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“Le plus grand mal, à part l'injustice, serait que l'auteur de l'injustice ne paie pas la peine de sa faute.”

Lundi 30 avril 2018

Le cours d'histoire de la magie venait de se terminer. Encore une fois, comme souvent en fin de mois, les élèves avaient hérité d'un devoir de groupe. L'avantage c'était que le professeur Bowers les laissait choisir leurs groupes qu'importe la maison tant qu'ils arrivaient à s'arranger dans le calme. Sachant très bien l'horaire de James, le jeune Ollivander commença à se diriger vers la permanence d'un pas tranquille comme en fin de journée. Avec de la chance, ils pourraient déjà commencer leur devoir. Il n'était pas spécialement attentif à ce qui se passait autour de lui mais des éclats de voix lui parvenait de plus loin dans le couloir.

« Oh par Merlin t'as vu sa tête à Gallagher quand je lui ai dit qu'il devait être le fils d'un troll et d'une ogresse ! C'était trop bon, bon sang ! »

Cette voix... Graham la connaissait assez bien. C'était la voix d'un septième année désagréable répondant au nom de Flint... Calvin Flint. Il n'avait pas de rôle probant dans le château si ce n'est celui d'un sale type. Par chance, Graham n'avait jamais eu à faire à lui. Pressant le pas en resserrant son sac sur son épaule, le jeune serdaigle essaya d'ignorer leur conversation qui résonnait pourtant dans les couloirs.

« Ouais ahah ! Cette tafiole j'te jure. Je parie qu'il va encore aller chialer comme une gonzesse... »

Serrant les dents et les poings, Graham n'osait imaginer Gallagher dans cet état. Il le connaissait pas des masses, c'était un gars de sa maison qui était en sixième année. Il était assez calme à vrai dire et ne se faisait jamais remarquer. Le gamin ignorait que Flint et sa bande s'en prenait à lui... Était-il réellement gay ou était-ce juste un prétexte pour s'en prendre à lui ?

« Trop. Il a pas de couilles ce type... Hey qu'est c'que tu r'garde l'Ollivander là ? »

Sursautant, Graham secoua la tête en apercevant Flint face à lui. Ce gars était une véritable armoire à glace. Par chance, le serdaigle était assez grand pour son âge et rattrapait même son frère qui était en cinquième année. Néanmoins, le serpentard le dépassait encore d'une grosse tête et il avait une telle carrure que Graham avait l'air d'un Botruc à côté de lui. Ainsi, légèrement intimidé, il ne put que lui répondre d'une voix quasi inaudible. « Euh...r...rien... »

Flint le jaugea alors un instant avant de lui faire un signe de déguerpir après avoir affiché un rictus et avoir quasiment beuglé un « Ouais j'préfère ça ! » victorieux. Victorieux d'intimider un troisième année...waow lui c'est sûr il en avait des couilles... Grimaçant, Graham n'attendit pas plus longtemps pour s'éloigner d'eux en pressant le pas. « Hey mais attends l'Ollivander, reviens un peu par ici gamin ! » Ne pas leur répondre, ne pas se retourner, ne pas avoir à faire à eux... Juste aller à la permanence qui se rapprochait à chaque pas. « Allez fait pas ta fiote, t'entends s'qu'on t'dit ? Tu reviens ici... ! » Serrant les poings, Graham pressa encore le pas. Derrière lui il pouvait entendre les pas des deux grands se rapprocher. Il se mit à courir pour leur échapper lorsqu'il fut brusquement plaqué au sol par le molosse de serpentard. « Bon tu m'écoutes maintenant ?! », lui demanda t-il d'une voix aussi glaciale que le sol.

Le souffle coupé et les mains douloureusement écrasées sur le marbre du couloir tandis que sa tête l'élançait, Graham répondit dans un souffle rauque et plein de colère. « Ouais...C'est bon, lâche moi Flint, qu'est c'que tu veux ? » Cela n'eut effet que de lui faire resserrer son étreinte sur lui tandis qu'il s'amusait à lui serrer l'épaule pour le faire se débattre. « Ben tu connais Benjaminette ? »

« J'vois pas d'qui tu parles... » souffla le serdaigle tout en grimaçant et en essayant de se débattre pour se libérer mais le septième année était bien trop fort pour lui. « Ben si la grosse tafiole de Gallagher... » Nouvelle grimace. « Lâche-moi, j'te dis que j'vois pas d'qui tu parles... » Evidemment, il connaissait Benjamin mais il ne voulait pas leur donner la victoire de rentrer dans leur jeu. Mais Flint semblait le savoir. Ce dernier le relâcha et se releva, non sans lui cracher dessus. S'essuyant en grimaçant, Graham le fusilla du regard mais Flint n'en avait que faire. « Tu vois forcément, t'es un aigle. Bref passe-lui le message que la prochaine fois qu'il me relooke le derch, j'lui empale le sien ! »

Se relevant à son tour, Graham soutint son regard. Il était hors de lui et à cet instant , il s'en fichait des conséquences. « Tss. T'es un crétin si tu crois franchement que quelqu'un par ici te matte... » La voix du jeune Ollivander résonna un instant dans le couloir et eut pour effet de faire grimacer Flint. *Touché* Faisant craquer ses doigts, le serpentard se rapprocha et Graham dut lutter pour ne pas reculer d'un pas. « Qu'est c'que t'as dit minus ? » Soutenant toujours son regard, Graham afficha un léger rictus avant de reprendre d'une voix faussement assurée. « J'ai dit : t'es un crétin si tu crois que quelqu'un te matte par ici. » Là, on sentait que Flint était clairement vexé qu'un troisième année lui réponde ainsi car il venait de se poser face à lui, à seulement deux centimètres. « Répètes un peu ! »
« T'es sourd d'oreille ou quoi ?! »

S'en était trop pour le serpentard qui projeta Graham contre le mur opposé. Étouffant un cri de douleur, le serdaigle se tint la tête qui avait sévèrement touché le mur. En attendant, Flint était à nouveau face à lui, rougeoyant de colère. « Mais comment s'que tu m'cause minus ? Ose encore me parler ainsi et j'te défonce c'est compris ! » Graham se mordilla les lèvres, refusant de lui répondre. A nouveau les mains du serpentard se posèrent sur ses épaules et il le compressa contre le mur. « C'est compris ?! » Se débattant, Graham ne pensait qu'à une chose : fuir. « Lâ-che moi ! » Mais plus il se débattait, plus Flint resserrait son étreinte. « C'est compris?! » Peut-être qu'en criant il arriverait à alerter quelqu'un ? « LA-CHE MOI ! » Pour toute réponse, le serpentard lui offrit une baffe assez violente pour lui arracher un glapissement. « Ta gueule bordel Ollivander ! Tu piges ? »

Visage pâle et effrayé, Graham ne put que baisser la tête avant de répondre d'une voix qui avait tendance à se briser : « Ouais ouais c'est bon c'est bon j'ai compris, j'ai compris !... ». Souriant et victorieux, Flint relâcha sa prise avant de reprendre d'une voix plus calme mais tout aussi froide.
« Tu fais moins le malin maintenant hein minus ! Bref va donc dire à ta Benjaminette d'amour que si je le recroise à me mater j'lui démonte sa face de troll. Et t'avise plus à me tenir tête crétin ! »

Il fallait pas lui en dire plus pour qu'il détale sans demander de reste. Il bifurqua. Il n'avait pas envie d'aller à la permanence dans cet état... James verrait que quelque chose n'allait pas et il ne voulait pas le tracasser. Non... Il voulait être tranquille. Seul. Il commença ainsi à grimper les marches le plus rapidement qu'il put, évitant les regards alentours et il alla se réfugier dans son nid qui était vide à cette heure ci... Du moins en apparence car en gravissant les escaliers pour se rendre à son dortoir, le bruit reconnaissable des pleurs de quelqu'un se fit entendre. Ouvrant la porte du dortoir des sixièmes années, c'est alors qu'il aperçu le fameux Gallagher...

Déposant son sac à l'entrée, Graham ne savait pas trop que faire... Il ne pouvait pas rester sans agir... Et il ne comptait pas non plus transmettre le message à la con de Flint. A vrai dire, il se sentait humilié lui aussi... Il avait envie de pleurer lui aussi, mais ils auraient l'air de quoi ?

« Benjamin... Je... On se connait pas vraiment mais ça peut pas continuer comme ça mec... »

Se rapprochant du sixième année, Graham se posa sur le lit face à lui.

« J'ai croisé Flint... je sais qu'ils s'en prennent à toi. Si tu veux je peux venir avec toi en parler à un prof, n'importe qui... mais tu peux pas rester ainsi. »

Souriant doucement, Graham se sentait en vérité tellement mal à l'aise. Il devait avoir l'air de quoi ? Un mêle tout ? En plus, ils ne s'étaient jamais vraiment parlé si ce n'est pour demander du sel ou autre chose... Bref juste des connaissances, et voilà que maintenant il s'emmêlait des soucis du plus grand... Mais que pouvait-il faire d'autre ?

Spoiler:

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“L'important n'est pas de bien ou mal parler mais de parler.”

Lundi 30 avril 2018

Le grand resta un moment sans bouger. Graham hésita. Devait-il partir ? Le laisser tranquille et faire comme si de rien n'était ? C'était sans doute ce qu'il aurait du faire depuis le début : ne pas se mêler des affaires des autres. Ce n'était pas poli de s'incruster dans les problèmes des gens... Et pourtant... Pourtant, il n'avait pas voulu le laisser seul. Peut-être que Benjamin avait trois ans de plus que lui mais ça restait un humain comme n'importe qui et il ne méritait pas qu'on se moque de lui. Il ne faisait rien de mal... D'ailleurs, il ne se faisait même pas remarquer. Alors gay ou pas gay, Graham ne comptait pas rester sans agir. C'est pour cela qu'il ne tourna pas les talons.

Benjamin releva la tête vers lui, ses yeux rougis par ses pleurs et sa voix tellement faible, tellement triste qui lui disait qu'en parler ne servirait à rien. Assis face à lui, Graham fut désarçonné par tant de résignation. Comment pouvait-il penser que parler ne servirait à rien ? Parler aidait toujours ! On trouvait les solutions plus facilement à plusieurs. « Faut pas dire ça... » Lui rétorqua t-il d'une voix douce et calme. Mais Benjamin semblait avoir décidé de ne pas vouloir en parler, ou que cela ne servirait à rien car déjà il lui demandait ce qu'il lui était arrivé.

Détournant la tête, Graham avait honte. Super. Il l'avait remarqué. Cela se lisait sur son visage ou ? « Rien » Il n'avait pas envie de lui dire que Flint s'en était pris à lui. Il avait honte de ne pas avoir été plus fort, honte d'avoir fini par se laisser faire et d'avoir été si faible. Observant les briques du dortoir, Graham se demanda un instant si c'était pour cette raison que Benjamin refusait aussi de lui parler ou de dire quoique ce soit à quelqu'un ? En tout cas, là, il ne montrait pas le bon exemple. Soupirant en secouant la tête, le jeune Ollivander planta son regard dans celui de son condisciple. « Enfin. Si. Mais tu sais bien ce qu'il s'est passé puisque d'après ce que j'ai pu comprendre c'est ce qu'ils te font subir régulièrement. »

Haussant les épaules, le jeune serdaigle laissa ses doigts parcourir les broderies du drap de lit d'un serdaigle inconnu. « Mais ça va. Ne te tracasse pas pour moi. J'ai plein d'amis et s'ils l'apprennent je crois que Flint va finir noyer dans le lac. » Souriant doucement, Graham n'y croyait en réalité pas. Il ne comptait pas en parler car il ne voulait pas tracasser ses amis. Évidemment, s'ils insistaient, il finirait par leur dire la vérité... Mais il aurait préféré aller trouver un professeur avec Benjamin et régler tous ces soucis en même temps. « Faudrait en parler à un professeur tu sais... Le professeur Bowers par exemple. Je peux te dire que par expérience il fera tout pour nous aider. C'est pas pour rien que c'est mon professeur préféré hein... Tu peux pas te laisser faire ainsi ! Tu ne mérites pas ça Benjamin. »

C'est clair qu'il ne méritait pas ça. De ce qu'il savait, le grand protégeait lui aussi le petit Robbie. Robbie était un jeune serdaigle qui manquait de confiance en lui. A vrai dire, Benjamin lui aussi semblait manquer de confiance en lui. Pas étonnant si des connards s'en prenaient à lui quotidiennement. En attendant du haut de ses treize ans Graham avait deux solutions : prévenir quelqu'un de compétent ou alors faire un putch avec les Weasley & les Potter et noyer Flint... pas sûr que cette seconde solution réglerait ce problème. En attendant, il avait beau faire le malin, il comprenait Benjamin car à vrai dire, il n'avait pas envie de parler de son altercation du jour à quelqu'un... Même pas envie d'aller à l'infirmerie. Après tout, mieux valait souffrir en silence que prouver à ses bourreaux qu'on avait été atteint.

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“Il faut parfois dire des paroles inutiles.”

Lundi 30 avril 2018

Face au silence de Benjamin, Graham ne savait pas que faire ni que dire. Il devait vraiment se sentir mal pour rester muet aussi longtemps. En attendant, le jeune Ollivander observait le dortoir de ses aînés. Beaucoup de livres de cours traînaient sur les tables de chevets, preuve que la fin de l'année approchait. S'ils avaient passés les B.U.S.E, leurs examens devaient quand même être d'un autre niveau que les leurs. Chaque année rajoutait sa difficulté. Parcourant les couvertures du regard, Graham reposa finalement son regard sur son aîné qui venait de reprendre la parole.

Ce dernier avait l'air vraiment convaincu que les professeurs se rendaient compte de ses problèmes et fermaient les yeux. Du moins, c'était ainsi que le jeune serdaigle le comprenait. Pour Graham, son point de vue était compréhensible mais il n'était pas le bon. Dans les deux cas, on pouvait faire face à un cercle vicieux : dans le cas qu'il dépeignait et aussi dans celui où ils n'agissaient pas. Ses bourreaux allaient se sentir puissants et intouchables et cela n'allait jamais s'arrêter. La preuve : ils s'en prenaient à d'autres désormais. Quant au fait que cela s'arrêterait quand un des protagonistes serait mort... Graham trouvait cela fort radical. Tout ne devait pas se résoudre à de telles extrémités. L'histoire de noyer Flint dans le lac n'était qu'une blague. Une mauvaise blague.

Soupirant, Graham s'appuya sur le lit d'il-ne-savait-qui en soupirant. Seul un léger sourire accompagna la proposition d'aide de Benjamin. Mais au fond de lui, la situation le gênait profondément et son dos lui faisait encore mal. Néanmoins, il ne voulait pas faire culpabiliser Benjamin et du coup, il préférait ne pas lui raconter son altercation avec Flint et sa clique. Pourtant, il se doutait que cela aurait peut être pu avoir l'effet d'un électrochoc.

Le silence s'installa. Graham le trouvait gênant. Lourd. Il se demandait depuis quand son aîné servait de jouet pour les plus grands. Il se demandait aussi pourquoi il se méfiait tant de tous les professeurs. Certains étaient peut-être étrange comme De Fiennes ou Morrison mais il y en avait aussi des supers sympas comme le professeur Bowers (oui depuis sa rencontre fortuite avec ce dernier, le jeune serdaigle lui vouait une admiration et une reconnaissance sans borne).

« Même pas le professeur Bowers ? » retenta t-il donc d'une voix timide. « Parce que bon... lui il comprendrait. C'est genre le meilleur prof du monde. Puis bon...te faire harceler parce que t'es gay, c'est franchement pas normal. Tu devrais pas rester seul et te laisser faire. »

Souriant maladroitement, Graham se tritura les mains. C'était pas cool ce qu'il venait de faire. Benjamin allait pas aimer savoir qu'il était au courant de son homosexualité...Graham aurait détesté ça.

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“Une meilleure connaissance de soi nous aide à nous pencher sur autrui et à nous sentir responsable...”

Lundi 30 avril 2018

Mal à l'aise, Graham espérait ne pas avoir mis les pieds dans le plat. A vrai dire, plus il s'interrogeait et plus il s'imaginait à la place de Benjamin avec un môme qui vient poser des questions personnelles et s'emmêler de ses problèmes... Il n'aurait pas apprécié. Son aîné quant à lui sembla réellement surpris avant d'afficher un certain amusement. Graham ne put s'empêcher de détourner le regard en rougissant, conscient qu'il n'avait que répété une rumeur infondée au vu de la tête de Benjamin. Au contraire, il était attiré par les femmes. D'ailleurs Graham fronça légèrement les sourcils car à sa manière de le dire on aurait dit qu'il s'en excusait. Pourquoi ? Il croyait qu'il lui faisait des avances ou quelque chose du style ?

Gêné, Graham rigola d'un rire mal à l'aise en se passant la main dans ses cheveux bouclés. Toujours rouge, il repris d'une voix qui se voulait elle aussi amusée mais qui était surtout très très très gênée. « Non mais euh... C'est pas grave tu aimes qui tu veux puis euh... Je disais pas ça parce que tu me plaît ou autre chose, je ...pas du tout ! T'es pas laid hein mais c'est juste que ...Bref. Je te faisais pas d'avance, je cherchais juste à aider ! »

Se relevant en remettant le drap sur lequel il s'était assis comme il faut, Graham essayait d'éviter le regard de son condisciple. S'était t-il trahi ? S'était t-il outé tout seul comme un grand ? Ce serait vraiment le pompom... En attendant toute cette situation le mettait terriblement mal à l'aise et il aurait bien voulu avoir une cape d'invisibilité pour disparaître pour de bon. James lui avait raconté que son père en avait une mais qu'il refusait de lui passer. Étant plus jeunes, les deux garçons avaient regardé après mais ils avaient vite abandonnés, étant finalement trop disciplinés pour chercher les ennuis. Quoiqu'il en soit, Graham n'en avait pas. Se retournant vers Benjamin, il lui fit un léger sourire avant de reprendre la parole d'une voix douce. « Bon euh... Je pense que je vais te laisser, j'aimerai finir ma participation pour le concours... Puis euh...si t'as besoin d'aide je suis là, l'oublie pas. Et encore désolé pour tout ça... » Lui tendant la main pour la lui serrer cordialement, le jeune Ollivander vérifia qu'il avait bien refait le lit sur lequel il s'était incrusté avant de quitter le dortoir avec l'impression d'avoir un poids immense sur les épaules. Il avait l'impression de n'avoir servi à rien bien au contraire.

Pensant avoir empiré les choses, le jeune serdaigle alla lui aussi se réfugier dans son dortoir. Il ne voulait voir personne. Plus personne. Et qu'on lui fiche la paix.