Aymeric venait de faire un léger décrochage chez lui, il avait en effet besoin de déposer quelques affaires avant de repartir en direction de l’hôpital Sainte Mangouste afin d’y faire son service de nuit. Cela faisait un moment qu’il n’avait pas bosser de nuit, il n’aimait pas forcément cela, car il était le plus souvent seul, mais il y était bien obligé. Il laissa malgré tout un mot à Rafael au cas où ce dernier essayerait de passer chez lui ou s’il le chercherait, ainsi il serait rassuré de le savoir en sécurité. Puis il partit. Une fois arrivé, il enfila de nouveau son blouson de médicomage et il alla se préparer un bon café pour se tenir éveillé toute la nuit, alors qu’il se préparait un café, il fut rejoint par Hypnos, son meilleur ami.

Surpris, il l’était, mais il était ravi de constater qu’il n’allait pas passer la soirée seule. « Hypnos, quelle surprise, toi aussi tu es de nuit ? » l’interrogea-t-il tout simplement. « Un café ? » lui proposa-t-il tout simplement. Cela faisait maintenant un moment que Hypnos travaillait à l’hôpital, par suite de sa formation l’an passé, il restait toujours en binôme avec au moins un médicomage beaucoup plus expérimenté, mais il pouvait désormais être également appelé en renfort de nuit. Ce qui semblait aujourd’hui être le cas. Il était très prometteur, c’est d’ailleurs bien pour cette raison qu’il avait réussi brillamment ces examens et qu’on lui avait octroyé aujourd’hui ce passe-droit (puis son âge également).

« Prêt pour attaquer notre soirée d’astreinte ? » conclut-il tout simplement.

Déterminé à rester éveiller toute la nuit, Aymeric était parti dans la salle de repos ne serait-ce que pour se préparer un bon café. La nuit allait être longue. Il s’apprêtait à soupirer mais alors qu’il s’apprêtait à le faire, il fut interrompu et ramené à la réalité par son collègue et meilleur ami : Hypnos. Heureux et à la foi surpris de le retrouver, il ne put s’empêcher de lui faire part de sa surprise tout en lui proposant rapidement un café pour tenir le coup. Ce dernier ne put s’empêcher de lui faire un petit clin d’œil amusé, et lui spécifia rapidement qu’il avait en ce moment beaucoup de temps à tuer et que par conséquent, il s’était proposé pour diverses heures supplémentaires. Il avait beaucoup de courage. Tout en lui tendant un café, il s’empressa de lui répondre ces quelques mots « Moi je les passerai plutôt avec mon cher et tendre qu’au travail, mais il est vrai que je ne suis plus célibataire, alors je n’ai rien d’autre à dire » lui répondit-il amusé, tout en buvant une gorgée.

Quelques minutes après, lorsqu’ils eurent terminé, Aymeric s’empressa de demander à son collègue s’il était enfin prêt pour cette soirée d’astreinte, Hypnos venait de lui répondre d’un ton enjoué, qu’il était enfin prêt et surtout en sa compagnie « Tu me réchauffes le cœur » s’enquit-il de dire un sourire mesquin. « Allons-y » entreprit-il de lui dire tout en l’invitant à le rejoindre à l’extérieure de la salle et jusqu’à la salle d’attente des urgences, tout en restant activement aux aguets. « Et si on pariait ? » lui chuchota-t-il tout simplement. « Allons-nous avoir un accident domestique ce soir ? des aurors ? » conclut-il tout simplement.

Une énième soirée d’astreinte en la compagnie d’Hypnos. Des soirées qu’il appréciait mais seulement en sa compagnie, les autres soirées en compagnie de ses autres collègues étaient bien ennuyantes, contrairement à celle qu’ils passaient avec son meilleur ami. Ils formaient un excellent duo, ils pouvaient certes s’en amuser, mais cela n’impactait jamais leur efficacité à ne pas en douter. Ils pouvaient dès lors discuter et faire divers paris, ce qu’il venait de proposer sans attendre à son ami sans pour autant oublier de répondre à ses interrogations.

Amusé, il s’interrogeait, des urgences allaient elles arrivées ? allait-il s’agir d’incident domestique ou bien des accidents de travail, pour revoir un certain auror ? il fut surpris d’entendre Hypnos parier dans un premier temps sur des accidents domestiques, car il était persuadé qu’il y aurait d’autres urgences dans la soirée, le sourire aux lèvres, il reprit « Parions, disons un verre après le service pour le gagnant ? » proposa-t-il sans attendre.

« Si tu mises sur ça, je mise sur un accident de travail, bonne chance » dit-il sans attendre et en regardant la première urgence arrivée.


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1-3-5 : urgence domestique
2-4-6 : urgence suite à un accident de travail

Le membre 'Aymeric Chevalier' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'Dé à six faces' : 5

Aymeric appréciait énormément les gardes en compagnie d’Hypnos. Il ne s’ennuyait pratiquement pas, si ce n’est qu’il ne s’ennuyait littéralement jamais. Les gardes sans sa compagnie était d’un ennui mortel, c’est pourquoi il avait souvent demandé à ce qu’on le mette avec lui, et non avec la nouvelle recrue qui les avait rejoints il y a peu ou des vieux grincheux (à l’exception de Lawrence bien entendu).

Comme à chaque début de tour de garde, le hall était très vide, il fallait souvent attendre une bonne heure, voir deux pour que les choses sérieuses puissent véritablement se produire. C’était bel et bien le cas aujourd’hui, et comme à son habitude, il n’avait pas pu se retenir de taquiner son collègue et de lui proposer un pari, le gagnant ou le perdant offrirait un verre à l’issu même de cette soirée.

La première urgence arriva, il fut des plus attentifs, puisqu’il avait parié avec son collègue sur l’origine même de cette urgence. Il avait perdu, mais il entreprit malgré tout d’apporter tout l’aide et son savoir-faire pour aider cette patiente, Hypnos lui avait posé les questions de bases, elle n’était pas dans un état critique, elle pouvait dès lors répondre, même si cela était très limite. Il entreprit de s’absenter, et d’aller chercher l’aiguille, pendant que son collègue prodiguait les premiers soins.  Lorsqu’il revint, il avait la seringue mais également une petite barre de chocolat pour remonter le moral de cette patiente, « Aymeric Chevalier » se présenta-t-il avant de reprendre « Je vais vous faire ce vaccin, tenez du chocolat, cela ne pourra que vous aidez, avant ou après » conclut-il sans attendre. « D’autres personnes ont-elles été touchés ? Vos animaux étaient-ils vaccinés ? Je ne peux que vous conseiller de le faire si tel n’est pas le cas » dit-il tout en piquant sans attendre la sorcière, « Voilà qui est fini » conclut-il sans attendre.

« Je pense qu’il faudrait faire des examens complémentaires, il ne faudrait surtout pas qu’il y est quelque chose de casser ou que cette charmante dame ne fasse une hémorragie, peut-être peut-on lui lancer quelques sortilèges en amont pour le vérifier ? » proposa-t-il en direction de son collègue. Il attendit patiemment sa réponse avant de ne faire quoi que ce soit.

« Je te dois un verre » chuchota-t-il rapidement à l’oreille de son collègue, de tel sorte à ce qu’il soit le seul à l’entendre.

De retour avec la seringue et une barre de chocolat, Aymeric s’apprêtait à faire l’injection, et il n’y avait rien de mieux pour lui que de parler en même temps pour justement distraire la patiente, pour qu’elle puisse justement se laisser plus facilement faire. Un sourire charmeur et franc aux lèvres, il eut terminé et ce en seulement quelques secondes, il s’empressa en amont avant de la laisser tranquille et de l’interroger. A ses questions, elle entreprit de répondre par la négative aux deux, ce qui était une excellente chose, cette chose allait lui servir dans le cadre de son rapport.

Il avait beau avoir terminé, Aymeric voulait malgré tout faire des recherches complémentaires, recherches approuvées par son collègue « Tu peux t’en occuper » demanda-t-il à son ami et collègue, il marqua entre deux phrases, un chuchotement envers son collègue, qui s’empressa de confirmer ses dires, « Avez-vous des sensibilités particulières ? » demanda-t-il au préalable. Ce fut pile à cet instant précis qu’une autre urgence entreprit d’arriver « Je vais m’en occuper, termine les examens approfondis, je te rejoins dès que possible » conclut-il sans attendre.

Une autre urgence, mais pas une urgence domestique mais une urgence due à un accident du travail, des brûles au quatrième degré, probablement cautionner par une créature magique, Aymeric s’empressa de demander plusieurs potions et de commencer à penser les plaies, des plaies très importantes, la créature ne l’avait pas raté.

Désireux d’effectuer des recherches complémentaires, Aymeric en avait parlé à Hypnos, et ce dernier avait accepté de s’en occuper pour donner suite à la demande de ce dernier. Il n’était guère en mesure de lui refuser cela, après tout, il demeurait son supérieur, cependant, Aymeric n’était pas du genre à mettre en avant ce genre de détail car en réalité, tout le monde reconnaissait son savoir-faire, et indirectement, ne remettait jamais en doute ses paroles ou encore les demandes/ordres qu’il pouvait recevoir. Il s’empressa en parallèle de continuer à lui poser des questions, mais il fut coupé de cour par une nouvelle urgence, il s’empressa de demander à Hypnos de terminer tout en se dirigeant vers ce nouveau cas.

Il promit au préalable de revenir dès qu’il le pouvait et en retour, Hypnos entreprit d’en faire tout autant en comprenant parfaitement la situation.  Il s’empressa à bonne hauteur d’effectuer les premiers soins. La victime se trouvait être dans un piteux état, il était très concentré, il ne désirait point effectuer une bêtise. Lorsqu’il eut stabilisé les plaies, il s’efforça de prendre le pouls et la tension de la victime, ce dernier était plutôt très faible. Pendant ce temps, les heures passaient à une vitesse vertigineuse, il se trouvait encore être en train de soigner le patient lorsqu’il fut l’heure d’entendre les cloches de minuit.

Il était épuisé, mais il avait réussi. Il entreprit ensuite de demander qu’on le garde sous surveillance avant de retourner près d’Hypnos « J’ai bien cru que je n’allais pas y arriver » conclut-il sans attendre « Notre soirée est terminée, je crois, et si on allait le boire ce verre ? » proposa-t-il sans attendre « Je pense que nous en avons grand besoin » finit-il par dire.

Cette soirée fut tout particulièrement remplie en émotion. Non seulement pour Hypnos mais également pour Aymeric. Cette soirée de garde ne fut pas aussi calme et paisible qu’il l’aurait espéré (ce qui arrivait parfois), il n’eut en effet, pas une urgence, mais deux et à quelques minutes d’intervalles, et cela eut pour effet de les mettre tous deux à rudes épreuves, surtout qu’ils avaient quand même travaillés, un peu plus tôt dans la journée. Par chance, Aymeric et Hypnos étaient tous deux des Médicomages confirmés. Ils s’en étaient tous deux sortis.

Aymeric eut rapidement droit au compte-rendu d’Hypnos lorsqu’il réussit à stabiliser son patient. « Excellent » dit-il sans attendre. Il marqua une pause avant de lui faire comprendre qu’il avait failli de son côté ne pas y arriver, après tout, ce patient était arrivé dans un état plus que critique ; mais il y était arrivé, et il n’avait pas perdu un seul moment espoir.

Il fut rapidement l’heure de la fin de leur service et de l’arrivée de la relève, une relève des plus attendus par les deux sorciers. Il entreprit d’aller se changer et dans les vestiaires de reparler de ce fameux verre qu’il lui avait promis et qu’il désirait tant boire après temps d’effort, il y avait le réconfort. Hypnos n’allait pas cracher dessus, et il s’empressa de lui demander où il désirait aller boire un verre.

Aymeric connaissait l’endroit parfait, côté moldu, et il ne l’avait jamais testé, « Vient suis-moi » dit-il sans attendre. Il entreprit de l’emmener jusqu’à ce fameux endroit, il y entra, « Que penses-tu de cet endroit ? » demanda-t-il sans attendre. « Qu’est-ce que tu veux boire ? » demanda-t-il de nouveau tout en s’installant enfin dans un siège des plus confortables.

Aymeric sortait d’une soirée des plus mouvementés et éprouvantes de l’hôpital Sainte Mangouste et il guidait actuellement et activement son collègue et compagnon de beuverie à qui, il devait un verre, pour avoir perdu un pari, à l’un des bars qu’il connaissait et qui était tout particulièrement réputé pour servir d’excellents alcools moldus. Il savait qu’il pourrait l’amener là-bas, il connaissait après tout son ami qui n’avait aucune aversion pour les moldus, de ce fait, il n’avait pas hésité à l’emmener et à entrer dans cet endroit.

Il s’empressa de lui présenter les lieux. Son ami s’empressa de tout observer et de tout étudier, et ce au peigne fin avant de lui répondre, « Tu m’en vois ravie, tu peux te détendre, on ne va pas venir ce soir nous tuer, tout du moins je l’espère mon ami » dit-il sans attendre et tout en le guidant à sa table favorite. Il s’empressa de lui demander ce qu’il désirait boire et en retour, il ne tarda pas trop à lui répondre en lui faisant comprendre qu’il allait débuter par quelque chose de pas trop fort, « C’est noté, je vais prendre comme toi alors, ainsi, nous serons à égalités » conclut-il sans attendre un brun amusé par la situation.

Il appela un serveur et il s’empressa de lui demander ce qu’il avait à boire, en réponse, ce dernier leur proposa un large panel de boisson et il s’empressa donc de choisir « Un bourbon s’il vous plaît enfin plutôt, deux, nous allons prendre la même chose » dit-il sans attendre, puis le serveur s’absenta et revint avec leur commande. « Alors que racontes-tu de beau ? » demanda-t-il sans attendre.

Aymeric avait beau être un sang-pur, il n’avait aucune aversion à l’encontre des moldus ou nés-moldus, c’est pour cette raison qu’il l’avait emmené dans cet endroit, tout en sachant pertinemment que son collègue et ami ne commettrait pas de meurtre à cet endroit. A l’observer discrètement cela dit, on aurait l’impression qu’il craignait plutôt de se retrouver dans un piège ou un guet-apens. Il ne put s’empêcher de le lui faire remarquer. Amusé. Il entreprit d’écouter sa réponse : il avait quelques déformations professionnelles dues à son ancien travail. « Je comprends, mais ce n’est pas un lieu sorcier, tu peux te tranquilliser » lui dit-il sans attendre pour l’apaiser.

Une fois installée, il s’empressa de commander la même chose que lui, et de l’interroger en patientant son verre. Le verre n’étant toujours pas là, il se contenta de l’écouter très attentivement, sa famille se portait plutôt bien, en bonnes santés, et sans ennuis, tout du moins pour le moment, il ne put s’empêcher de sourire, Aymeric se mit à recalculer intérieurement l’ensemble des enfants qu’Hypnos avait pu prendre sous son aile avant de lui répondre amusé « Je suis content pour toi ; on va bientôt pouvoir te comparer à la famille Weasley si tu continues à recueillir les enfants les plus faibles et démunis » conclut-il sans attendre.

Quelques minutes après, les verres étaient-là. « Et bien oui, entre les jumeaux Manes, Kali ; ton fils biologique et tous ces petits jeunes qui ne parlent qu’après toi, tu vas finir par ouvrir un orphelinat » dit-il amusé, en tentant de détendre l’atmosphère « C’est bien de penser aux autres, mais qu’en est-il de toi ? Penses-tu ne serait-ce qu’à toi ? » demanda-t-elle sans attendre. « Tu tentes de ne pas en parler, donc je me permets de te tendre la perche » lui dit-il tout en buvant progressivement ce verre, il prenait son temps, il ne désirait point être saoule aussi vite.

« Tu vas arriver à gérer ta boîte et ton emploi à Sainte Mangouste ? » l’interrogea-t-il tout simplement.