Eliott avait des étoiles dans les yeux. Il était enfin à Poudlard et n’allait pas tarder à être réparti dans une des quatre maisons de l’école.

Gryffondor, Poufsouffle, Serdaigle et Serpentard.

Il ne savait pas trop dans quelle maison il allait se retrouver mais ce qu’il savait, c’était que quelle qu’elle soit, il serait très heureux. Tout comme ses parents et ses deux frères sorciers. Cela ne faisait que quelques minutes qu’il était entré dans la Grande Salle avec d’autres premières années comme lui, mais il se sentait déjà à sa place. Il savait que c’était là qu’il devait être, qu’il appartenait à ce lieu magnifique. Il l’avait senti avant même d’entrer dans le château. Il avait été émerveillé par la traversée en barque du grand lac et il voulait le revoir à la lumière du jour. C’était un détail dont sa famille ne lui avait pas fait part et il était ravi de la surprise.

Le professeur McGonagall les avait fait entrer dans la Grande Salle et ils s’étaient tous avancés vers l’estrade où étaient installés la table des professeurs et surtout, un tabouret sur lequel était posé un vieux chapeau rapiécé. Le choixpeau magique. Cet objet magique avait peuplé ses rêves durant les dernières semaines.

Et s’il n’était réparti dans aucune maison ? Et si le choixpeau lui disait qu’en fait, il était un cracmoll, comme Mitchell, et qu’il devait rentrer chez ses parents ? Il se sentait tellement bien depuis son arrivée à Poudlard, il serait anéanti si cela devait arriver.

Il failli sursauter en entendant le professur McGonagall leur souhaiter la bienvenue avant de lancer la répartition. Maintenant, la confrontation avec le choixpeau était imminente. Il devait attendre que tous les élèves dont le nom était situé avant le sien dans l’alphabet soient répartis. Et finalement, l’attente lui semblait insoutenable.

-Ferguson, Eliott.

Dès que le professeur McGonagall était arrivée aux noms en « F », Eliott s’était mis à trépigner d’impatience, ayant du mal à tenir en place. Dès qu’il entendit son nom, il avança vers le tabouret rapidement mais d’un pas un peu raide. Il était encore un peu raide en s’asseyant mais il se détendit en voyant les autres élèves de première année. Après tout, ils étaient tous dans la même situation et vivait la même appréhension, la même impatience. Il n’était pas différent des autres.

Le professeur McGonagall posa le choixpeau magique sur sa tête alors il ne vit plus rien. Enfin, il allait savoir à quelle maison il allait appartenir pour les sept années à venir.