NOM : Lewis.
Prénom : Jed. Non, en fait, son véritable prénom est Jedidiah, prononcé à l’anglaise bien entendu. Ce qui donne à peu près « Djédédaïa ». Autant dire qu’il l’assume moyennement, donc il se présente absolument toujours sous son diminutif, et prie le reste du temps pour que la vérité ne soit jamais révélée.
Origines : Sang-mêlé. Sa mère était une sang-pur, et son père un né-moldu.  
Date de Naissance : 22 septembre 1984, 33 ans.
Profession souhaitée : Professeur d’Histoire de la Magie.
Diplôme : Jed a eu toutes ses BUSES assez facilement, malgré de grosses lacunes en botanique, puis a obtenu ses ASPICS, et quelques années plus tard le diplôme lui permettant d’enseigner.
Animal de compagnie (Optionnel) : Une petite chouette, très rapide, qui lui sert principalement pour le courrier. En fait, ne la considérant pas autrement que comme le facteur, il en est venu à l’appeler Chouette pour éviter de chercher un vrai prénom.

Jed est plutôt grand, puisqu’il avoisine facilement le mètre 80, et pourrait probablement se montrer imposant si l’envie lui venait étant donné que sa silhouette lui permettrait de ne pas avoir l’air ridicule. Ce qui rendrait la chose ridicule, par contre, c’est ce qu’il a gagné au fil des années, et non pas ce que la nature lui a donné. La nature l’a fait de façon à ce qu’il puisse être imposant, et il a brisé tous ses plans. Au final, Jed, on dirait presque toujours qu’il sort du lit. Il fait en sorte d’être un minimum présentable pour les cours, puisque si le règlement oblige les élèves à l’être, c’est la moindre des choses, mais il n’est pas très doué pour ça. A vrai dire, il n’accorde pas la moindre importance à son apparence. Et en plus, il adore dormir. C’est une de ses activités préférées. Sauf que la nuit, il a tendance à être plein de motivation, et à faire des recherches pendant des heures. Cela explique ses cheveux bruns constamment décoiffés comme au saut du lit, et les légers cernes qu’il a sans cesse sous ses yeux d’un bleu perçant. De même, alors qu’il fait l’effort de mettre sa robe le plus correctement possible, le reste du temps ses vêtements se composent d’un jean-t shirt basique, « parce que c’est bien moins compliqué à enfiler que le reste ».
L’élément notable de son physique, par contre, est la cicatrice qu’il a sur le bras gauche. Prenant la forme approximative de la Marque des Ténèbres, c’est une cicatrice tout ce qu’il y a de plus ordinaire, ayant la même consistance et la même couleur qu’une cicatrice moldue. Mais étant magique, elle ne s’efface absolument pas, et étant dessinée d’une main humaine, le dessin se devine plus qu’il ne se voit. Pour combler à ce problème, Jed porte toujours des manches longues, ainsi presque personne n’a jamais posé les yeux dessus. Et il fait en sorte que ce soit toujours le cas.

Jed n’est pas quelqu’un de gentil. Ni de méchant, d’ailleurs. Ce n’est ni quelqu’un d’agréable, ni quelqu’un de désagréable. Enfin, tout dépend du point de vue, mais il ne fait jamais exprès de l’être ou de ne pas l’être. Jed est d’abord et avant tout quelqu’un de naturel. De beaucoup trop naturel. Il dit ce qu’il pense, et il pense ce qu’il dit. Pas parce qu’il accorde une valeur morale à l’honnêteté, mais parce qu’il n’a pas la patience de chercher des manières détournées de dire les choses, ou des mensonges élaborés. Aussi, si ce que vous racontez ne l’intéresse absolument pas, et que vous faîtes l’erreur de lui poser une question, ce sera sa seule et unique réponse. « Je sais pas, et je m’en contrefiche. » Il aurait pu tomber dans une marmite de véritasérum étant enfant, l’effet aurait probablement été similaire. Autant dire que ce trait de caractère qu’il ne tient absolument pas à arranger entraîne quelques inconvénients au quotidien.

Premièrement, et ça semble évident, il ne se fait pas que des amis. La plupart des gens n’apprécie pas d’être mise face à face avec la vérité crue, et pour ne pas arranger les choses, Jed a rarement des choses positives à dire. Il est profondément répugné par l’humanité elle-même, persuadé qu’elle ne pourra jamais s’améliorer, et qu’elle est destinée à décliner de plus en plus. Autant dire donc qu’il n’est pas la première personne à laquelle on pense lorsqu’on se sent mal ou qu’on a besoin de parler, puisque son premier réflexe serait de vous dire que tout est de votre faute et que ça ne va pas aller en s’arrangeant. Deuxièmement, il est aussi extrêmement têtu. La vérité qui sort de sa bouche n’est pas seulement ce qu’il pense, c’est aussi la seule et unique vérité. Le contredire revient à avoir un long débat avec lui pendant lequel il tentera de démontrer par A+B à quel point vous avez tort. Son opinion est la seule qui importe, mais ça l’amuse de pouvoir prouver qu’elle est meilleure que celle des autres.


Il ne faut pas croire pour autant qu’il se considère comme supérieur à qui que ce soit. S’il n’a aucun espoir pour l’humanité, il n’en a aucun pour lui non plus. Comme tout le monde, il est destiné à décliner. La seule différence c’est qu’il n’a absolument aucun problème avec ça. Jed est la représentation même du je-m’en-foutisme. Si vous l’insultez, il hausse les épaules. Si vous lui dites qu’il va mourir demain, il hausse les épaules. Si vous lui faites un compliment, il hausse les épaules. Il y a en vérité très peu de choses qui importent aux yeux du sorcier. En fait, il y en a seulement trois.

D’abord, les gens qu’il apprécie. Il y en a peu, mais il leur est extrêmement loyal, l’avantage étant que l’autre sera toujours persuadé qu’il est sincère lorsqu’il dira quelque chose de gentil. Il est même relativement attentionné, en fait, mais toujours subtilement et discrètement, parce qu’il n’y a rien qu’il ne supporte moins que de devoir montrer ou exprimer ses émotions, ou parler de lui-même.

Ensuite, la connaissance, dans son ensemble. Jed est animé par une soif de connaissances relativement impressionnante. S’il pouvait tout connaître sur tout, il ferait tout ce qu’il faut pour y arriver. Il n’y a pas de raison particulière à ça, en plus, il a juste toujours aimé apprendre, ce qui le pousse à réfléchir sans cesse, et donc à être assez distrait au quotidien. Mais là où son amour pour la connaissance est le plus visible, c’est sans aucun doute pendant ses cours. L’histoire de la magie est un sujet qui le passionne réellement, et il passe un temps fou à chercher un évènement de ce domaine, même insignifiant, qu’il ne connaîtrait pas encore sur le bout des doigts juste pour le plaisir de le découvrir. D’ailleurs, il a infiniment plus de respect pour ceux qui veulent apprendre que pour les autres. C’est pourquoi dans son cour, si il estime que quelqu’un perturbe le bon déroulement de la classe, il collera ou retirera des points à sa maison sans hésiter une seconde. Et au contraire, si quelqu’un montre un minimum d’intérêt pour le sujet, il se fera un plaisir de l’aider.

Enfin, la dernière chose qui importe, c’est d’avoir le contrôle en toute circonstance. Jed est un maniaque du contrôle. Si quelque chose, par malheur, lui échappait totalement, il oscillerait très rapidement entre la panique et la colère. C’est quelqu’un de relativement calme, pourtant, mais si les choses ne vont pas dans son sens, il devient totalement imprévisible. Il peut aussi bien se mettre à hurler que devenir muet et attendre la fin de la tempête. Heureusement, il prend soin de toujours vérifier que tout est bien contrôlé, donc ce genre de choses arrivent rarement. En général.

Disons que tout n’avait pas exactement bien commencé. Loin de là, en fait. L’histoire commence réellement avec la mère de Jed, en fait. Joanna Fawley était une sang-pur, mais n’avait jamais fait la différence entre un sang pur et un né moldu, pas une seconde, pas une seule fois. Jusqu’à ce que tout change. Jusqu’à ce qu’un beau jour, un jour où elle avait laissé sa baguette chez elle pour aller chercher du pain au coin de la rue, un né-moldu la mette sous l’emprise du sortilège de l’Impero pour quelques heures. De ce drame naquirent deux choses : la toute nouvelle passion de Joanna pour les actes et les idéaux du Seigneur des Ténèbres –déjà disparu à l’époque-, et Jed.  

Bref, tout s’annonçait relativement mal, du coup. Heureusement, Joanna fut persuadée par sa famille de garder l’enfant, et la famille sang-mêlé de sa sœur, les Lewis s’occupèrent de Jed comme de n’importe quel membre de leur famille. Il grandit donc sans manquer de rien, avec logiquement aucune raison de se plaindre. Les Lewis n’étaient ni riches ni pauvres, il découvrait les joies de la magie au quotidien en observant ses aînés, et il se découvrit très tôt une passion pour l’histoire que tous ses proches l’encouragèrent à cultiver. La seule chose qui clochait, c’était que sa propre mère était comme une étrangère à ses yeux. Il l’avait bien croisée, quelquefois, et on lui avait bien dit que c’était elle, la femme qui l’avait mis au monde, mais pas une seule fois elle ne lui avait adressé la parole. Il abandonna tout espoir qu’elle le fasse un jour quand il reçut sa lettre d’entrée à Poudlard et qu’elle ne donna signe de vie alors que le reste de sa famille transformait ce jour en fête.

Le Choixpeau n’hésita pas longtemps avant de l’envoyer à Serdaigle. Etant donné que la raison pour laquelle il était le plus excité d’aller à Poudlard était le gain de connaissances que l’école lui apporterait, ce ne fut une surprise pour personne. La première année de Jed correspondant à la quatrième d’Harry Potter, c’était l’année du Tournois des Trois Sorciers. Et l’année d’après, les rumeurs sur le retour de Voldemort battaient leur plein. Heureusement pour lui, Jed commençait déjà à développer ce côté je-m’en-foutiste à l’époque, et il continua sa vie d’élève le plus normalement possible dans ces temps de troubles. Et il eu la chance de ne pas voir les choses empirer pour son cas lorsque le Seigneur des Ténèbres fit son grand retour, et s’empara petit à petit de l’école. De par son sang et son nom, il n’était la cible de personne en particulier, puisque les Lewis étaient toujours restés neutres. Les choses se compliquèrent pour lui, ironiquement, lorsque la bataille finale était à deux doigts d’arriver. Sa famille le rapatria chez lui lorsque les choses commencèrent à devenir inquiétantes. Mais entre sa deuxième et sa troisième année, Joanna avait cédé à la passion qui l’avait habitée depuis sa rencontre tragique avec le né-moldu, et était devenue Mangemort.

Une semaine avec la Bataille de Poudlard, Joanna entra pour la première fois dans la chambre de son fils, et le regarda dans les yeux en lui parlant. Ce fut leur première et leur dernière conversation. En bref, elle se résuma à « Prouve moi que tu es mieux que lui et vient avec nous détruire le sang impur. » « Non merci. ». C’était plus violent et plus complexe que cela, bien entendu, mais le fond de la conversation reste le même. Persuadée alors qu’il défendait son père, Joanna utilisa l’Impero sur Jed pour l’obliger à rester en place tandis qu’elle gravait magiquement sur son bras la Marque des Ténèbres en cicatrice. Ainsi, Joanna Lewis obtint sa vengeance sur l’homme qui l’avait brisée treize ans auparavant, et s’en alla rejoindre son Seigneur. Une semaine plus tard, elle fut tuée lors de la bataille finale.

C’est de cet évènement qu’est né le besoin de contrôle constant de Jed, trop marqué par l’impuissance ressentie face au sortilège impardonnable. Hormis ce détail, tout redevint rapidement comme avant. Il s’habitua à porter constamment des manches longues, et reprit ses études à Poudlard au moment où l’école fut reconstruite, et où la paix fut revenue. Les quatre années d’études restantes se passèrent relativement bien. Il passa la plupart de son temps à la bibliothèque, étudia pour le plaisir, se construisit la vie normale d’un adolescent normal, et termina ses études sans autres évènements notables, à dix-huit-ans. Mis à part en botanique, il réussit à valider toutes ses matières plus ou moins brillamment, que ce soit aux BUSES ou aux ASPICs. Après avoir quitté Poudlard, il voyagea pendant cinq ans dans le monde moldu, curieux de découvrir ce monde qu’il ne connaissait absolument pas, et qui avait tant de nouvelles choses à lui apprendre. Mais le monde des sorciers finit par lui manquer, et il revint donc se spécialiser dans ce qui avait toujours été sa passion ; l’Histoire de la Magie. Il n’a jamais réellement cessé de l’étudier depuis, puisqu’il trouve toujours quelque chose à découvrir, mais il finit éventuellement par devenir professeur. Et il y a maintenant cinq ans qu’il exerce cette position à Poudlard, choix qui lui avait paru naturel puisque Poudlard avait été sa maison pendant sept longues années. Et choix qu’il n’a jamais regretté, puisqu’il enseigne sa passion dans un endroit qu’il aime, et qu’il n’aurait pas rêvé mieux.

Prénom : Sia.
Age : 19 ans.
Personne sur votre avatar : Sebastian Staaaaaaaaaaaan.
Où nous avez vous trouvé ? C'est à cause de Cassandre.