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Zachary Thornwood - "Des cieux au fond desquels se fanent des jardins et où passent parfois des renards."

Zachary Thornwood
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Sujet: Zachary Thornwood - "Des cieux au fond desquels se fanent des jardins et où passent parfois des renards."
Jeu 1 Fév - 20:33

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Zachary Thornwood


Noms et Prénoms au complet : Thornwood-Itohara Zachary Ren
Surnom(s) : Professeur Thornwood ; Zooey ; Zach ; et mieux vaut garder secrets ceux donnés par son grand-père
Age : 38 ans
Date et lieu de naissance : 12 août 1984 à Miyajima au Japon, d’une mère écossaise et d’un père ougandais
Nature du sang : Sang-mêlé
Ecole : Mahoutokoro, Japon
Métier : Professeur de Magie des Eléments à Poudlard depuis septembre 2022
Don : Manumagie
Baguette Magique : Bois d’aulne, mèche de cheveux d’Apsara, 24,7 cm
Patronus : Un criquet
Amortentia : Neige, encens et poudre noir
Epouventard : Une tempête de plumes de Shima Enaga, depuis qu’il a causé la mort de plusieurs de ces oiseaux lors d’un entraînement
Notes BUSEs/Aspics et/ou moyenne générale : Astronomie : D, Botanique : O, DCFM : EE, HdM : P, Métamorphoses : EE, Potions : O, Sortilèges : A, Vol : EE, Magie des Eléments : O, Etude des runes : A, Etude des moldus : T

Nara, Japon. Hiver 2001. L’ambiance est solennelle. Tellement qu’il est presque impossible de se retenir de rire. Zachary est une personnalité qui a toujours eu du mal à rester sérieuse, et qui a dû s’entraîner et même se forcer pour le devenir en grandissant. Habitué à la dérision, habitué à s’enthousiasmer sans se soucier des conséquences. Mais là, il sent bien qu’il doit se tenir sage. S’il explose maintenant, de rire, il finira avec le nez à l’envers… Sans blague. D’ailleurs, pour une fois, il n’est même pas arrivée en retard. D’habitude, il arrive toujours en retard. Partout. Grand-père Yukio semble ne pas plaisanter avec ce petit rituel au cours duquel son petit-fils adoptif doit lui présenter son patronus. Car, enfin, il est capable d’en faire un. Il l’a appris à l’école, avec une dizaine de trains de retard par rapport à ses camarades, mais il a finalement réussi. Le visage du vieux monsieur face à lui est si tendu que la moindre ride semble en avoir disparu. Il tend les bras. « Vas-y. Montre-moi. Bien que je connaisse déjà la réponse. » Zachary a à peine le temps de lever sa baguette magique et d’entrouvrir la bouche pour formuler un son que son aîné reprend déjà la parole. « Comme moi. Tu as hérité de ma grue vénérable. » Et, en effet, en volutes bleutées, un majestueux oiseau vole dans l’espace autour d’eux. Zachary déglutit et interrompt le sort qu’il s’apprêtait à lancer. « Grand-père… » Ce dernier ouvre un œil, surpris. Un ton aussi solennel, d’un coup, ne présage rien de bon dans cette bouche où la juvénilité affronte l’impolitesse le plus souvent. Il inspire profondément. « N’aie crainte. Elle grandira avec le temps. Ton oisillon prendra son envol, s’embellira… » Zachary s’exécute. Un autre animal apparait et se joint à la valse de la grue. Papy l’observe, pâlit. Déglutit. Se crispe. Ce ne sont pas deux grues qui emplissent l’espace autour d’eux. Il y a une grue et… « Impossible… » Zachary ouvre la bouche pour répondre mais son grand-père l’arrête d’un geste. « JE N’AI JAMAIS VU UN PATRONUS AUSSI GROTESQUE ! » La voix a retenti comme un tambour. Dans un grincement inquiétant des genoux, l’aîné se relève et chasse par de grands gestes l’apparition pourtant tant attendue. L’adolescent doit pincer les lèvres pour ne pas rire. « C’est sûrement lié aux ancêtres de ta grand-mère ! La Chine nous envoie un signe pour tenter de te porter chance ! On ne dira rien, à personne. Tu as une grue. UNE GRUE. » Grand-mère Xiao Ling n’était pas véritablement sa grand-mère, mais depuis le mariage de sa mère avec leur fils aîné, ils le considéraient comme un membre à part entière de leur famille. Les raisons de sang sont pour ceux qui ne savent pas voir celles du cœur, disait souvent la dame aux cheveux argentés. Zachary hausse les épaules. « Moi, je l’aime bien mon criquet. » Il suffit d’un regard. Il se tait à nouveau. « Tout le problème est là. Imbécile ! » Une deuxième lecture de ce surnom est obligatoire. Il se veut affectueux. Et alors, le jeune sorcier peut enfin éclater de rire.

Voilà comment il était à seize ans. Insouciant, joueur, taquin. Téméraire uniquement en cas d’urgence, extrême. Et pas très doué pour tout ce qui était théorie. Cela n’a pas vraiment changé avec les années. Ou seulement quand il a commencé à se sentir en décalage. N’arrivant pas vraiment à suivre le rythme imposé par la société et par les jeunes de son âge. Peut-être par un trop plein de susceptibilité, ou un besoin dévorant de reconnaissance. Comme si tous grandissaient, à part lui. Plus tard, il a appris de la bouche d’un sage que chaque être humain avait une faille, une « torsion », provoquant ses souffrances et le distinguant des autres. Comme pour certains, celle de Zachary a pesé lourd sur ses épaules puisque que plus il grandissait et moins il arrivait à l’accepter. Toujours en décalage. Toujours inadapté. Souffrant des maux de la planète, des complexités des relations humaines. Il savait bien que c’était sa faute. Parce qu’il refusait l’inévitable : les années qui passent, le changement. Autour de ses dix-sept ans, quand il en a eu assez de faire le clown, parade pour cacher ses difficultés, ou que les autres autours s’en sont lassés, que le monde a commencé à lui sembler vraiment laid, dénué de toute couleur ou même Magie, il a perdu espoir et commencé à se murer dans le silence et dans l’indifférence. Il profitait de chaque instant de liberté pour essayer de confectionner des amulettes sur le thème des éléments. Penché dans ce qui lui servait d’atelier. Un petit abri de jardin encombré et sentant l’essence et le tabac froid. Bricolant, usant ses jeunes mains, se changeant en forme indistincte au milieu d’un nuage de poussière. Délaissant le sabre. Délaissant ses amis. Et en partant étudier dans un institut isolé, c’est un peu comme si elle avait fui, le dojo, l’ombre d’un père détesté, l’incapacité à agir comme on peut l’atteindre d’un futur adulte, la planète à feu et à sang, pour finalement trouver un refuge dans lequel il a passé presque vingt ans avant de revenir vers le monde extérieur, et enseigner à Poudlard. Il sait qu’elle a été lâche, qu’il a tourné le dos à la réalité. Le monde, et le monde magique, ont continué de tourner. Des drames se sont passés. Lui, pendant ce temps, il avait les yeux clos.

La Magie des Eléments.
A bien étudier les Eléments, on peut plonger dans l’essence de ce qui constitue tout sur cette planète et même dans l’Univers. Cela suppose aussi d’apprendre à se connaître, d’affronter ses forces et ses faiblesses, de rencontrer ses démons. Mais, toujours, il faut se remettre debout. Une détermination que Zachary a appris dans les enseignements de sa famille adoptive. Aussi misérable peut-on être, et faible, il ne tient qu’à nous de se redresser et de devenir plus fort, par des heures et des heures de pratique. Qui, au final, en valent la peine. C’est pourquoi, il est strictement contre le défaitisme et peu enclin à écouter les plaintes.
Pour faire taire le monde autour de nous, quand celui-ci voudrait nous embarquer dans des tourbillons insensés ou qui nous détournent de notre but, il faut se poser. Fermer les yeux. Inspirer profondément. Chasser ses pensées, les laisser filer comme des nuages ou les repousser très loin avec son souffle. Et observer le cours du Temps. Les Éléments sont notre essence, pourtant ils restent complexes. Et sujets à différentes interprétations suivant les civilisations. On peut retenir l’Eau, le Feu, l’Air, la Terre, ou encore le Métal, le Bois, et même l’Ether. Au final, ils ne forment qu’un tout. Il faut retrouver ce tout.

Suite à une formation longue et exigeante, Zachary a été vu affrontant cinq éléments tout à la fois, domptant le vent, et s’exerçant à y arriver par la pensée seule. Son chemin est encore long, mais il transmet ce qu’il sait depuis plusieurs années maintenant. Il s’est toujours sentie connectée avec les éléments. Chaque être vivant l’est en vérité, mais certains le nient. Lui, s’en est préoccupée dès son plus jeune âge, il s’en inspirait lorsque son grand-père adoptif lui apprenait le maniement du sabre, et a fini par se passionner pour ceux-ci. Avec les années, il a appris à confectionner des amulettes de protection, ou d’inspiration, mais aussi diverses inventions plus ou moins réussies au gré de ses heures de liberté. Ce n’est pas un don qu’il a. Il a seulement toujours eu ce besoin. De ressentir que les arbres ont une âme, les rivières une énergie, que lui-même, humain, fait partie d’un tout. Un tout qui cache bien ses plus grands mystères. Lui, voudrait en être digne et les percer. Même si cela suppose de franchir certaines limites dites… interdites ?

C’est un professeur rigoureux, quoiqu’extravagant par moment, qui cache bien l’élève distrait qu’il était, pour sa part, durant son adolescence. Il bricole souvent dans sa classe pour préparer les cours et les expériences à vivre pour ses élèves. Incapable de rester en place, physiquement comme en pensée, c’était autrefois un trublion de curiosité et de bêtise. Trop gâté par les femmes de sa famille, cela a largement compensé les revenus modestes de son foyer et un quotidien se contentant de peu. Sa mère était enceinte de lui quand elle est arrivée au Japon, mais aussi quand elle s’est mariée avec Shinichi Itohara. Avant même de naître, Zachary était devenu un membre à part entière de la famille Itohara. On connaissait leurs hisoires mais, pour les ainées, c’était leur petit trésor, comme un cadeau du ciel. Il a grandi dans un cocon en ignorant l’effort, jusqu’à ce qu’il rencontre une vraie difficulté. Une première peine. Le décès de sa grand-mère adoptive. Se tenir devant l’autel qui lui était dédié lui a appris à se montrer persévérant et reconnaissant. Plutôt que de gâcher sa vie en papillonnant, il s’est focalisé sur un objectif. Découvrir et apprivoiser les Éléments, avant de coupler sa pratique d’un partage et d’une transmission.
Il ne saurait se suffire d’une théorie simple. La vie est trop courte pour que l’on ne soit pas au plus tôt mis à l’épreuve et en action. Il n’a jamais nié la rumeur qui dit que, dans l’institut où il travaillait avant, plusieurs de ses élèves se sont évanouis d’épuisement ou de terreur au cours de séances de mise en pratique. Au contraire, cette rumeur l’amuse et fait naître un petit sourire en coin sur son visage à chaque fois qu’elle parvient à ses oreilles. Vraie ou fausse, elle ne donnera pas la réponse. Car il est plus intéressant de laisser planer le mystère. Ah, le mystère. Tout individu en est entouré, le rendant sujet à de fausses interprétations. Il le sait bien. Il a grandi dans un petit dojo d’arts martiaux très modeste. Pas du tout réputé, mais au sein duquel il était obligée de se plier à une certaine discipline. Sa mère voyageait à travers le monde en œuvrant à la préservation de l’habitat des créatures magiques. Elle fuyait la douleur depuis le décès de son mari à la suite d’une longue maladie. Ce sont donc davantage ses grands-parents adoptifs qui ont élevé Zachary, dans l’optique d’en faire leur héritier et un guerrier de renom. En dépit de ses réticences et de ses propres difficultés, son corps semble avoir été taillé par le maniement des armes et la pratique des arts martiaux. Quand on le voit maintenant, habile, expérimenté, on oublie que tout est le fruit d’une progression. On ignore que ce n’était vraiment pas gagné… Car il était très mauvais. Et le reste encore dans bien des domaines. Un cas désespéré capable de s’assommer avec sa propre arme. Quand on le voit maintenant, élégant, mesuré, on oublie qu’il était un garçon du vent avec ses effronteries et ses inconstances. Mais il s’est relevé, il a appris, progressé, et c’est aussi ce qu’il veut transmettre à ses élèves. Le courage de s’apprivoiser, d’affronter les autres sans se perdre en chemin et d’accepter que, parfois, il nous faut du temps pour avancer. Rien n’arrive sans rien ou ne tombe du ciel. Il faut se glisser dans la trame du temps, tenir bon et avoir confiance. Parfois, oui, il faut du temps…

Quitter le Yunnan fut un pas en avant pour lui. Comme si, immergée dans des eaux très profondes, il remontait soudain à la surface. Sortait de l’hibernation. Son air affable bien qu’espiègle cache assez bien ses propres faroucheries. Il tâtonne encore un peu maintenant qu’il explore un autre rythme. La directrice lui a plusieurs fois rappelé les règles depuis la rentrée : on ne reste pas fermé dans ses appartements ou sa classe quand on ne donne pas de cours car un professeur a d’autres obligations au sein de l’école ; on se présente à tous les repas ; et il est important aussi de garder un lien avec l’extérieur, d’entretenir des correspondances : Pourquoi écrit-il si peu ? Il se consacre à ses cours, aux élèves, à la fabrication d’amulettes. Il pratique encore le maniement du sabre ; principalement pour s’éviter une raclée la prochaine fois qu’il verra son grand-père… Ou peut-être, bien qu’il le nie par esprit de rébellion, qu’il a cela dans le « sang » finalement. Une mécanique bien rodée qui s’enrichit peu à peu, par les rencontres, par les évènements du monde sorcier. Tout est en changement constant.

Paisible, le roc silencieux et calme qui reste immobile jusqu’à des heures en méditant, il est animé au fond d’une agitation, d’une quête de découverte et d’une soif de vie. Mais son esprit distrait et inconstant est resté trop fort pour qu’il ait réussi à nouer des relations solides jusque-là en dehors de sa famille au Japon et d’un petit cousin coréen (qui a toujours été son préféré dans la famille). Et il tait celles plus profondes, qui ont vraiment marqué leur empreinte dans sa petite ligne de vie, façonné son regard. Quelques amis dont les souvenirs s’échappent, pourtant tenaces. Et Elle ; des pas dans la neige.
Il a apprivoisé le calme de l’eau, la patience de l’air, la persévérance de la terre, mais c’est toujours le feu qui l’anime et qui brille dans son regard malicieux. Lui vient-il de son père ? Fera-t-il naître en lui un attrait pour les Ténèbres ? Ou la conduira-t-il au contraire à se battre pour les chasser ?

Caractère


Icône du personnage
Pseudo : Yui
Age : 30 ans
Avatar : Kit Young
Crédits : Une heure de ferveur de Muriel Barbery pour les citations du titre et de l’histoire, et La papeterie Tsubaki d’Ogawa Ito pour la référence à la formule secrète du bonheur à la fin de l’histoire. ^^
Où vous nous avez trouvé ?  : Il y a bien longtemps par un partenariat, et ce compte est un DC, celui de Rebecca. Merci beaucoup Arya et Endy d’avoir accepté ma demande. love01


Pour les registres, merci:


Dernière édition par Zachary Thornwood le Sam 3 Fév - 16:35, édité 2 fois
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Sujet: Re: Zachary Thornwood - "Des cieux au fond desquels se fanent des jardins et où passent parfois des renards."
Jeu 1 Fév - 20:34


« au dehors, l’immensité protectrice des montagnes et des arbres, au-dedans, celle, douce, triste, profonde et inaccessible des siens. Enfin, ailleurs, immobiles et secrètes, veillaient les étoiles. »
- Une heure de ferveur
C’est la tradition des Itohara. En se mariant avec Shinichi, elle a promis de respecter les traditions. Nous sommes en août 1984 et elle s’immerge dans les eaux sacrées près du sanctuaire shinto de Miyajima. Elle penche la tête en arrière, inspire profondément, et fixe les nuages qui défilent dans le ciel. Ses deux mains soutiennent son ventre rond sous la surface et une larme glisse sur sa joue. Elle a commis une erreur. Elle est tombée amoureuse d’un démon. Cela n’aura pas duré longtemps, ce n’était qu’une impulsion. Un cauchemar avant d’enfin ouvrir les yeux. Pourtant, il est là ce petit être. Il va bientôt naître. Dans quelques jours à peine. Elle ferme les yeux, expire. Elle l’attend.

A plusieurs milliers de kilomètres de là, il est penché au-dessus d’un chaudron. Il a le regard un peu fou et l’ingrédient qu’il plonge dans l’eau frémissante et sombre ressemble étrangement à un produit interdit. Il ignore qu’il sera bientôt père, ou il s’en moque. Il continue, dans l’ombre, de vénérer les forces obscures. Et dans l’obscurité de son atelier, il sourit.

Chacun d’eux pourrait replonger dans ces souvenirs, ces petits instants dans le temps. Comme le fera l’enfant né de cette union presque dix-huit ans plus tard alors qu’il franchit les portes d’un temple au cœur du Yunnan. La Chine l’accueille dans sa contrée la plus sauvage et il garde les yeux baissés, modeste. Il maîtrise cette langue par sa grand-mère. Il s’incline devant l’une des maîtres de l’institut qui jugera s’il est apte à suivre leur enseignement. Les notes ne suffisent pas, ni le dossier transmis par l’école de sorcellerie Mahoutokoro. Ils veulent vérifier s’il aura la force d’esprit et de corps de supporter la formation qui va lui être dispensée. Il ne sait rien et attend que lui soient présentées les épreuves.

Pour commencer, la sorcière l’attire vers une Pensine et lui arrache l’un de ses souvenirs qu’elle plonge dans les eaux tourbillonnantes et étrangement bleutées. Pour seule consigne, elle lui dit alors… « Regarde. » Zachary se penche et s’effondre au milieu d’une forêt d’érables. Tout de suite, avant même que les protagonistes n’apparaissent devant lui, il se souvient.

Août 2006. Le bâton s’abat sur son dos. Le bruit résonne jusqu’à la cime des arbres et fait s’envoler plusieurs oiseaux.

« Un peu plus de discipline, gamin. Du nerf ! »

Le bâton s’abat une nouvelle fois. Cela ne ferait presque plus mal… Presque. Mais le garçon relève un regard noir, ponctué d’une grimace tendue.

« - Je vois mal comment il pourrait y avoir plus de discipline qu’au milieu de ce cliché ! Suivre un vieux en pleine montagne ! Se lever à quatre heures du mat’ pour ça ! Et s’exciter sans raison sur tout ce qui bouge avec un pauvre… AÏE ! Bâton !
- Ce n’est pas un pauvre bâton ! Cette arme te guidera sur la voie du sabre. Pour le moment, tu n’en es pas digne ! »

Et le bâton s’abat encore. Le garçon a les genoux enfouis dans le sol, le front plaqué contre la terre marquée par leurs pas. Un vrai cliché… Zachary le constate lui-même, depuis plus de dix ans maintenant. A croire que son grand-père est un fan caché de toutes les histoires au monde de jeunes gamins paumés initiés aux arts martiaux par un vieux toqué au talent tenace mais en ruine.

« Papy ! J’en peux plus ! M… AÏEEE ! »

Cette fois, il se redresse et attrape le morceau de bois lisse au vol. Ça va un moment ! Il veut bien laisser son grand-père se défouler un peu, accepter de jouer les martyres, mais tout ça à ses limites. Les bras pourraient lui en tomber. Et ceci sans mauvais jeu de mot. Il tire sur le bâton et une sorte de bataille grotesque s’en suit. Un vieux monsieur plié en deux qui tire d’un côté et un gamin couvert de terre et allongé au sol qui tire de l’autre. L’un des deux va bien finir par céder, non ? Ce serait mal les connaître… Alors, quand l’aîné s’y décide, Zachary reçoit le bâton en pleine figure. BAM. Le silence retombe, seulement trahi par le souffle du vent. Puis, l’adolescent se masse la pommette gauche tout en se remettant en position assise. Le poids des années semble tomber sur le visage du vieil homme, qui s’éloigne en ronchonnant avant de trouver une assise correcte sur un gros rocher.

« Un cliché… Un cliché ! Et d’où tu crois qu’ils viennent les clichés petit singe ? De la pratique ancestrale. Du destin et de la chance. »

Il souffle tout en s’asseyant et pointe son doigt vers lui d’un air accusateur.

« Toi, tu es incapable de te saisir de ton destin ! Tu te contentes de courir dans les jupes de ta mère et de ta grand-mère comme un chaton mal sevré. »

Il secoue la tête et Zachary n’ose pas se rapprocher. Il reste assis au sol, les genoux relevés et fixe son grand-père avec un sérieux qui n’est pas dénué de tendresse. Il se contente de l’écouter, de le laisser se défouler encore une fois.

« - Même ta grand-mère met plus d’énergie dans le maniement des armes. Elle est encore capable d’esquisser des figures que tu ne seras peut-être jamais capable d’accomplir. En tout cas, pas si tu continues à ce rythme…
- Eh, Papy. J’ai dix-sept ans, je te rappelle. Seulement. Et je n’ai pas envie de…
- Justement ! Justement… »

Le débat est clos. Grand-mère Xiao Ling est malade, très malade. C’est comme un triste présage qui tombe sur la famille et surtout sur les épaules du patriarche. Car, que fera-t-il sans elle ? Qui reprendra le dojo après eux ? Pas son fils aîné et père de Zachary, c’est sûr. Il les a quittés il y a plusieurs années maintenant, emporté par un mal invincible… Pas son autre enfant non plus, qui lui tient un petit restaurant. Il compte sur Zachary… Mais pour cela, il faudrait qu’il se bouge un peu les fesses. Toutefois, la question n’est pas là. Zachary le pressent. Aujourd’hui, il y a autre chose qui préoccupe l’aîné.

« - Bon, Papy. Maintenant que j’en ai pris plein la tronche…
- Corrige ton langage. On dirait un garçon des rues quand tu parles !
- Et toi, arrête de m’interrompre !
- Espèce de petit…
- Lâche ce caillou ! Lâche ce… AÏEEEE ! »

Le silence retombe. Zachary porte la main à son front.

« Mince alors, je saigne là, Papy ! » Son grand-père n’est pas un méchant, mais c’est sacrément une brute. Il n’y a pas à dire.

« C’est comme ça qu’on apprend. Et on se relève. Toujours. Tu pouvais l’éviter. Tu veux entrer dans cet institut ? Te spécialiser dans la magie élémentaire ? Tu vois, tu en as du chemin à faire. Tu en as du boulot ! Petit merdeux. »

Zachary se relève enfin, il marche un peu tout en maintenant une distance de sécurité raisonnable.

« Je disais… Arrêtons de tourner en rond. Pourquoi tu m’as amené là aujourd’hui, grand-père ? Tu sais que j’ai fait des progrès ces derniers temps. Vraiment… » Et il avait vraiment pris sur lui pour ça. Il s’était imposé une discipline, il avait fait preuve de rigueur. Parce qu’il n’était pas seulement un trublion mal élevé et beaucoup trop dispersé. Enfin, pas tout le temps.
Son grand-père lui rendit l’intensité de son regard avant de parler.

« - Comment peut-on avoir un air aussi sérieux et être aussi crétin ? Tu tiens ça de ton oncle. Toujours à se donner des allures ténébreuses mais pas fichu d’aligner trois pas sans provoquer un désastre.
- Et c’est quoi le désastre cette fois, dis-moi ?
- Ton père est à nouveau père.  Il s’est marié récemment.
- Mon père est mort.
- Imbécile… Ton père biologique.
- Ouais. Mais j’vois pas trop en quoi j’en suis responsable. Si ça peut te rassurer, je…
- Ton futur ne sera pas serein, Zachary. Sache-le. Tu as pu changer de nom de famille, prendre celui de ta mère, le nôtre, mais sa faute demeurera à jamais et tu devras en assumer les conséquences. Elle a aimé un homme que l’on ne devrait pas pouvoir aimer. Un sorcier qui ne peut que finir dans une cellule et qui mériterait même pire. C’est un danger. Et ton destin est intiment lié à ce dernier.
- …
- Tu n’as rien à dire ?
- …
- Vraiment rien ?
- …
- Mais quelle face de souche ! Tu as compris ce que j’ai dit au moins ?
- OUI ! Je ne suis pas stupide ! Par contre, tu oublies que c’est fini. Zéro contact, rien. Jamais. Ce n’est pas mon père, je ne le connais pas.
- Peut-être, mais tu as un frère maintenant.
- Si c’est tellement un danger, une honte, pourquoi tu veux me transmettre le dojo ?
- Parce qu’il n’y a personne d’autre.
- Sympa, merci Papy.
- Corrige ton langage.
- Et ma cousine ? Elle est forte, elle est faite pour ça.
- Elle mérite mieux ta cousine. Elle est talentueuse et mérite de vivre sa vie sans se sentir écrasée par le poids du devoir. Toi, c’est tout ce que tu peux espérer. Pour un garçon comme toi, c’est déjà pas mal.
- Merci. Vraiment, merci Papy.
- Corrige ton langage !

Brusquement, il échappe au souvenir. Il cligne des yeux et sent les effluves d’un encens puissant lui chatouiller les narines. Il lui faut un temps pour revenir au présent. Il doit alors s’expliquer. La sorcière chargée de son examen d’entrée s’est assise un peu plus loin. Elle donne sa deuxième consigne. « Raconte. »

Et Zachary raconte. Que Demba Oryema avait encore une fois réussir à plaire. Qu’il s’était marié et qu’il aurait un enfant de plus avant d’être enfin attrapé et enfermé. Pour des méfaits qui duraient depuis si longtemps mais dont certains avaient trop longtemps doutés. On avait loué les talents du potionniste et souvent recouru à ses services à travers les continents. On avait fermé les yeux sur des pratiques non louables. Jusqu’à ce qu’elles aillent trop loin et que l’on plaque sur son front, enfin, le nom de mage noir. Pendant ce temps, il n’y avait que le vieux Itohara pour suivre le destin de celui qui pourrait venir rompre l’équilibre de sa famille. Zachary s’en fichait bien. Son père ne s’était jamais intéressé à lui, par chance, et il ne s’était jamais vraiment intéressé à lui en retour. Il reconnaissait sa chance et la bonté des Itohara, famille qui d’adoptive n’avait que le nom. D’une vie d’oisiveté, il passait progressivement à quelque chose de plus sérieux. Souhaitant étudier la magie des éléments et s’y spécialiser. Cela revenait aussi à tourner le dos aux souhaits de son grand-père. Au dojo. A l’héritage familial. Un endroit méprisé dans le monde des arts martiaux, un petit endroit sans prestige qu’un vieil homme âgé tentait encore de maintenir debout. Pourtant, étonnamment, l’aîné ne l’avait pas détournée de ses choix. Il restait résigné, devenu moins hargneux depuis le décès de sa femme. Car grand-mère Xiao Ling était finalement partie.

Zachary s’arrête là dans son récit. Non parce qu’il l’a choisi. Une force vient d’arracher sa baguette magique à sa poche et une roche enflammée se dirige vers lui. « Bats-toi. » L’épreuve physique commence. Il devra l’affronter sans sa précieuse alliée en Aulne et mèche d’Apsara. Cela lui paraît impossible. Mais ils veulent voir comment il réagit face aux éléments. Et il l’affronte jusqu’à ne plus pouvoir bouger. Jusqu’à ce qu’une main se pose sur son épaule et lui rende sa baguette magique, accompagnée d’une clé. Celle de sa future chambre. De longues années d’études s’annoncent pour lui. Diplômé de Mahoutokoro, il a enfin pu intégrer l’institut international de magie élémentaire installé au cœur du Yunnan en Chine. Les années s’écoulent, sa formation y dure dix années. Dix années d’une vie quasi-monastiques avant qu’il ne devienne formateur à son tour au cœur des montagnes. Il y enseigna pendant neuf ans la maitrise de l’énergie universelle mêlant les éléments principaux, le Chi, ainsi que la confection d’amulettes à des élèves venus des quatre coins de la planète. Parler anglais était donc une nécessité. Parfois, ses proches vinrent lui rendre visite. Une dernière fois, sa mère vint, et pâlit. « C’est fou comme tu lui ressembles. » Puis, en 2021, sa mère traversa les continents et les mers pour s’installer avec sa compagne écossaise, la rejoignant dans son élevage de chevaux ailés sur une île des Orcades. Elle partit loin. Et Zachary voulut se rapprocher, découvrir autre chose, quitter les montagnes. Il était temps pour lui. De se reconnecter au monde extérieur. A la vie. C’est aussi ce que lui dit l’une des élémentaristes du centre. Partir. Il était temps. Avancer. Et laisser dans son dos un regard, un sourire rare, quand on l’accompagna jusqu’aux grandes portes.
ELLE ne venait pas lui dire au revoir ?
Non, la grande élémentariste a un regard de braise et ses traits sont tendus, presque troublés, quand elle le lui dit : « Il est des amitiés dangereuses. Des peines qui creusent l’âme et y créent un trouble mortel. Des alliances qui ne devraient pas se faire au risque de voir l’un des deux s’y perdre et de provoquer un déséquilibre dans l’univers. Il y a les âmes sœurs, qui renforcent et nourrissent les Eléments autour d’elles. Et leurs contraires, qui les avilissent, qui les brisent. Si tu pars, au moins, elle te survivra. » Il ne comprenait pas. « Tu lui ressembles, c’est vrai. Manque son regard, sa cruauté. Mais cela peut changer. » Est-ce que, du fond de sa montagne, cette dame connaissait son père et comment, après toutes ses années, pouvait-elle insulter celui qui avait été son élève, son assistant puis son collègue ?
« - Vous voulez dire que, pendant toutes ces années, vous n’avez fait que me surveiller ?
- Tu n’étais pas vraiment doué quand tu es arrivé, tu sais. Ni talentueux. Ta force, c’était ta persévérance, ton acharnement. Ta détermination t’a conduit à devenir un bon professeur et un grand fabricant d’amulettes. Quand les roches sont venues frapper ton corps lors de l’examen d’entrée, à chaque fois, tu te relevais. Tu continuais. Tu semblais sourire aux ténèbres plus que de les affronter.
- Je ne suis pas comme lui. Je ne suis pas dangereux.
- Nous le sommes tous, à notre manière. C’est une question de choix. »
Zachary avait fait son choix. Il avait postulé au poste de professeur de Magie des Eléments à Poudlard. Il avait rencontré la directrice McGonagall et…

Il avait été choisi. Il deviendrait professeur de Magie des Eléments dans l’école de sorcellerie mythique.
En quittant l’institut, descendant le grand escalier en pierre qui le reliait au reste du monde, interminable et magique, il avait glissé la main dans sa poche, sentant le collier qu’ELLE lui avait offert lors de leur troisième année de formation. Puis, d’un geste, il l’avait glissé à son cou pour ne plus le quitter. Dans son autre poche, quelque chose avait bougé. De vivant. D’un sourire, il réalisa que, à sa manière, ELLE lui avait bien dit au revoir finalement. Puisqu’ELLE lui offrait son précieux compagnon…

Pendant les deux mois qui le séparaient de la rentrée à Poudlard, il a rejoint une équipe de protection des créatures magiques aquatiques patrouillant dans l’océan pacifique. Il a élaboré pour eux des refuges aquatiques utilisant la force des éléments, ainsi que des détecteurs et autres instruments utiles à leur cause. A bord du bateau, dans un équipage hétéroclite, il a découvert un autre mode de vie, différent de celui qu’il avait connu alors dans l’austérité des montagnes. Son ancienne personnalité a peu à peu pu reprendre de l’ampleur… Des semaines en mer le préparant à affronter bientôt un nouveau monde. Ne lui restait plus qu’à franchir les grilles du célèbre château en Ecosse.
Un nouveau départ.
L’occasion pour un autre souvenir de naître…

Juillet 2022. Il retire ses chaussures, s’avance sur le parquet et se met en tailleur sur le grand tapis. Son grand-père lui tourne le dos. Il fixe un portrait. Celui de sa femme disparue.

« - Papy…
- Tu n’es plus un enfant. Corrige ton langage !
- Et toi arrête de m’interrompre ! Tu…
- Et toi, viens-en aux faits ! Tu n’es sûrement pas là pour admirer les papillons.
- Quels papillons ?
- …
- Ojiisan, ma candidature a été acceptée.
- Dans l’école dont tu me parlais ? Celle où le gamin avec des lunettes de gratte-papier a sauvé le monde ?
- Euh… Oui. Dis comme ça…
- Celle où ils ont encore une fois jeté des gosses dans un stade l’an dernier pour en faire de la pâtée pour dragon ?
- Alors… En fait…
- Bien. Très bien.
- Merci…
- Juste un conseil. Prends ton air ténébreux, là. Celui qui te donne l’air intelligent. Si tu ne veux pas que tes élèves comprennent trop vite qu’une andouille est censée leur apprendre à allumer un feu.
- Merci Papy, merci !
- …
- Au revoir, Papy !
- Attends ! … Tu as trouvé ton chemin. De nouvelles rencontres t’attendent, et des responsabilités. Sois-en digne. Pour moi… Pour… Ta grand-mère.
- Merci. Ojiisan.
- Son patronus.
- Oui ? C’était un criquet, c’est ça ?
- … Non. C’était une ours.
- Ah.
- Elle avait trouvé la formule secrète du bonheur. Elle te l’aurait transmise si… Si elle avait vécu plus longtemps. Pour elle, je vais te la dire. Il faut se dire « Brille, brille ». Tu fermes les yeux, et tu le répètes. Alors, comme elle disait, « des étoiles se mettent à briller les unes après les autres dans les ténèbres qui t’habitent, et un beau ciel étoilé se déploie ».

Et cette fois, Zachary ose s’avancer. Sa main, pleine de jeunesse et de force, mais aussi de doute, se pose sur celle que les années ont affermie, sillonnée par les rides porteuses d’une histoire, d’une force brute mais sincère. Les mains s’effleurent, se rapprochent. Elles s’éloignent pour un temps indéterminé mais se retrouveront toujours en pensée, ou quand chacun, de son côté de l’océan, se saisira d’un sabre pour affronter les éléments. Parce que lui, Itohara Yukio, n’avait jamais douté de lui. Il l’avait accepté dans sa famille. Il avait forgé sa résistance. Repoussé sa part de ténèbres.

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Dernière édition par Zachary Thornwood le Sam 3 Fév - 15:19, édité 2 fois
Zachary Thornwood
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Sujet: Re: Zachary Thornwood - "Des cieux au fond desquels se fanent des jardins et où passent parfois des renards."
Jeu 1 Fév - 20:34

La Manumagie

Formulaire pour une demande de don : Manumagie
Nom & Prénom : Thornwood Zachary
Âge : 38 ans
Motivations (de la personne derrière l’écran et du personnage : Zachary est professeur de magie élémentaire. C’est un art qu’il a appris pendant de longues années dans un institut spécialisé avant d’y enseigner. Pour faire appel aux éléments, entrer en connexion avec, la manumagie me semble être un élément intéressant. En tout cas dans l’approche que je souhaite développer de cette discipline. Il aurait ainsi appris à développer ce don lors de ses années d’étude et continuerait de le perfectionner. Par ailleurs, il pourrait être un mentor ou simplement une aide pour les élèves possédant ce don ou voulant l’acquérir, ce qui enrichirait ses liens et ses possibilités de rp.
Je souhaiterais donc qu’il puisse avoir acquis ce don pour légitimer certaines de ses actions irp autour des éléments, tout en respectant les limites imposées, à savoir : réalisation de sorts simples avec des effets moindres que lors de l’utilisation d’une baguette magique, visualisation mentale du sortilège et des effets attendus lors de l’exécution, et sollicitation d’une grande quantité d’énergie physique et mentale.

Comment voyez-vous votre apprentissage et la découverte du don (don acquis) ?
Souvenir de manumagie
Institut de magie élémentaire
Yunnan, Chine
Zachary a 23 ans

Tout autour d’eux, la force des arbres et le chant des oiseaux.
« Terre. Eau. Air. Feu. Vous avez le choix ! Tous les autres étudiants, TOUS les êtres humains, sans être des élémentaristes nés, présentent une affinité avec l’un des éléments principaux. Vous trois : soit vous résistez, vous jouez les délicats ; soit les éléments vous rejettent, ce qui est plus probable. »
A la droite de Zachary, l’un des trois « cas » dont il parle respire bruyamment. Il sert les poings. A sa gauche, l’un de ces autres « cas » étouffe un sanglot. Au milieu, se tient Zachary. Face à eux, le pire des formateurs, ou en tout cas celui que Zachary déteste le plus ardemment se tient droit et fier au centre du reste du groupe. Mais il faut supporter. S’il veut atteindre son objectif, il le doit. Endurer. Tenir bon.

Ils sont tous les trois face à eux, professeur et élèves. Un regard en particulier dévore le visage de Zachary, cherche à capter le sien tout en eaux obscures pour lui offrir un soutien. Il l’évite. Il ne doit pas flancher. Il se tient droite. Les oiseaux, eux, continuent bien de chanter après tout.

« - Vous savez ce que l’on va faire ? Vous allez rester toute une nuit dans cette grotte. J’y laisserai quatre totems. Eau. Air. Terre. Feu. Avec vous, inutile de tenter plus subtil comme le Bois ou le Métal. Vous allez y rester et, quand vous sortirez demain, vous aurez chacun un totem. Un élément. Est-ce que c’est clair ?
- Mais, professeur… Cela ne peut pas se faire comme ça. On ne peut pas forcer notre affinité. »
C’est l’autre garçon qui a parlé.
« Vous êtes en cinquième année et… Toujours rien. Soit on force, soit je vous pousse vers la sortie ! Pour la peine, tu entreras en premier. Vas-y. »
Le garçon entre, à contre-cœur. Quand il disparait dans l’ouverture sombre entre les pierres, une porte en bois massif se matérialise et se referme derrière lui. Un hoquet franchit les lèvres de la camarade de Zachary restée comme lui en retrait et le coton de son vêtement vient effleurer le sien.

« Changement de programme. L’épreuve commence pour Kevat. Voyons voir si ce garçon sait faire autre chose que de réciter des bouquins par cœur. Toi, Etwaroo, approche. »
La jeune fille à la peau sombre, resplendissante comme une plume de corbeau, reste figée contre son camarade.
« Avance ! »
Elle se résigne et s’éloigne de Zachary qui fixe son dos tandis qu’elle avance.
« Bois ça. »
Sans se plaindre, mais tremblante de la tête au pied, elle vide le contenu d’une petite gourde jusqu’à devenir minuscule. Disparaissant au milieu des feuilles qui jonchent le sol. Le maître se penche et, la tenant pincée entre ses gros doigts, la plonge dans un sablier qu’il retourne précipitamment. Aussi minuscule soit elle, elle disparait soudain à leurs regards.
« Et voici l’épreuve pour Miss Etwaroo. Maintenant… Thornwood. »
Leurs regards se croisent, se défient. Il étend les bras. Le chant des oiseaux enveloppe cette seconde en suspens.
« J’attends. »

Quoi ? Juste… ça ? Un affrontement ?
Il sent une vague de colère monter en lui. Que faire ? Il ferme les yeux, inspire. Dans son esprit, il se focalise sur un sort simple qu’il a appris en cours de Manumagie. Il peut le faire. Il faut se concentrer. Puiser dans ses réserves. Il se concentre. Sur cette branche au sol, à quelques pas. Il inspire, puis souffle. Et pense : Accio. Un sifflement. L’homme se baisse et, d’un coup de baguette, tranche le beau de bois qui arrive en éclats vers le jeune sorcier. Qui se penche à son tour. L’évite.
« Alors comme ça, on trompe son incompétence en jouant les magiciens ? La manumagie. Le professeur Wilde serait fier ! »

Les éclats de bois se propagent tout autour d’eux. Tombés au sol. Une force se réveille dans le cœur de Zachary. Primitive, féroce. Il inspire profondément, visualise chacun de ses petits éclats de bois. Il pense : Bombarda. Alors, les petits éclats deviennent des milliers de particules aussi tranchantes que des lames de rasoir qui s’échappent en tout sens. Qui s’enflamment. Vers le ciel, vers la cime des arbres. Des mains se lèvent, protègent leur visage. Quand le calme revient, la forêt baigne dans un étrange silence. Zachary a le souffle court. Il voit flou mais tient bon. Il s’écroulera plus tard. On entend un grésillement provoqué par le feu des explosions.

Dans son dos, un grincement. La porte de la grotte s’ouvre et son camarade en sort. Il a un sourire las et le totem de la Terre à la main. Puis, un poc !, et une jolie sorcière s’échappe d’un contenant en verre, grandit et sert fièrement le totem de l’Eau contre son cœur. Zachary, lui, a les mains vides et une étrange impression. Impression qui se retrouve rapidement sur tous les visages. Une petite voix s’élève dans le groupe. « Les oiseaux… Ils ne chantent plus… » Cette partie de la forêt, juste au-dessus du terrain d’entraînement, est peuplée de Shima Enaga. Des oiseaux précieux importés dans le centre par l’un des maîtres japonais. Quelle étrange coïncidence…

C'était vrai. Ils ne chantaient plus. Et... Ensuite ?
Ensuite, des plumes. Qui tombent du ciel comme de funestes flocons pourpres, et se posent au sol. Pourtant, ces oiseaux n’ont pas de plumes rouges. Cette teinte vient d’autre chose. Les plumes sont suivies de quelques éclats de bois dans leur valse funeste. Zachary, brusquement, a mal partout. Il réalise ce qu’il a fait quand des mains se posent sur lui, cherchent à la retenir. Ses genoux, pourtant, ont déjà rencontré le sol. Il se tient, vaincu par une force qu’il ne comprend même pas. Pourtant, il ne pleure pas. Même l’eau de ses larmes semble rester bloquée. Alors, il prend sur lui pour se remettre debout. Il ne flanchera pas. Il ne le laissera pas le pousser aux portes de l’institut. A l’oreille, son amie lui chuchote des mots rassurants. Elle a quitté les rangs pour lui. « Zooey… Ce n’est pas ta faute. » Il porte les mains à son cou comme si respirer lui devenait impossible. Il sent le collier qu’elle lui a offert deux ans plus tôt. Insupportable. Ils ne le savent pas. Personne ne le sait. Mais il l’a pensé : « Taisez-vous ! » Il en a voulu à ces oiseaux de se tenir là, d’assister à la scène, indifférents, tout en chantonnant. Il était en colère que son épreuve ne soit pas grandiose ou terrible. Il s’est senti vexé, l’égo blessé, devant ce simple « J’attends. ». Zooey. Elle l’appelle encore. L’autre voix, moins belle, retentit. Tout prêt.
« Oh oui, le professeur Wilde a de quoi être fier… Vous venez de tuer ces oiseaux, Thornwood. »

Son amie, un bras autour de sa taille, continue de le maintenir. Elle le porte plus qu’il ne tient sur ses jambes. Il continue néanmoins de fuir son regard, alors qu’elle se tient tout prêt et que son parfum l’enveloppe comme une mélodie trop triste. Puis, le maitre place quelque chose au creux de sa main gauche. Zachary remarque que ce dernier tremble légèrement.
« Voici votre totem. Le Feu. Faites en sorte à présent qu’il ne soit pas que destructeur. »

Quelques heures plus tard, il se place en prière, se prosterne devant le professeur Shigeaki et lui demande pardon. Il acceptera son pardon s’il consacre sept heures de son temps par semaine au soin des oiseaux restants jusqu’à ce qu’il ait quitté le centre et s’il travaille l’apprentissage de la manumagie avec sérieux et respect. Ce sont les deux conditions.



« Respire. »

Le professeur et l’élève se tiennent face à face. Ils sont assis au centre d’une salle de classe. Les meubles ont été poussés contre les murs, les rideaux ont été tirés. Il fait sombre et on ne perçoit pas d’autres sons que celui de leurs respirations. Sept mois plus tôt, l’élève a causé la mort d’oiseaux innocents en voulant user de manumagie. Il ne comprend pas. C’est un don qui s’apprend et c’est un don inoffensif puisqu’on ne peut l’utiliser que pour des sorts simples. Alors, pourquoi ce drame ?
« C’est un réflexe inconscient et vital. La respiration. Pourtant, notre société nous pousse à oublier de le faire correctement. Nous respirons comme un robot ajouterait de l’huile dans ses rouages pour continuer à avancer. Trop souvent, aujourd’hui, nous nous plaçons en apnée. Notre respiration est pauvre, saccadée, inconstante. Et nous ne le savons même pas. Respire, Zachary. C’est essentiel si tu veux utiliser la manumagie. Respire, vraiment. »
Il le fait, en suivant ce qu’il a appris au cours des mois. Il expulse doucement l’air vicié par mille pensées néfastes de ses poumons, doucement. Puis, il inspire aussi doucement un souffle nouveau et il bloque quelques secondes, avant d’expirer plus profondément. Il est à l’écoute des mouvements de son corps qui accompagnent sa respiration. Ses yeux se ferment.
« Tu es ici, dans cette pièce, et nulle part ailleurs. Le reste ne compte plus. Concentre-toi simplement sur l’instant, perçoit la magie dont tu as hérité en tant que sorcier. Devant toi, maintenant, je pose une plume. »
Zooey se crispe. Le sol s’ouvre un peu sous lui et un gouffre profond à quelques pas. Mais ce n’est là qu’un songe, un cauchemar. La falaise n’est pas réelle et il peut encore se retenir au bord pour ne pas chuter.
« Je l’ai fait exprès. Pour utiliser la manumagie, ton esprit doit être clair. Surtout quand, comme toi, il est parfois envahi de penser obscures. Tout don, même quand il est acquis et non inné, peut se retourner contre son utilisateur. Alors, pense à ses oiseaux, ne les oublie jamais afin de chasser le sentiment qui t’a conduit à faire taire leur chant. Et, maintenant, reviens à un état d’esprit serein. »
S’il n’y avait pas eu les mois, la pratique, il n’y serait pas arrivé aussi facilement. Il revint en quelques minutes à un état méditatif et visualisa un sort simple. Il imagine ensuite ses effets : la plume s’élevant doucement du sol, s’envolant en hauteur, sous son contrôle. Puis, il formula le sort en pensée. Wingardium Leviosa. Ses yeux restèrent fermés. Ses oreilles, elles, perçurent le mouvement de la plume et le frémissement de l’air autour d’elle.
« Tu as réussi. Il te faut encore travailler mais, un jour, tu pourras te qualifier sans honte de manumage. »



Il continua donc à suivre les cours du professeur Wilde. Il lui faudrait encore des mois pour pouvoir utiliser la manumagie sans prendre de risque. Mais, ce don supposera aussi un entraînement et une vigilance constance. Tout au long de sa vie, il l’exécutera pour des tâches simples et avec concentration. Toute au long de sa vie, il fera en sorte qu’il ne se change pas en une arme face à laquelle les grandes perdantes deviennent l’innocence et la pureté incarnées.

Il en a fait la promesse.

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Sujet: Re: Zachary Thornwood - "Des cieux au fond desquels se fanent des jardins et où passent parfois des renards."
Jeu 1 Fév - 20:37
J'espère qu'on peut déjà poster, je retire si tu as un autre poste à ajouter.

Rebienvenue avec luiiiiii gnihi01 gnihi01 gnihi01 gnihi01
Je lis demain toute la fiche, mais je me devais de sauter sur celle-ci dès aujourd'hui ! J'ai trop hâte de te voir jouer avec lui et de le croiser dans les couloirs du château. See you soon. yihaa yihaa yihaa

Ps : qu'il est beau. Ananas

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Sujet: Re: Zachary Thornwood - "Des cieux au fond desquels se fanent des jardins et où passent parfois des renards."
Jeu 1 Fév - 20:48
Rebienvenue parmi nous :3

Je passe avec Annah parce que bon la magie des éléments c'est à la fois la matière qui lui est nécessaire et la où elle est le plus en difficulté.

C'est juste un bonheur de te lire. Comme toujours mais te découvrir sous un nouveau perso c'est juste un pur plaisir.

*Veut des liens* : *te saute dessus à cette fin"
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Sujet: Re: Zachary Thornwood - "Des cieux au fond desquels se fanent des jardins et où passent parfois des renards."
Jeu 1 Fév - 23:21
Re-bienvenue !!!

Oh, j'espère qu'il va y avoir des cours animations, à pas pris le cours de magie des éléments J'étais au cinéma Zachary semble si calé dans son domaine qu'Albus voudrait en apprendre avec lui (dont sa confiance)

Amuses-toi bien avec ton nouveau perso !!! motivated01

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Être quelqu’un ?

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Sujet: Re: Zachary Thornwood - "Des cieux au fond desquels se fanent des jardins et où passent parfois des renards."
Jeu 1 Fév - 23:40
Le personnage est juste... Incroyable. Je me suis plongé avec une émotion rare dans la lecture. La patte est... incroyable. Les moments, intenses, prenant. Profondeur, humour, relief. Juste... Splendide.

J'aurai un plaisir coupable à le croiser en RP, espérant pouvoir proposer quelque chose qui ne soit pas trop inintéressant en face de ça ^_^.

Magnifique, vraiment.

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Zachary Thornwood - "Des cieux au fond desquels se fanent des jardins et où passent parfois des renards." Signat10


Dernière édition par Meric E. Devereaux le Ven 2 Fév - 10:26, édité 1 fois
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Sujet: Re: Zachary Thornwood - "Des cieux au fond desquels se fanent des jardins et où passent parfois des renards."
Ven 2 Fév - 0:28
Rebienvenue à toi et amuses-toi bien avec :3

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Sujet: Re: Zachary Thornwood - "Des cieux au fond desquels se fanent des jardins et où passent parfois des renards."
Ven 2 Fév - 14:12
Merci beaucoup à vous ! Vous êtes vraiment adorables !
Je ne doute pas que nous trouverons des liens, rps, à faire ensemble, ce sera même avec joie ! Alors, il ne faut pas s'en faire de ce côté-là. cutness01

C'est moi qui ai hâte d'entamer de nouvelles aventures avec vos fantastiques persos via Zachary.
Merci mille fois ! love01
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Sujet: Re: Zachary Thornwood - "Des cieux au fond desquels se fanent des jardins et où passent parfois des renards."
Ven 2 Fév - 14:32
Re bienvenue Pr. Thornwood Smile
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Sujet: Re: Zachary Thornwood - "Des cieux au fond desquels se fanent des jardins et où passent parfois des renards."
Ven 2 Fév - 19:45
Everything changed when the Fire Nation attacked motivated01 Oui ben c'était facile à faire, ne m'en veut pas shakinghands01  J'aime tellement l'évolution que tu lui as donné, de garçon du vent un peu bancal à maitre des éléments émérite cutness01 J'espère qu'il ne va pas passer du côté obscur cela dit, parce que tu poses la question à la fin, tu me fais peur hanlalalala (do it laughing01 ).

Hâte de le voir en jeu !! Je suis en adoration avec le papy (faut qu'il team avec la mamie de Constantine, la revanche des petits vieux sages oldman02  ). J'espère que Zachary le citera de temps à autre XD Je prends mon ticket pour les liens aussi muchlove01

Comme l'a si bien dit Edmund en scred: aussi, il est fichtrement beau et classe love01 love01 on va essayer de pas trop se mettre au 1er rang en cours hein hinhinhin01
Zachary Thornwood
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Sujet: Re: Zachary Thornwood - "Des cieux au fond desquels se fanent des jardins et où passent parfois des renards."
Sam 3 Fév - 16:30
Merci pour l'accueil ! love01
Et pour la dédicace au papy.  ouioui03
Je l'aime aussi ! D'ailleurs... j'aurais dû le jouer lui en fait. °°
Justin Anderson
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Sujet: Re: Zachary Thornwood - "Des cieux au fond desquels se fanent des jardins et où passent parfois des renards."
Mer 7 Fév - 8:50
Re-bienvenue ahaha
Tu connais la maison Very Happy
N'hésite pas :3
Hâte de voir ce perso en jeu love01
Zachary Thornwood
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Sujet: Re: Zachary Thornwood - "Des cieux au fond desquels se fanent des jardins et où passent parfois des renards."
Mer 7 Fév - 15:04
Merci beaucoup kissing01

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Stay in the cage or you'll finally take the key
Oh, damn, suddenly you're free to fly,,
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Sujet: Re: Zachary Thornwood - "Des cieux au fond desquels se fanent des jardins et où passent parfois des renards."
Sam 10 Fév - 15:46
Rebienvenue sur le forum Very Happy

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Sujet: Re: Zachary Thornwood - "Des cieux au fond desquels se fanent des jardins et où passent parfois des renards."
Mer 14 Fév - 19:37
Re-bienvenue !

Je tombe d'amour sur l'avatar je t'avoue Pitié *veut jouer Freddy Carter si possible un jour ici* Et puis c'est pas comme si je venais de finir Six of Crow chatpotté02

Bref tout est parfait, j'adore ce personnage et je sens que ça va être beaucoup de possibilités en rp muchlove01
Le Choixpeau Magique
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Sujet: Re: Zachary Thornwood - "Des cieux au fond desquels se fanent des jardins et où passent parfois des renards."
Mer 14 Fév - 19:48
Répartition de Zachary Thornwood

Bienvenue @Zachary Thornwood sur Impedimenta.

Tu viens tout juste d’être validé et de rejoindre le noble groupe de Poudlard. Je suis persuadé que tu as vraiment hâte de débuter l’aventure parmi nous, que dis-je tu ne dois pas avoir hâte, tu dois sûrement être impatient de venir RP avec nous.

Afin de commencer ton aventure parmi nous, nous te conseillons vivement ensuite d’ouvrir ta fiche de lien et ta fiche de rp sur le forum. En parlant de gringotts, sache que tu viens d’être crédité de 250 gallions correspondant à notre « pack de départ » (pour en savoir plus, n’hésite pas à interroger le staff si nécessaire). Il te faudra également poster dans cette section Carnet pour l’ouverture de ton carnet de joueur sur le forum (il te servira à présenter brièvement ton personnage, à insérer ton niveau et tes différentes notes et il aura encore bien d’autres fonctionnalités au fils des évolutions du forum).

Avant de te laisser voler de tes propres ailes, je tiens à finir ce message de validation avec quelques conseils :
 Si tu rencontres des difficultés à trouver un partenaire, n’hésite pas à aller faire un tour du coter de la section pimenter son RP ;
 Tu pourras gagner des points un peu partout sur le forum, mais également en votant (toutes les deux heures), en proposant des idées, en réalisant des défis, des quêtes ou encore en jouant un PNJ via notre système de personnages partagés. Tu peux à tout moment décider de les dépenser ou de réclamer tes points en suivant ce petit lien. (Cela vaut également pour les gallions).

Sur ces belles paroles, j’ai terminé de t’embêter, je te laisse donc rejoindre tes camarades dans la salle commune. kyaaa
Zachary Thornwood
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Sujet: Re: Zachary Thornwood - "Des cieux au fond desquels se fanent des jardins et où passent parfois des renards."
Mer 14 Fév - 20:37
Merci Jemma et Axel. love01
Oui, je me suis fait plaisir pour l'avatar ! Un beau gars et des beaux costumes, tout en faisant un clin d'œil à ces merveilleux Six of Crows ! ^^

Merci beaucoup pour vos petits mots, et pour la validation. kissing01

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Sujet: Re: Zachary Thornwood - "Des cieux au fond desquels se fanent des jardins et où passent parfois des renards."
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