Branche Rosier-Parkinson,
Résidence principale à Flagley-Le-Haut, Yorkshire - UK.

Affinités avec la branche directe :
Laurel Parkinson ☆☆☆☆☆
Lucrèce Parkinson, née Rosier ★★★☆☆
Aspen Parkinson ★★★★☆
Basil Parkinson ★★★★★

Juniper est l'aînée et unique fille de sa fratrie. Cette dernière est constituée de trois membres. Deux ans après sa naissance, des jumeaux ont vu le jour. Ils répondent aux noms de Aspen et Basil Parkinson. Leur père, Laurel Parkinson, est le frère aîné de Pansy. C'est un homme strict, conservateur, fidèle aux idéaux de la noblesse de sang et adepte de la magie noire. Un portrait austère et sombre, à l'image de l'éducation Mangemort dans laquelle il a baigné auprès de ses parents (aujourd'hui prisonniers d'Azkaban pour crimes de guerre). Leur mère, elle, répond au nom de Lucrèce. Elle est issue de la branche française de la famille Rosier, faisant elle aussi partie du registre des vingt-huit. Elle se trouve être la petite dernière de trois enfants : Benjamin Rosier et Sapphire Yaxley, née Rosier. De par l'éloignement géographique avec la branche principale localisée en Angleterre, la branche française n'a pas pris part aux guerres ni aux allégeances à Lord Voldemort. Cela ne fait, ceci dit, pas moins d'eux de fiers représentants de l'élite de sang. Mais, si Juniper devait choisir, elle dirait sûrement qu'elle se sent moins jugée ou pressurisée par sa mère, issue de cette branche, plutôt que par son père, directement lié aux mouvements de mages noirs qui sévissaient il y a encore à peine une vingtaine d'années.

Vingt-quatre ans les séparent de la fin de la seconde guerre. C'est peu. Très peu, dans l'imaginaire collectif. La famille Parkinson garde encore les marques saillantes d'une haine contre les né-moldus et d'une loyauté au maître des ténèbres. Des marques que Juniper déteste. Des marques qui lui collent à la peau alors qu'elle n'était même pas née. Que ses frères n'étaient même pas nés. Elle... Non, ils, ne sont pas leur père. Ni leur tante ayant rejoint la brigade inquisitoriale de Dolores Ombrage. Encore moins leurs grands-parents, sur le champ de bataille aux côtés de celui dont elle souhaite taire le nom à jamais. Mais, pourtant, les gens font encore très vite le lien. Au point que, parfois, la jeune femme se dit qu'elle aurait préféré ne pas porter le nom de Parkinson, ni même de Rosier. Peut-être qu'en 2022, il aurait été plus simple d'être sang-mêlé, voire même né-moldu. Parce qu'elle est convaincue, ô combien convaincue, que jamais ceux là n'ont connue ce qu'elle a connue. Des initiations théoriques à la magie noire. Des tentatives d'inculquer, bien trop tôt, bien trop autoritairement, la capacité de légilimencie. L'absence d'amour paternel, son géniteur ne voyant en elle que la première née de sa descendance. L'image, donc, de cette descendance. Et qui dit image, dit nécessité de renvoyer l'idée de perfection. Travailler. Persévérer. Exceller. Etre obéissante. Savoir se tenir. Respecter ses aînés. Finir dans une malle enchantée pendant une heure dans le cas contraire, "pour faire réfléchir et éduquer"... Non. Juniper est convaincue que les sang-mêlés et nés-moldus n'ont jamais subis tout ça. Et elle les envie. Elle les envie à mourir.

Juniper a le rôle le plus ingrat de tous : celui de l'aînée. Celle qui a toujours tout pris pour les autres. Celle sur qui ont a toujours demandé et espéré le plus. Dans un sens, elle est heureuse de se dire que cela à permis à ses frères de grandir dans un cadre plus tranquille qu'elle. Dans un autre, elle trouve ça injuste d'avoir été la seule à subir une éducation si anxiogène. Son père préférant, en prime, de très loin ses fils. Pour la simple et unique raison qu'ils sont des fils. C'est injuste. Parfaitement injuste.

Juniper craint son père et aime sa mère. Parfois, elle se demande si cela ne vient pas de là... Son attrait timidement assumé pour les femmes. Elle n'a eu des hommes qu'une vision de tyran. Autant dire qu'il n'y a rien d'attirant là dedans. Elle les aime comme des frères, lorsqu'elle les juge assez matures et intelligents. Mais, nom d'une chimère, ce qu'elle les trouve bêtes comme des trolls sentimentalement. Mais ça, elle ne peut que le taire. Prétendre le contraire. Déjà que son admission chez les Serdaigle plutôt que les Serpentard fait jaser depuis maintenant sept années, il ne manquerait plus que cela s'apprenne pour enfoncer le clou et la faire renier.

C'est en partie pour aboutir ce sentiment de devoir rattraper les choses et excuser les erreurs passées de sa famille que la Serdaigle aspire à rejoindre le Ministère de la Magie dans son département judiciaire. Une immense volonté de justice brûle en elle, ainsi qu'une volonté d'intellectualiser et étendre la tolérance entre sorciers et non-sorciers.