[EVENT] Le bal de Noël

❝ Le bal de Noël ❞

Freya & Poudlard -

Freya avait entendu parler de ce bal de Noël qui allait être offert exceptionnellement par l'équipe pédagogique. Lorsqu'on l'a mis au courant, la jeune Poufsouffle était tranquillement installée dans sa salle commune et elle se souvint qu'un cri de joie unanime s'éleva pour accueillir l’événement. Elle même était plutôt ravie de cette décision. Ce bal permettrait sans doute de briser certaines barrières et de se rapprocher les uns des autres. Freya adorait cette période de l'année... Pas forcément pour les raisons habituelles, mais plutôt pour le plaisir de donner et de passer du bon temps avec des gens qu'on aime. Le souvenir de sa mère lui monta à l'esprit. La pauvre devait se sentir bien seule lorsque Freya était à Poudlard et que Sasha travaillait. C'est pourquoi, le soir même, la jeune Butler décida d'envoyer un hibou chez elle pour donner quelques nouvelles.

Les jours passèrent bien vite et le bal arriva avant même qu'elle n'ait eu le temps de s'y préparer réellement. Elle s'était préparée longuement dans sa chambre et la salle de bain pour tenter d'avoir une apparence des plus élégantes lors de cette soirée. Sortant de la salle commune des Poufsouffles, Freya s'était vêtue d'une élégante robe rouge qu'elle aimait tout particulièrement et qui allait très bien avec cette occasion. Le regard que lui lança l'une de ses camarades lui fit comprendre qu'elle était loin d'être désagréable à regarder ce qui la rassura quelque part, parce que oui, Freya détestait être au centre des moqueries.

La bande d'ami pénétra alors dans la grande salle à l'heure exacte du rendez-vous. Un soupir collectif s'échappa de leurs bouches lorsqu'ils contemplèrent le décor mis en place pour la soirée. C'était magnifique... Surtout le plafond que Freya ne cessait d'observer d'ailleurs. Elle fonça même dans un autre élève et s'excusa aussitôt avant d'aller prendre place assise au niveau d'une table encore disponible. McGonagall fit son annonce, la musique fut lancée et même si pas mal d'élève s'empressèrent d'aller se dégourdir les jambes, Freya préféra boire un peu de jus de citrouille au goût particulier pour l'occasion... Un arrière goût de marron ? Non non c'était autre chose... Assise à sa table avec deux amis qui étaient restés en sa compagnie, Freya sirotait tranquillement son jus de citrouille étrange dont elle n'avait toujours pas réussi à découvrir l'ingrédient qu'on avait ajouté à l'intérieur. La discussion des trois amis commença d'abord à se baser sur le thème de ce bal qui était fort apprécié de tous. Puis très vite, les choses évoluèrent sur les cours. Mais comme ils n'avaient pas trop envie de parler devoir en cette soirée de fête, ils enchaînèrent rapidement sur ce que chacun avait prévu de faire pendant les prochaines vacances. L'un d'entre eux leur annonça qu'il allait voyager jusqu'en Egypte pour y découvrir un pays magnifique comme il avait du le dire une dizaine de fois ce qui avait fait sourire Freya. Cette dernière ne fut pas trop loquace quand son tour fut venu... En même temps, elle n'allait rien faire de particulier. Retourner à New Castle, passer du temps avec sa famille et avec Gabriel, à part ça, rien à l'horizon. Bref, elle céda rapidement la parole au suivant puis s'enfonça dans ses pensées en jetant un œil intéressé à la piste de danse.

J'espère que Gabriel va venir..

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BAL DE NOËL

what's the hurry about?

La ponctualité n’a jamais été son fort. Et là pour le coup, elle est plutôt sacrément en retard. S’agitant dans tous les sens, elle essaie de limiter les dégâts comme elle le peut. En même temps, c’était couru d’avance. Sa compagne de dortoirs l’avait sortie de ses rêveries bien trop tard pour qu’elle soit à l’heure. « Joan, tu t’habilles comment ce soir ? » Elle avait froncé les sourcils en essayant en vain de deviner ce qui allait se dérouler ce soir. Devant l’incompréhension évidente de Joan, l’autre demoiselle s’était mis en tête de lui rafraichir la mémoire. « Le bal de Noël, Secret Santa auquel tu voulais participer pour t’acheter une conscience… ça te revient ? » Joan a bondit hors de son lit en se maudissant. Comment avait-elle pu oublier qu’elle s’était inscrite ? Pire, pourquoi diable avait-elle décidé de s’inscrire ? Personne ne l’avait arrêtée en plus, à quoi bon s’entourer de personnes s’ils sont incapables de vous dire de ne pas s’inscrire à un truc pareil. Elle grogna une réponse inintelligible à son interlocutrice avant de se trainer vers ses affaires pour se dégoter une robe pouvant éventuellement convenir pour l’occasion.
Autant vous dire que de nombreux essayages furent nécessaires.

- À quel point je suis en retard ?

Sa colocataire est sur le pas de la porte, prête à partir. « On devait y être il y a au moins dix minutes Joan… »

- C’est bon je suis large. S’entend-elle répondre.

Juste le temps de mettre une touche de maquillage et elle serait prête. N’ayant pas trouvé de robe rouge, elle s’est contentée d’une robe noire élégante et simple. Rien de trop extravagant, elle est en beauté sans être trop visible, elle préfère la simplicité à tout ce qui attire l’œil, sans doute sa nature distante qui ressort. S’apprêtant à suivre son amie qui est déjà dans le couloir, elle fait demi-tour au dernier moment pour récupérer le cadeau. Encore une fois elle se demande mentalement comment elle a pu penser une seule seconde qu’un Secret Santa était intéressant ? Alors qu’elle est sur le point de crier à sa colocataire de l’attendre elle se rend compte qu’il est trop tard, elle est déjà partie. Tant pis, elle allait se rendre seule à ce bal, pour son plus grand plaisir. Elle se dirige sans se presser vers la Grande Salle. Quand elle pénètre enfin dans la pièce, le discours de la directrice est déjà terminé. Joan soupire en essayant de retrouver au moins un visage familier parmi la foule ou, à défaut, l’élève à qui elle doit offrir ce stupide cadeau. Et honnêtement, elle avait fait de son mieux pour retrouver l’élève en question, un Poufsouffle plus jeune qu’elle à qui elle n’avait jamais parlé. Son regard scrute donc la foule à la recherche de ce fameux élève et pour l’instant ça n’est pas glorieux. Seule, à l’écart de la foule, elle regrette déjà d’être venue.

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	Le Bal de Noël - la Grande Salle
	Tous les élèves de Poudlard
Effy se tenait sur le pas de la porte du dortoir des filles, une moue chiffonnée au visage. Elle était déjà en retard, mais pourtant elle savait, elle sentait qu'elle avait oublié un truc. A moins que ce ne soit encore son subconscient qui lui faisait sentir à quel point elle n'avait pas envie d'y aller. D'autant qu'elle n'avait aucune garantie que Galahad y serait, lui aussi, et son meilleur ami aurait bien été une des rares motivations qui l'auraient poussée à y aller avec le sourire. Et elle ne savait pas plus si ses plus proches amis, Dracéna entre autres, y seraient. La Gryffondor s'agita soudainement, consciente qu'aggraver son retard ne lui vaudrait rien de bien plaisant. Malgré son exubérance naturelle, cette fois elle préférerait se fondre dans la masse plus qu'autre chose. Ah, voilà ! Le cadeau pour Phinéas Beurk ! C'était ça qu'il lui manquait. Le Secret Santa lui avait paru être une bonne idée, mais elle n'avait pas manqué de faire la grimace en lisant le nom du Serpentard de deuxième année, un élève avec qui elle n'avait jamais eu la moindre interaction. Très pratique pour trouver le cadeau adéquat. Et elle avait beau avoir cherché à se renseigner sur lui auprès des deuxièmes années qu'elle connaissait, elle n'était pas sûre d'avoir visé juste. Elle verrait bien au moment venu, et au pire, ça ferait quoi ? Venue récupérer son bien, Effy croisa un instant le reflet de sa silhouette dans le miroir du dortoir. A ce stade, elle avait bien le temps pour une inspection de dernière minute. Elle était loin d'être coquette, d'habitude très brouillonne dans son apparence. Mais cette fois, et avec l'entremise de Leslie (dont elle n'avait pas réussi à se débarrasser, malgré les protestations et les menaces à demi voilées), ses longs cheveux blonds, épais et bouclés, avec une nette tendance à la rébellion, étaient fermement réunis en une tresse reposant sur son épaule. Simple et efficace. Pas plus de fioriture pour sa robe, fluide et d'un blanc cassé. C'était déjà un miracle qu'elle en possède une, et qu'elle lui plaise assez pour ce genre d'occasion. Mais même aussi simplement apprêtée, le résultat restait nettement différent de son apparence de tous les jours. Ainsi prête, Effy dévala les étages jusqu'à la Grande Salle. Ils n'avaient pas lésiné pour la décoration, mais c'était sans surprise. L'équipe professorale n'avait pas pour habitude de faire les choses à moitié pour les grands événements qui égaillaient l'année scolaire. Ainsi qu'elle s'en était doutée, la soirée commençait déjà : elle eut juste le temps de voir McGo descendre de l'estrade pour comprendre qu'elle avait loupé l'assomant discours de début de soirée. Ca elle n'allait pas s'en plaindre ! Ses yeux parcoururent avec impatience la salle, s'arrêtant sur les visages connus, leur adressant un sourire enthousiaste quand elle croisait leur regard. Elle aperçut Rosie qui avait rejoint Frank Londubat, et elle lui adressa un clin d'oeil complice. Elle était trop mignonne habillée comme ça ! Puis son regard accrocha deux de ses amis proches : Leslie, justement, accompagnée de Lucas. Il était temps, pour ces deux là, songea -t- elle distraitement. Dès qu'elle put croiser le regard de la Poufsouffle, elle leva les deux pouces avec une moue ravie et encourageante. Elle faillit se ruer vers Charlie Williams, aussi intriguée que contente de la voir dans le coin, mais la présence de Ted Lupin la stoppa net. Et elle n'avait pas encore vu le fameux Phinéas... Disons le clairement, elle était toute seule pour ce début de soirée, et ça l'agaçait un peu. Enfin, elle n'allait tout de même pas bouder pendant toutes les festivités, ça n'était sûrement que passager. Pour passer un peu le temps, alors que les musiciens commençaient à jouer, Effy s'approcha mine de rien du banquet.

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Le bal de noël

La présence de Karl était… différente de d’habitude, tout du moins aux yeux d’Evangeline. Il lui semblait presque plus grand que d’habitude. Sans doute était-ce lié à ce qu’il avait failli se passer la veille, mais lorsqu’il vint l’entourer de sa présence elle décida de ne pas y penser pour l’instant. Non, elle était venue ici pour s’amuser et c’était bien ce qu’elle comptait faire.
Cette décision fut appuyée par l’inquiétude puis la plaisanterie de son cavalier. Décidément, Karl savait toujours comment la faire rire alors que le son cristallin s’échappait d’entre ses lèvres.
« Il est vrai que tu es très élégant, et que tu es certainement l’homme le mieux habillé de ce soir, mais n’oublie pas que c’est toujours moi la mieux habillée ET la plus belle. »
Elle lui fit un clin d’œil.
Voilà enfin la Evangeline que tout le monde connaissait : arrogante et princière. Peut-être que leur relation pourrait revenir à la normale grâce à ça ? Elle ne savait pas mais elle espérait. Elle ne voulait pas perdre son meilleur ami en se risquant à se laisser aller à ses hormones.

Elle profita que sa main soit enlacée avec la sienne et avec un sourire brillant elle déposa un baiser contre sa joue avant de l’entraîner à sa suite.
« Allez, viens ! Je ne suis pas venue pour rester au milieu de la foule mais pour briller sur la piste ! Et entre nous, comme nous sommes le plus beau couple, on pourra en profiter pour leur en mettre plein la vue ! »
Elle rit doucement. Elle était aussi sérieuse qu’elle pouvait l’être. En chemin elle salua quelques connaissances sur le chemin, pressée d’aller s’amuser avec Karl.
S’amuser dans le sens classique du terme bien sûr, pas dans celui qu’elle employait la plupart du temps.

Lucas était complimenté et par deux fois. IL rougit encore plus mais essaya de ne rien laisser paraître. Sauf si on écoutait son cœur battre. Il battait plus vite que d'habitude. C'était l'effet Leslie Cooper qui le mettait dans un tel état.

Il répondit :

"Bien sûr que je peux t'emmener danser. Mais c'est bien la première fois que je danse avec une autre fille que ma mère. Tu ne m'en veux pas si je ne suis pas excellent ?"

Il avait dit ces derniers mots en passant sa main droite dans ses cheveux en prenant bien soin de ne pas les froisser. Il avait tant galéré à les mettre en place.

"Allons-y."

Il prit le bras droit de Leslie et l'emmena au centre de la piste en évitant de se cogner dans les autres convives sorciers. Lucas ne voulait surtout pas gâcher ce moment de joie intense pour lui. Il ne voulait surtout pas fâcher Leslie au point qu'elle ne veuille même plus lui dire bonjour ou bonsoir dans les couloirs de l'école le reste de l'année.

Un groupe de musicien sorcier était installé sur l'estrade. Un groupe que Lucas ne semblait pas connaître et ils commencèrent pas une valse mais à la mode sorcière. C'est à dire une valse inventée un siècle avant ou plus par un musicien sorcier qui devait être très connu.

Lucas commença à tourbillonner comme il avait appris à le faire lors des soirées mondaines organisées chez lui à Londres par ses parents. Ils tournaient ni trop vite ni trop lentement. Lucas essayait juste de ne pas marcher sur les pieds de sa cavalière ni se cogner dans les autres couples qui venaient danser eux aussi.

Le petit Poufsouffle, même s’il adorait Noel, était un peu intimidé. La Grande Salle était magnifique…mais bien trop pleine. De nombreux élèves dansaient et virvoltaient. Eliott espérait qu’il n’aurait pas à danser, même s’il doutait qu’une fille veuille bien de lui. De toute manière, ce ne serait pas lui qui ferait le premier pas, ça non.

Malgré tout, il avait fait un peu plus attention à sa tenue que d’habitude. Il était généralement habillé à la va-vite et donc un peu débraillé. En cette soirée, il avait fouillé dans ses affaires et en avait sorti un pantalon noir et un pull fin et très doux. Il était à rayures jaunes et grises et rappelait les couleurs de sa maison. Ses cheveux étaient également un peu coiffés, c’est-à-dire qu’il s’était contenté de les aplatir avec un peu d’eau mais que des mèches rebelles et bouclées n’avaient pas obéi à ses quelques coups de peigne. Il était certainement moins classe que tous les autres, mais après tout, qu’est-ce qu’un gamin d’onze connait à la mode ? Lui, rien du tout et il se trouvait très bien comme ça. De toute manière, il n'avait pas de robes de fête, comme les autres, alors il avait du faire avec les moyens du bord.

Il ne savait pas trop quoi faire. Il était arrivé un peu en retard dans la salle car il ne voulait pas y entrer en même temps que le flux des élèves, pour éviter de se retrouver perdu au milieu de tous les grands. Mais à présent, il comprenait que c’était une mauvaise idée car il se retrouvait seul dans un coin tandis que ses camarades étaient déjà en groupe ou en train de danser.

Il n’osait pas se frayer un chemin dans la foule. Pourtant il voyait, de loin, ses amis Robbie, Mia, Frank et tous les autres et aurait bien voulu les rejoindre. Mais rien que l’idée d’être au milieu de tous ces gens l’angoissait, bien plus que d’ordinaire. Peut-être faisait-il une crise d’agoraphobie ? Il faudrait qu’il se renseigne à ce sujet les jours prochains. La foule avait toujours été difficile pour lui, mais là, il était presque tétanisé. Et puis il craignait un peu les « comportements échevelés » que pouvaient avoir les élèves les plus âgés.

Pas commun pour un garçon aussi sociable que l’était Eliott.

Il décida donc de rester dans son coin. Peut-être quelqu’un le remarquerait et parviendrait à lui faire oublier la présence de tous les autres élèves. Ou tout du même du fait qu'ils étaient aussi nombreux et pas assis, comme ils l'étaient habituellement dans la grande salle.

Robbie était en compagnie de Phineas et d'autres secondes années toujours son assiette à la main. Mia allait danser avec un camarade et lui, Robbie n'allait pas rester seul son assiette à la main au milieu de la salle.

"Je vais poser mon assiette et je vous rejoindrais quand vous aurez fini de danser." dit-il poliment avant de prendre congé du petit groupe.

Il se dirigea vers sa table et constata que le cadeau de Joan était toujours là où il l'avait posé. Et y déposa son assiette garnie de hors d'œuvres. Il allait s'assoir quand il vit une tête bien connue, seule comme lui en ce jour de fête.

Ni une ni deux, Robbie laissant son repas sur la table ; il courut presque pour rejoindre son ami. Enfin quelqu'un avec qui s'amuser. Non pas que le serdaigle soit timide mais il ne se sentait pas vraiment à sa place parmi tous les couples qui se créaient.

Arrivant un peu essoufflé, il dit trop joyeusement pour être naturel :

"Salut Ely. T'es drôlement habillé avec tes couleurs de poufsouffle."

C'est vrai que Robbie ne faisait pas très original avec son costume noir et sa chemise blanche.

"Je veux bien être votre cavalier pour ce bal, Monsieur Fergusson."répondit-il en faisant une révérence au poufsouffle. Tout cela sur le ton de l'amusement.

Robbie n'était pas gay. C'était de la pure camaraderie. De toute façon, il était encore trop jeune pour s'intéresser sérieusement aux choses de l'amour. Pas comme les grands qu'il voyait aujourd'hui former des couples.

*Les tables et les bancs étaient sur le côté empilés les un sur les autres faisant place à un grand espace libre, une piste de danse et un mini Podium, de l'autre côté des tables rondes et des buffets. Tandis que je m'eloignais avec Rose de Phin et Mia, nous nous dirigeons, bras enlacés vers la piste de danse, une valse commençait, voyant les autres danser autour d'eux je regardais Rose et l'invitait à danser.*

Tu veux danser ? Je ne voudrais pas quitter le bal sans avoir danser, après si tu veux on ira au buffet il y a plein de bonnes choses à manger. Ces Elfes quand même ils travaillent dur et je trouve qu'on ne les remercie pas assez...

*Je la regardais à nouveau lui adressant un sourire au moins l'ambiance était top.*

J'avais oublié que toi et Mia étiez de la même promotion, çà ne doit pas être tous les jours rose entre vous deux. Mais bon... C'est Noël et rangeons nos soucis,
rancœurs le temps d'une soirée. Au fait que comptes-tu faire pendant les vacances ? Tu restes à Poudlard ou tu retournes chez toi ?

Eliott commençait à se dire que, s’il ne dansait pas et ne se mêlait pas aux autres, rien ne l’empêchait de profiter de la musique et de la nourriture. Après tout, c’était une fête et il était là pour s’amuser. Même s’il fallait bien admettre que sa petite angoisse avait bien du mal à passer. Si au moins Jeffrey avait été là, mais ils avaient été séparés dès le début de la soirée et il ne parvenait pas à le repérer entre les danseurs.

Il allait s’avancer en direction du buffet pour voir ce qui était proposé de bon (il savait déjà qu’il allait boire un litre de jus de citrouille ; il était accro à cette délicieuse boisson depuis son premier jour à l’école) quand il vit quelqu’un se diriger vers lui avec beaucoup d’enthousiasme. C’était Robbie ! Eliott lui adressa un grand sourire, trop heureux que quelqu’un soit venu lui parler. Son ami était même essoufflé d’avoir du courir pour le rejoindre. Pourquoi n’était-il pas resté avec les autres, d’ailleurs ? Il devait plus s’amuser. Eliott constata alors que le groupe dont son ami venait s’était scindé en deux. Robbie n’ayant apparemment pas de cavalière à faire danser, il s’était retrouvé seul.

-Mouais. Ça ne fait pas très fête quand même. Mais j’aime bien. Toi, tu es bien plus classe que moi. Ca fait plus…euh…comment dire…plus adulte.

Finalement, Eliott trouvait que sa tenue reflétait bien sa personnalité. Il était un petit gamin de Poufsouffle, pas encore un adolescent et loin d’être un adulte.

Il éclata de rire quand Robbie lui fit une révérence en plus proposant d’être son cavalier. Il ne se serait jamais attendu à ça de la part du Serdaigle et il était amusé et surpris. Eliott avait déjà dansé avec des garçons lors de spectacles à l’école, mais jamais lors de ce genre d’événements. D’ailleurs, il évitait de danser avec les filles quand il devait aller à des fêtes donc il se contentait souvent de faire le robot ou de participer à la queue-leu-leu qui s’organisait inévitablement. Ce serait sûrement marrant d’essayer. Et puis il préférait que son partenaire soit un garçon. Il avait souvent vu que les cavalières de ses cousins ou d’Ethan attendaient bien plus qu’une simple danse. Il ne savait pas ce que c’était et il doutait qu’il ait l’âge pour le savoir.

-Eh ben pourquoi pas ?...Oui, ça pourrait être une bonne idée. Dit-il en ajustant son pull. Mais d’abord, je dois manger quelque chose. J’ai trop la dalle !

Il entraina Robbie vers le buffet qu’il venait de quitter et s’empara d’un grand verre de jus de citrouille qu’il vida avec un soupir d’aise. Qu’est-ce que c’était bon. Il remarqua alors les quelques paquets cadeaux qui étaient posés sur la table…Il avait presque failli oublier le Secret Santa ! Il tata la poche de son pantalon et fut soulagé de constater que son paquet était à sa place. Il hésita puis décida qu’il donnerait son paquet à Robbie à la fin de la soirée. Pas la peine de lui encombrer les mains maintenant. Il prit une part de gâteau au chocolat moelleux et fondant et en croqua un bout.

-Ch’est trop bon. Il avala sa dernière bouchée et reprit une rasade de jus de citrouille. Dis, on pourrait rester par-là et ne pas trop aller au milieu ? Dit-il avec un peu de gêne. Le nombre d’élève en train de danser, ça…ça m’angoisse un peu. C’est comme si j’étais avec tout le monde dans une pièce presque trop petite pour tout le monde.

Cela dit, depuis que Robbie était arrivé pour lui changer les idées, il se sentait beaucoup mieux et ressentait moins fortement la présence des autres autour de lui.

Une cavalière ? Lui ? Elle l’avait bien regardé ? Avec qui diable aurait-il bien pu venir ? Victoire ? L’idée même le paralysait. Il avait beau savoir que la jolie rousse éprouvait tout au moins une affection sincère pour lui, dès qu’il croisait son regard océan, il en perdait son anglais. Alors tenter de l’inviter n’aurait pu finir qu’en désastre. Sans compter qu’il ne voulait pas la mettre dans l’embarras face à ses amies. Après tout, quelle élève désirait être vue au bras d’un assistant ? Non, c’était bien mieux comme ça.

Ou du moins avait-il tenté de s’en convaincre, mais force était de constater que le soulagement qui s’était emparé de lui en apprenant que la Poufsouffle se rendrait seule au bal avait démenti toute sa façade de fausse tranquillité. Car, dans un manque total de cohérence, bien qu’il n’eût pas le courage de s’approcher de la jeune femme, il aurait haï qu’un autre s’arroge la place qu’il ne désespérait de pouvoir occuper un jour. Il fallait juste qu’il aille faire un stage chez les Rouge-et-Or pour trouver un peu de cette hardiesse dont ils semblaient déborder et qui lui faisait si cruellement défaut. En attendant quoiqu’il en fût, il se contenta de faire un effort pour ne pas chercher des yeux l’objet de ses désirs et poussa un petit rire qu’il voulait faussement dépréciatif mais sonnait plus étranglé qu’autre chose.

-Non, pas de cavalière à l’horizon. Juste moi, je le crains. En même temps, ça ne m’a jamais empêché de m’amuser.

Au moins cette dernière phrase était vraie. Charlie annonça ensuite être en train d’attendre Magnolia, ce qui ne le surprit pas vraiment. Il avait beau ne pas avoir suivi toute leur histoire, il en savait suffisamment pour savoir que ces deux-là étaient nettement plus proches que la normale. De là à savoir si elles sortaient ensemble, étaient juste amies proches ou totalement autre chose, ça ne le concernait pas. Il espérait juste que Charlie ne souffre pas trop du caractère… assez particulier de sa collègue assistante. Il entreprit donc d’essayer de lui remonter le moral en attendant l’arrivée de la blonde, le tout sans cesser de chercher Molly des yeux.

-Ah, une diva sait toujours se faire attendre et le moins qu’on puisse dire que Magnolia c’est que c’est une princesse. Maintenant, en l’attendant, si tu es prête à te contenter du pauvre roturier que je suis, je ferais de mon mieux pour rendre ta soirée attractive. D’ailleurs, que dirais-tu d’une petite chasse au trésor tant que ta cavalière ne nous a pas encore rejoints ?

Affichant fièrement son cadeau, il expliqua ce qu’il avait en tête.

-Cette année, l’administration a organisé un Secret Santa et chaque participant doit profiter du bal pour aller donner son cadeau à la personne dont il a tiré le nom. Or, pour une fois, j’ai eu de la chance, je suis tombé sur une connaissance. J’envisageais donc de partir à sa recherche avant de tomber sur toi. Par conséquent, si tu es motivée, on peut la chercher ensemble. C’est Molly Weasley, une des plus âgées des cousins Weasley, elle est préfète des Gryffondor et en sixième année. Une jolie rousse aux yeux verts, deux ans plus jeune que toi. Tu te souviens d’elle ?

Le bal de Noël

La voilà qui souriait de nouveau, de quoi réchauffer le cœur inquiet de Karl. Il lui rendit son sourire avec la même joie, ils étaient comme ces deux petits oiseaux qu’on avait nommé les inséparables. Et pour cause, ils ne pouvaient rien faire l’un sans l’autre, ils finissaient toujours par ressentir la tristesse ou la bonne humeur de l’autre, une chose qui pouvait être handicapante comme agréable à vivre. Mais là n’était plus la question de comparer leur amitié à la vie de volatiles. « D’accord Princesse, je retiens que personne ne peut te détrôner, pas même ton futur prince. » ricana-t-il.

Il profita du baiser délicatement posé sur sa joue avant de la regarder, malicieux. Elle n’avait pas tort, ils faisaient forte impression au sein de ce nid d’élèves. Lui avec ses cheveux aussi blanc que la neige et son costume d’un beau bleu, et elle, rien chez elle ne donnait envie de chercher des défauts. « Bien sûr avec grand plaisir. Mais dois-je te rappeler que la dernière fois que nous avons dansé, tu t’es cassée la figure ? » Il esquiva le petit coup qu’elle avait souhaité lui donner. La taquiner était une chose qu’il appréciait tout particulièrement, surtout lorsqu’elle prenait ses aises comme à cet instant.

Ils marchèrent donc jusqu’à rejoindre la piste de danse si peu habitée qu’on se demandait si elle n’était pas à fuir. Karl glissa un regard à sa cavalière avant de s’abreuver de la musique qui emplissait la pièce. Sûr de lui, il passa un bras autour de la taille de sa meilleure amie et se saisit de sa main pour entamer une valse. Sa mère avait eu la gentillesse de lui apprendre à danser lorsqu’il lui avait appris l’existence de bal au sein du château. Elle avait pleuré la première fois. Les souvenirs de son père étaient revenus au fur et à mesure de la leçon et Karl s’était senti touché par cette vague d’émotions. Elle le disait aussi bon danseur que son défunt mari.

Le Serpentard ne quittait plus Evangeline du regard, il se perdait dans l’océan de ses yeux, ses pas étaient tout simplement guidés par la musique. Son sourire se faisait plus rayonnant que jamais et un rire s’échappa de ses lèvres alors qu’il tournoyait encore et toujours.

Charlie & Poudlard

Baby it is too cold outside!

Charlie devait avouer être surprise de le savoir sans cavalière à son bras. Durant leur première discussion, elle n’avait pu s’empêcher de le trouver plutôt joli garçon et sa légère timidité faisait de lui un être mignon qu’on rêverait de serrer dans ses bras. Voilà ce dont avait besoin Charlie, de la douceur. Enfin, elle ne disait pas que Ted Lupin était la solution à ses problèmes, elle ne voulait pas l’effrayer le pauvre. « Tu as bien raison, sans cavalière tu as l’embarras du choix. » sourit-elle, amusée, la brunette avait bien changé depuis son départ du château. Elle avait découvert les joies des soirées étudiantes et des petits jeux de danse.

Elle pencha la tête sur le côté lorsqu’il vint lui parler de Magnolia et afficha une moue quelque peu approbatrice face à ses dires. Elle devait s’empêcher de rire face aux commentaires qui ne cessaient de pleuvoir sur la désormais assistante du professeur des soins aux créatures magiques. A croire que Ted ne la portait pas dans son cœur, chose qu’elle pouvait comprendre, la blonde était une personne très difficile à vivre quand on ne connaissait pas le moyen de la calmer. Charlie avait déjà eu le droit de goûter au courroux de son amie lorsque celle-ci avait avoué aimer Lacey, la seconde meilleure amie de la brunette.

« Une diva ? Tu n’as pas l’impression d’exagérer légèrement ? » Elle glissa son bras au sien et vint marcher parmi les élèves, guère gênée de s’afficher au bras de l’assistant. Si la belle de ce dernier se trouvait dans les parages, peut-être trouverait-elle la force de venir le voir ? Après tout la jalousie était bien une véritable source de motivation. « J’accepte ta compagnie avec plaisir Ted ! Au moins toi, tu es assez galant pour ne pas faire attendre une lady ! » Elle glissa un regard vers le cadeau qu’il portait et l’écouta avec attention avant qu’un nom détesté ne vienne détruire ses oreilles. Molly Weasley. Ses lèvres se pincèrent et la jeune femme se raidit quelque peu.

Bien sûr qu’elle connaissait la rouquine, elle était à l’origine du fiasco de la St Valentin, cette fête où Aylen Nott –son ancienne petite amie- avait dévoilé son orientation sexuelle sans s’en rendre compte. Les répercussions avaient été énormes et Charlie se souvenait d’avoir été à la limite de perdre le contrôle. Elle n’avait jamais adressé la parole à la Gryffondor depuis et c’était mieux ainsi. « Oui je me souviens très bien d’elle, comme la plupart des élèves je pense. Attention, ne dis pas Jolie, on va croire que tu charmes les élèves. » Elle lui donna un gentil coup d’épaule taquin avant de perdre son regard dans la foule. « Hélas, il y a beaucoup de têtes rousses dans la foule, ça va nous prendre un certain temps. »

COSMIC SHEEP.

Ailís était très en retard, mais n'osait pas bouger de devant son miroir. Monter dans la grande salle, retrouver Absolan. Elle était une superbe actrice mais n'était pas sûre de pouvoir faire semblant cette fois. Trop d'informations se bousculaient dans sa tête mais voulait-elle vraiment tout tirer au clair? Pourquoi les choses ne pouvaient pas redevenir comme avant? Stressée, elle accrocha sa dernière barrette et laissa quelques boucles retomber sur son épaule. Elle devait y aller, elle ne pouvait pas non plus trop traîner. Attrapant son cadeau pour le Secret Santa, elle remonta les escaliers et s'infiltra dans la grande salle où les couples de danseurs se formaient déjà. Elle aperçut d'un coin de l’œil Charlie Williams en bonne compagnie, Karl au bras d'Evangeline, quelques camarades et - son cœur manqua un battement- Absolan. Affichant un grand sourire, essayant tant bien que mal de se comporter comme si tout était parfaitement normal et que rien n'avait changé, la blonde s'approcha de son cavalier en se frayant un chemin parmi les convives, et s'arrêta légèrement en retrait du brun.

"Désolée je suis en retard. J'espère que tu n'as pas attendu trop longtemps."

Le Bal de Noël

Feat. Poudlard

Décembre 2018

En retard. Je suis complètement en retard. Pourquoi ? Vous allez rire mais... J'avais oublié la date d'aujourd'hui. J'avais oublié Noël. Et pourtant... Par la poudre de Merlin, Dieu sait à quel point j'en ai entendu parlé. Le bal. LE BAL ! Je suis prof, j'ai entendu l'administration discuté de l'organisation. Les élèves de leur impatience. Charlie du fait qu'elle y serait... Et j'ai quand même réussi à oublier ?! Je soupire. A m'en vider les poumons. Je donne un petit coup sur la cage de Lucifer, l'air de lui dire "pour une fois que tu pouvais croasser de bon matin, t'aurais pu me réveiller !" Sérieusement. J'vais me faire tuer. Charlie va m'en vouloir. Mes collègues vont m'en vouloir. Tout le monde va m'en vouloir. Et en plus, ahah, c'est pas drôle sinon... Le Secret Santa ! Ça aussi, c'est passé au dessus de ma mémoire de lutin sylvestre ! Aaaah... Heureusement, j'ai tiré le nom d'Olivia. Elle me connait, je la connais, elle ne m'en voudra pas si je lui offre un cadeau en retard, si ? Nous ne sommes plus des enfants. Je lui achèterais... Euh... C'est une bonne question, en fait. Hmm... Bah ! Je lui laisserais le choix de faire sa fashionnista en arpantant les rayons de Gaichiffon et je payerai quand elle aura trouvé. En espérant qu'elle ne me ruine pas...

J'ai une migraine monstre. Les joies d'être un Loup-Garou, me direz vous. Si cela ne tenait qu'à moi, je ne quitterais pas mes appartements. Après tout... Bal = beaucoup de monde = beaucoup de bruit = adieu Magnolia qui a déjà une migraine plus monstrueuse et énorme qu'un Basilic. Mais bon. Je ne peux pas poser un lapin à tout le monde. Aujourd'hui, c'est l'occasion de reparler à mes anciens camarades en oubliant complètement les principes des relations élèves/enseignants. C'est l'occasion de changer mes airs grognons en bonne humeur. C'est l'occasion de passer du temps avec elle...
Grah ! Faut que je me dépêche. Vraiment. J'ai trop fait attendre. Pour une fois que je ne le fais pas exprès, en plus, en jouant ma petite diva précieuse ! Rahlala...

Si d'ordinaire j'aime me faire belle par moi-même, "à la moldue" comme on dit, je me vois dans l'obligation d'accélérer la cadence à coup de baguette. Coiffure, c'est fait ! Costard cravate féminin, c'est fait ! Maquillage, parfaiiit ! Je prends une profonde inspiration et mes talons claquent dans les couloirs déserts. Normal, me direz-vous... Ils sont sans nuls doutes déjà tous au point de rendez-vous : la grande salle.

Je crois que je n'ai jamais marché aussi vite de ma vie. Un vrai marathon ! En peu de temps, me voilà face à l'imposante porte me séparant de ma destination. Et, une fois celle-ci poussée... Mon regard ne tarde pas à s'affairer à la recherche de ma pauvre cavalière qui attend, maintenant, depuis facilement plus d'une demie heure...
Saluant les élèves que je connais, ceux de Serpentard avec qui j'ai passé des années de vie commune ou encore ceux suivant dorénavant mes cours, un grand sourire fend mes lèvres, brisant mes grands airs neutres. M'excusant auprès de mes cadets avec qui je discutais, je me dirige vers ma cible, celle que je cherche depuis le début. Elle n'est pas toute seule, tiens. C'est vrai... J'avais oublié qu'elle connaissait, elle aussi, Ted.

Arrivant à leur hauteur, presque essoufflée, je ne sais pas par où commencer.
- Cha ! Je... Salut. Et salut aussi, Ted. Classe ta tenue au passant ! Je... Je suis désolée. Je suis en retard. Tu vas jamais me croire et je sais que mon excuse est aussi nulle que mes notes en astronomie lors de mes BUSEs, mais... J'avais oublié qu'il y avait le bal. J'ai une migraine d'enfer, tu vois ? Mes réflexions sont un peu limitées et... Roh, puis zut. Retiens juste le fait que je suis vraiment, sincèrement, monstrueusement désolée du temps que j'ai mis pour arriver. Je tenais à être là quand tu arriverais ici, car, je sais que Poudlard n'a pas que des bons souvenirs pour toi et euh... Enfin, bref. Je suis là, maintenant, c'est l'important non ? Et... Je reprends enfin mon souffle en passant une main dans mes cheveux. T'es vraiment... Resplendissante.

Eh bah, dis-donc. C'est bien rare que je me montre si peu douée et professionnelle devant tout le monde. Mon égo aurait pu en prendre un coup, car, mes airs totalement perdus doivent être risibles. Mais... Je suis juste sincère, pour le coup. Sans chercher à jouer les indifférentes. Je suis désolée et à l'ouest, je l'assume pour cette fois.

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Robbie était bien content de la remarque de son ami. Il avait mis un soin tout particulier pour être bien habillé alors c'était qu'un juste retour des choses. Il rougit quand même un peu.

"Merci."

Puis il suivit Eliott au buffet et lui dit :

"Sers-toi. Moi j'ai déjà pris ce que je voulais grignoter. Mon assiette est sur ma table."

Il sentit son estomac fait un peu de bruit et attendit que le poufsouffle ait terminé son choix de victuailles. Ensuite il s'expliqua car Eliott semblait avoir pris les dernières paroles du seraigle au sérieux.

"Je ne comptais pas danser avec toi. Je disais ça juste pour qu'on reste ensemble à ce bal."

Il emmena alors son ami à sa table et fut bien content d'y retrouver le paquet qu'il devait donné à Joan. Il regarda la salle mais ne la vit nulle part dans la salle. Sûrement du au faite qu'il y avait beaucoup de monde ce soir. Il lui donnerait son cadeau plus tard. Pour le moment il avait faim.

"J'ai l'estomac qui gargouille. Viens on va manger un peu."

Puis voyant le verre de son ami :

"J'ai oublié de pendre à boire..."

Et pourtant il ne se leva pas pour remplir son verre.

Eliott retint un grand « Ouf » en entendant son camarade lui avouer qu’il n’avait pas vraiment l’intention de danser avec lui, que c’était un peu une blague. Si Robbie avait vraiment voulu danser, il l’aurait fait pour lui faire plaisir, mais cela l’arrangeait de ne pas avoir à le faire. Il ne dansait pas très bien et il préférait le faire quand il serait un peu plus grand et plus expérimenté. Et puis sans doute que Robbie avait envie de danser avec une fille.

-Oh…Ok. Tant mieux pour tes pieds alors. Je suis un très mauvais danseur.

Il se prit une nouvelle part de gâteau au chocolat quand il comprit que Robbie voulait retourner à sa table avec lui. S’ils ne dansaient pas du tout de la soirée, autant être confortablement assis pour profiter de la musique. Au moins ici, personne ne risquait de lui rentrer dedans par inadvertance, à moins de le faire exprès.

Avalant un bout de son gâteau, il remarqua le cadeau qui était posé devant Robbie. S’ils ne bougeaient pas d’ici de la soirée, il pouvait bien lui donner son présent maintenant. En plus, le paquet devait faire une drôle de forme dans son pantalon. Il venait de sortir le cadeau enveloppé de papier bleu lorsque Robbie fit remarquer qu’il avait oublié de prendre un verre.

-Eh ben, je vais t’en chercher un. En attendant, tu peux ouvrir ça. Joyeux Noel ! Dit-il avec un large sourire.

Eliott se dirigea vers le buffet et remplit un verre de jus de citrouille pour son ami et en reprit pour lui (le premier étant déjà dans son estomac). Il espérait que son cadeau ferait plaisir à Robbie. Comme le Serdaigle lui parlait souvent de trésors à découvrir dans Poudlard, il s’était dit qu’un livre évoquant les différents trésors (encore perdus ou non) du monde sorcier pourrait lui faire plaisir. Il s’était renseigné auprès d’Archibald (qui voulait devenir archéomage) pour trouver le meilleur ouvrage pour son ami. Il ne savait pas quel métier voulait faire son ami, ils n’avaient pas encore évoqué le sujet de la poursuite d’études après Poudlard. Le livre proposé par Archibald était assez épais avec une couverture en dure marron décoréé de nombreuses arabesques dorées et faisait l’effet, quand on le voyait, d’un journal intime, mais il était rempli d’informations sur divers trésors avec des photos mouvantes.

Il retourna à la table, les deux verres à la main et en posa un devant Robbie avant de grignoter quelques miettes de son gâteau en attendant de savoir ce que Robbie pensait du livre.

Molly était près du bar, elle essayait de chercher avec difficulté la personne qu'elle avait pioché pour le Secret Santa, mais il fallait croire que cette personne n'était pas encore arrivée. Elle abandonna donc rapidement ses recherches et en profita pour se diriger près du bar. Elle en profita pour prendre deux verres de jus de citrouille, puis elle entraperçut une de ses connaissances Effy près du banquet. Elle hésita un moment, mais elle ne put s'empêcher de se ruer vers elle, à tel point que la solitude la rongeait. Un peu de compagnie lui ferait certainement du bien.
Sur le chemin, elle croisa Ted Lupin et elle le salua rapidement du regard avant d'arriver en trombe vers Effy, elle dit totalement ravie : « Coucou Effy, comment vas-tu ? Tu passes une bonne soirée » demanda-t-elle un verre de jus de citrouille à la main. Pendant ce temps, elle entreprit de chercher de nouveau son partenaire de secret santa des yeux, ce n'était pas tous les jours qu'on devait offrir un cadeau à l'infirmière de poudlard. Molly espérait mentalement qu'elle allait venir à cette soirée. Au pire des cas, elle lui offrirait son cadeau le lendemain avec un peu de retard « Toi aussi tu t'es inscrite au secret santa ? » conclut-elle

La raideur qui s’empara des muscles de sa cavalière improvisée à l’évocation de Molly n’échappa pas au Métamorphomage. Avait-il fait une erreur en nommant la Préfète ? Les deux jeunes femmes possédaient-elles un passé commun qui lui était inconnu et pouvait expliquer cette tension soudaine ? Ou tout cela n’était-il qu’une coïncidence fortuite ? Il ne savait que penser et préféra éviter le sujet, surtout lorsque Charlie lui offrit si galamment une porte de sortie. Et puisqu’elle l’avait auparavant interrogé sur son manque de cavalière, c’était l’occasion ou jamais de lui confier qui détenait les clés de son cœur. Après tout, Charlie s’était toujours révélée de bon conseil alors peut-être aurait-elle une ou deux suggestions pour l’aider à affronter la situation un peu mieux qu’il ne l’avait fait jusqu’alors. Ce qui honnêtement ne demanderait pas un effort insurmontable vu ses pathétiques résultats.

-Oh je te rassure, si je ne suis pas insensible aux charmes des Weasley, ce n’est pas Molly qui s’est attiré mes faveurs mais plutôt sa cousine Victoire. Quitte à séduire les élèves, je me focalise sur celles qui sont majeures. Bon okay, non, soyons honnêtes, je ne me focalise sur rien du tout, j’en pince simplement pour elle depuis une éternité mais, comment dire ? Je ne suis pas disciple de ce bon vieux Godric alors…

Soudain incapable de finir sa phrase de manière digne, il se mit à faire de vagues gestes avec les bras comme si cela allait remplir le silence à sa place. Particulièrement gêné, il accueillit l’arrivée impromptue de Magnolia avec un soulagement non feint. En effet, après réflexion, il n’était plus sûr du tout qu’avouer son secret honteux à Charlie eût été une si bonne idée. Après tout, oui il était ami avec l’apprentie libraire mais se connaissaient-ils suffisamment pour s’humilier ainsi devant elle ? Peut-être pas. Il se reconcentra donc immédiatement sur les propos de Magnolia dont la gêne manifeste lui tira un regard interloqué. C’était en effet bien la première fois qu’il voyait l’ancienne Serpentard mal à l’aise. Habituellement, lorsque la lycane était dérangée par quelque chose, elle recourrait à l’agressivité ou se révélait tout simplement désagréable pour faire fuir toute compagnie. Alors, la voir si clairement hors de son élément lui laissa comprendre qu’elle devait drôlement tenir à Charlie. Il n’allait par conséquent pas s’imposer alors que les deux jeunes femmes avaient probablement beaucoup à se dire. Il se contenta donc de rendre son compliment à Magnolia - ce qui ne fut pas très difficile, la tenue de la blonde lui seyant à merveille – avant de s’éclipser.

-Tu es particulièrement à ton avantage aussi. Sur ce, Mesdemoiselles, je vais vous laisser, je viens d’apercevoir mon Secret Santa.

Il espéra que sa retraite stratégique ne les mettrait pas plus mal à l’aise qu’autre chose. Néanmoins, il était vrai qu’il venait d’apercevoir Molly qui lui avait fait un signe alors qu’elle se dirigeait vers le buffet. Il préférait donc aller rejoindre la Gryffondor plutôt que d’assister aux retrouvailles entre Charlie et Magnolia. Il n’aurait en effet été qu’un intrus dans une discussion qui semblait attendre depuis déjà un certain temps. Serrant son paquet contre lui pour ne pas le faire tomber dans la foule, il se mit donc à suivre Molly avant de s’arrêter net. Sérieusement ? De toutes les personnes présentes, il avait fallu que Molly choisisse de rejoindre Effy ? Urgh. Un instant, il envisagea de faire demi-tour. Il préférait en effet mille fois la compagnie de Magnolia, qui savait se montrer adulte à défaut d’être toujours cordiale, à celle d’Effy. Sauf qu’il ne voyait pas trop comment il expliquerait à Charlie et Magnolia qu’en fait il préférait éviter de se retrouver nez à nez avec l’élève qui lui causait le plus de problèmes de tout le château et tout ça pour une affaire personnelle. Prenant donc une grande inspiration, il s’approcha des deux Rouge-et-Or. Non sans d’abord récupérer une part de gâteau au chocolat. A défaut de pouvoir se bourrer pour supporter Effy, il pouvait au moins se remonter le moral avec du chocolat de qualité.

-Bonsoir Mesdemoiselles. Promis je ne m’imposerais pas longtemps.

De toute façon, ni lui ni Effy ne voudraient rallonger la torture de se côtoyer plus que nécessaire.

-C’est juste que j’ai un cadeau pour Molly. Joyeux Secret Santa Miss !

Maintenant il ne lui restait plus qu’à espérer que la petite boîte à musique décorée avec un Oiseau tonnerre en plein vol et enchantée pour jouer toutes les musiques désirées par son propriétaire plairait à la rousse. Il avait en effet trouvé l’objet superbe alors qu’il se baladait chez l’antiquaire de Pré-au-lard mais peut-être ne serait-il pas au goût de Molly. Connaissant sa chance, il allait la mettre dans l’embarras lorsqu’elle devrait mimer la joie et bien évidemment Rees serait là pour assister à sa débâcle.

Charlie & Poudlard

Baby it is too cold outside!

Victoire. Il venait de donner un incroyable indice sur celle qui faisait battre son cœur. Charlie balaya la foule de son regard de faucon dans l’espoir de trouver le visage de l’élève, mais il était bien stupide de sa part de penser ceci possible. Et pour cause, jamais de sa vie, elle n’avait eu affaire à cette Weasley-là. Elle finirait par trouver, elle n’était pas le genre de fille à abandonner dès les premières minutes d’une enquête. Puis il y avait beaucoup plus important à résoudre pour l’instant. En effet, la gêne s’était installée entre les deux jeunes adultes et Charlie peinait à trouver une solution à tout ceci.

Et là, étrangement, une silhouette familière apparut dans son champ de vision. Un sourcil s’arqua sur son front et elle pencha la tête sur le côté, presque agacée de la voir débarquer maintenant. Pourtant, elle ne pouvait rester indifférente au charme que dégager l’assistante dans son costume qui mettait en valeur ses formes. Charlie n’avait jamais caché son attirance pour la louve et ne le ferait sûrement jamais, et pour cause, depuis ses petits problèmes mentaux, elle avait pris la décision de vivre pleinement son existence.

Elle se détacha légèrement de Ted, son bras glissant du sien quand Magnolia se confondit d’excuses. Chose particulièrement familière pour l’ancienne Serdaigle. Charlie ne l’écoutait que d’une oreille distraite. Les pensées se bagarraient dans son esprit. Elle était venue ici suite à l’invitation de l’assistante, elle avait accepté avec un large sourire parce qu’elle savait que ça signifiait. Etrangement, elle ne voulait pas se perdre dans un labyrinthe de mots, dans une conversation aussi profonde qu’une abysse. Non, elle avait déjà attendu une bonne heure que la demoiselle pointe le bout de son nez.

Charlie voulait profiter de cette soirée et puis, elle la trouvait incroyablement élégante ce soir, pour une fois, Magnolia avait fait l’effort de bien se vêtir pour l’accueillir entre ces quatre murs. « Magnolia… » Sa voix ne possédait aucune reproche, elle était tout bonnement douce et patiente. Elle n’avait pas fait attention à la disparition de Ted, elle le comprenait. Il était toujours désagréable d’être la chandelle. Lentement, Charlie s’approcha de la blonde et lui offrit un sourire rassurant. Son bras s’enroula autour de sa taille avec délicatesse et elle l’attira vers elle.

Son regard se perdit dans le sien alors que de sa main libre, elle se saisissait de son menton. Juste entre le pouce et l’index, de quoi lui faire comprendre qu’elle n’avait qu’une option possible : Se concentrer sur elle. « Tes excuses ne m’intéressent pas et cesse de te donner en spectacle devant les élèves veux-tu ? » Et sans lui laisser le temps de rétorquer, Charlie s’empara délicieusement des lèvres de celle qu’elle ne supportait plus d’appeler meilleure amie. Parce que depuis des semaines, elle la considérait comme plus bien intime et que son impatience avait atteint une limite telle qu’elle avait besoin de le hurler aux oreilles de la foule.

Ses lèvres étaient incroyablement douces et sucrés, de quoi lui donner envier de ne jamais les quitter. Ses doigts dérivèrent vers sa joue qu’elle caressa brièvement. Elle avait rêvé de faire ça pendant un long moment et voilà que la réalité lui était offerte. Et par Merlin que c’était bon ! Charlie rompit le baiser, passant son pouce sur la bouche de Magnolia dans un sourire joueur. Leurs souffles se mêlaient encore. « Invite moi à danser plutôt. »

COSMIC SHEEP.

Le bal de noël

Evidemment Evangeline était indétrônable. Au moins sur le plan physique, comme le fit constaté par la suite Karl. Comment ça elle ne savait pas danser ? Elle ne voyait absolument pas de quoi il parlait. Elle était une excellente danseuse !
A condition bien sûr qu’elle n’ait pas bu de ce punch au goût légèrement altéré par ses soins. Et puis même comme ça ce n’était pas sa faute, on ne pouvait pas surmonter les difficultés de son partenaire d’un clin d’œil, nah.
Elle se contenta toutefois de faire une moue après avoir tenté de donner un coup à son partenaire de la soirée, coup qu’il esquiva habilement et ça aurait pu rendre Evangeline furieuse, dans d’autres circonstances. Mais c’était Karl, et pour être honnête elle ne se souvenait pas s’être déjà réellement mise en colère contre lui.

Elle le suivit sur la piste de danse avec un sourire. Ils étaient parmi les seuls à se laisser tenter par une danse apparemment puisque la piste était plutôt vide. Mais c’était parfait : ils n’en seraient que plus magnifiques pour les autres, des cygnes parmi les canards.
Quoique des cygne n’était peut-être pas la bonne métaphores puisque ces créatures avaient tendance à ne choisir qu’un partenaire pour toute une vie et Evangeline et Karl n’étaient que des amis malgré ce qu’il s’était passé la veille, oh god ils n’étaient pas que des amis n’est-ce pas, après tout ils allaient au bal ensemble et—
Son train de pensée s’interrompit lorsqu’elle sentit une main se glisser autour de sa taille et elle leva les yeux sur Karl. Elle leva les yeux sur lui et soudain tout était calme, un sourire trouva son chemin sur ses lèvres et elle se rapprocha de lui avec confiance. Sa main se lia à la sienne le plus naturellement du monde. Elle s’humecta les lèvres brièvement avant de commencer à se mouvoir avec lui, au rythme de la musique.

Elle suivait sa direction sans mal, se montrant plus habile que dans ses souvenirs sans doute. Il menait la danse avec habileté et elle en oublia le reste de la piste, les spectateurs, la flamboyance qu’ils dégageaient. Elle apprécia son rire et ferma les yeux un instant en se laissant guider.
Jusqu’à ce qu’elle sente un léger choc : à en oublier le reste du monde ils étaient rentrés dans quelqu’un. Elle se rapprocha un peu de Karl au cas où, mais le choc n’avait pas été violent au point de provoquer vraiment des problèmes. Ce n’était qu’un contre-temps mineur.

Leslie était aux anges. Comment ne pas l'être quand alors que la soirée était aussi bien engagée? Lucas semblait d'humeur bien légère et guillerette, la fête était somptueuse alors Leslie ne put s'empêcher de sourire quand Lucas accepter d'aller danser. Elle avait d'abord pensé qu'il refuserait - les garçons grimaçaient beaucoup quand il s'agissait d'aller danser- mais il avait accepté sans soucis en précisant néanmoins qu'il n'était pas le danseur de l'année et semblait un peu soucieux à ce propos, mais en le suivant jusqu'à la piste, la brunette ne put s'empêcher de penser qu'élégant comme il était, Lucas ne pouvait pas être mauvais danseur.

Elle leva les yeux au ciel en croisant Effy et son sourire d'encouragement. Nianiania. Elle n'avait pas besoin d’encouragements. Elle était parfaitement à l'aise dans la présente situation. Alors elle tira la langue à Effy et se reconcentra sur son cavalier. Son cœur repartit de plus belle. Lucas venait de s'excuser de ne pas être un excellent danseur, mais que dire d'elle? A part pour prendre un mur en pleine face, elle ne savait pas vraiment danser. Elle savait tourner en rond sur elle-même, mais n'avait pas souvent eu à intégrer un cavalier dans son espace vital. Elle essaya de suivre les pas de son cavalier avec le plus d'élégance et de naturel possible, mais ça n'était pas exactement son point fort, l'élégance. Heureusement que Lucas débrouillait mieux qu'elle. Elle finit par prendre le rythme des pas, et commença à se détendre quand...

Quelqu'un dans son dos la bouscula. Elle bouscula quelqu'un? C'était sans doute plus probable! Peu de personnes étaient aussi peu douées qu'elle dans cette salle. Elle se retourna précipitamment, écrasa le pied de l'Evangeline et recula pour aller se réfugier dans les bras de Lucas. Mon dieu qu'elle avait honte! En plus d'être celle qui avait insisté pour aller danser, elle était celle qui dansait le moins bien, qui rentrait dans les gens et qui leur écrasait les pieds! Avec des talons de surcroît, elle avait dû bien faire mal à la demoiselle. Ses joues prirent une teinte semblable à celle du rouge de sa robe et elle s'excusa en balbutiant:

"Je... je suis vraiment vraiment vraiment désolée!"

Elle ne savait pas vraiment quoi ajouter. Qu'elle ne savait pas danser? C'était vrai mais ça revenait à dire que Lucas ne savait pas danser non plus, puisqu'ils dansaient à deux, et insulter Lucas était la dernière chose qu'elle voulait faire.

Le bal de Noël

Il était si agréable de danser avec elle, et pour cause, aucune parole n'avait besoin d'être prononcée pour rendre l'instant magique. Karl n'avait jamais réellement dansé avec une mademoiselle, seule sa mère avait eu la gentillesse de lui apprendre quelques pas de danse pour qu'il ne se retrouve pas avec deux pieds gauches. Ce fut donc avec une agréable surprise qu'il découvrit le don de sa meilleure amie pour conserver une valse classique et efficace. Il ne partirait pas dans tout ce qui était lancer de cavalière et tourbillon, c'était trop pour lui.

Il se contentait agréablement de la présence d'Evangeline et de la douce musique qui englobait les quelques danseurs. Il devait se faire violence pour ne pas venir poser une question qui risquait de tout briser, Karl préférait souffrir intérieurement plutôt que de déclencher une dispute en plein cœur de la Grande Salle. Alors qu'il commençait sérieusement à se perdre dans ses pensées et à perdre le rythme de ses pas, une chose arriva. Ou plutôt une personne.

La collision fut violente pour sa cavalière et Karl eut le réflexe de l'attirer à elle précipitamment et de l'éloigner pour éviter qu'elle ne tue quelqu'un. Elle était comme ça Evangeline, elle avait le sang chaud et la répartie d'un véritable animal sauvage. "Ce n'est pas grave, hein Eva? Ca arrive à tout le monde de se tromper dans un pas de danse, moi le premier." Il rit, tenta de calmer l’atmosphère alors qu'il sentait Evangeline se crisper dans ses bras. Bon il n'arriverait peut-être pas à dompter la princesse.

- Freya & Poudlard -

La soirée battait son plein, mais toujours pas de Gabriel à l'horizon. C'est vrai qu'il n'aimait personne, elle était naïve de penser qu'il viendrait à ce genre de soirée. Ça ne lui ressemblait pas du tout. Mais après tout, elle avait le droit de rêver, et puis, elle était aussi un peu désespérée. Freya était probablement une des seules personnes à ne pas avoir de compagnon de bal. C'est aussi pour ça qu'elle comptait sur Gaby. Mais monsieur n'en fait toujours qu'à sa tête. Bien sûr, elle aurait pu demander à certains de ses amis, cependant, elle avait abandonné l'idée en constatant que la plupart d'entre eux, avaient déjà une cavalière. Et elle ne voulait pas s'imposer, ça non ! Elle détestait ce manque de confiance en elle, ça l'empêchait de s'amuser comme elle en avait envie. Elle adorait danser avec sa sœur lorsqu'elle était plus jeune, et les bals à Poudlard sont plutôt rares. Encore une fois, elle laissait passer sa chance. Quelle idiote !

Son regard se reposa sur la piste de danse, des personnes sans visages qui dansent, c'est tout de même très joli à voir ! Freya tentait tout de même de les reconnaître. Mais un léger accrochage se passa devant ses yeux et la belle reconnu la voix de Karl. Eh bien, si c'est vraiment lui, quelle élégance ! Bien qu'il est toujours assez élégant. D'ailleurs, ça faisait longtemps qu'ils ne s'étaient pas vus. Elle se surprit à rougir et bu son verre pour se changer les idées. Elle passa une main sur son visage, comme pour se réveiller. Mais à quoi tu penses Frey... C'est ton ami ! Un ami. La jeune fille avait bien l'impression que ce n'était plus ainsi qu'elle le voyait. Pourquoi est-ce qu'elle était à se point attirée par lui tout d'un coup ?! L'idée qu'il lui plaise ne lui était jamais venue à l'esprit jusque-là ! La tête dans les mains, elle soupira et murmure : « Par Merlin, qu’est-ce que je vais faire... » Elle ne pouvait pas être amoureuse. À moins que ce ne soit qu’une attirance ? Non ce n’était qu’un ami. Mais alors pourquoi elle ne faisait que d’y penser ?

Toutes ces questions commençaient sérieusement à la faire douter et pour elle, la meilleure des solutions dans ces moments-là, c’était d’aller se coucher. De toute façon, elle ne supportait déjà plus de le voir danser avec une fille. Jalousie quand tu nous tiens ! Malgré tout, elle ne voulait pas décrocher son regard d’eux, bien qu’elle ne les fixait pas non plus, ce serait bien trop bizarre. Mais maintenant, c’est comme si ça la dérangeait de le voir avec quelqu’un d’autre, danser avec quelqu’un d’autre en plus de ça ! Elle poussa un long soupir et quitta la salle, espérant pouvoir hiberner jusqu’à ce que cette idée lui sorte de la tête.

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Glory émit un miaulement plaintif sur le lit du jeune Serpentard. Elle n'aimait pas beaucoup l'agitation, et c'était peu dire que ce soir il y en avait beaucoup. Tous les dortoirs devaient certainement être plongés dans la même effervescence étant donné qu'il restait si peu de temps avant le début du bal. Absolan, quant à lui, pestait à voix basse à propos de ce fichu nœud papillon qu'il ne parvenait toujours pas à arranger. Il observait son reflet dans le miroir, en réalité si peu concentré sur ce qu'il faisait qu'il aurait très bien pu nouer son accessoire autour de son pouce par inadvertance. Son animal s'étira avant de filer entre ses jambes, sortant du dortoir dans lequel l'adolescent se préparait. Intérieurement, il adressa à sa chatte tout le courage du monde pour affronter la foule qui devait se presser dans la Salle Commune pour rejoindre les couloirs du cachots. De là, une grande masse de vert et argent en tenue de soirée se ferait voir, montant les escaliers un à uns. Mais attendez voir... Il n'y avait plus personne ! Ou presque... Il n'entendait que quelques voix râler car ils étaient en retard. En tout cas, il faisait partie de ces quelques incongrus.

Il abandonna finalement son nœud papillon sur son lit. De toute façon, ce n'était pas franchement son truc ce genre de froufous débiles. Râlant un peu dans sa barbe, il était tenter de sécher la cérémonie, une boule appuyant férocement sur son estomac. Aìlis devait sûrement être déjà présente, en train de l'attendre, puisque oui, il avait fait « l'erreur » de trouver une cavalière pour ce bal de Noël. Il détestait cette fête. Un peu égoïstement d'ailleurs. Au fond il l'appréciait, mais ne l'aurait jamais avoué. Malgré son manque de motivation et son envie certaine de se terrer au fond de son lit, il se résigna à ne pas planter son amie au bal. C'est cependant avec nonchalance qu'il gravit les marches, écoutant l'écho de ses propres pas dans l'escalier trop large menant à la Grande Salle. Sa chemise était seulement accompagné d'une veste de costume, ainsi que d'un pantalon assortis. Bref, il ne lui manquait que l'accessoire typique d'un costume masculin.

Il aurait mieux fais de rester dans son dortoir.

Il y avait trop de bruit, partout. Trop d'artifices, trop de trop. Trop de trop qui tuait le trop. Il avait l'impression d'être à un carnaval plutôt qu'à un bal de Noël. Pestant dans sa barbe, le jeune homme n'essaya pas de se frayer un passage parmi les élèves, mais plutôt de les contourner le plus possible. Il ne put cependant pas louper une certaine Evangeline au bras de son meilleur ami, Karl. Se mordillant l'intérieur de la joue en les observant discrètement, elle sentit la masse sur son estomac devenir de plus en plus lourde. Il détacha son regard et balaya son environnement du regard. Des gens, des gens et gens. Comment avait-il pu se perdre comme ceci dans la masse ?! Lui qui avait soigné son contournement des foules... Peu importe, il n'était pas très loin du bar et apercevait les quelques boissons d'alcool à dosage relativement faibles à moyens. Tant pis, ça fera l'affaire.

« Désolée je suis en retard. J'espère que tu n'as pas attendu trop longtemps. » Pour un peu il aurait sursauté. Pourtant, il fallait s'y attendre à être abordé dans une pièce remplit de monde. Il croisa brièvement le regard de Yulrick, avant qu'il ne se perdre dans la foule attenante. « Ah salut Aìlis. Non. Enfin, je viens d'arriver donc non, pas du tout. » Il haussa les épaules, humectant ses lèvres devenues sèches du bout de sa langue. Il ne savait pas franchement quoi dire, un malaise trop grand s'étant installé entre eux depuis la dernière fois. Il ne savait pas s'il devait se sentir coupable ou non. Il ne parvenait plus à se déchiffrer lui-même. « Dis, t'as pas soif ? Il fait trop chaud, faut que j'aille boire un truc... » Il lui intima tout de même d'un signe de tête de l'accompagner vers le bar. Il se saisit du premier gobelet venu et l'emplit d'alcool. Il se rendit compte qu'il devait faire peine à voir, avec son air indifférent, ses cheveux toujours en bordel et son attrait ridicule pour l'alcool. Ce dernier étant un éventuel refuge qu'il avait trouvé pour ce soir.

Le Bal de Noël

Feat. Poudlard

Décembre 2018

Le fait que Ted me fixe avec des yeux de merlan frit (je dois bien avouer qu'il doit être étonné, et ce à juste titre, de ma réaction loin de ressembler à mes habituels grands airs et excuses de vipère) et que Charlie ne me réponde pas de suite me rendent assez mal à l'aise. Il est bien rare que je dise cela, mais, je me sens presque bête face à cette situation. Ça m'apprendra à être à la bourre pour un rendez-vous important avec quelqu'un d'important ! Fort heureusement, mon collègue finit par me retourner le compliment. Brisant, ainsi, le bref silence gênant. Pour une fois, ce grand dadais tombe à pic dans ses faits ou ses gestes. Je devrai, peut-être, penser à arrêter de le prendre pour un nigaud casse-pied, parfois... Hm... Voilà quelque chose à méditer, ou pas.
- Merci. Et, vas-y, cours. Avant de perdre ton Secret Santa dans la foule ! L’encourageais-je d'un ton taquin. Déjà que cet ancien blaireau est d'un timide mordant quand il le veut, il est aussi détestablement tête en l'air. Je ne serais pas étonnée si, en deux secondes, il perd de vue sa cible.

Désormais seule à seule avec Charlie, je n'ai pas le temps de comprendre quoi que ce soit : elle attire mon corps contre le sien et m'arrache un baiser plus doux que n'importe quelle sucrerie trouvable à Honeydukes. Je n'ai pas la capacité de voir ma tête, mais, je crois que mes joues ont viré au rouge. Aussi rouges que celles d'un alcoolique. Non mais attendez... Elle vient de m'embrasser là, au beau milieu de Poudlard... C'est-à-dire au beau milieu de mes collègues, mes ex-camarades et mes élèves... J-Je...Comment vous dire que ça a le mérite de briser ma carapace d'impassibilité, là ? À coup de marteau-piqueur, même !
Instinctivement, je regarde autour de moi. Heureusement, tout le monde est happé par sa danse, ses discussions ou ses petits fours... Excepté, évidemment, (à croire que mon bon vieil acolyte a des yeux partout), Adriel qui, en vue de son sourire à la fois malicieux et paternel en ma direction, est témoin de toute la scène. Je lui grimace vaguement, d'un air de dire "occupe toi d'tes oignons", puis, je reporte toute mon attention sur la déesse de ma soirée, les yeux probablement rempli d'étoiles.
- Eh bah... Je l'aurai pas parié, c'coup là ! Pas avant une ou deux grosses choppes de bierraubeures dans le nez. Je ricane légèrement en passant mes bras autour de sa taille, l'une de mes mains venant caresser brièvement son dos. Mais, c'est clairement pas pour me déplaire... Une manière assez brute, mais, efficace, de dévoiler la chose...
Souriant à celle que je suppose désormais pouvoir officiellement appeler "petite-amie", je relâche mon étreinte pour lui tendre un bras galant, l'invitant sans hésiter à danser.
- Vos désirs sont des ordres, mademoiselle Williams. Par contre... Mes lèvres se fendent en un air mutin. Si tu m'écrases les pieds parce que tu ne sais pas danser, j'vais vite râler.

Glissant une main dans la sienne et posant l'autre sur sa hanche, je plonge mon regard dans le sien, comme pour y chercher à la fois une connexion et tout simplement des émotions partagées. J'aime ses yeux. Je les ai toujours aimés. Charlie est dans cette catégorie de personne ayant les yeux expressifs, traîtres. On lit en elle comme dans un livre ouvert. Et la voir heureuse, les prunelles pétillantes comme si un feu d'artifice s'y allumait, me rend à la fois fière et craintive. Je ne veux jamais, ô grand jamais, faire une bourde et briser ce regard. Et, grande gaffeuse sentimentale que je suis, cela n'est pas gagné... Mais, je ferai tous les efforts qu'il faudra pour éviter tout désagrément.

Lorsque nous sommes prises par le rythme de la musique, nous rejoignons cette petite masse de duo. Couples d'amis, mais aussi, couples d'amoureux. Il n'y a pas à dire, bien que j'aime ronchonner sur les fêtes car je trouve cela beaucoup trop bruyant et guilleret à en vomir, je dois avouer que ce genre d'événements ont le mérite de rapprocher. Dans le tas, je perçois Karl. Il a l'air heureux. Mine de rien, j'aime voir son visage s'illuminer ainsi. Nous nous sommes bien éloignés depuis quelque temps.
Sous mon orgueil, je dois dire que je le regrette sincèrement. Il en va de même pour mes autres proches d'autrefois. Absolan, Lacey... Freya, également. Je crois l'avoir aperçu dans un coin de la salle. J'aurai bien dit d'aller voir et parler à tout le monde, à croire que la magie de Noël me rend moins exécrable, mais... Je pense qu'ils comprendront que je suis atrocement occupée à savourer chaque minute passé en sa compagnie. *Je leur écrirait, pour reprendre un peu contact.* Ai-je pensé avant de replonger toute mon attention sur le plus important de cette soirée.
- Je suis heureuse de te voir ici ce soir, vraiment. J'avais peur que tu ne te défiles à la dernière minute, à cause de certains mauvais souvenirs liés à ce château. Dans un sens, je sais que ta mère t'y aurait poussé pour ne pas que tu me colles un lapin, mais, tout ce que j’espérais c'est que tu ne te sentes pas obligée d'être là. Et je suis ravie de constater que c'est loin d'être le cas, visiblement.

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