Une famille de globe-trotteurs bordéliques

Aster est née dans une famille normale, de moldus normaux qui… Pfaaa ! Non pas du tout.

La famille Ainsworth-Sharma est tout sauf conventionnelle. Praja Sharma venue d’une austère famille indo-anglaise établie à Londres depuis presque aussi longtemps que Big Ben est une biologiste de renom qui voyage tout le temps pour ses recherches sur la faune et la flore sauvages. William Ainsworh est avant tout un artiste un peu lunaire. Orphelin élevé par l’état, il est diplômé de littérature et partage son temps entre articles de pige et romans à succès. Tous deux passionner par le monde et les voyages, c’est tout naturellement qu’ils ont fait un choix rare : emmener leurs enfants sur les routes.

Ces deux rêveurs aux cœurs immenses se sont pris d’affection pour toutes sortes de villages, de causes et ont fait trop souvent le tour du globe pour qu’on puisse le compter. Et toujours, ils emmènent dans leurs bagages la troupe toujours plus nombreuse d’enfants qui scellent leur mariage aux disputes fréquentes mais plein d’amour.

Aster est leur premier enfant, mais elle ne resta pas seule assez longtemps pour s’en souvenir. Elle avait deux ans quand ses parents adoptèrent une petite fille d’un an sa cadette : Holly. Leur style de vie n’était pas simple et faire l’école à la maison, sans cesse déraciné a autant ouvert l’esprit d’Aster qu’elle l’a rendue un peu étrange aux yeux des autres.

Aster adore ses frères et sœurs et ne fait pas de différence entre ceux avec lesquels elle partage des liens du sang et ceux qui le sont par le cœur. Ils sont sa famille et elle s’en est toujours occupée. Ils forment une fratrie de six, quatre filles et deux garçons, et le dernier est même arrivé après son entrée à Pouldard.

Keya la folle

Bien avant de savoir que la magie existait, d’aussi loin qu’elle s’en souvienne, Aster avait commencé à voir des choses. Des petites flammes bleutées dans la forêt amazonienne et autres choses étranges. Parfois, quand elle parlait à son cheval, elle avait l’impression qu’il comprenait tout ce qu’elle disait. Au début elle en parlait à ses parents qui étaient émerveillés qu’elle ait déjà tant d’imagination.

Mais les années passant, ce qui étaient des créations adorable commencèrent à faire rire et tiquer les adultes et les enfants plus âgés. On se moqua d’elle gentiment et un jour qu’elle parlait de ce qu’elle avait vu à ses amis du village où sa famille s’était arrêtée pour quelques mois, elle comprit que ce n’était vraiment pas normal. Alors elle essaya de ne plus les voir et de faire en sorte que rien d’étrange ne se passe autour d’elle. Elle essaya aussi fort qu’elle pouvait, mais heureusement qu’ils déménageaient souvent, c’était plus facile ainsi.

Petit à petit, l’enfant qu’elle était commença à avoir peur. Et si tout ça n’était que dans sa tête ? Et si elle était folle ? Puis tout bascula alors qu’elle avait dix ans.

Ses parents venaient de retourner au Royaume Uni pour que sa mère participe à une étude dans un par naturel du pays de galles. Aster et ses frères et sœurs étaient partis crapahuter dans la nature et s’étaient retrouvés au milieu d’un pré à moutons, s’amusant à embêter les pauvres boules de laines. C’est là qu’un Vert Gallois facétieux décida de pointer le bout de son nez pour emporter un mouton.

Il était magnifique, immense, terrifiant mais pas agressif pour autant… Et il était si près, si grand, si évident que les frères et sœurs de la jeune fille ont hurlés en le voyant. Alors elle a su. Elle n’était pas folle ! Il y avait tout un pan de monde qui existait et qu’elle était la seule à percevoir dans son entourage !

Cet incident permis aux sorciers venu altérer les mémoires de la découvrir comme sorcière. Elle qui avait été si souvent loin du pays qu’il aurait été difficile de la localiser autrement. Ainsi elle fit la découverte du monde des sorcier et quelques mois plus tard, elle entrait à Poudlard.

Aster la sorcière

Arrivée à Poudlard, elle avait hâte de tout découvrir et de se faire beaucoup d’amis qui eux aussi verraient ce monde fabuleux ! Et c’est là qu’elle découvrir la discrimination avec la violence redoutable que savent y mettre les sangs-purs. Il y en avait bien un ou deux qui étaient seulement distants, comme Cassian et avec lesquels elle pouvait parler quand même, intrigué par leur héritage et la raison pour laquelle ils la détestaient, mais la plupart l’ignoraient totalement.

A cela s’ajouta le carcan de l’école, qu’elle n’avait jamais connu. Faire plaisir aux professeurs, respecté un emploi du temps précis, ne parler que lorsqu’on y est invité, autant de choses complètements inconnues et difficiles à supporter. Heureusement qu’il y avait quand même des gens gentils pour la soutenir et l’aider parce que l’enfant sauvage vécu très mal son premier semestre.

Elle finit pourtant par se calmer. Très adaptable, ce n’était finalement qu’une autre culture à assimiler, ce n’était pas la première fois, et la magie était un but qui en valait la peine. Elle rentra dans les clous, mais garda son fort tempérament et son amour de la nature. Elle était capable d’en venir aux mains pour un papier jeté dans la nature ou un signe de maltraitance sur un animal. La nuit, elle furetait dans le château et dans le parc pour regarder les étoiles, prendre l’air et découvrir les espèces de plantes et de créatures qui ne sortent que la nuit. Elle se fit punir bien des fois et plusieurs de ses camarades lui en veulent encore d’avoir handicaper griffondor dans la course aux points.

A la fin de sa deuxième année, alors qu’elle considérait Cassian Goyle comme un soutient discret du côté des familles de sang-pur, il la repoussa violemment devant tout le monde en la traitant de sang-de-bourbe. Elle fut la risée des plus méprisant des élèves pendant des semaines et elle fut la cible de blagues mesquines et dégradantes jusqu’aux vacances d’été.

Lorsqu’elle revint en troisième année, c’était fermement décidé à leur montrer ce qu’une sang-de-bourbe était capable de faire… surtout à Cassian ce sale… Raaah !! Elle travailla deux fois plus, surtout en histoire de la magie et en sortilèges, ses matières de prédilection en dehors des plus naturelles comme la botanique ou les soins aux créatures. Un jour, elle révolutionnerait le monde de la magie pour que les sorciers soient plus heures, plus juste et plus en lien avec le monde qui les entoure.

Cette rivalité la poussa vraiment vers le haut. Elle fut parmi les élèves les mieux classés aux BUSES et eu toute latitude pour choisir ce qu’elle voudrait faire après ses ASPICS.

Aujourd’hui, elle est à l’aube de sa vie d’adulte et vit encore au château pour des raisons financières. Elle a commencé des études supérieur pour comprendre les secrets de la magie fondamentale et guérir les problèmes écologiques entrainés par les moldus... Mais elle avait besoin d'un soutient que ses camarades ne pouvait pas lui donner.

Elle qui avait toujours posé ses pensées dans des carnets a fini par en faire un un peu particulier pour partager ce qu'elle ne dit pas, ce que l'expérience et les coups l'ont dissuadés de révéler. Un carnet qu'elle a déposé dans la bibliothèque pour que n'importe qui puisse le trouver. N'importe qui de suffisamment intéressé par la lecture pour farfouiller dans les étagères. Ce carnet n'est lisible que par elle et la première personne qui écrira dedans. Un carnet de confidences partagées en quelque sorte... et elle n'a toujours pas la moindre idée de l'identité de celui ou celle qui se trouve de l'autre côté.