Un fils prodigue, un mouton noir du troupeau, celui qui ne rentrait pas dans le moule… Beaucoup de ces tournures de phrases pourraient coller au caractère de Griffin, lui aller comme un gant, et en soit, elles le font. Le jeune Ollivander a souvent été un marginal qui n’en faisait qu’à sa tête. S’il suit la mouvance de sa famille, acceptant les sangs-mêlés et les nés moldus au sein de la communauté magique, c’est bien là le seul point commun qu’il peut se trouver avec eux. Energique, indiscipliné, ne respectant pas l’étiquette, le jeune enfant a toujours été une tornade chez les Ollivander malgré son intelligence et un don qu’on croirait inné pour reconnaître au premier coup d’œil le bois dans lequel une baguette a été taillée. Ce talent n’est cependant pas anodin, le jeune homme étant doté d’une mémoire éidétique qu’il met en application avec des capacités de réflexions et de logiques, il semble souvent d’une perspicacité à toute épreuve, même si sa logique ne semble pas tout le temps suivie par une soif de connaissance insatiable, loin de là même. Griffin semble assez souvent s’asseoir sur ses acquis jusqu’à se faire remettre en question, souvent sûr que sa capacité à résoudre des problèmes de façon quasi-instinctive peut lui permettre de se sortir facilement de trop de situations, ce qui s’avère souvent vrai.

Cependant, Griffin n’est pas tout simplement un jeune homme sûr de ses capacités et anti-conformiste. Il déteste purement et simplement certaines règles du monde dans lequel il vit, des règles qu’il trouve dépassées et dont il pense tout simplement qu’elles devraient être abolies depuis longtemps ou plus simplement depuis l’ultime défaite de Voldemort. Cette règle de l’ombre sur les mariages arrangés entre sangs-purs, cette pureté de sang dont semblent se délecter ceux de la même caste que lui est quelque chose qu’il a en horreur. Combien de personnes a-t-il croisé à des regroupements entres sangs-purs qui semblent tout simplement ne pas aimer leurs conjoints, ne pas faire ce qu’ils veulent de leurs vies, êtres les marionnettes d’ancêtres et de tapisseries plus désuètes que l’utilisation d’un vivet d’or au Quidditch. Les temps avaiant changé mais les problématiques de certains restaient bloquées à une époque qui ne lui rappelle qu’une chose : Il y avait toujours quelqu’un pour essayer de diriger votre destin. Sa famille voulait qu’il utilise son talent pour la boutique, pour le nom de la famille, qu’il perpétue la tradition, lui il préfère laisser cela à ceux qui aiment la facilité d’avoir un nom déjà donné, préférant se forger lui-même une aventure qui mériterait d’être racontée. Il n’a pas envie de se sentir prisonnier d’une cage dorée et veut voler parmi les corbeaux, quoiqu’on puisse en dire. Impétueux, libre comme l’air et quelques fois irrévérencieux, il se fiche bien des qu’en dira-t-on et seforge des amitiés avec qui il veut, des inimitiés avec d’autres sans se soucier de la réputation que cela peut lui donner, du moment qu’il reste tout simplement lui-même.

Avec ses amis, il est toujours d’une loyauté sans faille, prêt à les emmener dans des nouvelles aventures ou à les suivre dans les leurs, que ce soit dans les clubs de quidditchs, les tournois et autres clubs de duel qu’il adore pour y pratiquer les sorts, ce qu’il aime par-dessus tout. Son irrévérence lui donne bien souvent un humour sarcastique, moqueur qui peut avoir pour cible tout le monde, et même ses plus proches amis ne sont pas épargnés par certaines de ses remarques acerbes souvent achevées d’un léger sourire en coin. Pour certains, dire qu’ils iraient au bout du monde pour leurs amis serait une hyperbole, pour lui, c’est tout simplement un fait qu’il assume totalement. Quelque peu farceur, il n’hésite pas non plus à mettre son ingéniosité au service de quelques pièges et farces qu’il s’amuse à faire aux anciens élèves qui peuvent se rappeler de lui après leur sortie de Poudlard ainsi qu’aux nouveaux qui apprennent ainsi à le connaître. Cependant, jamais aucune de ses farces et attrapes n’a eu pour vocation de blesser ou d’humilier qui que ce soit, si un jour cela arrive, il ne pourrait y avoir que deux origines à cela : un énorme malentendu, ou une simple haine contre quelqu’un l’ayant auparavant poussé à bout.

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