, laissant de petits espaces rouges au milieu de ce visage poupon. Je me suis émerveillée tant que j'ai pu, puis j'ai quitté l'espace de vos nuits et de vos jours. Pardonne-moi pour ça Pollux, j'ai eu conscience de ne pouvoir pas être la mère dont vous aviez besoin. Je ne suis pas faite du bois des mères, je suis faite de celui des aventurières, si j'ai toujours refusé de vous voir trop longtemps c'est par égoïsme, je dois bien l'avouer. Chaque fois que je vous vois je suis heureuse, puis viens l'heure, une heure au bout de laquelle je me sens devenir froide, parce que je hais l'idée de vous avoir abandonné. Je suis piégée ! Je vous ai laissé avec votre Père parce que j'admirais le père qu'il était et que je ne supportais plus de ne pas savoir être mère ; et c'est justement la honte de ne pas être restée pour vous, qui m'interdit de vous voir, Bételgeuse et toi, trop longtemps. Vois combien la nature humaine est minable mon Pollux et pardonne la laide misère dans laquelle je me trouve. Je vous ai donné tout ce que je pouvais vous donner et ce que je n'ai pas fait vient de la haine que j'éprouve à mon égard.

Ne crois pourtant pas que je ne sais rien de toi. Je sais tout ce que tu es. Je le sais parce que je n'ai jamais cessé de demander à Antarès, à Lady Milburge et à Granny ce que vous deveniez ta sœur et toi. J'ai été fière d'apprendre que tu rentrais à Poudlard, fière de savoir que tu étais si sensible, fière de me reconnaître dans les traits de ton visage. J'ai eu honte de n'avoir pas eu la force et le courage d'être là quand tu te faisais maltraiter par tes cousins, honte de n'avoir pas su te protéger de la moquerie, honte de n'avoir jamais réussi à te dire combien j'admire ce que tu es mon tendre Pollux. J'ai été lâche. Une fois encore, je t'en supplie, ne m'en veut pas. J'ai eu honte d'apprendre que ta faiblesse immunitaire te condamne à tomber répétitivement malade à chaque occasion et je me demande si ce n'est pas à cause de moi, moi qui ne t'ai pas nourri à mon sein, qui ai pleuré lorsque tes lèvres ont approché mon téton et qui t'ai donné à Granny avant de m'enfermer à clé dans une chambre du cottage de Wark-on-Tyne. Te souviens-tu de tout ce que tu as vécu ? Moi oui, j'ai collectionné tous les souvenirs qu'on m'a raconté sur toi et il m'arrive, parfois, de plonger dans la pensine pour te voir faire le pitre à une réception chez Lady Milburge, te voir te cacher sous la table de l'appartement de Londres et hurler à la mort pour que ton mère se précipite et te couvre de baiser. Je me souviens d'un événement en particulier, j'étais présente, discrètement présente, mais je n'ai rien fait d'autre que de t'observer. C'était le jour de la commémoration d'Ignatius FitzRey, arithmancien et militaire fondateur de notre dynastie. Tous tes cousins, toute la famille s'étaient parés de tenue sombres, élégantes, parfaitement consensuelles, et toi, voulant provoquer, tu avais paru, en retard, les cheveux coiffés en l'air, vêtu d'un tee-shirt gris, d'une chemise à carreaux noire et rouge et d'un jean's si troué qu'on se demandait si l'on ne voyait pas plus ta peau que le coton de ton pantalon. Tu avais traversé lentement la cour du cottage en regardant tous ceux qui, de loin, prenaient un air réprobateur. Tu t'es assis à côté de moi et à côté de Bételgeuse, tu as tapé dans sa main discrètement, m'a adressé un bonjour avec le menton et tu as ordonné aux autres de continuer la cérémonie. Même ta grand-mère, pourtant si attachée à toi, s'était fâché. Moi je n'ai rien dit, mais j'étais fière. Tu étais vrai, beau et bien malgré tout je t'ai trouvé le plus digne de tous, ce n'est pas la mémoire d'Ignatius que tu insultais, c'est la morgue avec laquelle nous le fêtions. J'ai toujours admiré ta tendre outrecuidance, un goût qui te vient de Bételgeuse dont j'admire également le discret attachement à la provocation. Je ne t'ai jamais mieux compris que ce jour-là, toi que j'avais retrouvé, quelques heures après, caché dans la bibliothèque du cottage, à dévorer les nombreux ouvrages d'arithmancie que tu y avais trouvé. N'osant pas te déranger j'étais partie en faisant claquer mes talons, j'imagine que tu as cru que je te fuyais... Mais je ne te fuyais pas Pollux, j'avais simplement eu peur de te dire je t'aime.

Je sais que tu as souffert de mon absence et qu'il a été difficile, pour toi, de supporter les nombreux déplacement de ton père, mais vois combien ce que tu es nous rend fiers ton père et moi. Malgré mes attitudes, Pollux, comprends que je t'ai toujours aimé et que je ne cesserai jamais de soutenir tout ce que tu entreprends. Je sais qu'il est difficile pour toi de rencontrer les autres, je sais combien tu aimes à t'armer d'une carapace de protection pour ne plus connaître de déception, mais n'en veux pas à ton père, ne m'en veux pas. Il t'a donné plus que ce que je n'aurais jamais pu te donner. Ne te conforme pas à ses colères répétées, il est simplement incapable de dire je t'aime. Sais-tu quelle douleur il a souffert dans son enfance ? À part sa mère, qui l'a aimé ? Certainement pas ton grand-père que – grâce au ciel – tu n'as pas connu. Voilà aussi ce que je souhaitais t'avouer, reste fidèle à ce que tu es, Lady Milburge m'a entretenu de tes positions sur les lois actuelles, mais n'en veux pas au monde de vouloir rétablir un semblant de paix, je sais de quoi je parle mon fils. Tes deux grands-pères étaient des monstres, fiers de leur sang ils ont soutenu toutes les révoltes, toutes les esquisses de ceux qui ont voulu éteindre les nés-moldus et n'ont jamais aimés leurs enfants, ni leurs femmes, les jugeant puérils et minables. N'en veux pas à tes grand-mères de s'effrayer de t'entendre parler d'équité, elles sont d'un autre âge, je ne suis pas sûre qu'elles comprendront un jour qu'un né-moldu est de même valeur qu'un sang-pur. En attendant, Pollux, continue de rêver.

Ta mère, aimante, honteuse et désolée,
Palmeria FitzRey. »

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