Topic collectif : Banquet de fin d'année

Banquet de fin d'année

Molly Weasley
feat.
Poudlard

	C'EST DRÔLEMENT DANGEREUX DE S'ATTACHER À QUELQU'UN, C'EST INCROYABLE CE QUE ÇA PEUT FAIRE MAL. RIEN QUE LA PEUR DE PERDRE L'AUTRE EST DOULOUREUSE. C'EST MOCHE DE GUETTER UN SIGNE DE QUELQU'UN POUR SE SENTIR HEUREUX.
Le repas était toujours aussi somptueux, mais ce soir, il avait quelque chose de particulier. On sentait que les elfes de maison y avaient passé beaucoup de temps, qu'ils y avaient mis tout leur cœur pour faire plaisir aux élèves du château. Molly appréciait le repas et elle se régalait. Elle avait d'ailleurs engagé la discussion avec sa petite sœur de cœur. Ainsi, la Rouge et Or lui avait alors demandé ce qu'elle s'apprêtait à faire pendant les vacances, tout en se servant du poulet. Cependant, China n'eut malheureusement pas le temps de répondre puisqu'un certain Weasley-Serpentard s’incrusta à leur table comme si de rien n'était. Et comme d'habitude, il la snobait. Cependant, Molly n'était pas en colère contre lui, bien au contraire, puisqu'elle pourrait enfin lui parler sérieusement en tête à tête, enfin seulement si China la laissait bien évidemment faire ce qui était d'ailleurs peine perdu. Raison pour laquelle, elle entreprit de faire comme si de rien n'était et d'engager la discussion avec son cousin. Celui-ci lui répondit d'ailleurs tout aussi naturellement tout en leur servant de la boisson. Elle leva quelque peu les yeux au ciel lorsqu'elle l'entendit dire qu'il avait arrêté les commérages aujourd'hui. Molly savait très bien que son cousin restait tout de même attentif à la moindre rumeur. Elle fut d'ailleurs particulièrement soulagée qu'il ne lui posa pas d'avantage de question sur Max. Par ailleurs, elle ne souhaitait pas que ceci s'ébruite, et encore moins qu'il se mette à vouloir en savoir plus à ce sujet. Pendant qu'il parlait, Molly n'avait pas hésité une seule seconde à donner un énorme coup de pied à China sous la table, un sourire niais aux lèvres. Que ne fut pas sa réaction en voyant que sa comparse tombait totalement dans les bras de Freddy sous la force du coup. Qui aurait cru que Molly aurait autant de force dans les jambes pour provoquer ce genre de réaction. Elle-même n'en savait trop rien. Cette « merveilleuse action » venait tout bonnement d'attirer l'intention sur eux. Molly aurait pu certes en être gêné, mais vu qu'il ne s'agissait pas réellement d'elle à la place de China, la demoiselle souriait, elle était à la limite de rigoler. Sourire qu'elle perdit rapidement en voyant Fred déposer ses bras autours de la rouquine. La Préfète en était même surprise, elle s'attendait à tout, mais alors à tout sauf ce qu'elle s'apprêtait à entendre. Ainsi, lorsqu'elle entendit Fred dire le mot « petite amie », elle ne put s'empêcher de laisser tomber sa fourchette. Avait-elle raté quelque chose ? Un passage ? China lui avait-elle menti ? Que devait-elle faire à présent ou encore que devait-elle éprouvée ? De la colère ? De la joie ? Ou de la sympathie face à ce « nouveau couple » quelque peu inattendu. Mais maintenant qu'elle y pensait, peut-être s'agissait-il encore d'un des fameux coup foireux de Fred ? Sa dernière hypothèse semblait se confirmer puisqu'elle le vit la lâcher tout aussi rapidement pour un plat de frite. Décidément, toujours aussi charmant. Mais ceci eut pour effet de la faire réagir (enfin), mais elle n'eut pas le temps d’articuler quoique ce soit que le Vert et Argent se retourna face à elles comme si de rien n'était le plat de frite tendu en leur direction. À peine eut-il terminé, que la rousse en profita : « Et bien Freddy, tu ne changeras décidément jamais, tu délaisses ta petite-amie pour un simple plat de frite » lui rétorqua-t-elle tout en s'adressant à la Gryffondor à présent : « Excuse le comportement de mon cousin, il est parfois Idiot, et ne sait vraiment pas ce qu'il rate, ou encore ce qu'il fait » conclua-t-elle tout en reprenant sa fourchette et en décidant d'entrer dans le jeu de son cousin : « Alors cela fait combien de temps que vous me cachiez cette relation ?
© Gasmask

Le Banquet Final × La fin est peut-être le commencement. L'amour en tout cas, n'est pas bon d'être caché, autant tout révéler...

Un véritable homme de cro-magnon ! China avait vraiment eu du mal à ne pas rire étant donné l'action qui venait de se déouler devant ses yeux, le Serpentard s'était littéralement jeté sur le pain, et il fallait l'avouer, même si c'était à tordre de rire, il était juste... vraiment trop..., en fait non elle ne pouvait pas l'avouer. Molly avait vraiment eu l'air vexée quad il l'avait ignoré et lui avait rappelé son existence d'une phrase assez... naturelle ? Elle ne savait pas trop, mais c'était vraiment suspect, TROP suspect. Elle ne savait pas ce qu'elle mijotait et ne préférait pas le savoir, surtout qu'elle avait un regard aussi pétillant que la boisson s'apparentant à une espèce de soda moldu. Et malheureusement pour elle... elle avait quand même su, à ses dépends ce que voulait faire Molly : lui donner un coup de pied.

Tout ce que la gryffonne savait c'est qu'elle avait vraiment mal au genou, elle était tombé la veille de son balais et avait un énorme bleu au genou, et tout ce que sa sœur de cœur avait trouvé à faire c'était ? Et bien taper dedans, bien évidemment ! Mais la seule chose que China n'avait compris tout de suite, c'était pourquoi est-ce que les trois quarts des gens assis à côtés d'eux les regardaient bizarrement. Mais cela ne dura pas bien longtemps, lorsqu'elle releva la tête, les larmes aux yeux, elle tomba sur... quelqu'un de plutôt bien construit dira-t-on.

Elle ne pu s'empêcher de rougir lorsqu'elle se rendit compte qu'il s'agissait de Fred, et rebaissa la tête immédiatement, oubliant presque instantanément la douleur qu'elle ressentait au genou. Il venait de l'enlacer. Alors là, China ne pouvait vraiment plus supporter, elle s'était promis d'attendre jusqu'au vacances avant de lui avouer, et Molly lui faisait des coups pareils et lui, il était... juste lui, un beau garçon qui le savait plus que bien, un farceur, un ami, Fred Weasley et puis c'était tout. Mais au moment où elle commençait à se calmer un peu, il avait sortit quelque chose qui la choqua profondément. Est-ce qu'il venait de dire "petite-amie" ? Est-ce qu'elle avait rêvé où ? Non. Elle avait bien entendu, parce que vu la tête de Molly, le bruit de fourchette et le silence à quatre places à la ronde, il venait bien de le dire.

Choquée. Heureuse. Gênée. Heureuse. Amoureuse. Choquée. La bande-son se répétait, tout comme ses émotions, dans la tête de China. Au point même qu'elle ne se rendit pas compte qu'il l'avait lâchée pour se jetée sur de la nourriture qu'il trouvait sûrement très attrayante, et il avait raison. Mais... Dilemme. Est-ce qu'elle devait le faire ? Elle nu pas le temps de se reposer la question par deux fois, parce qu'une certaine autre rousse voulait des explications, et ce rapidement à en juger par le regard qu'elle lui lançait. Elle tandis son assiette à Fred, sans aucun mot, pour avoir des frites, comme il l'avait proposé et son regard se perdit dans le vague jusqu'à ce que Molly, à peu près rétablie du choc qu'elle venait de subir, décide de se transformer en inquisitrice du moyen-âge.

Elle avait littéralement marcher dans le panneau, lui rappelant le titre lourd de sens qu'elle aurait aimé porter. Mais ce n'était pas le cas, le coeur de China se serrait de plus en plus au fur-et-à-mesure que le temps passait, que Molly parlait, que tout le monde parlait. Elle se sentait aussi rouge que sa propre chevelure, et elle devait l'être, elle sentait les larmes monter, mais les ravalait en lançant un grand sourire à son amie, qui savait se doutait que s'était un faux, Molly savait tout de China et inversement. « Je... sais autant que toi qu'il est idiot, mais ce n'est absolument pas mon petit-ami, parce qu'il me semble que j'aurais aimée être mise au courant !» répondit-elle à sa sœur de cœur, un sourire aux lèvres, un sourire que seules peu de personnes pouvait savoir faux.

Elle attaqua son assiette mangeant une frite, puis deux, regardant son meilleur ami du coin de l’œil, les mains tremblantes. Et c'est là qu'elle se décida. Elle jeta un regard lourd de sens à la préfète et lui sourit timidement avant de s'adresser à Fred, timidement, elle n'avait surement jamais été aussi timide depuis qu'elle le connaissait, et il devait probablement se demander ce qu'il se passait, ce qui était logique dans le fond. « Huumm... F...Fred est-ce que j..je peux te p..p...parler en privée ?» Elle marque une pose, hésitante et se leva finalement doucement de la table, ses doutes s'envolant, c'était maintenant ou jamais, après ça, elle n'aurait plus le courage. « Maintenant. »

Elle se dirigea vers la sortie de la Grande Salle, Fred à sa suite, sentant le regard de nombreux élèves et professeurs dans leur dos. Ils marchèrent en silence jusque dans un couloir assez éloigné pour ne pas être dérangés, elle s'assit sur les marches, invitant Fred à en faire de même et là. A ce moment-là. Elle déballa tout. Tout ce qu'elle ressentait depuis quelques mois, à présent. Ses sentiments. Elle n'eut même pas le courage d'une gryffondor, préférant regarder les marches au lieu du si beau visage de son ami. China était essoufflée et tremblait à la fin de son discours, les larmes aux yeux, elle attendit le verdict, l'épée de Damoclès au dessus de sa tête. Elle hésita, le regard toujours au sol et finit par murmurer assez audiblement pour qu'il puisse l'entendre trois mots. « Je... Je... Je t'... » Mais elle fut coupée, comment elle n'en savait rien.

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Jade & Poudlard« Banquet de fin d'année »

C’était déjà le banquet de fin d’année. L’année était passée à une vitesse incroyable Jade avait du mal à s’imaginer qu'elle rentrait une bonne fois pour toutes chez elle. À cette pensée, un trou béant semblait se former dans son ventre. Malgré tout, elle avait passé de bons moments à Poudlard, bien qu'elle préférerait s’ouvrir les veines plutôt que de le reconnaître. Surtout les trois premières années. Mais elle ne voulait pas revenir. Elle avait encore deux années à Poudlard à faire, c'est vrai. Mais elle n'en voyait plus l'utilité. Les ASPICs ne lui serviraient à rien pour ce qu'elle veut faire. L'idée de revenir ici la rendait malade. Les récents événements avaient encore plus accentué ce sentiment. Elle haïssait tout le monde désormais. Pourquoi les gens la dégoûtaient autant ? Elle aurait voulu quitter l'Angleterre. Elle savait qu'elle pourrait convaincre ses parents d'une façon ou d'une autre. Il fallait juste qu'elle trouve une bonne raison. Qu'est-ce qu'elle ferait à la rentrée prochaine sinon ? En fait, elle avait déjà une petite idée derrière la tête. Une idée qui changerait tout.

Elle avait fait ses valises, tout était prêt. Il ne restait plus qu'à affronter le banquet et elle serait enfin libre. De toute façon plus rien ne la retenait ici. Jade descendit les marches et rejoignit la Grande Salle, à la table des Poufsouffles, comme toujours. Elle restait tout de même à l'écart des autres. Si des gens voulaient la rejoindre, ils le feraient. Elle ne devait plus rien à personne. Elle croisa les visages de certains de ses anciens potes, comme les Weasley en général, en particulier Dominique, Fred et Molly. Elle croisa également Oliver, Absolan, Grim, Max et Ruby. Et tous ceux qu'elle n'aimait pas. Elle vit également Charlie arriver puis rebrousser chemin. Jade la comprenait, elle non plus a failli ne pas y aller. Mais elle voulait se souvenir de ça. Ce n'était pas le château qu'elle détester. Elle s'attendait, après le repas, à avoir le speech officiel du professeur McGonagall qui annoncerait le gagnant de la Coupe des quatre maisons. En vue des sabliers accrochés au mur, elle savait déjà que c'était Serdaigle qui gagnerait, la maison était en tête depuis pas mal de temps déjà.
Maintenant, Jade attendait que tout se termine.

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Chers élèves, c'est la fin de l'année…

« Et, quand je m'ennuierai de ces farces impies,
Je poserai sur lui ma frêle et forte main ;
Et mes ongles, pareils aux ongles des harpies,
Sauront jusqu'à son cœur se frayer un chemin »
— Charles Baudelaire

Pour le moment, c’est la fin de l’année scolaire, et l’heure est à l’amusement. Vêtue d'une robe de soirée rouge avec des broderies de dentelles noires, sous une légère veste bleue azur, Catherine se débrouillait sans trop de mal pour regarder les élèves dont elle avait la charge en tant que professeure de Poudlard. Ses souvenirs comme ministre de la Santé lui revenait en tête : elle avait l’impression d’être à l’une de ces soirées à laquelle, elle et son mari étaient conviés, à une certaine époque.

« Ainsi dans la forêt où mon esprit s'exile
Un vieux Souvenir sonne à plein souffle du cor !
Je pense aux matelots oubliés dans une île,
Aux captifs, aux vaincus !... à bien d'autres encor ! »
— Charles Baudelaire

Sans le vouloir, les souvenirs de cette époque la faisaient devenir nostalgique d’un instant à l’autre. Alors c’est bien après avoir essuyé une larme, qu’elle descend les escaliers fous, y pensant même s’y rompre par trois fois le coup ! Elle est en retard et s’en excusera s’il le faut, mais il lui restera quelques petites choses à faire avant d’aller dîner. Elle se glisse dans la salle et passe vers Niklaus Dubois, des Lions : « Passez de bonne vacances, mon petit monsieur. Nous nous reverrons l’an prochain, et je vous espère en forme !… Et peux être plus sage. » termina-t-elle avec un sourire ; puis elle le quitta et passa près de Lucy Weasley et Gwendoline Mirena, chez les Aigles, dont elle entendit la dernière phrase à laquelle elle répondit amicalement : « Soyez sûre que le choix des préfets et préfètes est fait avec la plus grande rigueur qui soit, et je pense que vous avez vos chances. Bonne vacances mesdemoiselles… Et vous aussi, les garçons. » ; elle alla ensuite vers les Blaireaux où elle dit simplement à quelques filles qui ne l’aimaient pas : « Passez de bonnes vacances… Et à l’an prochain pour certains d’entre vous ! Quant aux autres, ayez une vie comme vous l’avez rêvée. » ; elle termina chez les Serpent qu’elle gratifia d’un sobre « Bonne vacances à vous autres ! Et n’abusez pas des frites ni des glaces ! ». Son petit tour de table était terminée. Non pas qu’elle y tenait absolument, mais plutôt que c’était son petit plaisir de donner des petites phrases gentilles, bien que certaines personnes s’en seraient bien passées… Mais il y avait tellement de souvenirs dans ses murs. Des souvenirs joyeux comme tristes, mais des souvenirs, tout de mêmes.

« Je ne saurais parler, je deviens pâle et blanc,
Une tremblante peur me gèle tout le sang,
Le froid m'étreint si fort que plus je ne respire. »
— Philippe Desportes

Ce sont ces genres de vers qui lui viennent à l’esprit quand Catherine se retrouve avec l’infirmière dans la même ou quand elles se croisent de manière occasionnelle. Les élèves s’amusent, et les professeurs s’ennuient ! « C’est un enterrement ou une fête, ici ?! » dit elle tout haut avant de se servir du riz et du porc. « En y repensant bien, c’est l’enterrement d’une année et la naissance d’une nouvelle après quelques mois de gestation » dit Catherine assez bas, plus à elle-même qu’aux autres professeurs.

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The Last Dinner
Ft. Tous les résidents de Poudlard

Ludwig gloussait, amusait de l'air déboussolé de son ami Niklaus. Même si, pour être franc, sa tête, à lui, devait tout autant être risible. Trop de gens, trop de sujets de discussions différents... Dur, dur de ne pas s'y perdre ! Il suffisait d'une seconde d'inattention et, pouf, KEZAKOOOO ?! Et... Comme Ludwig Ziegler et Distraction sont à la limite du synonyme... Voilà le pauvre aiglon complètement paumé !
Ouais ! Carrément ! Lança-t-il sans même savoir à quoi il répondait, ni même à qui il s'adressait, tout en se resservant un peu de poulet.

Tout en mastiquant, le blondinet réfléchissait aux dires de Nik.
Huuum... Che penche que mes parents cheront pluch dakoch que je fienne à Kölchn qu'en Angleterche ! Dit-il, la bouche pleine. Autant dire que ce n'était pas des plus compréhensible ni poli. Il avala donc et s'excusa, reprenant son explication. Ils préféreront que je sois en Allemagne qui est juste à côté de chez nous, l'Autriche, que d'être en Angleterre où une mer et quelques pays nous séparent. Là, ils disent rien parce que je suis à l'école, c'est différent. Il se gratta le crâne, cherchant une solution. Il fallait penser à Rose et Scorpius, par exemple. Eux, c'était l'inverse : l'Angleterre arrangerait très sûrement mieux leurs parents. Tout dépendant de s'ils sont stricts ou non. C'est dur à organiser... Mais, dans un sens... Si nos parents se contactent et se mettent d'accord, tout devrait être bon, non ? Temps qu'on est sous surveillance d'adultes il devrait pas avoir de soucis !

Niklaus, après avoir balayé l'attablée du regard, demanda si des idées fusaient dans la tête de chacun. Ludwig, bien que lanceur de la proposition, haussa les épaules.
Vous savez que je suis pas difficile. N'importe quoi me va temps que je m'amuse bien avec mes amis, ahah ! Du coup, je vous laisse voir si vous avez des envies en particulier. Je serais content peu importe le choix du programme !

La Dernière Attablée de l'Année
Ft. Tous les Résidents de Poudlard

Le regard de l'infirmière, qui balayait la salle avec une once d'incompréhension, se plissa en un air amusé. Les élèves, de tous âges, tailles et répartitions, se levaient. Se mélangeaient entre eux. Les bancs commençants, progressivement, à se remplir d'uniformes jaunes, rouges, bleus et verts, ici et là, sans aucun respect des coloris. L'attention de la dame Bonnefoy se porta, en biais, sur la Directrice de l'école. Elle seule pouvait, si elle le jugeait nécessaire, mettre un terme à ce petit changement des codes de Poudlard. Car, elle, petite médicomage qu'elle était, ne s'occupait pas de ce genre de choses. Premièrement parce qu'elle n'y voyait personnellement aucun inconvénient et, deuxièmement, parce que cela était plutôt amusant.

Aodrena fut prise d'un sursaut quand sa voisine de table pris la parole, à vive voix, brisant le petit silence.
Juste ciel, dame Benji ! S'exclama-t-elle, main contre la poitrine. Je vais finir par croire que les êtres de mon espèce peuvent, encore, mourir d'une crise cardiaque... Elle reprit son calme avant de glousser. Quelle poète ! Complimenta-t-elle les murmures de sa collègue. Vous avez raison. Un peu de festivités, elle jeta un coup d’œil au verre d'Adriel, autres que l'alcool, seraient bienvenue à cette table... Des idées, peut-être ?

Il fallait bien avouer qu'il était plus dur de s'amuser, ici avec tant de figures de maturité. Encore plus lorsque ces dernières avaient le cafard de voir s'achever l'année...

❝ Last day ❞

Lacey & les Serdaigles -

Et voilà, encore une année prenait fin. Mais ce n'est pas comme les autres années. C'est la dernière fois que je pars pour revenir. L'année prochaine ce sera réellement terminé. Je n'arrive pas à y croire. Poudlard me manquera pendant les vacances. En plus avec les examens de fin d'année, je ne sais même pas si je pourrais profiter de mes derniers moments dans cette école. Ce qui est bien, c'est que je me suis vraiment améliorée cette année avec mes inventions. Je n'en ai pas fait beaucoup parce que ça me prenait pas mal de temps, mais je suis vraiment fière du résultat.

Assise sur mon lit, je regarde mon dortoir que je quittais chaque année pour en trouver un nouveau l'année suivante. Ma valise était prête, il n'y avait que moi qui ne l'étais pas vraiment. Magnolia et Charlie vont me manquer... Heureusement que je dois les revoirs pendant les vacances ! La petite sortie que j'avais organisée tenait toujours pour le moment. Bien sûr, quand ce serait bientôt, je leur renverrai un hibou pour être sûre, mais je sais que je peux compter sur elle. Je suis descendu de la Tour de Serdaigle et j'ai dévalé les escaliers pour me joindre à mes amis pour le banquet de fin d'année. J'étais en avance, comme souvent, alors je me suis placée à la table des Serdaigles en attendant patiemment l'arrivée de mes amis. Charlie en mettait du temps, elle ne l'avait même pas aperçue dans la salle commune... C'était sa dernière année, elle n'allait quand même pas louper le banquet de fin d'année ! Si je n'arrive pas à la voir avant le départ... Nan, Lacey, reprendsttoi, ça ne te ressemble pas d'avoir des pensées négatives. Elle va venir.

Malgré tout, je n'arrive pas à arrêter de penser à elle. Elle m'inquiète tellement... Mais à ce moment précis, je vois un visage qui me fait sourire à tous les coups. Magnolia. Elle me fit un signe de main de la table des Serpentards auquel je répondis en souriant. Mag fit une moue triste en voyant la distance qui nous séparait et je ne pus m'empêcher de rire. J'aimerais tellement qu'elle reste l'année prochaine ! Je me demande quand est-ce qu'elle aura la réponse... Qu'est-ce qu'elle va me manquer sinon ! Rien que ses petites remarques cinglantes, sa bonne répartie avec les gens qu'elle n'aime pas, son expression mystérieuse, son beau visage bien souvent impassible, son sourire ravageur... j'étais tellement partie dans mes pensées que je ne remarquais même pas la présence de mes autres camardes qui avaient pris place un peu plus loin. Mais toujours pas de Charlie à l'horizon. À croire qu'elle a oublié de se réveiller aujourd'hui. Le fait de ne pas avoir Charlie et de voir Magnolia si loin de moi me fait ressentir une sensation nouvelle : la solitude. Et à mon plus grand malheur, j'avais l'impression que ce serait comme ça tous les jours l'année prochaine. Cette simple pensée me fit perdre mon sourire et pourtant, ce n'était pas chose aisée d'habitude. C'est là que je me rends compte que je n'ai pas grand monde ici. Je m'entends avec tout le monde, là n'est pas le problème, c'est juste que je ne suis pas assez proche d'eux pour rester tout le temps à leurs côtés.

C'est avec surprise que je vois Mag délaisser la table des Serpentards pour se joindre à moi. Je lui fis mon plus beau sourire pendant qu'elle cherchait où s'installer
« Hey Maaaag ! Alors, je te manquais trop ?! » je lui demande tout sourire.
C'est à cet instant que j'ai aperçu Charlie à la porte de la Grande Salle. La brune semblait chercher des personnes du regard. Elle a regardé Mag et quelqu'un d'autre que je n'avais pas pu identifier avant de tourner le dos à la salle et de repartir. Ça m'a fait le coup d'un sortilège Doloris. Je connais Charlie depuis que je suis arrivée ici et elle repart sans même un au revoir ? Sans même un regard ? Elle prétendait qu'on était meilleures amies... Il faut croire que ça ne voulait rien dire pour elle. Maintenant je sais ce que ça fait quand on tient à quelqu'un qui n'en a rien à faire de nous. Les larmes commencèrent à me monter aux yeux et je les ai laissé couler le long de mes joues. Qu'est-ce que je lui ai fait pour qu'elle agisse comme ça ?! J'ai tout fait pour l'aider, pour la faire aller mieux quand elle n'allait pas bien ! Je n'arrive même pas à croire que je suis en train de pleurer devant Mag, elle qui est toujours si forte... maintenant elle voyait à quel point j'étais faible. Je cachais mon visage de mes mains. Je voulais arrêter de pleurer, je ne voulais pas que mon dernier jour à Poudlard se finisse de cette façon, mais je n'y arrivais pas. C'est la première fois que je me fais rejeter de la sorte et je ne sais même pas quoi faire.

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Banquet de fin d'année

feat. Hogwarts

« Enfin, Scorp, tu connais Samuel », avait répondu Zach, surpris par la réplique de son ami. « C'est mon frangin, quoi ! » Et il était vrai que le rouquin avait dû lui parler d'un frère, mais sans préciser qu'il était son jumeau. D'un autre côté, ils ne se ressemblaient pas vraiment ; Samuel le dépassait bien de deux bons centimètres, ses yeux étaient bruns, ses traits plus grossiers que ceux de Zach. Et puis, ils traînaient avec des amis complètement différents, Samuel ne connaissait sûrement même pas Scorpius ou Ludwig.

Sur ces entrefaites, Lud proposa ce que Zach aurait voulu demander à Scorpius plus tard : qu'ils se voient pendant les vacances. Il ne pensa pas trop audacieux de s'inclure dans la proposition de Niklaus ; même s'ils avaient des différends, après tout, ils étaient plus ou moins amis… n'est-ce pas ? En tout cas, il était heureux que Robbie ne soit pas disponible. Le Serdaigle avait un caractère trop différent du sien pour qu'il puisse l'apprécier.

Il prit la parole après Ludwig.
« L'Allemagne est très facile d'accès pour moi, j'ai de la famille pas loin… et mes pères m'accompagneront sûrement. Alors si y'a des parents qui ne vous laisseraient pas faire le trajet tous seuls, vous pourriez venir avec moi, voir même dormir à la maison s'il faut ? Enfin… faut que je demande à mes vieux mais ils seront sûrement d'accord. Ça vous dit ? »

tous Poudlard ❧ Banquet de fin d'année

La fin de l'année était arrivée, oui, il avait passé ses examens, mais il ne l'avait pas vu venir pour autant. Ses sentiments sur l'arrivée imminente des vacance d'été étaient plus que mitigé. Il avait bien sur hâte de revoir ses parents, ainsi que le reste de sa grande famille, oui oui même son grand-père maternel qui allait l'enfermer et lui donné encore des cours de français pendant minimum une semaine. Il avait hâte de pouvoir passé ses quelque journée libre a rien faire, mais en même temps, il n'avait pas si hâte que ça. Il allait avoir 15 ans dans quelque semaine, de ce fait, il allait bientôt entrer en 5e année et il avait l'impression qu'il serait bientôt forcé de vieillir. S'il pouvait rester un gamin pour le reste de sa vie, il n'hésiterait pas, mais il n'avait pas encore trouvé de poudre de fée pour aller rejoindre Peter Pan et le capitaine Crochet.

Tout ceci était un peu hors sujet si on considérait qu'il devait se rendre au baquet de fin d'année, mais il s'était perdu dans ses pensées dans sa salle commune, a pensé à l'été qui allait bientôt commencer. De plus, il devait nourrir Vii avait de pouvoir allé mangé. Alors en plus de n'avoir pas vu le temps passé, il avait dû passer 15 minutes a cherché sa boule de poil rouge pour pouvoir la nourrir avant de prendre le chemin de la grande salle. Il ne savait pas exactement a quel point il était en retard, mais quand il entra dans la salle il put constater qu'il devait certainement être dans les dernier a arrivé. En se dirigeant vers la table des Griffy, il aperçut China et Fred se diriger dans un coin un peu à l'écart des autres, clairement, il avait raté quelque chose. Pour sa part, il alla rejoindre Molly et s'installa à côté d'elle.

Salut Molly, j'ai raté quelque chose? Il se passe quoi avec China et Fred?

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Robbie écoutait tous ceux de la bande secrète de première année parler et Niklaus fut impressionné de savoir ce que faisait les parents de Robbie comme travail sorcier. Pour le garçon c'était un travail comme un autre tant que ses parents n'écrivaient pas de rumeurs infondées ou de choses trop méchantes sur des personnes que le première année aurait pu connaître.

"Bah, c'est juste leur boulot d'écrire des articles pour la Gazette."

Puis continuant pour Niklaus en particulier :

"On a même déjà été à Berlin, en Allemagne l'été dernier car mon père avait un article à écrire sur un sorcier allemand. Mais ne me demande pas d'autres précisions ; je n'en sais pas plus que ça. Donc tu vois je connais un peu ton pays."

Il se mit à rire pour oublier le faite qu'il n'allait peut être pas pouvoir voir ses amis pendant deux mois. Rien ne lui permettait de dire que les parents Newton allaient le laisser seul à Cologne. Il se demandait même s'il allait y aller ou pas. Il n'était pas fan de Quidditch autant que les autres même s'il adorait supporter Serdaigle lors des matchs et puis Scorpius lui avait dit qu'ils pouvaient se voir cet été. C'était un des élèves qu'il appréciait le plus ici. Mais ce n'était pas son meilleur ami pour autant. Robbie était parfois un peu trop solitaire.

"Dis Nik', est-ce qu'un jour on verra tes frères en Angleterre ? Depuis le temps que tu parles d'eux j'ai bien envie de les rencontrer. Doivent être cools aussi."

Il se leva de sa place pour se rapprocher de Scorpuis et lui dit simplement :

"D'accord j'essaierais de venir te voir. J'espère que ton père sera d'accord. Il m'impressionne trop ton papa Scorpius."

Il rougit un peu et ajouta :

"Je ne l'ai vu que sur le quai 9 3/4 lors de notre rentrée ici ou alors j'ai lu des trucs sur lui dans la Gazette mais ça à l'air d'être un sorcier important dis donc..."[/color]

Last Dinner
Une page se tourne et un nouveau chapitre s'écrit...

Magnolia avait un sourire béant aux lèvres. Si béant que l'on aurait dit qu'il lui fendait les 3/4 du visage, jusqu'aux oreilles. Elle en ressentait presque des crampes. Madame n'avait, après tout, pas pour habitude d'esquisser autant, normalement. Mais, elle ne s'en plaignait pas. Il fallait bien là un petit mal pour ce bien : meurtrir, d'un surplus de joie et bonne humeur, ses pauvres petites joues rosées, en échange d'un bon moment auprès de sa Lacey...
Il fallait parfois souffrir pour obtenir le plaisir.
Désormais confortablement installée parmi les aigles, la vipère reprit le cours de son dîner en toute tranquillité. Gloussant à la question de sa meilleure amie secrètement aimée.
Beaucoup, beaucoup trop... Tu n'imagines pas à quel point ! Elle se mit à soupirer, une moue attristée peine sur le faciès. Et dire que deux loooongs mois vont nous séparer... Elle but une gorgée de son verre avant de continuer, plus positive, cette fois. Mais bon ! Heureusement, je viens chez toi quelques jours à partir de demain et nous garderons contact. On est pas non plus perdues!

Son regard balayant l'attablée à laquelle elle se trouvait, la Serpentard tentait, une fois de plus, d'y repérer Charlie. Elle espérait la voir maintenant qu'elle était à sa table, mais, non. Pas moyen. La brunette demeurait tout bonnement introuvable. Un nouveau souffle s'échappa bruyamment d'entre ses lèvres. Bien des questions trottaient dans sa tête. Charlie allait-elle mieux ? Lui en voulait-elle toujours pour leur dispute d'il y a quelques mois, déjà ? Pire... L'évitait-elle ? Évitait-elle tout le monde ? Mag l'avait sentie si seule, si déboussolée... Elle s'en voulait de n'avoir trop su quoi faire pour l'aider...
Perdue dans ses pensées, la blonde en fut extirpée lorsqu'elle aperçut un visage bien familier.
Mary... Murmura-t-elle entre ses dents à la vue de son amie, connue de tous sous le nom de Benjamin.
Bam. Nouvelle touche de remords : la demoiselle s'en voulait de s'être éloignée de sa vieille amie. Par manque de temps dû aux ASPICs, aux devoirs, à ses aléas d'étudiante... Elle devait rattraper le temps perdu, maintenant. Tentant de capter l'attention du transgenre, Magnolia lui fit un grand signe de la main, accompagné d'un sourire. Elle l'invitait à venir, se rapprocher, aller à ses côtés. Elles avaient, sûrement, tant de choses à se raconter, à se confier. La verte et argent attendait donc l'arrivée de sa camarade. Prête à s'excuser pour le peu de temps passé à deux durant l'année et à passer un excellent dernier soir à Poudlard en sa compagnie, en plus de celle de Lacey.
En parlant de la miss Blake...

Magnolia entendait, soudainement, renifler. Là, juste à ses côtés. Par automatisme, comme quelques autres élèves, elle se tourna en direction du bruit et là, elle vit...
Lacey ?
Son adorable amie, d'ordinaire si souriante, pleurait à chaudes larmes. La McCandless en était tout simplement choquée. C'était bien là la première fois qu'elle la voyait triste. Vraiment, sans mentir. La première fois en des années. Elle ne s'avait pas quoi faire. Complètement troublée. Le cœur pincé par ce douloureux spectacle.
Et... Lacey... Ça va ?
La septième année frictionnait doucement le dos de sa cadette, inquiète. Autour d'elles, les élèves chuchotaient. Probablement eux aussi troublés par ce changement soudain d'émotion.
Il ne fallut, à Magnolia, pas plus que le visage honteux et caché derrière les mains tremblotantes de son amie pour réagir. Elle passa, sans hésitation, ses bras autour de ses épaules. Dans une étreinte chaleureuse et protectrice.
Bah alors ? Tu es si triste que ça de finir l'année ? Tenta-t-elle de blaguer pour la réconforter, l'une de ses mains caressant doucement, de haut en bas, ses bouclettes blondes et ondulées.

Le banquet avançait et trainait en longueur ; après avoir passé sa main dans les cheveux de Scorpius en lui demandant de prendre soin de lui cet été ce dernier lui demanda de lui envoyer du courrier ; bien entendu qu'il comptai le faire, cela était l'évidence même. Il lui répondit "comment veux tu qu'il en soit autrement ? bien entendu que je prendrai de tes nouvelles, tu penses vraiment que je t'aurais oublié cet été Scorpius ?"

A la douce voix de Magnolia évoquant le fait que les serpentards sortait du lot , elle ne l'aimait pas plus que ça voire pas du tout mais c'était le cadet de ses soucis. Il lui répondit "parce que tu avais un doute ?".

Nicholas savait que la plupart du temps il était au final peu apprécié dans cette école mais il était déterminé à rester lui même, famille avant tout, proches amis avant tout. Ses ennemis pouvaient être nombreux et l'étaient agacés par son attitude charmeuse mais on ne le changerait pas. Cette nonchalance et cette séduction était son arme, sa défense.

Une seule personne était en train de réussir à briser son armure, elle était là bas à la table des serdaigle, Gwendoline, un gryffondor Angel l'avait pris sous son aille dès le début de sa scolarité, plus qu'un ami il était comme un frère pour le jeune serpentard et il y avait ce frère qu'il s'était découvert. Ils étaient peu à pouvoir s'appeler ses amis car l'amitié de Nicholas tout aussi charmant pouvait il être avait cette réserve en lui, envers les autres.

Il regarda la grande salle, la table des professeurs, tout le monde, toute maison confondue attendait une seule nouvelle, la maison victorieuse. Au fond de lui même, il n'était pas dupe, il savait que les serpentards étaient quelque peu à la traine mais l'année prochaine serait différente, ils auraient leur vengeance et leur victoire, foi de serpentard.

Banquet de fin d'année

♪ Au début, difficile de s'imaginer que la fin est proche, et pourtant elle l'est. ♫

Roulant des yeux face au commentaire de sa cousine plus que rousse, il piocha tranquillement dans son plat, choisissant quelle frite manger en premier et lesquelles manger en dernier. C'était un choix important et il ne put que relever une deuxième fois les yeux au ciel face à la deuxième remarque de sa cousine. Avait-elle compris que c'était purement ironique ou bien jouait-elle le jeu pour se moquer de lui ? Il ne savait pas trop et en même temps, ce n'était pas problème numéro un du moment. Puis d'abord, il n'était pas idiot et il n'avait même pas jeté un regard noir envers la deuxième Weasley, petite flemme de sa part. Mâchouillant une frite non cuite, il risqua un sourire quant à la réponse de sa meilleure amie.

« Ah bon ? Tu n'étais pas au courant ? Étrange, les gens savent quand ils sont ensemble, enfin normalement. Mais redevenir célibataire, ne me dérange pas. »

Redevenir célibataire. Il l'était déjà et ce n'était pas plus mal, il n'avait pas trouvé baguette à sa main durant l'année et espéré que ça se passe l'année prochaine ou peut-être cet été. Pouffant comme une petite fille, il plongea dans son verre, essayant de se cacher et d'arrêter de pouffer. Buvant une bonne gorgée, il se servi une nouvelle fois à boire, servant les verres vides autour de lui, autant servir tout le monde même s'il n'avait pas soif ou voulait cette boisson.

« Mais dit-moi Momo, tu pars en Italie tout le mois juillet ? Tu ne fêtes donc pas ton anniversaire chez grand-mère ? Au pire, on le fêtera en même temps que celui de James, Lucy et Louis. »

Trop de cousin né pendant l'été, alors forcément, fêter les quatre anniversaires en même temps serait une bonne idée. En plus, pratiquement tout le monde partait en vacances, Momo et Lulu en Italie, Vic, Domi et Lou en France et lui et Roxie, au USA. Pour les autres, il ne savait pas vraiment, il leur demanderait dans le train au pire. Jouant avec ses frites dans son assiette et jetant des regards sur la table des jaunes, observant son meilleur ami discutait avec cette fille. Ils allaient vraiment bien ensemble, elle avait de la chance. Souriant comme un bêta, il faisait une vraie fixette sur les deux jeunes gens et ... Est-ce qu'il avait dit "elle" ? Revenant soudainement à la réalité et secouant légèrement la tête, une expression gênée sur le visage, il se demandait ce qu'il avait et sa meilleure amie n'arrangea rien. Qu'est-ce qu'elle avait ? Il ne l'avait jamais vu ainsi. Bredouillant, tremblante. Lui parler en privé ? Qu'est-ce qu'elle devait lui dire de si important et auquel sa cousine ne pouvait pas participer ? Il ne savait pas, mais sans rien dire, un simple coup de tête il l'a suivi jusqu'à un coin éloigné de toute oreille indiscrète. Leur pas résonnait encore, qu'elle commença un discours qui lui fit battre son cœur encore plus qu'avant.

Alors comme ça, elle était vraiment tombée amoureuse de lui, sous son "charme", ces flatteries et ainsi de suite ? Il était gêné, très gêné, il voulait au fond se cacher, partir et faire comme si de rien n'était. C'était de sa faute, il était le seul coupable et ... Il n'était même pas amoureux. Il avait joué avec le cœur de la pauvre Summers pendant l'année, sans se douter des conséquences, des désastres que cela allait produire. Il n'en était pas fier. Reprenant ses esprits au fur et à mesure, il ne savait pas quoi faire, que dire. S'excuser ? Très certainement. L'embrasser ? Peut-être. L'arrêter dans son discours ? Oui. Sans réfléchir avec une tête de six mètres de long, il prit entre ses mains le visage de sa meilleure amie et rapprocha rapidement, mais doucement selon lui comme si les secondes s'étaient figées, ses lèvres pour aller les coller sur celle de son amie. Embrassade de quelques secondes avant qu'il ne se décolle et se recule d'un pas, étant trop proche pour lui et puis, à la suite de ce qu'il allait dire, il aurait des chances de s'en prendre une. Et au fond, il le méritait.

« Je ... Je suis désolé, mais ... Je ne t'aime pas, China. »

Se frappant mentalement, il essayait tant bien que mal de chercher ses mots.

« Enfin si ! Mais pas dans ce sens ! Je t'aime en tant qu'amie, que meilleure amie et pas en amour. Je suis navré, c'est ma faute, mon entière faute. J'en suis désolé ... Je ne pensais pas que tu le prendrais au sérieux, que tu allais ... Tomber amoureuse de moi. Je ... »

Se frottant l'arrière du crâne d'une main, louchant sur le sol, la tête baissée, il ne savait pas quoi dire d'autre. Il n'avait plus rien à dire et il s'en voulait toujours. Finalement, c'était peut-être un idiot.

« Prend ce baisé comme un cadeau de fin d'année ... ou autre chose ... »

Faible intonation, murmurant dans sa barbe, il ressemblait à un enfant auquel on venait tout juste de crier dessus.

junne.

hors-sujet:

Le banquet de fin d'année

Topic collectif : Banquet de fin d'année - Page 2 Giphy

China cherchait le regard de Molly, elle n'avait apparemment pas bien saisit la blague même si elle avait essayé d'éclaircir la chose pour elle, ou pour elle-même, elle ne savait vraiment pas. Elle se doutait que Fred n'en pensait certainement pas un mot. Mais elle marcha tout de même dedans, après tout pourquoi Fred devrait-il redevenir célibataire, c'était peut-être la dernière fois qu'ils discuterait aussi légèrement tout les deux, ou peut-être le début d'autre chose ? Non. C'était impossible de toute manière. Alors elle resta sûre d'elle et ne se démonta pas. Après tout, tout le monde avait l'air choqué, alors pourquoi pas plus ? Dommage que Louis ne soit pas arrivé, il aurait sûrement rigolé comme un fou ! « Ô darling ! Je suis désolée, mais bon il fallait resté dans l'effet de surprise tu comprends ? Mais si tu redevenir célibataire... aucun soucis !» répondit-elle un sourire amusée sur le visage, du moins en apparence, parce qu'intérieurement, elle ne souriait pas du tout. Elle appréhendait, c'est tout ce qui comptait pour le moment.

Jusqu'à ce qu'il pouffe comme une mégère. Là, elle explosa de rire, littéralement, elle pleurait à moitié, mais ça ce n'était vraiment pas des larmes de joie, mais Molly devait sûrement être la seule à s'en être aperçue. Gwen l'aurait sûrement remarqué aussi, mais elle était resté à la table des Serdaigles. Elle bu son verre de jus, histoire de se calmer un peu, et avant même qu'elle l'ai reposé, un certain Serpentard avait déjà refait un tour des verres de chacun tout en introduisant les vacances dans la conversation. Elle écouta attentivement Molly répondre, intéressé par la réponse, bien qu'elle lui avait déjà acheté son cadeau, elle hésitait encore pour celui de Louis et celui de James. Parce que d'une part elle aimait beaucoup la famille Potter-Weasley et ne pouvait s'empêcher d'envoyer des cadeaux, même si ils ne la connaissait pas forcément, quant à Louis, elle ne savait pas si elle allait lui acheté un nouveau béret ou si elle allait lui offrir une guitare . Parce que oui elle était décidé à lui apprendre, c'était encore à voir.

Cependant même si elle était attentive, ce n'était pas le cas du garçon qu'elle affectionnait tant. Il était dans ses pensées, un sourire béat sur le visage, elle ne pu s'empêcher de s'enquêter sur son état .« Fred ? Ca va ? » dit-elle stressée et inquiète. Puis était venu rapidement, trop rapidement le moment dont elle lui avait parlé par lettre, tout en restant assez vague. Elle savait qu'elle l'avait inquiété et lui demanda de la suivre jusqu'en bas des escaliers, sa solution de replis. Et puis, tout était sorti.

Quand elle eut fini sa tirade elle ne pu s'empêcher de vouloir rajouter trois mots. Trois mots qui allaient sans doute lui coûter cher, mais elle l'aimait et ça devenait compliqué de le cacher tout en supportant les regards et conversations insistantes avec sa meilleure amie et sa soeur de coeur, Gwen et Molly. Mais elle n'eut pas le temps, en moins de temps qu'il ne lui avait fallut pour finir sa phrase, elle avait sentit deux mains se coller contre son visage. Deux mains qu'elle connaissait parfaitement, la chaleur qu'elle dégageait et leur douceur, elle connaissait tout ça pour l'avoir tenu pendant de nombreuses années, c'étaient les mains qui l'avaient relevée, qui l'avaient aidé à surmonter la mort de sa grand-mère. C'étaient les mains de Fred Weasley, qu'elle regarda étonnée, surprise. « Fr...?» Elle écarquilla les yeux, est-ce que c'était ce qu'elle croyait. Est-ce que cela arrivait vraiment ? Ce n'était pas possible, tout sauf possible. Elle avait vu le visage désolé du Serpentard, était-ce par compassion ? Tristesse ? Désolation ? Sûrement, elle profita tout de même, des lèvres, qui, pendant quelques secondes qui lui paressèrent des heures, avait rencontré les siennes. Une larme coula sur sa joue, une seule. Elle s'était toujours demandée comment étaient les lèvres de Fred, maintenant elle le savait, elle profita de l'instant de dépit qu'il lui avait accordé. Pendant quelques secondes, leur langues avait dansé un ballet, certes triste, cet instant qui lui avait paru de longues minutes s'était arrêté et son ami avait reculé, prenant ses distances.

Elle savait parfaitement ce qu'il allait lui dire, elle sourit tristement, le sillon d'une larme au goût amer sur sa joue droite, lui faisant comprendre qu'elle savait déjà. Mais il ressenti tout de même le besoin de lui dire clairement, et le coeur de China se brisa complètement. Elle avait beau savoir, il fallait se rendre à l'évidence, elle n'était pas préparée à l'entendre, vraiment pas. Les larmes ne coulèrent pas, elle ne voulait pas qu'il se sente triste et coupable. Elle lui sourit, bien que tout deux savait qu'il était complètement faux, il ressenti tout de même le besoin de lui expliquer tout ce qu'elle savait, ce dont elle se doutait. Il était perdu et mal à l'aise. « Je le savais déjà Fred.» dit-elle se sourire toujours aussi faux sur le visage, elle se rapprocha et lui intima de la regarder. Elle posa sa main sur la joue de son ami. « Je le savais déjà... Alors... S'il te plait ne te sens pas désolé pour moi d'accord ? »

Elle ne voulait vraiment pas qu'il se sente ainsi, elle savait qu'elle avait toujours été comme la maman de ces deux là, autant dans ses actes que dans ses paroles. China ne pouvait que supposer qu'il se sentait redevable et désolé de l'avoir entraîner dans ce jeu stupide. Ils avaient tout les deux joués à un jeu dangereux, et ils avaient perdu. L'un plus que l'autre. C'était sa faute pour s'être laissé aller les deux pieds dans le plat. Et elle le pris dans ses bras, non en quête de quelque chose, mais plus comme un acte de remerciement, comme une mère remercie son enfant. « Je te remercie pour tout ce que tu as fait pour moi, Fred... C'est ma faute. Le seul cadeau que tu puisses me faire c'est continuer à me considérer comme ton amie.» lui chuchota-t-elle à l'oreille, retenant ses larmes. Elle recula, toujours souriante, recula encore, puis se retourna son sourire s'effaçant au passage, elle espérait qu'il ne l'avait pas remarquer. Et elle le laissa là. Planté en bas des escaliers, abasourdi. Courant comme une folle vers les cuisines, n'entendant pas sa soeur de coeur l'appelé.

Les larmes coulaient. Elle en voulait à Molly, pour lui avoir dit de foncer. A Louis, parce qu'il ne l'avait pas su. A Gwen pour ne pas avoir été là. A Fred... tout simplement parce qu'il était lui même, un idiot. Un superbe idiot. Mais par-dessus tout, elle s'en voulait à elle-même pour avoir jouer à ce jeu dangereux qu'était la séduction. Elle s'en voulait d'avoir cédé. De ne pas avoir retenu Shawn quand il l'avait quitté au moi d'Avril parce qu'ils s'étaient rendus compte, qu'ils n'étaient que deux meilleurs amis, perdus au milieu de longues années d'amitié.
Elle s'en voulait énormément. Elle était là, à pleurer, au milieu d'un couloir, près des cachots. Elle loupait l'annonce de la maison gagnante et la dernière soirée de l'année, mais là, tout de suite, ce n'était pas important, demain, sûrement, elle regretterait. Et elle s'endormi là, dans ce couloir sombre en se jurant de changer, et de tout faire pour que leur amitié reste intacte.

Ce n'est pas la fin. Ce n'est
même pas le commencement de
la fin. Mais c'est peut-être la fin du commencement.

Banquet de fin d'année

Molly Weasley
feat.
Poudlard

	C'EST DRÔLEMENT DANGEREUX DE S'ATTACHER À QUELQU'UN, C'EST INCROYABLE CE QUE ÇA PEUT FAIRE MAL. RIEN QUE LA PEUR DE PERDRE L'AUTRE EST DOULOUREUSE. C'EST MOCHE DE GUETTER UN SIGNE DE QUELQU'UN POUR SE SENTIR HEUREUX.
Molly n'était pas totalement dupe, elle connaissait parfaitement son cousin pour savoir qu'il se foutait actuellement d'elle et qu'il s'amusait à la faire marcher. Elle se demandait même encore pourquoi elle était rentrée dans son jeu, mais maintenant, elle ne pouvait malheureusement plus reculer. Ainsi elle fit mine d'être intéressée par cette récente « relation » tout en ne croyant pas une seule seconde aux paroles et à la ruse de son cousin. Elle se mordit quelque peu les lèvres en remarquant que sa sœur de cœur se retenait de pleurer. Malgré le grand sourire qu'elle lui affichait, Molly n'était pas stupide, elle savait que ce sourire était totalement faux et que la Rouge et Or était au plus mal. Peut-être avait-elle été un peu trop directe, avait-elle manqué cruellement de tact. Elle s'apprêtait à rattraper sa « bêtise », mais elle n'eut guère le temps de le faire puisque la Gryffondor l'interrompit dans son élan. Compatissante, elle l'écouta attentivement parler tout en sachant pertinemment qu'elle était attristée. La Rouge et Or remit parfaitement les choses au claire en disant clairement à la Préfète que Fred n'était pas son petit-ami et inversement, tout en prétextant qu'elle aurait souhaité en être mise au courant. Sentant le malaise qui augmentait entre eux, elle s'apprêtait à changer de conversation, mais elle fut à nouveau interrompue par Fred cette fois-ci qui « enfonça » la rousse de plus belle. Elle lui lança son fameux regard noire traditionnel qui voulait absolument tout dire, actuellement, elle souhaitait qu'il arrête et qu'il change de sujet. Mais comme d'habitude, il ne le remarqua point et changea tout aussi facilement et de lui-même de conversation. Il aborda alors les traditionnelles vacances entre Weasley, mais aussi les différents anniversaires qui avaient lieu pendant l'été. À la question de Freddy, Molly lui répondit tout en camouflant encore sa gêne d'il y a quelques minutes : « Oui je pars en Italie tout le mois de Juillet. Par conséquent, je pense que je vais fêter mon anniversaire deux fois, avec mes parents et ma sœur et par la suite chez mamie en même temps que celui de James, Lucy et Louis. Tu connais grand-mère, elle adore fêter nos anniversaires, mais elle ne pourrait les manquer » conclua-t-elle tout en essayant de manger. Par la suite, elle remarqua le regard déterminé de son amie et la Préfète comprit aussitôt qu'elle allait se lancer. De cette manière, elle préféra se taire et laisser China parler à Fred en privé. Sa curiosité était-elle qu'elle aurait voulu les suivre et les espionner, mais elle ne put le faire. Pour cause, Louis venait d'arriver et il s'était installé à ses côtés tout en lui demandant s'il avait raté des choses et tout en se posant des questions sur la « relation » China/Fred. Molly regarda alors son cousin tout en hésitant à lui révéler toute la vérité. Mais par respect pour sa sœur de cœur, elle décida de mentir à son cousin farceur numéro 2 : « Pas grand chose » dit-elle tout en hésitant à poursuivre, mais elle fut bien obligé de le faire tout en lançant un regard inquiet à sa cousine Dominique qui était un peu plus loin. « Tu connais China et Fred, à coup sûre ils préparent un mauvais coup » conclua-t-elle tout en étant clairement pas satisfaite de son excuse bidon. Louis devait sûrement se poser des questions, mais elle était certaine d'une chose, elle ne le laisserait pas aller plus loin et elle l'obligerait à rester ici et ce peu importe les moyens qu'elle emploierait. China avait besoin de parler à Fred, et pour garantir cette discussion, elle ne laisserait interférer personne. Quelques minutes plus tard, elle vit Fred revenir à l'intérieure même de la Grande Salle. Étrangement China elle n'était pas revenue. Que s'était-il passé ? Quelque peu sur les nerfs, elle se leva brutalement de la table tout en étant persuadée que Fred lui avait fait du mal. Elle se dirigea alors d'un pas pressé dans sa direction, à bonne hauteur elle lui dit : « Qu'est-ce que tu as fait ? Faudra qu'on parle Fred, mais pas maintenant » lâcha-t-elle calmement (elle aurait pu très bien lui hurler dessus,mais elle ne l'avait pas fait) tout en quittant la Grande Salle et tout en essayant de retrouver la trace de sa petite sœur de cœur. Fred avait eu beaucoup de chance pour le coup, mais il n'allait pas échapper à son courroux. Pour l'heure, elle devait la retrouver. Elle l'entraperçut tout en la voyant se diriger vers les Cachots. Le cœur légèrement serré, elle l'interpella. Elle se sentait très mal pour son amie, elle s'en voulait. Peut-être que si elle ne l'aurait pas incitée, cela ne se serait jamais produit. Après quelques secondes, elle parvint à la rattraper. Une main posée sur son épaule, elle lui murmura un léger : « Je suis désolée » puis prit d'un élan d'affection elle l’enlaça tout en espérant que la Gryffondor se sente mieux. La nuit s'apprêtait à être particulièrement longue pour nos deux compères, mais Molly y était préparée. Elle se devait d'être là pour elle, comme elle l'avait été pour elle pendant toute cette longue et tumultueuse année.
© Gasmask

"Banquet de fin d'année"

Benjamin, Serdaigle, 6ème année

Comme la plupart du temps, Benjamin était seul à la table des Serdaigle, entouré de ses amies de sixième année, mais il était isolé, silencieux. Il détestait faire ça, il n'aimait pas se retirer de cette façon, il préférait la compagnie des autres qui l'empêchait de trop réfléchir à lui-même, mais il n'arrêtait pas de se déconnecter ses derniers temps.
C'était la fin de l'année, malheureusement. Mary adorait Poudlard, si elle pouvait, elle y vivrait toute l'année. Non pas qu'elle n'aimait pas ses parents, elle les aimait beaucoup, mais ils ne lui suffisaient pas. A Brighton, elle n'avait pas franchement beaucoup d'amis comme à Poudlard. Et Mary est une personne qui a besoin d'interaction humaine. Ce banquet devait alors être idéal pour elle : toute l'école (ou presque) réunie dans la même salle. Mais son cerveau était ailleurs.

Le regard perdu dans le fond de son assiette bientôt vide, Benjamin fut sorti de son univers cérébral par une silhouette qu'il connaissait beaucoup trop mais plus assez. Magnolia se dirigeait vers la table des bleus, et secrètement Mary espérait qu'elle viendrait pour elle. Mais évidement, comme le reste de l'année, c'était Lacey qu'elle venait voir. La jeune fille dans le jeune garçon ne peut s'empêcher d'éprouver de la jalousie pour sa camarade. Pourtant, elle aimait beaucoup celle-ci, elle pensait sincèrement que Lacey était une des meilleure personne qu'elle avait jamais rencontré. Mais la jalousie ne se contrôle pas, elle vient d'elle-même. Et Mary ne pu que se sentir coupable.
Alors que la Bleue fixait peut-être trop intensément la Verte, celle qui fut sa meilleure amie, celle pour laquelle Mary s'était finalement découvert un amour secret, leurs regards se croisèrent. Le réflexe de l'aigle aurait été de détourner le regard, mais elle ne pouvait pas faire cela dans cette situation, elle connaissait trop bien Mag, et détourner le regard ne serait pas convenable. Elle lui sourit alors légèrement quand elle lui fit signe de les rejoindre. Elle ne se le fit pas prier deux fois et rejoignit la Serpentard et Lacey situées trois places plus loin. Mais alors qu'elle s'apprêtait à saluer ses deux amies, sa camarade de maison s'effondra en larmes, et Benjamin se re connecta alors tout de suite au monde qui l'entourait, se souciant sincèrement de Lacey. Il ne supportait pas de voir ses amis pleurer.
Oubliant presque la raison première de sa venue, il établit directement un contact physique avec Lacey en posant une main sur son épaule pour la réconforter. Il ne savait pas trop quoi dire, mais les larmes lui venaient aux yeux à lui aussi. Ah! Qu'est-ce qu'on pouvait faire des gens sensibles comme eux ?

- Ça va aller, lui dit Benjamin presque en murmurant, de peur qu'on entende sa voix craquer, sur un ton qui contrastait peut-être beaucoup trop avec la tentative d'humour de la Serpentard.

Peut-être se le disait-il à lui-même, ou bien à eux-deux, mais à ce moment, il se sentait beaucoup trop connecté à Lacey pour ne pas lui accorder toute son attention. Lui aussi voulait pleurer, se rend-t-il compte quand une larme descendit le long de sa joue.

- Si tu pleures, je pleure aussi, déclara-t-il alors avec un sourire emphatique.

Code by Sleepy

Topic collectif

Banquet de fin d'année

Le banquet n'était pas lancé depuis longtemps, mais déjà les discussions battaient leur plein. Les élèves avaient des tas de choses à se raconter avant de rentrer chez eux, des commérages avaient lieu par-ci, des drames se nouaient par-là, tout cela dans le bruit des couverts et un certain frémissement d'excitation général. Un banquet ordinaire en somme à Poudlard... en apparence. Mais un triste souvenir pesait sur la conscience du professeur McGonagall et son regard s'arrêta à la table des Gryffondor, où manquait une personne. Un profond soupir lui échappa.
Face à la gaité semi-générale, le nom et le visage de Lexie McKay ne cessaient de la hanter. Comment l'oublier ? La mort de cette élève pleine de vie ne remontait qu'à mars dernier et avait ébranlé tout Poudlard. Dire qu'elle l'avait connue depuis sa première rentrée, qu'elle...
Elle fit effort sur elle-même pour ne pas s'abîmer en de trop tristes pensées, au risque d'avoir les larmes aux yeux. Se devait-elle de remuer un aussi douloureux souvenir en prononçant quelques mots à sa mémoire ? Peut-être certains de ses amis ici présents faisaient-ils de leur mieux pour se détendre et profiter de la fête. Se reprenant, elle se leva, fit tinter sa fourchette plusieurs fois contre son verre et le silence se fit aussitôt, la plupart des élèves ne tenant pas à éprouver les limites de sa patience.

— Voici venue la fin d'une autre année, déclara-t-elle dans le silence ambiant, une année de joies et de peines...

Sa voix faiblit légèrement sur ce dernier mot et elle dut retenir un autre soupir. Cependant, à cet instant, le rire de Lexie retentit dans son esprit et en voyant les visages attentifs tournés vers elle, il lui sembla que la pauvre disparue n'aurait pas voulu ternir la moindre occasion de fête. Minerva McGonagall prit alors le parti de préserver cette soirée et poursuivit d'un ton plus ferme :

— Avant de nous quitter, poursuivit-elle, l'heure est venue de récompenser la maison la plus méritante. Celle qui a le plus brillé par son assiduité, sa bonne tenue, son application et gagnera la Coupe des Quatre Maisons cette année. Sans plus attendre, voici donc le classement...
En quatrième position vient Serpentard avec 6576 points...

La directrice ménagea une courte pause pour laisser le temps aux élèves d'applaudir.

— En troisième position vient Gryffondor avec 7050 points...

Peu d'élèves de Gryffondor se trompèrent sur le léger voile de reproche mal contenu dans la voix de Minerva. Les habitudes d'une ancienne directrice de Gryffondor ne se perdaient jamais ! Que signifiait cette mauvaise performance ? Mettant de côté sa contrariété, elle reprit après une brève salve d'applaudissements :

— En deuxième position, Poufsouffle avec 8637 points...

Cette fois, les applaudissements gagnèrent nettement en enthousiasme, il y eut même quelques sifflements à la table des Poufsouffle.

— Et enfin, la grande gagnante de la Coupe des Quatre Maisons avec 10762 points : Serdaigle ! Bravo à vous !

Du côté des Serdaigle et surtout des plus jeunes, la joie fut délirante, bien que le résultat était attendu. La directrice frappa alors dans ses mains au milieu des applaudissements et les bannières suspendues au plafond prirent les couleurs et les armes de Serdaigle. Après un petit moment, elle conclut :

— Vous pouvez reprendre la dégustation de votre banquet. Et, d'avance, bonnes vacances à tous !

Elle se rassit enfin sous les applaudissements.

HRP a écrit:: Le topic de la Coupe est clôturé jusqu'à la fin des vacances IRP, les personnages élèves sont invités à utiliser entre-temps le système prévu pour les adultes pour gagner des points d'activité avec leurs votes aux top-sites : ICI.
Ceci est le dernier up sur ce topic, vous êtes libres de le continuer comme vous le souhaitez (jusqu'à ce qu'on le ferme évidemment) (:

La Direction

Impedimenta

_________________

McGonagall

Présentation _ MP _ Boîte aux Lettres

Banquet de fin d'année

“Il n'est pas facile d'avoir du courage contre le désespoir...”

Niklaus interrompit ses conversations avec ses camarades en entendant le bruit si connu de la fourchette de la directrice sur le verre. Son cœur se serra soudain brusquement et il crut manquer d'air à nouveau. Alors que tous les regards se tournaient vers cette dernière, son regard se fixa sur ses propres couverts.

Non. Cela ne pouvait pas déjà être le dernier jour.
Il ne pouvait pas quitter ce château.

Sentant les larmes poindre aux coins de ses yeux, le gryffondor déglutit difficilement pour essayer de garder contenance. Mais déjà on annonçait les points. Autour de lui, certains râlaient mais en vérité il s'en fichait des points. Vraiment. Il savait qu'il avait été un des élèves de gryffondor à avoir contribué à leur troisième position mais ça n'avait aucune importance.

Ainsi resta t-il immobile autour de la cohue alentour avant de finalement déposer ses couverts. Il n'avait plus faim. Se levant, Niklaus répondit aux regards interrogateurs de ses amis par un haussement d'épaule. « J'suis fatigué. » avant de s'esquiver en les ignorant. Il voulait juste être seul et qu'on lui fiche la paix.

Se dirigeant vers la sortie, le petit gryffondor sentait les larmes monter et monter et une fois la porte passée, il courut aussi vite que possible loin de la grande salle, le visage couvert de larmes. Il ne voulait pas les quitter. Vraiment pas.

Rentrant dans son dortoir, le jeune gryffondor se jeta sur son lit, refermant les rideaux autour de lui et hoquetant de tristesse. Son chat miaula pour attirer son attention et il l'ignora même lorsque ce dernier vint se coller à lui.

Demain. Il serait de retour à Köln.

Il n'aurait jamais cru être aussi désespéré de cette réalité.

Code by Joy

Ce soir c'est le grand soir...

“Les hommes parlent de la victoire comme d’une chance. C’est le travail qui fait la victoire.”

Dimanche 10 juin 2018

Graham hocha la tête aux propos de son amie. « Je vois. Eh bien j'espère que tu seras notre future capitaine et que tu mettras des raclée à Grim ! » Rigolant de bon cœur, Graham tira la langue à son frère installé à la table à côté de la sienne et qui venait de relever la tête en l'entendant dire ça. Buvant un coup de jus de citrouille, le serdaigle secoua ensuite la tête en souriant. « Bon ok. Trêve de plaisanterie. Je suis certain que Lucy ferait une excellente préfète et toi une superbe capitaine. » Irys semblait d'ailleurs du même avis. Lucy quant à elle l'imaginait mieux capitaine. Graham n'ayant pas d'avis vraiment fixé là-dessus, il se contenta de manger de bon cœur.

Tout au plus s'enquit t-il de hocher la tête lorsque Gwen parla du fait que Lucy avait sans doute gagner son concours de bonbons avec James. « Je dirai rien mais j'ai cru comprendre qu'il en a l'impression aussi ahah. Mais bon je suis certain que l'an prochain il te mettra la raclée. » Tout sourire, Graham se faisait taquin envers Lucy. En vrai, c'était plus par principe de reprendre pour son meilleur ami que par véritable envie de le voir gagner... même si au fond, cela aurait été bien fun. En attendant le sujet dérivait sur les vacances et le serdaigle se sentait déjà plus concerné.

« On part pas cet été, papa à pas mal de paperasse... Mais il m'a promis qu'on fabriquerait ma prochaine baguette ensemble... J'espère qu'elle sera finie en septembre parce que bon... ça prend du temps mine de rien ! Sinon j'ai rien de prévu. Et vous ? »

Écoutant les réponses de ses amis, Graham se tut immédiatement lorsque la directrice repris la parole. La tension se sentait. Au fur et à mesure qu'elle énonçait les maisons et leurs points, les serdaigles s'échangeaient des regards : ce serait entre les poufsouffles et les serdaigles. Jetant un regard à Grim, le jeune Ollivander lui fit signe que ce serait pour les serdaigles. De bonne guerre, son frère fit mine de contredire. Mais quand la maison fut annoncée, le jeune serdaigle fut un des premiers à se lever en hurlant de joie.

Prenant dans ses bras un petit de première année qui était resté à ses côtés, Graham le relâcha avant de se tourner vers ses amies. « ON EST LES MEILLEUUUURS YOUHOU ! » Puis se calmant en se rassoyant une fois l'euphorie passée.

« Je vais trop faire enrager mes frères cette année moi ! Parce qu'on a la coupe ! Enfin... concernant Gildas je devrais le remercier, il en a fait perdre des points aux gryffons... Les pauvres... »

Rigolant de bon cœur, Graham continua son repas. Décidément, c'était une chouette soirée.

Code by Joy

Nicholas attendait toujours patiemment les résultats profitant du banquet en compagnie de ses camarades de maison. Il ne manquait de jeter quelques regards discrets en direction de la table des serdaigle. L'agitation commençait d'ailleurs à monter d'un cran, l'impatience des plus jeunes contrastait avec le calme relatif des plus anciens. Un calme relatif car au fond de lui même, futur 5ème année, Nicholas espérait... mais il avait eu vent de ce retard des serpentards, l'échec cuisant de son équipe lui revenait en tête. Et il savait que la maison serdaigle avait soulevé la coupe des 4 maisons cette année.

Il était d'un côté content pour eux, surtout content pour elle. Le sourire qu'elle avait eu avec ses coéquipiers l'avait séduit s'il avait encore besoin d'être séduit cela l'avait achevé ce jour là.

Absorbé dans ses pensées, Nicholas réalisa après coup que Madame MacGonagall avait pris la parole. Il l'écouta religieusement, ses doutes furent confirmés à l'énoncé des résultats. Il crispa le poing, rageur d'un côté mais il était déterminé au fond de lui même, l'année prochaine se déroulerait autrement. Il ambitionnait au fond de lui même de postuler pour le poste de préfet, motiver ses camarades, les amener à se dépasser de manière quotidienne, imposer cette force de la volonté dans la salle commune pour toujours être plus fort et sortir victorieux.

Il entendit la victoire des serdaigle ; une victoire largement méritée, fruit de leur travail, il ne pouvait le nier, les aigles avaient ce sérieux qui manquait cruellement aux serpents.

Aussi se leva t il et avant de partir dit il d'un ton décidé « les amis, je sais que vous ne portez pas tous dans mon cœur mais j'ai décidé de changer, cette personne là bas m'a changé, elle s'appelle Gwendoline, Serdaigle, ce petit bout de jeune fille m'a montré ce qu'était le travail et l'année prochaine j'aimerais être à tes côtés Eileen pour motiver nos troupes ». Il avait fait cette annonce à haute voix, à destination de ses camarades et leur dit « et pour vous montrer à quel point j'ai changé et que désormais j'essaierai d'être moins imbu de moi même je vais de ce pas féliciter les gagnants tant dans les cours que sur le terrain de Quidditch ».

Sur ces paroles il tourna les talons se dirigea à la table des serdaigle, se rapprocha de Gwendoline et lui dit en lui adressant un clin d'oeil « je vous félicite les bleu et bronze vous avez largement mérité votre victoire mais l'année prochaine les vert et argent reviendront plus motivés que jamais ».

(dernier) Banquet de fin d'année

En première année quand la fin du mois de juin arrivait, Oliver ne faisait que de chanter en boucle School's Out d'Alice Cooper, parce qu'à cette époque, pour mini-Oliver, il n'y avait rien de plus cool que cette chanson même. Puis en deuxième année, au banquet, il l'avait reprise en choeur avec certains de ses amis. Déjà à cette époque Felix chantait extrêmement faux. Puis il la reprise le même jour mais à un an de différence. Malheureusement - ou heureusement cela dépend du point de vue - il s'est arrêté là, et avait oublié la chanson dans un recoin de sa mémoire. Plus jamais il ne l'avait chanté. Et ça ne changera pas aujourd'hui, ce dit-il. Laissons Alice Cooper là où il est, c'est-à-dire dans l'oubli.
Toutefois, se remémorer ce souvenir fit s'étirer les lèvres du capitaine de l'équipe de Gryffondor, action qu'elles effectuaient rarement.

C'était donc calme, posé et serein qu'il passait son dernier dîner à Poudlard, à la table des Gryffondor, en compagnie de ses amis de dortoir qu'il connait depuis sept ans. Il était empli de nostalgie et de mélancolie: chaque visage sur lequel ses yeux se posait lui rappelait un souvenir, qu'il avait partagé ou non avec cette personne. Il connaissait quasi tout le monde dans ce château. Et il était sûr que beaucoup de monde le connaissait aussi de par sa qualité de joueur dans l'équipe depuis sa troisième année mais aussi de par ses petits concerts improvisés avec ses amis auxquels tout le monde pouvait participer dans le parc. Poudlard, c'était un peu comme la famille qu'il n'avait jamais vraiment eu. Et il était tellement reconnaissant d'avoir pu vivre la vie d'adolescent qu'il a vécu.
Bientôt il aura ses résultats aux ASPICs, et devra choisir s'il veut continuer à étudier dans le monde magique ou non. Il est très indécis, ce n'est pas habituel. La plupart de ses amis savent déjà ce qu'ils vont faire, leur avenir est limite déjà tout tracé pour certains. Angel allait probablement redoublé dans le but de devenir Auror, Magnolia deviendrait l'assistante du professeur de SCM, Charlie- Où était Charlie ? Cela fait un moment qu'elle aurait dû rejoindre la table des Serdaigle, et pourtant elle n'était pas là. L'idée qu'elle n'ait pas pu, pas voulu venir l'attrista. Il se reprocha alors de ne pas avoir été assez à ses côtés quand elle en avait besoin, mais Oliver n'était vraiment pas doué pour ce genre de choses. Il se maudit tout de même.

Il avait du mal à suivre les conversations futiles qui se tenaient autour de lui, trop absorbé par ses pensées qui rendait la délicieuse viande dans sa bouche moins savoureuse qu'elle ne l'aurait dû être pour les papilles du septième année. Il réfléchissait à son avenir, à son passé, à son présent, et toutes ses questions sur son avenir lui venaient à se demander qui il était vraiment.
Alors, bien qu'Oliver n'ait jamais eu de problème d'identité quelconque, la situation dans laquelle il se trouvait ne lui permettait pas de passer par dessus ce types de questionnement qu'il a toute sa vie évité. Il a toujours été quelqu'un de très sûr de lui, mais en ce moment-même, il remettait ça en doute, ce qui le troublait beaucoup trop.

En fin de compte, inspiré par les mouvements d'élèves tels que le petit Serdaigle, Magnolia ou Fred et China, il se dit qu'il fera et ira là où il voudra, comme il l'a toujours fait jusqu'à présent. Guidé par son instinct, il essaiera de vivre de ce qu'il aime, l'art, tout en s'occupant de sa mère et des gens qu'il aime.

Sa conclusion sur la vie devait attendre un peu plus longtemps car McGo allait annoncer les gagnant de la coupe des maisons. Ce système, Prescott le trouvait totalement inutile car il ne faisait que renforcer les tensions inter-maisons; et aussi parce qu'il faisait perdre plus de points à sa maison qu'il ne lui en faisait gagner. Les rouges n'avaient pas gagner, mais au moins ils étaient au-dessus des verts. Une raison de plus pour charier McCandless était toujours la bienvenue. Les cris des Serdaigle qui avaient gagné la coupe lui étaient amers et lui rappelait que son amie n'était pas là, avec eux, mais seule avec elle-même, probablement.

Son esprit le re-dirigea d'un coup vers sa ville natale, ses amis d'enfance et sa mère quand il entendit le mot "vacances", en plus de penser à cette fameuse scène au début de High School Musical 2 (quand les élèves répètes "vacances" et qu'ils jettent leurs cours en l'air à la sonnerie puis qu'ils se mettent à chanter, vous voyez ? Oliver non plus ne sait pas pourquoi cette image lui est revenue en tête. Il a détesté le film.) Il avait hâte de retrouver ses racines, mais ne pas retourner à Poudlard à la fin de l'été, ce sera bizarre, et un peu triste. Mais aussi, et probablement, un soulagement. Finis les devoirs, les cours, la pression des examens, le manque de temps pour la musique et le dessin, les imbéciles dans les couloirs, etc, etc, etc ! Enfin il pourrait entrer dans la vie active d'adulte ! Mais était-ce une bonne chose ?

(c) naehra.

Les discussions à la table des Serdaigle étaient particulièrement mouvementées. Du côté de Gwendoline, son entourage parlait des futurs Préfet et Préfète de sa propre maison. L'un d'eux émit même l'hypothèse qu'elle pourrait en faire partie, mais la brune n'était guère intéressée puisqu'elle revendiquait le poste de capitaine de l'équipe de Quidditch de Serdaigle. Raison pour laquelle elle rassura grandement l'une de ses camarades Lucy, elle savait que cette dernière ambitionnait de devenir Préfète. À peine la conversation terminée que Miss Benji passa près d'eux tout en leur disant que les préfets seront choisis parmi les plus rigoureux d'entre eux.

Quelques minutes plus tard, le groupe changea tout bonnement de sujet. Du concours de bonbons de Lucy à ce qu'ils s'apprêtaient à faire pendant les vacances. De cette manière, elle apprit que Graham partait avec son père et qu'il s'apprêtait à fabriquer sa première baguette magique avec l'aide de son père. Ainsi, elle ne put s'empêcher de dire : « Chouette tu me raconteras. De mon côté, je pars chez China en Australie et ensuite je pars avec mon frère pour la France. Un programme très chargé en somme. » dit-elle tout en grignotant. Le repas passa assez rapidement, à tel point qu'il fut l'heure d'annoncer les grands gagnants de la coupe des 4 maisons. Elle écouta donc attentivement Mcgonagall faire son discours, puis elle l'écouta énumérer les différents points accompagnés des positions de chaque maison. Comme elle s'en doutait, Serdaigle remporta la coupe des 4 maisons. La Bleue et Bronze ne put retenir un sourire de satisfaction tout en contenant sa joie, à l'inverse de Graham qui se mit à se lever brutalement et à prendre un première année dans ses bras. Elle souriait de plus belle en le voyant faire et ne put s'empêcher de dire : « Graham, tu vas l'étouffer le pauvre »

à peine eut-elle terminé qu'elle se retrouva nez à nez avec un certains Serpentard. Que faisait-il là ? Elle ne l'avait mais alors pas vue arriver celui-là. Elle fut encore plus surprise de l'entendre les féliciter. Était-il seulement sincère ou encore d'aplomb ? Elle ne put s'empêcher de lui rétorquer en pleine figure tout en se levant : « J'ai hâte de voir ça Montre. Moi et mes camarades, nous allons une nouvelle fois vous battre à plate couture n'est-ce pas? » dit-elle tout en se retournant vers ses camarades Bleus et Bronzes. « J'ai entendu dire que tu ambitionnais de devenir préfet ? C'est vrai » lui demanda-t-elle quelque peu curieuse.

HRP : je poste sans code vu que celui que j'utilisais semble avoir un problème sur ce topic.

the last day of my 4th year

« Teenagers scare, the living shit out of me. They could care less as long as someone'll bleed. So darken your cloths, or strike a violent pose. Maybe they'll leave you alone but not me. »

Dernier soir à Poudlard avant Septembre pour tout le monde, dernier soir à Poudlard tout court pour certains. Irys était toujours assise à la table des Serdaigle, elle n'avait pas bougé depuis tout à l'heure, préférant terminer de manger avant d'aller voir ses amis. Elle allait se lever pour aller les voir quand la directrice McGonagall appela au silence en faisant tinter sa fourchette contre son verre. Tout le monde se tut immédiatement. La Serdaigle venait de finir de manger, elle leva la tête en direction de la directrice et attendit patiemment son discours. Les élèves allaient enfin savoir quelle maison avait remporté la coupe ! Irys espérait de tout cœur que Serdaigle l'avait gagnée.

La directrice annonça la maison qui se trouvait en quatrième place. C'était la maison Serpentard. Ouf ! Les Serdaigles n'étaient pas derniers ! En troisième vient la maison Gryffondor. Cela se jouait à présent entre les Poufsouffles et Les Serdaigles. Seconde place... Poufsouffle ! Elle n'attendit même pas la fin du discours pour applaudir sa maison. Elle entendit tout de même la directrice dire que Serdaigle avait gagné la coupe avec plus de dix mille points ! C'est énorme ! Enfin, tout le monde se leva et sa maison sautait de joie. Graham prenait dans ses bras un premier année qui n'a pas du trop comprendre ce qu'il se passait. Irys était vraiment heureuse, elle applaudissait sa maison et souriait jusqu'aux oreilles.

« On a gagné ! On a gagnéééé ! . »

La salle devint bleue et argentée, aux couleurs de Serdaigle. Irys était très fière d'être une Serdaigle et elle était très fière que sa maison ait gagné la coupe. Peu à peu, l'excitation retomba et tout le monde se remit à manger, même Irys qui n'avait plus du tout faim il y a à peine cinq minutes. Elle attrapa un morceau de poulet et le mangea avec un grand appétit. C'était vraiment une bonne soirée qui restera longtemps gravée dans sa mémoire.

- Adrenalean 2016 pour Bazzart

Nicholas venait de féliciter les serdaigle pour leur large victoire et s'était adressé plus particulièrement à cette jeune fille qui laetroublait depuis quelques temps ; il espérait secrètement que ses agissements prouveraient aux autres, à ceux qui l'entourent qu'il était déterminé à changer. Cesser ce m'as tu vu ? Cette fierté mal placée qui était la sienne. Il en avait assez de se faire haïr au sein de Poudlard, il voulait changer même si cela s'annonçait compliqué de prouver aux autres son bon fond.

Il était déterminé à faire tomber ce masque qu'il portait pour s'ouvrir aux autres même s'il se doutait que cette attitude provoquerait de l'incompréhension autour de lui. Il avait préparé quelques hiboux, y compris aux personnes qui le haissaient pour entamer ce revirement de situation.

Puis il sortit de ses pensées lorsque la belle brunette lui adressa à nouveau la parole. Son sourire s'élargit quand elle lui lança la petite pique « ahah je ne présume pas de vos capacités les serdaigle, vous avez toujours été meilleurs en tout mais les serpents n'ont pas dit leur dernier mot » se retournant vers sa table et se rapprochant également de Gwendoline, il lui dit « je crois qu'ils sont déterminés et contrariés de cet échec cuisant de cette année et tu nous connais je crois que la soif de revanche est telle que en équipe on vaincra ».

Il lui avait confié également cette volonté d'intégrer l'équipe des préfets « oui je vais tenter, mais la route s'annonce longue d'embûche... les professeurs ne me font pas confiance et il y a de quoi, après tout tu as été la première à voir quelle personne j'étais au fond de moi-même, c'est la raison pour laquelle j'ai décidé de faire bas les masques mais peut être est ce trop tard » dit il d'un ton las.

Puis il fit demi tour, se retourna vers Gwendoline et lui dit « en tout cas je te remercie pour tes paroles d'encouragement, que l'équipe professorale ou la directrice me fassent confiance ou pas pour diriger les serpents l'an prochain je n'abandonnerai pas ma décision de changer et d'être moi-même.

Sur ces paroles Nicholas retourna à sa table, s'assit en silence un pale sourire sur les lèvres.

Banquet de fin d'année with HogwartsAbby était assise à la table des Poufsouffle et passait plus de temps à discuter avec ses amis qu'à manger. Ce soir là, elle s'amusait beaucoup mais elle était tout de même nostalgique de toutes ses années à Poudlard, car la prochaine fois qu'elle y retournera ce sera pour sa dernière année. Elle voulait profiter au maximum de la soirée. Quand un premier année de Serdaigle se leva pour rejoindre ses amis et qu'ils firent pareil, toute la grande salle fit la même chose et tout le monde allait où il voulait alors que d'habitude on doit rester à sa place. La directrice ne disait rien et regardait simplement la scène en souriant. Après tout, elle n'allait pas nous interdire ça le dernier soir pensait-elle. Abby suivit le mouvement et se leva pour aller discuter avec ses amis des autres maisons. Quand McGonagall demanda le silence pour faire son discours, la Poufsouffle retourna à sa place et se rendit compte qu'elle avait à peine touché à sa nourriture et elle avait vraiment faim. Elle ne pouvait rien manger avant que la directrice ait fini de parler car bien qu'elle aime embêter les professeurs, elle avait tout de même un certain respect envers la directrice.

Celle-ci annonça le classement de la coupe des quatre maisons. Elle avait déjà deviné plus ou moins le classement en vu des sabliers, mais attendait tout de même l'annonce de McGonagall. Les Serpentard étaient en dernière place, comme elle s'y attendait. Il y eut quelques applaudissements venant d'autres tables mais ils étaient à peine audibles. Les verts et argents étaient plutôt silencieux mais l'on pouvait voir à leur visage qu'ils avaient l'air déçus d'avoir perdu la coupe cette année. En troisième place venaient les Gryffondor, on les applaudit un peu plus bruyamment que leurs camarades en dernière place. Abby souriait, elle savait que Serdaigle allait gagner en voyant les sabliers mais elle était heureuse que Poufsouffle ne finisse pas dernière. McGonagall annonça que sa maison occupait la seconde place, elle applaudit pour féliciter ses camarades de maison. Les autres tables les félicitaient aussi et on pouvait déjà entendre les cris de joie venant de la table des bleus et argent. Sans surprise, la directrice annonça la maison gagnante qui était Serdaigle. Cette fois-ci, tout le monde applaudissait. Abby était contente pour ses camarades Serdaigle bien que déçue que les blaireaux n'aient pas gagnés la coupe. La directrice tapa dans ses mains et la salle prit les jolies couleurs des aigles. Tout le monde se remit à manger et le repas était bien moins silencieux, tout le monde parlait, certains pleuraient parce qu'ils partaient. La Poufsouffle, elle, continuait à manger en discutant avec ses camarades de maison.

Le banquet prenait fin, il était temps pour tous de regagner leurs dortoirs et de faire leur valise car c'était leur dernier soir à Poudlard. Certains comme Abby reviendraient l'année prochaine mais d'autres noms. Elle passa dire au revoir à ses camarades de septième année et pleurait un peu avec eux, promettant qu'ils se reverraient. Abby monta avec ses camarades dans son dortoir et commença à faire sa valise. Son chat Rouky l'en empêchait en lui traînant dans les pattes mais ça la faisait sourire. Elle termina de boucler sa valise et la posa au pied de son lit, elle partit se coucher, pensant au fait que demain elle serait chez elle et pas à Poudlard. Elle a beau adorer sa maison et sa famille, elle ne s'est jamais sentie aussi bien dans un endroit qu'à Poudlard.

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