Impedimenta
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Le Deal du moment : -24%
PC Portable Gaming 15.6″ Medion Erazer Deputy ...
Voir le deal
759.99 €

A trop jeter de paroles en l'air, ne vous étonnez pas de voir des maux retomber (Raphaëlle Winter)

Invité
Invité
Anonymous
Profil
Infos

Sujet: A trop jeter de paroles en l'air, ne vous étonnez pas de voir des maux retomber (Raphaëlle Winter)
Mer 21 Déc - 15:36


Raphaëlle Winter

A trop jeter de paroles en l'air, ne vous étonnez pas de voir des maux retomber


Elle avait souvent des impulsions. Des idées soudaines. Des envies irrépressibles, à tel point quel cela la menait souvent dans des galères impossibles. La première avait été de décider qu'elle aimait grimper aux arbres et que c'était l'endroit idéal pour composer sa musique en paix. Elle avait dû bien tomber une dizaine de fois avant de trouver le coche. Parfois, au beau milieu de la nuit, elle décrétait qu'il faisait trop chaud, qu'elle allait étouffer, et partait se faire des randonnées noctunes. Et encore tout un tas de lubies, de pulsions étranges...

Cet été, cela avait été de décréter qu'elle mourait d'envie de prendre un chat. Alors Effy Rees avait entamé ce qu'elle appelait "la guerre de l'usure" auprès de sa mère. Oh, ce n'était pas un caprice, loin de là. Elle n'avait plus l'âge de taper du pied et de réclamer à grands cris. Non. Elle s'était simplement rendue si insupportable sur le sujet que sa génitrice avait fini par lui donner son autorisation. Certes, elle avait déjà sa chouette Seren. Mais celle-ci était si mal dressée et avec un si mauvais caractère que la jeune fille allait jusqu'à hésiter avant de lui confier la moindre lettre, de peur que le volatile ne s'enfuie avec sans jamais revenir. D'ailleurs, la satanée bestiole était déjà partie chasser depuis presque une semaine sans montrer le bout de son bec, à ce jour. En cette fin juillet, Effy s'était donc rendue seule sur le Chemin de Traverse. Cela avait impliqué d'emprunter une nouvelle fois le Magicobus – mais qui avait inventé cette machine de l'Enfer ?

D'un pas vacillant, Effy s'extirpa du véhicule, prenant à peine le temps de saluer le conducteur. Merlin, plus jamais ! Reprenant ses esprits, la jeune Gryffondor finit par s'étirer comme un chat, avant de se rendre d'un bon pas vers un vieux bar. Un regard à gauche, un regard à droite, puis elle sortit sa baguette pour tapoter les briques dans un ordre précis. D'une voix joyeuse, elle salua le tenancier du Chaudron Baveur, dans lequel elle ne s'arrêta même pas une minute, puis arriva sur la célèbre allée du Chemin de Traverse. De son éternelle démarche sautillante, la Rouge et Or se dirigea directement vers la ménagerie, à quelques centaines de mètres de la Taverne. Elle n'avait même pas pris la peine de revêtir ses vêtements du monde sorcier : les pans lourds de la robe de sorcière lui donnaient l'impression qu'elle allait étouffer sous un tel soleil de plomb. Un vieux short et un haut léger avaient parfaitement fait l'affaire. A sa ceinture pendait une bourse gonflée par toutes ses économies de l'année. L'avantage, quand on avait arrêté de grandir depuis la deuxième année, c'était qu'elle n'avait pas besoin de renouveler ses uniformes, pas même avec toutes les frasques et mésaventures qu'elle leur avait subir. La magie était bien suffisante pour réparer ce genre de petits accrocs. L'argent qui aurait servi à les racheter allait donc aller pour le futur chat !

La jeune fille avait presque atteind son but, de plus en plus impatiente à mesure que la structure de la ménagerie se dessinait dans son champs de vision. Mais quelque chose finit par retenir son attention, et stoppa sa démarche pleine d'entrain.
Code by Joy
Invité
Invité
Anonymous
Profil
Infos

Sujet: Re: A trop jeter de paroles en l'air, ne vous étonnez pas de voir des maux retomber (Raphaëlle Winter)
Lun 9 Jan - 15:58
"Pleure : les larmes sont les pétales du coeur." P.Eluard


La jeune femme sillonnait les ruelles tortueuses de Londres, une musique au volume démesurément élevé lui vrillant les tympans. Elle bousculait et dépassait les pauvres passants sans vergogne, son fidèle casque 100% moldu à jamais vissé sur ses cheveux indisciplinés et son chaton désinvolte sur les talons. Certaines personnes grognaient, d’autres s’insurgeaient mais elle n’en avait que faire. Plus rien n’avait d’importance pour elle si ce n’est cette légère brise d’été qui venait sécher le chemin de ses larmes. Elle effaça avec violence le tracé humide dévalant ses joues, l’une étrangement plus rouge que l’autre… Il faut dire qu’IL n’y était pas allé de main morte. Elle sentait encore la douleur de la gifle reçue un peu plus tôt dans la matinée… Qu’avait-elle fait pour mériter cela ? Rien d’extraordinaire, si ce n’est lui rappeler son existence… Qu’importe ! Lydia augmenta de plus belles les décibels, préférant se renfermer dans sa bulle et cesser de penser.  

Ses pas l’entrainèrent bien malgré elle vers une rue aussi colorée que… Magique ! Le Chemin de Traverse… Elle inspira longuement, savourant les odeurs sucrées des différents vendeurs de glace et de barbes à papa. Ses prunelles sombres parcouraient les différentes échoppes de livres et de vêtements pour, enfin, se poser sur une célèbre animalerie. Elle s’y arrêta un instant, attirée par les divers ouvrages spécialisés mis en exposition. Nox quant à elle semblait plus intéressée par le hululement des chouettes. La lionne observa l’animal, un léger sourire au bord des lèvres.


« Tu devrais avoir honte de toi, mocheté. »  


Son regard croisa alors celui de son reflet. Elle était loin d’être laide en vérité. Ses formes étaient bien proportionnées et mises en valeur par un short en jean délavé et un débardeur moulant. A son cou pendait un pendentif doré en forme de lion rappelant sa maison, dans tous les sens du terme. Ses cheveux bruns étaient ramassés en un chignon flou d’où s’échappaient plusieurs mèches folles. Oui, elle pourrait être plutôt jolie si l’on oubliait sa cicatrice et ses joues rougies…. Ah ce qu’elle pouvait s’énerver et tout ça à cause de LUI ! Furieuse, elle se détourna de son reflet et s’apprêta à repartir sous le regard désolé de son familier… Enfin c’est ce qu’elle aurait fait si elle n’avait pas failli se prendre de plein fouet une pile électrique qui ne lui était pas inconnue.


« E-Effy ? »

 

ft. Effy Rees
Invité
Invité
Anonymous
Profil
Infos

Sujet: Re: A trop jeter de paroles en l'air, ne vous étonnez pas de voir des maux retomber (Raphaëlle Winter)
Ven 3 Mar - 19:28


Raphaëlle Winter

A trop jeter de paroles en l'air, ne vous étonnez pas de voir des maux retomber


Un chat, un chat, un chat ! Ces mots avaient accompagné sa marche active telle une litanie, une ritournelle, un ostinato (pour se la péter dans les dîners de famille). La petite lionne état donc restée complètement perdue dans ses pensées, tant son corps et son esprit n'étaient plus tournés que vers un seul objectif : l'Animalerie du Chemin de Traverse. Aussi n'avait-elle pas du tout capté de suite qu'elle n'avait pas capté n'importe qui, mais bien Raphaëlle, soit sa meilleure amie. Non, la seule chose qui lui était passé par la tête était : "Oh merde. Quelqu'un. Quelqu'un qui n'a pas l'air d'aller bien". Non, Effy n'était clairement pas perspicace en cet instant,même si à sa décharge, le "quelqu'un" en question avait les yeux et les joues rouges, ne portait pas l'habituel uniforme des Rouges et Or. Pour elle, c'était suffisant (mais si on lui demandait elle dirait qu'elle avait eu le soleil dans les yeux). On était en juillet, mince ! Cela faisait donc plus d'un mois (oui, oui, en comptant aussi la période post-examens) que son cerveau tournait au ralenti, réduisant ce qui lui restait de capacité de réflexion à sa plus simple exprssion.

Bref, tout ça pour dire qu'Effy stressait, dans le genre grave. Parce qu'elle savait bien s'y prendre avec les gens en temps normal, mais lorsqu'il s'agissait de réconforter une inconnue qui venait de croiser son chemin... Disons que là, elle était un peu paumée, avec un air aussi stupide qu'un poisson hors de l'eau. Ce ne fut que lorsque l'inconnue en question l'interpela que le déclic opéra (enfin) dans son petit cerveau : -Oh Merlin, Raph ! Ca va ? Euh... Enfin ... T'as pas l'air bien, tu veux qu'on aille s'assoir quelque part ? S'exclama -t- elle, aussi gênée qu'inquiète par ce qu'elle avait sous les yeux : sa meilleure amie, une joue portant encore les stigmates d'un coup, et les sillons humides le long de son visage. Elle fouilla la rue à la recherche d'un banc, ou de n'importe quoi d'autre où elles pourraient parler tranquillement. Parce que visiblement ça s'imposait. En attendant, elle se retourna vers son amie, une moue inquiète plissant les traits de son visage. -Qui t'a fait ça ? Un nom et je vais casser des gueules ! Lança -t- elle encore, préférant laisser son côté plus impulsif et prompt à tout tourner en dérision pour dérider un peu tout ça.
Code by Joy

Contenu sponsorisé
Profil
Infos

Sujet: Re: A trop jeter de paroles en l'air, ne vous étonnez pas de voir des maux retomber (Raphaëlle Winter)
Page 1 sur 1
Sujets similaires
-
» Chocolat avalé, maux à moitié oubliés
» Raphaëlle Winter • Carnet de bord
» Raphaëlle Winter • Boite aux lettres
» Trop de choses à faire, trop de choses à penser, trop de gens chez moi
» Edmund Wagner - Combattant, collectionneur, amateur, je suis de tout pour vous et vous, qu'êtes-vous donc pour moi ?

A trop jeter de paroles en l'air, ne vous étonnez pas de voir des maux retomber (Raphaëlle Winter)

Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Sauter vers: