Nom : Whalen
Prénom : Judith
Origines : Sang-mêlé
Date de Naissance : 27 Octobre 2005
Année souhaitée : 1ère année
Animal de compagnie (Optionnel) : Une chouette chevêche du nom d'Athéna

Il est souvent difficile pour les gens de concevoir qu'une petite fille portant un nom typiquement britannique porte de façon aussi marqué d'autres origines sur son visage. En effet, l'enfant est née d'un père irlandais et d'une mère japonaise, mais ressemble beaucoup plus à cette dernière.
Petite, les cheveux d'un noir de jais, très droits, ses dents sont autant de petites pierres blanches, sa peau a le teint du lys, ses yeux sont en forme d'amande particulièrement prononcé et son iris porte une couleur des plus sombres.
Ses traits sont très fins, même pour son âge, et ce malgré des cernes sous ses yeux qui sont le signe d'une fatigue prononcée, comme si elle ne dormait jamais. Malgré sa petite taille, elle présente des membres d'une finesse toute particulière, et ses mains sont tout aussi fines, avec des doigts comme des araignées.
D'un point de vu vestimentaire elle reste très sobre, et ayant été scolarisée dans une école où l'uniforme était de rigueur durant toute son enfance, elle n'a pas été particulièrement dépaysée à Poudlard pour ça. Il lui arrive de devoir porter des lunettes, surtout lorsque ses rêves l'entraînent dans les limbes et la poussent à rester éveillées aussi longtemps que possible par la suite.

La première chose qui frappe chez Judith – si l'on peut parler ainsi – est sa discrétion. Outre le fait qu'elle soit peu bavarde et d'un calme remarquable, la plupart du temps elle a l'étrange capacité de se faire oublier des autres. Peut-être est-ce son aspect chétif ou encore un peu malade, toujours est-il que la plupart du temps on ne la remarque pas, comme si elle n'était qu'un fantôme vous frôlant sans que vous le sachiez.
Ce calme dont elle fait toujours preuve vient sans doute de la fatigue quasiment constante qui l'habite : souvent victimes de longues périodes d'insomnies, elle erre plus qu'elle ne marche et passe le plus clair de ses journées à dormir, profitant de cycles courts où elle n'a pas le temps d'entrer en période de sommeil profond pour rêver, lui évitant ainsi un des nombreux cauchemars qu'elle tend à faire.
Quoique cauchemar n'est pas le bon terme à employer.
En effet, Judith a la capacité, si on peut appeler ça ainsi, de percevoir, à travers ses rêves, d'événements forts qui se sont passés là où elle se trouve. Ca peut être très ancien comme particulièrement récent, mais elle revivra alors le souvenir laissé là du point de vu d'une personne, et ressentira exactement ce qu'il aura ressenti, revivra la chose de façon si réaliste qu'elle saura que c'est vraiment arrivé. Evidemment, ça la perturbe beaucoup quand ça lui arrive, et elle peut ensuite passer plusieurs jours sans dormir par peur que ça se reproduise, expliquant ses insomnies et sa tendance à dormir à peu près n'importe où par la suite.
A noter qu'il ne s'agit pas toujours uniquement d'événements désagréables qui peuvent imprégner un lieu, bien qu'évidemment, c'est ceux qui reviennent le plus souvent. Mais par exemple, un endroit qui aura été témoin d'un amour particulièrement fort peut autant s'imprégner qu'un lieu ayant vu de véritables horreurs. Ca dépend uniquement de la charge émotionnelle des sujets à ce moment là.
De ce don – ou plutôt cette malédiction – Judith parle peu, car elle sait que la plupart des gens ne peuvent pas comprendre ce qu'elle vit ou ce qu'elle ressent au moment où elle se réveille, retrouvant difficilement qui elle est.
Etrangement, et sans doute à cause de ça dans un même temps, Judith se montre très constante dans les comportements qu'elle adopte. Elle se trouve être assez abordable malgré tout, bien que clairement souvent perdue dans son monde, inattentive à ce qui l'entoure. Mais lorsqu'elle fait l'effort de se concentrer sur son environnement, elle se révèle être une petite fille vive et observatrice, et elle a souvent été complimentée par les adultes de son entourage sur la maturité qu'elle avait pour son âge.
Loin d'être un rat de bibliothèque – lire l'endort – elle passe beaucoup de son temps libre à peindre ce qui l'entoure, pour donner à ce monde plus de consistance que celui des rêves. Bien sûr elle va parfois représenter des scènes observées dans ses songes mais seulement lorsqu'elle en ressent le besoin pour s'en débarrasser – elle brûle la toile après – ou au contraire pour figer sur une toile des émotions pures et sauvages. Elle fait très peu de travail figuratif lorsqu'elle va représenter ce qu'elle voit la nuit, contrairement à ce qu'elle observe réellement où elle tente alors d'être la plus fidèle possible, avec parfois un succès tout relatif.
De son calme découle une patience assez forte, quoiqu'il s'agisse peut-être plus de lassitude que réellement autre chose. Elle s'emporte rarement, que ça soit de colère ou par une passion quelconque, et il est très reposant de se tenir à ses côtés. C'est presque comme si simplement l'approcher permettait de se détendre tant la fillette se préoccupe peu de ce qui l'entoure et semble ne pas s'inquiéter de quoi que ce soit. Peut-être est-ce dû à un certain pragmatisme qui la pousse à se dire que de toute façon, peu importe ce qu'il se passe, rien n'est jamais réellement grave et tout n'est que passager, comme la vie. Quelque part, à force de rêver du passé, elle a su acquérir une connaissance sur le monde et un recul par rapport à celle-ci à la fois impressionnant et triste pour une enfant de son âge. Comme si ses épaules portaient déjà le poids des âges.
Bien que parfois, ce fardeau qu'elle porte devienne insupportable.

Matière préférée : La botanique : c'est une matière calme.
Matière exécrée : L'histoire de la magie, car elle trouve l'histoire trop cruelle.
Options choisies (à partir de la 3è année) : Elle n'en a pas pour le moment.
Notes aux BUSEs : Pas encore passé.

Il est toujours difficile de déterminer par quel point commencer une histoire : doit-on parler de ses ancêtres ? Doit-on entrer dans le vif du sujet sans attendre ? Ou simplement ne rien dire et observer l'histoire glisser entre ses doigts ?
Bien sûr la dernière option n'en est pas vraiment une, puisque ce récit a été entamé, alors l'aspect biographique de son histoire sera mise en valeur, car les événements de cette vie ont cela d'incroyable qu'ils sont difficiles à admettre sans le détachement froid et clinique qu'impose normalement le récit biographique.

Née à Cork en République d'Irlande, Judith est métisse : son père est irlandais et sa mère japonaise. Elle a – malheureusement ou heureusement suivant les points de vue – hérité principalement des caractéristiques génétique de sa mère et son métissage est difficile à deviner si ce n'est pour le patronyme dont elle fut affublée.
Judith Whalen.
Un nom biblique associé à un nom d'origine irlandaise, offrant un contraste des plus frappants.

Durant sa jeunesse, ce contraste ne fut pas dérangeant : ses deux parents l'aimaient et la vie à l'école primaire n'était pas difficile. Déjà plus jeune l'enfant présentait des prédispositions intellectuelles satisfaisantes, et elle savait les mettre en valeur.
Sa famille n'était pas riche, mais elle était également loin d'être pauvre, puisque son père tenait un pub au centre de la ville et sa mère elle... pour être franche, elle ne savait pas réellement ce qu'elle faisait. Jusqu'à ses sept huit ans – âge auquel Judith comprit que les événements autour d'elle étaient lié à de la magie – la réponse qu'elle obtenait était toujours vague, et elle savait que son père n'en savait pas beaucoup plus.
Officiellement toutefois, elle travaillait à l'ambassade Japonaise de République d'Irlande, bien que son poste là-bas restait obscure et qu'elle ne détaillait jamais ses journées. Etant une personne très pudique et tenant à séparer sa vie privée de sa vie professionnel, son mari avait toujours pensé que le peu d'information qu'il obtenait était lié à ça et n'avait pas posé plus de question. Il n'était pas homme à s'immiscer dans ce que sa femme se refusait à lui offrir, et si c'était tout ce qu'elle demandait de lui, il le lui offrait volontiers.

Evidemment, tout s'éclaira lorsque Judith commença à présenter des signes de magie impossibles à cacher, et la vérité éclata lorsqu'elle eut sept ans.
C'était le père de Judith qui devait la garder, et elle descendit au bar avec lui, faisant ses devoirs dans le coin d'une table alors qu'il préparait l'ouverture du pub. Une nounou était censée arriver bientôt pour pouvoir s'occuper de la petite, mais elle était en retard.
Aussi, lorsque la bouteille que l'homme tenait entre les mains commença à lui échapper et à s'envoler vers le plafond pour s'y briser, il fut des plus surpris. D'autant plus que lorsqu'il se retourna, il vit celles derrière le comptoir faire la même chose, et ce fut une vraie catastrophe. Evidemment, il ne lia pas l'événement à sa fille sur le coup, même s'il annula l'ouverture du soir pour des raisons évidentes.
Lorsqu'il parla de l'incident à sa femme, pensant qu'elle le prendrait pour un fou, elle se contenta de pincer les lèvres et d'expliquer la situation très calmement.
Ils eurent une longue conversation, et pour être franche, Judith ne se souvient pas de tout, principalement parce qu'elle fut couchée avant que celle-ci se termine.

Par la suite, la vie de la petite famille changea quelque peu : la mère de Judith se montrait plus ouverte sur son travail, et le couple décida de scolariser leur fille à la maison pour éviter des incidents trop voyants en attendant qu'elle soit envoyée à Poudlard.
L'idée de sa fille dans un pensionnat si loin en Ecosse ne plaisait pas à l'homme, mais sa femme lui expliqua que tout se passerait bien. Après tout Poudlard était la meilleure école de sorcellerie britannique et une des meilleures d'Europe.
Evidemment, elle ne parla pas de la guerre remontant à peine à une vingtaine d'année en arrière.
Elle ne voulait pas l'inquiéter pour rien.

Apprendre qu'elle était une sorcière fut un choc pour Judith bien sûr, quoique maintenant qu'elle y pensait ça lui semblait être une évidence. Mais ceci associé à la tristesse de ne plus suivre une scolarité normale suffit probablement à provoquer le début de ses rêves.
A l'origine il ne s'agissait que d'un ou deux rêves qu'elle parvenait encore à distinguer de la réalité, mais le temps passant, ils se firent plus fort, plus lourds, plus difficiles à ignorer, et cela se ressentait.
Elle pouvait vivre les invasions viking une nuit puis revivre le lendemain la séparation brutale de deux membres de l'IRA, des morts dans les incendies de 1920 ou encore la grande famine qui avait ravagé l'Irlande.
Troublée et rapidement épuisée, elle en parla à sa mère peu de temps avant son départ pour Poudlard. Elles consultèrent des experts de Sainte-Mangouste, qui ne trouvèrent pas de quoi il s'agissait mais la placèrent en observation quelque temps, sans plus trouver d'explication autre qu'une manifestation de ses pouvoirs qui s'estomperait certainement lorsqu'elle apprendrait à maîtriser sa magie correctement.
Des explications bien peu satisfaisante pour la mère qui décida de demander l'avis d'autres experts, sans plus d'explications croyables.
Evidemment, les seules réponses se trouvaient dans un champ d'étude magique pris si peu au sérieux que la plupart des médicomages ne s'y intéressaient pas. Alors finalement, ils abandonnèrent, espérant que les premiers avaient vu juste et que le phénomène s'estomperait.

Puis la rentrée de Poudlard arriva finalement.

Prénom : Sylence toujours
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