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Agus Wood. Un prénom bien indonésien, mais un nom de famille anglais. D’origine moldu et pauvre, il n’a jamais eu l’occasion de se rendre à Mahoutokoro, l’école de sorcellerie en Asie. Mais qui est très sélective dans le choix de ses étudiants. Sa famille trop pauvre et moldus n’avait connaissance d’aucune autre école et à donc garder Argus à la maison. C’est un vieillard à demi-fou, sorcier également qui lui a enseigné ce qu’il devait savoir sur le monde magique et sur la magie. Un sorcier fou, mais talentueux qui vivait dans une ferme dans laquelle il faisait pousser des plantes magiques du monde entier, prisé pour les potions et autres remèdes. Cet homme n’était pas Indonésien, mais anglais, tombé amoureux de ce pays et de ses coutumes. Quand ses parents biologiques succombèrent à une maladie incurable, le vieux sorcier adopta Argus qui prit son nom de famille Wood. À l'âge de vingt-cinq ans, il quitta son pays pour se rendre en Angleterre et acheta grâce à l’héritage que lui avait laissé son père adoptif un cottage dans le nord du pays et fit construire une serre magique pour reprendre le commerce de plantes exotique et magique.  Il écrit un livre et devient même une référence dans le monde magique dans tout ce qui concerne les plantes. Et c’est lors d’une visite à Londres pour dédicacer son livre qu’il rencontra Abigail Chai. Nom de famille qui signifie victoire ou triomphe. Oh que l’ironie est amère quand on y pense. Parce que le triomphe, on l’attend encore. Pas qu’elle ait loupé sa vie, Abigail, mais elle rumine. Pourquoi ? Parce que sa mère était ce qu’on appelle poliment une coureuse de remparts, une courtisane, une putain. Une courtisane de luxe, certes, mais une courtisane tout de même. Dans un quartier sorcier de Pattaya, en Thaïlande. Sa route croisa la route d’un sorcier italien. Mais pas n’importe quel sorcier, non, un membre de la Maison Borgio. Une famille de sang pur italienne, faisant partie de la noblesse d’or. De cette courte, mais intense relation, naquit Abigail. Sa mère choisit un prénom européen et non pas Thaïlandais, dans l’espoir que le père la reconnaisse. Mais cela ne fonctionna pas du tout et le père disparu, riant au nez de la mère.

Ayant quelques “relations” la mère pu envoyer sa fille à Durmstrang. Abigail su très tôt qui était son père et n’eut plus qu’un objectif, le retrouver et se faire accepter de lui. Fini la galère, si elle devenait une Borgio, le monde ploierait sous ses pieds. Mais rien ne se passa comme prévu. Elle termina première de sa promotion, elle était la meilleure, elle était belle, elle en envoutait plus d’un avec ses traits asiatiques, ses longs cheveux noir et son regard ambré. C’est forte de ses réussites qu’elle partit pour l’Italie. Mais les retrouvailles tant espérées se terminèrent en une cuisante humiliation quand elle découvrit de la bouche de sa belle-mère, qu’elle n’était pas la seule bâtarde de son époux et qu’elle ne devait s’attendre à rien. Abigail partie pour Londres où un poste de stagiaire à Saint Mangouste lui avait été attribué. Elle fit rapidement ses preuves et obtient sans mal son diplôme en maladie infectieuse. La rencontre avec Angus, fût un véritable coup de foudre et Hector vit le jour à peine 10 mois après.

Et voilà comment nous en arrivons à Marcus. Entre les deux frères, eh bien, c'est amical, mais avec dix ans d’écart, ils ne partagent pas grand-chose. C’est souvent quand leur père se rend à Londres qu’ils l’accompagnent quand Hector n’est pas à Poudlard. Et ils vagabondent tant dans le monde sorcier que moldus. C’est aussi durant une de ses pérégrinations qu'Hector, pour les dix ans de son frère, l’emmènera voir Annabelle au cinéma qui faisait une rétrospective du réalisateur. Marcus en sortira terrifié et il ne pourra plus jamais voir une poupée sans se faire dessus jusqu’à ses 15 ans.  Enfin, il ne croisait jamais de poupées donc c'était réglé.

Trop jeune pour Poudlard, il écoute les histoires de son frère sur les cours, les professeurs et les fantômes. Son frère a eut la malchance de tomber à Serdaigle, son père en est ravi, mais leur mère, elle, nourrit une rancœur assez énorme. Cependant, il tombe sous le charme d’une charmante sang-pur (qu'il finira d'ailleurs par épouser.) et Abigail pardonne à son fils, son piètre choix de maison. Jusqu’à ses onze ans, il aura de nombreux professeurs à domicile afin de recevoir une éducation complète et ainsi avoir de l’avance à son arrivée à l’école.

Vivant assez loin de tout, pour que son père puisse faire grandir des plantes parfois mortelles pour les moldus et les sorciers, Marcus passe de nombreuses heures à courir la campagne avec, pour unique compagnon et amie, une chatte blanche du nom de velours. Il ne se plaint pas de son enfance et en garde même un très bon souvenir.

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Il naît dix ans après son frère. Après de nombreuses fausses couches, il sera le dernier enfant de ses parents. Nommé Marcus, il sera un enfant relativement choyé sans pour autant être trop gâté. Il connaît la valeur du travail et de l’argent et il sait que ses parents se sont battus et ont beaucoup travaillé et étudié pour arriver où ils en sont aujourd'hui. La lettre pour Poudlard arrive et c’est avec une excitation non feinte, mais prêt qu’il prend le train pour la célèbre école. Son frère, lui, a déjà terminé ses études, il est marié et attend son premier enfant. Mais il a quand même pris le temps de venir pour souhaiter bon courage à son petit frère et lui offrir un chaton noir pour remplacer velours qui est malheureuse morte quelques mois plus tôt. Salem et Marcus arrivent donc à Poudlard, abreuver des histoires de son frère et habitué au monde magique, il est très peu impressionné. Il a surtout une angoisse profonde qui le tenaille. L’épreuve du choixpeau. Son nom est dit, dans les derniers, il s’assoit et il attend. Criant serpentard dans son esprit. Mais la voix de l’objet magique lui répond. -”Non… Pouffsouffle peut-être…” Quoi ? Pouffsouffle ? Hors de question, non non. Il est têtu le Marcus et il continue. Un petit rire lui répond. -”Bien bien, pas Pouffsouffle. Alors se sera… GRYFFONDOR!” Il a presque envie de hurler que cet idiot de chapeau à fait une erreur, mais déjà, on le pousse vers sa table.

Est-ce qu’il a tiré la tronche pendant une semaine ? Oui, tout à fait, il observait la table des serpentards avec envie. Il boudait ses couleurs et il “oubliait” bien souvent sa cravate. Et la lettre emplie de déception de sa mère ne l’aide pas à mieux accepter ce choix. Son père lui semble heureux et lui envoie une boîte de fondants du chaudron et des patacitrouilles. Enfin, il finit par s’y faire de toute façon, après avoir écrit 25 lettres au directeur de sa maison, des serpentards et de l’école pour demander à changer de maison et après le même nombre de refus, il a bien dû accepter son destin.

Les cours ne sont pas une découverte et grâce à l’éducation reçue jusqu’à ses 11 ans, il fait vite montre d’une grande intelligence, d’une grande soif d’apprendre et d’une envie de réussir qui plaît à ses professeurs.

Mais sur un balai, toute la grâce qu’il a sur le sol s’envole. Cependant, il ne s’en plaint pas, car c’est en s’écrasant durant ce cours, qu’il rencontre Aster, celle qui deviendra sa meilleure amie, son âme sœur, sa famille.

Il l’aide pour les cours, elle lui apprend à danser, il la soutient, mais il se sent aussi impuissant, quand elle se retrouve être la cible de harcèlement. C’est peut-être à ce moment-là que son envie de protéger les autres et de devenir Auror est née. En tout cas, cet événement restera ancré en lui et il se jure qu’il ne laissera plus jamais quelque chose comme ça, se passer, même s’il doit se battre pour l’éviter. Il deviendra vite un très bon membre de sa maison, faisant gagner des points et n’en perdant jamais. Il sera nommé Préfet, il deviendra président du club de duel. Très doué, une baguette à la main, avec son propre style, il devient rapidement une petite légende entre les murs du château.

Auréolée de réussite, sa mère finit par se calmer et les relations avec sa famille se calment. Après tout, il n’est pas à Serpentard, mais de grands noms de la magie sont sortis de Gryffondor et avec son talent, son fils fera de grandes choses.

La danse est un nouveau moyen de s’exprimer, un moment hors du temps qu’il aime partager avec Aster. Inséparables, ils sont devenus l’ombre l’un de l’autre. Et ce qui devait arriver, arriva, des ados, toujours collé ensemble. Ils formèrent un couple. Mais, oh, cruelle désillusion. Il n’y avait rien de tellement magique et surtout, pour Marcus, une vérité lui tomba dessus. Il était gay. Et Aster, elle, en aimait un autre. À l’aube de leur septième année, le couple se sépara, mais l’amitié, elle, indéfectible perdura. Après tout, depuis ses 11 ans, il passe deux semaines de vacances chez elle tous les étés et ce n’était pas une déception amoureuse qui allait changer ça. Ils se connaissaient trop bien pour que leur lien se brise si facilement.

Concernant sa révélation, il s’ouvre à son amie, mais lui fait jurer, à la limite de lui imposer un serment inviolable, de n’en parler à personne. Aster l'accepte, elle s’en fiche et ça lui donne des ailes et du courage. Donc après ses ASPICs, réussi haut la main et lui ouvrant les portes pour devenir Auror, il rentre chez lui. Prêt à faire une révélation d’ampleur à sa famille. Son frère est présent avec sa famille. Bien, il prend son courage à deux mains et quand on lui demande si sa relation avec Aster se passe bien il saute. Ils se sont séparés, elle aime un autre homme. Et lui… Eh bien, il aime les hommes tous court. Le silence qui lui répond est assourdissant. Sa mère se lève, sans un mot, un visage de glace et quitte la table. Elle ne lui adressera plus jamais la parole. Son père, fait un bruit de bouche étrange, il observe son fils, se demande ce qu’il a fait de mal, s’il aurait dû passer plus de temps avec son fils. Mais la voix de sa femme résonne et il quitte la table aussi. Même s’il le voulait, tant que sa femme ne le voudrait pas, il ne parlerait plus à son fils. Et Hector lui… Eh bien, il finit son assiette, il ne dit rien. Il dit qu’il comprend et que le monde change, mais une fois le repas terminé, il quitte la maison avec sa famille et il n’enverra que quelques nouvelles impersonnelles à Marcus.

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Message reçu, on fait demi-tour. On revient dans le placard et on ferme la porte à clé. Il quitte la maison familiale où il n’est plus le bienvenu. Heureusement, il a Aster. Aster qui le soutient. Il se trouve un petit appartement à Près-au-Lard, cherche un.e colocataire et un travail, en parallèle de ses études pour devenir Auror. C’est la seule chose qui compte maintenant. Réaliser son rêve. Et il fera tout son possible pour que ça se réalise. Sa vie privée, elle, tourne autour d'Aster, c’est tout, puisqu'il refuse que l’on sache qu’il est gay, il n’a aucune relations connue. Son nouvel objectif est de se trouver un maître dans l’art de l’occlumancie pour apprendre à son tour. Mais même s’il le cache bien, la réaction de sa famille lui à fait mal, il est détruit. Il cache son mal-être derrière encore plus de paillettes, de couleurs et de magie cosmétique. Si on ne voit que du maquillage et des cheveux bleus, on ne verra pas qu’il est malheureux. Du moins c’est ce qu’il pense. Il fait très attention à son look et il prend très mal si on ne le remarque pas. Il adore ça et il peut passer des heures à choisir la couleur de ses cheveux. Être doué en métamorphose n'est pas utile que pour devenir Auror.

La danse aussi, qui à Poudlard n'était qu'un petit passe temps est devenue presque obligatoire. Elle lui permet de dire ce qu'il ne dit pas, d'être qui il est vraiment caché derrière son maquillage et ses tenues extravagantes.

Il est encore plus protecteur envers sa meilleure amie et veut juste qu'elle soit heureuse. Il espère encore recevoir une lettre de sa mère. Parce qu'il sait que le jour où elle le fera, il retrouvera sa famille.

Salem son chat noir, l'accompagne souvent un peu partout et il a toujour un noeud diffèrent autour du cou, assortie à la tenue de son maître.

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