Un samedi après-midi entre amies aux trois balais (Aodrena + Annelise - Libre)

Toi ? Ici ? Une explication s'impose

PV Elesya Travers

Retrouvailles entre amies

Samedi 22/9/2018 – 11 h 00 - Appartement d'Annelise

Cela faisait quelques semaines maintenant que Annelise avait pris ses fonctions au sein de la BIPM. Les journées se succédaient et aucune n'était pou ainsi dire semblable aux autres. Depuis le mois de juin la jeune auror n'avait pour ainsi dire pas toucher terre du tout bien au contraire entre les surveillances de mise au chemin de traverse, la couverture de la coupe de monde de quidditch on peut dire que les vacances de la jeune femme avaient été pour ainsi dire écourtées.

Elle n'avait revu sa sœur que très rapidement début septembre lors d'une journée d'essayage au cours de laquelle elles avaient rencontré un enseignant de Poudlard. Par contre pour ce qui concernait leur amie de toujours Aodrena, Annelise n'y avait pensé que très récemment. Peut être était ce son intuition qui avait provoqué cet envoi d'un hibou pour reprendre des nouvelles de son amie. Celle-ci était de nouveau en proie à des cauchemars. Annelise s'en voulait un peu au fond d'elle ; si elle avait été un peu plus présente cet été peut être aurait elle pu l'aider ?

Qu'importe, aujourd'hui elle rectifierait le tir ; elle avait convié Aodrena et Anaelle aux trois balais pour des retrouvailles entre femmes ; Anaelle n'avait pas manqué de rajouter qu'elle les emmènerait faire des boutiques... peu lui importait de toute manière, le principal était pour elle que les jeunes femmes s'amusent et oublient chacune leur tracas du quotidien.

Habituellement vêtue de manière stricte, Annelise choisit une robe claire à l'aise pour rejoindre ses amies. Vers l'heure du repas de midi, elle avala un rapide sandwich. Finissant quelques menues affaires, elle ne vit pas l'heure passer et c'est en laissant divaguer son regard sur l'horloge qu'elle remarqua l'heure tardive 14h30...

La jeune auror se dépêcha et se rendit rapidement sur les lieux du rendez vous les trois balais....

15 h 00 – Les trois balais

Arrivée devant le bar, Annelise regarda un peu partout ; des attroupements divers se faisaient percevoir de manière hasardeuse mais elle ne vit aucune des deux personnes avec lesquelles elle avait rendez-vous ; poussant les portes du bar, elle se dirigea vers le comptoir. Le serveur la regarda arriver raison pour laquelle elle s'approcha de lui et lui demanda « Bonjour, euh vous n'auriez pas vu sensiblement la même personne que moi ? Physiquement j'entends c'est ma jumelle » ; réponse négative, soupirant restant accoudée quelques minutes au bar, Annelise se dirigea vers une table se situant à quelques mètres de l'entrée ; suffisamment en évidence pour être vue par les deux jeunes femmes et prit la liste des boissons présentes devant elle.

Il ne lui restait plus qu'à attendre que Aodrena ou Annelise n'arrivent. Intérieurement elle était prête à parier sur la prochaine arrivée... ; elle entendit la porte du bar s'ouvrir ne leva pas les yeux immédiatement mais perçut bien que des pas se rapprochaient d'elle même....

HRP:

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camo©015

Un samedi après-midi entre amies

“Sometimes I believe that this less material life is our truer life, and that our vain presence on the terraqueous globe is itself the secondary or merely virtual phenomenon.”

S

amedi 22 septembre 2048, bureau d'Anaelle, gazette du sorcier.
Anaelle se trouvait au boulot, elle terminait un article qui devait absolument paraître en début de semaine, raison pour laquelle elle se trouvait-là, alors que la plupart de ses collègues ne travaillaient pas. Tout en écrivant, elle s'évada tout en pensant à sa sœur jumelle qui venait de lui faire découvrir une toute nouvelle facette de sa personnalité avec cet entrain particulier à écrire des comtes. Elle pensa par la suite à son don de voyance, qui par chance ne s'était pas manifesté depuis les événements du musée du souvenir. Et pour finir, elle entreprit de penser à Aodrena, une ancienne camarade de Beauxbâton qui avait trouvé un emploi à Poudlard en tant qu'infirmière. Cela faisait un bon moment qu'elle ne l'avait pas vu, elle avait un mauvais présentement, présentement qui fut rapidement confirmé par un appel de sa sœur il y a quelques jours. En effet, Aodrena était victime de cauchemar. La connaissant depuis ses onze ans, la jeune femme ne pouvait pas s'empêcher de s'inquiéter. Elle était au courant de la perte tragique de sa sœur jumelle depuis maintenant quelques années, et depuis Anaelle était plus ou moins effrayée de subir la même chose. Ne souhaitant pas que son amie dépérisse. Elle avait même entreprit d'accepter ses retrouvailles tout en accentuant sur le fait que les deux jeunes femmes n'échapperaient pas à une séance shopping en sa compagnie. Pour la deuxième fois du siècle, sa sœur avait accepté.
Quelques heures plus tard, lorsqu'elle eut terminé son article, elle entreprit de rentrer chez elle pour se préparer. Elle avait hâte de retrouver sa sœur, mais également son amie qui avait pu se libérer de ses obligations pour une après-midi complète, ce jour allait être marquer d'une pierre blanche.

C

hez elle, 11 heures.
Le sourire aux lèvres, Anaelle entreprit de sortir une magnifique jupe de son placard, accompagné d'un joli top assorti. Lorsqu'il fut midi, elle prit tout de même le temps de manger tranquillement et équilibré. Voyant qu'il lui restait encore du temps, la jeune femme entreprit de se poser sur son canapé et elle y resta jusqu'à 14h45 où elle entreprit de se rendre enfin au trois balais. Quelques secondes plus tard, sac en main, elle transplana.

Pré-au-lard, 14h55.
Quelques minutes plus tard, Anaelle était enfin arrivée à pré-au-lard. Elle entreprit quelques secondes plus tard de marcher jusqu'au trois balais. Quelques mètres plus loin, la jeune femme poussa la porte du bar joyeusement à la recherche de sa sœur et d'Ao'. Elle s'avança quelque peu jusqu'au comptoir et chercha sa sœur du regard. Croyant voir double, un serveur entreprit de lui montrer la direction où elle pourrait retrouver Annelise, cependant, celui-ci fut devancée par Anaelle et son énergie inébranlable : « à la voilà, la coquine » fit-elle tout en se dirigeant rapidement vers sa sœur qui était installée un peu plus loin la liste des boissons en main. Retombant quelque peu dans l'enfance, la jeune femme entreprit de lui cacher les yeux et elle dit « Devine qui sait » dit-elle tout en sachant pertinemment que sa sœur le serait. Raison pour laquelle elle les retira et s'installa en face d'elle. « Alors ma belle comment vas-tu ? Ça fait un moment qu'on ne s'est pas vue. Comment se déroule ta nouvelle formation. Par pitié, ne m'incite pas à vouloir prendre ta place pendant un jour » fit-elle le sourire aux lèvres et en esquissant un rapide clin d'oeil en sa direction. « Ao n'est pas encore arrivée ? » lui demanda-t-elle tout en se doutant qu'elle finirait bien par arriver.

Aujourd'hui, l'infirmière troque son tablier de médicomage pour une robe noire dentelée de blanc aux extrémités. Il ne fait pas très chaud, en ce mois de septembre, mais bon... Les ectoplasmes ne sont pas frileux.
En ce samedi matin, Aodrena se prépare pour une journée complète à Pré-au-lard. Le week-end, le cabinet a toujours l'avantage d'être vide dans sa quasi-totalité. Ainsi, elle peut se permettre d'être de sortie. Le peu d'élèves résidant ici se trouvent être des patients longues durées, deux jours à une semaine de convalescence sur l'un des lits à disposition. Tous dorment et, pour les éveillés, échecs sorciers et jeux de cartes sont là pour les divertir. Ils n'ont clairement pas besoin de Maman Bonnefoy pour passer le temps et cette dernière porte une confiance aveugle en eux pour rester sage et se débrouiller si nécessité est. De toute manière, il leur est impossible de consommer des potions ou cachets ne leur étant pas prescrit. Le listing magique des ordonnances relié à l'ouverture des armoires à remèdes n'autorisent l'accès qu'à une seule condition : que le nom de la potion et celui de l'élève prononcé de vive voix devant le tiroir concordent avec les traitements rédigés à l'encre invisible.

Cheveux attachés en une longue natte, la médicomage sourit à chacun des élèves et les salues avant de sortir. Le temps de se préparer et de répéter pour la énième fois les règles de sécurité et le règlement intérieur propre à l'infirmerie aux étudiants, il était déjà l'heure d'y aller. Car, de son pas lent et don pour être déconcentrée par la vue de tout et n'importe quoi, comme un papillon, miss Bonnefoy est loin d'atteindre sa destination : les Trois Balais.

Le portail de Poudlard passait et les rues de la ville arpentaient, Aodrena s'approche doucement du point de rendez-vous. Cela faisait longtemps qu'elle ne s'y était pas rendu. Il faut dire qu'elle n'est pas une grande amatrice de pub. Non pas qu'elle n'aime pas les lieux bondés de gens, mais, plutôt qu'elle ne consomme que très peu d'alcool. Boissons occupant 90% de la carte de ce genre d'endroit. Mais bon ! Elle allait bien trouver, entre les whisky de troll et les vodka de licornes, des variétés de cafés magiques. Et puis... Elle n'allait pas faire la difficile. L'important n'était pas là où elle allait, mais, qui elle allait retrouver. Anaëlle et Annelise.
Un grand sourire lui tire les lèvres. Elle a hâte de revoir ses amies, les sœurs jumelles... Ah... Sœur jumelle... Adrielle lui manque et la hante tellement, en ce moment. Elle avait presque oublié sa crise de cauchemars d'hier soir. En y réfléchissant, elle a très peu dormis, à cause de la crise d'insomnie que cela à engendrer. Mais bon. Se laisser submerger par la fatigue n'est pas dans les habitudes de l'infirmière !

Aodrena n'a aucune idée de l'heure, en entrant dans le bar. Elle n'a pas pensé à s'armer d'une montre, mais, elle se doute qu'elle n'est pas à l'heure. Comme toujours...
Les filles en sont habituées, depuis le temps, elle suppose.
Balayant la salle d'un regard perdu, le spectre tente de trouver, dans la foule, deux têtes se ressemblant comme deux gouttes d'eau. Ah ! Là-bas ! En s'approchant, la Bonnefoy s’aperçoit que les Delacroix parlaient d'elle. Un rire désolé lui échappe.
- Je suis là, je suis là, désolée...

Toi ? Ici ? Une explication s'impose

PV Elesya Travers

Retrouvailles entre amies

Fatigue pesante des jours précédents et attente interminable... ponctualité était un mot que sa sœur et son amie ne semblaient point connaître. Des journées interminables qui coïncidaient avec ce début de formation sur les chapeaux de roue mais pour sûr elle ne regrettait point son choix d'avoir rejoint la BIPM. Cela en était fini de la monotonie désormais, le contrôle aléatoire sur le chemin de traverse était devenu une balade de santé à côté des journées qu'elle passait à la BIPM.

Un gros programme les attendait d'ailleurs lundi ; elle avait un peu le stress, pire que sa première journée pour ainsi dire. Mais Dennis la motivait encore et toujours persuadé de sa réussite. Quand bien même il croyait en elle, Annelise n'en gardait pas moins cette crainte profonde de lui déplaire. Il était devenu son mentor en quelque sorte, pas assez proche pour qu'elle se confie spontanément à lui mais à ses côtés elle se sentait comme rassuré, épaulée et non pas reluquée comme la plupart de ses collègues masculins de la brigade.

Annelise était tellement absorbée dans ses pensées qu'elle sursauta à la pression des mains sur ses yeux, une voix facilement reconnaissable, sa jumelle.. sa voix stridente avait le don de réveiller une migraine mal soignée, elle lui sourit vaguement. Déjà elle la dardait de questions, pressée de connaître ses débuts ; ne pouvant interrompe son flot inintelligible de paroles elle murmura « c'est bon je peux en placer une ? Penses à respirer entre chaque phrase j'ai bien cru que tu n'allais t'étouffer »...

Il est vrai qu'elle n'avait point donné de nouvelles à sa sœur sur le déroulement de sa formation mais elle attendait qu'Aodrena n'arrive avant de lui répondre car elle avait ce mauvais pressentiment constant au fond d'elle vis à vis de leur amie de toujours c'est pourquoi elle lui répondit « attendons Ao tu veux bien, vilaine curieuse » en un clin d'oeil ne tolérant aucune remarque contradictoire.

En parlant de l'infirmière de Poudlard celle-ci vêtue sobrement les rejoint, ton d''excuse, calme bien plus olympien que sa sœur ; un contact tellement plus agréable quelques fois qu'Anaelle... mais bon après tout sa sœur restait tout de même la personne la plus importante au monde pour la jeune Auror.

Une fois les trois jeunes femmes installées Annelise poursuivit « ne t'excuses pas Ao ; on a toutes les trois besoin de se revoir cela faisait bien trop longtemps ; chacune d'entre nous a eu des vacances bien chargées » regardant Aodrena n'osant poser la question qui fâche elle enchaîna en tentant d'être le moins maladroite possible « pour ma part je suis fatiguée en ce moment, nouvelle formation, nouveau boulot, mais je suis très bien encadrée ; j'ai toujours un sommeil agité par contre... » ; une fin de phrase murmurée qui cachait bien des choses mais qui voulait en dire tellement d'autres « assez parlé de moi d'ailleurs et au fait Anaelle sur ce point je te demanderai jamais de prendre ma place, elle me tient bien trop à cœur ; et vous quoi de nouveau ? » ; elle espérait ne pas en avoir trop dit, ne pas avoir éveillé de soupçons ; son don était là, elle le maîtrisait guère mais ses nuits étaient parsemées de cauchemar, de sombres images... mais elle n'avait guère le temps de s'y attarder...

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