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Nymphea - Retour à Poudlard

Axel McCarthy
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Sujet: Nymphea - Retour à Poudlard
Dim 11 Juin - 13:19

Retour à Poudlard
Axel McCarthy & Nymphea Rockwood
Le banquet avait été riche en émotions. Les annonces face aux nouveaux professeurs avaient fait retentir quelques applaudissements, bien que tout le monde semblât attendre avec impatience la venue des nouvelles délégations, se moquant bien de qui allait enseigner quoi cette année. Je pouvais le comprendre, bien que m’étant levé quand on m’avait présenté, observant la nouvelle professeur de métamorphose que je n’étais pas sans connaitre. Et puis il avait eu la venue des écoles d’Ilvermony et de Beauxbatons, suivant les spectacles quand mes yeux observaient parfois les élèves, un sourire d’être de nouveaux à Poudlard présent sur mes lèvres. De toute ma vie je n’aurais jamais pensé à venir enseigner ici, la suite semblait pourtant logique à travers tout ce que j’avais appris au grès de mes voyages, laissant les conversations se faire, le repas continuer son cour, jusqu’à ce que l’heure pour les élèves de regagner leur dortoir ne soit finalement indiqué. A cet instant, la fatigue aurait surement pu me gagner, aurait put n’être que présente, entendant le brouhaha des bancs et des pas qui se dirigeaient vers les grandes portes de la grande salle, préfet hurlant aux nouveaux de les suivre, me rappelant mon émerveillement quand j’étais moi-même arrivé à Poudlard, bien des années auparavant. Je me souvenais du discours de cette affreuse femme en rose qui m’avait paru bien étrange sans pour autant que je ne m’en offusque réellement, trop émerveiller par la suite par les portraits, par les escaliers et la découverte de la salle commune des serdaigle. Je n’avais même pas suivi les pas des autres, me rendant compte tardivement qu’il ne restait plus grand monde dans la salle après m’être évaporer dans mes pensées, comme je le faisais trop souvent, entendant encore la voix des conversations, alors que j’empruntais le passage réservé aux enseignants pour sortir de la grande salle. Enseignant. Professeur de divination. J’en avais fait du chemin pour en arriver là, suivant du regard Nymphea Rockwood, qui semblait vouloir s’inquiéter de ses responsabilités de nouvelle directrice des poufsouffle. Nous aurions bien le temps de converser tout les deux prochainement. J’avais alors observé les marches qui auraient conduit jusqu’à la tour de divination, jusqu’à mes nouveaux appartements qui se trouvait à côté. L’excitation était présente, le silence commençant doucement à se faire sentir à mesure que les minutes s’écoulaient, mais dans un sens, je sentais l’émerveillement de redécouvrir le château me gagner encore plus ardument. Si je rejoignais mon lit, je savais que je n’allais pas dormir, les insomnies trop forte, quand même mes cernes jouaient avec moi.

Mes pas m’avaient alors conduit ailleurs, prenant un choix à un croisement, montant quelques marches alors que je redécouvrais le château. Je l’avais vu être reconstruit, j’avais vu des pièces êtres rajoutés certaines se créer avec le temps, le besoin qui s’était fait sentir. J’observais les tableaux qui discutaient des nouveaux élèves, des nouveautés à venir, du tournois qui étaient déjà présent sur leur lèvre. Je riais en écoutant les remarques sur les élèves, certaines choses plus faciles à entendre que d’autres. J’entendais le murmure à ma présence, les regards de certains, le souvenir d’un autre, me reconnaissant pour m’avoir réveillé en pleine de crise de Somnambulisme quand j’étais adolescents. Je le saluais, conversant un instant avec lui, alors qu’il me demandait si je risquais à nouveau de me retrouver perdu en pleins milieu du château.   « Perdu c’est peu probable. Mais je pense que nous serons amenés à nous voir souvent. Cette fois bien éveillé de mon côté. » avais-je répondu alors, le voyant marmonner quelque chose qui me parut incompréhensible, alors qu’un chevalier passait en arrière-plan pour se glisser dans un portrait voisin. J’avais repris la course de mes pas, le château étant devenu silencieux. Il était fort à parié que les plus âgés ne devaient pas encore dormir, s’amusant dans leur dortoir et l’émerveillement des plus jeunes empêcherait probablement ces derniers de trouver le sommeil rapidement. Il existait des potions pour ce genre de cas, mais la rentrée était toujours propice à de nouvelles découvertes, de nouvelles rencontres et des retrouvailles. Des griffes sur la pierre s’avancèrent dans ma direction, alors qu’un croup que je reconnu sans mal, venait à se glisser à travers mes jambes, demandant des caresses de ma part. Je m’agenouillais devant la femelle, usant de mes doigts pour caresser son pelage. « Bonsoir à toi aussi Sissi. » fis-je à l’animal que je connaissais depuis un moment maintenant. « Tu as bien vieillis, mais tu as l’air en pleine forme. » rajoutais-je, alors que je caressais l’animal, la joie du croup se faisant clairement sentir. Je me redressais finalement pour observer la jeune femme qui l’accompagnait, la plus vieille amie que j’avais dans ce monde : Nymphea Rockwood. M’avançant délicatement, j’arrivais finalement à sa hauteur, venant à prendre sa main dans la mienne. « Et toi si tu as vieilli aussi, tu es toujours aussi radieuse. » affirmais-je le sourire perçant dans ma voix, de ce qu’elle ne pouvait pas voir.


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Sujet: Re: Nymphea - Retour à Poudlard
Dim 11 Juin - 20:19

“retour à Poudlard”Septembre 2022 & Cela faisait un mois que tu savais que tu devais prendre la relève en Métamorphose à cette rentrée. D’ailleurs, tu avais entendu des tas de rumeurs sur les évènements de l’année. Notamment un tournoi. Et pas n’importe lequel, celui des trois sorciers. Le banquet de cérémonie allait donc être riche en émotions, y compris pour toi. Tu savais ce qui t’attendait. Tu es à la fois le nouveau professeur de Métamorphose, mais tu deviens aussi la nouvelle Directrice de la maison d’Helga Poufsouffle. Ce ne sont pas des responsabilités à prendre à la légère. Tu te sens prête à accepter cette responsabilité. Tu as donc des choses bien précises à faire. Tu étais assise à la table des Professeurs et tes deux croups se trouvaient à tes pieds, aussi calmes que silencieux. Te retrouver entourée d’autant de monde pourrait être une grande première pour toi, mais c’est toi qui a voulu devenir enseignante. Tu dois donc t’adapter à ce qui t’entoure. Et autant dire que ce n’est pas le bruit qui manque. C’est vraiment très animé ce soir. Lorsqu’on te présente, tu te lèves de ta chaise avant de t’incliner devant tes élèves comme les membres des autres délégations. Tu es humble et tu n’as pas besoin d’attirer l’attention, même si c’est déjà fait par la présence de tes deux croups femelles. Tu avais donc accueilli les délégations en leur souhaitant la bienvenue à Poudlard avant de te rasseoir. Pas besoin de plus. Parmi les enseignants cités, tu reconnais certains noms et cela te fait sourire.

Le banquet se termine et tu te lèves afin de rejoindre les préfets de ta maison, Nala et Sissi à tes côtés. Tu les salues amicalement avant de leur donner la consigne de guider les premières années jusqu’aux dortoirs. Bien sûr, tu indiques aux jeunes Poufsouffles de suivre leurs préfets avant de fermer la marche quelques mètres derrière eux. Cela te rappelle lorsque tu étais à leur place, tu étais très intimidée puis tu es devenue Préfète et tu as assumé le rôle de Hécate et d’Endy pendant tout le restant de tes études. Tu sais donc ce que c’est et cela te rappelle de bon souvenir. Lors de ta dernière année et tes études supérieures, tu portais fièrement le titre de préfète-en-cheffe et tu penses n’avoir jamais failli à ce rôle qui engendre des responsabilités. Mais cela t’a appris à être responsable. Tu ne le regrettes donc pas et tu ne le regretteras jamais. Tu accompagnes tout le monde jusqu’à ce que chacun ait rejoint leur dortoir. Tu finis par remercier et saluer tes deux préfets avant de quitter la salle commune à ton tour. Tu ne peux pas dormir avec eux, même si tu en as franchement envie. Tu laisses Nala et Sissi te guider dans les couloirs de l’école en direction de ton appartement se trouvant au troisième étage. Tu avais passé une partie de la semaine pour mémoriser les lieux et te trouver des points de repères. Pour toi mais aussi pour tes deux croups qui découvre l’école. Dans ton cas, tu redécouvres. Mais il y a des parties où tu n’avais pas accès étant élèves puis étudiante de cette école. Tu marches donc tranquillement et tu prévois même de passer par le parc afin de laisser tes deux folles se défouler un peu et faire leurs besoins.

Tu finis par entendre des pas et Sissi est la première à partir devant. Nul doute qu’il s’agit d’une personne qu’elle apprécie se trouve non loin. Tu entends un petit aboiement alors que sa queue balaie l’air au contact d’Axel. Tu finis par arriver à sa hauteur et Nala se met à le renifler de toutes parts alors que tu montres un grand sourire. Tu avais reconnu sa voix. En même temps, même si tu ne l’avais pas vu depuis un peu plus de deux ans, tu étais encore capable d’identifier des voix. Pas de secret là-dedans. Axel te prend la main et tu affiches un plus grand sourire. « — Cela faisait longtemps, mon ami ! ». Ta voix est chaleureuse. Avec l’aide d’une de tes mains, tu te mets à chercher une joie puis tu déposes un baiser sur la peau. Rien d’alarmant, rien de faramineux, mais tu aimes accueillir chaleureusement tes amis. Et puis, ce n’est qu’un bisou sur la joue, rien d’autre. Pas de quoi couper trois pattes et un canard. Tu reprends sa main une fois que tu as dépose ce baiser simple. « —  Comment te sens-tu ? ». Tu sais qu’il peut ne pas se sentir très à l’aise dans ce genre de cas et heureusement, cela n’est pas tous les soirs comme ça. Ce serait beaucoup trop actif pour toi et tu risquerais rapidement de te sentir dépassée. Mais tu as confiance, tu sais qu’il te faudra un certain temps pour t’adapter et tu connais déjà ton emploi du temps. Ton premier cours sera avec les troisièmes années dans quelques jours. Tes cours sont déjà prêts, même si tu avais dû demander un petit coup de man à la Directrice. Tu savais qu’il s’agissait de son ancienne matière et elle t’avait surtout aidé à adapter tes cours de sorte que cela ne soit pas trop approfondi en fonction des années. Et tu lui dois un gros merci pour ça. Mais tu restes honorer qu’elle t’accorde toujours sa confiance. Tu ne lâches pas la main de ton ami puisqu’il te servira probablement de guide avec l’aide de Nala. « —  Alors comme ça, tu as pris la décision de te poser un peu toi aussi ? ». Ce n’est pas un reproche et tu es même ravie de le revoir et de pouvoir lui serrer la main comme autrefois.  

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Axel McCarthy
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Sujet: Re: Nymphea - Retour à Poudlard
Dim 11 Juin - 22:31

Retour à Poudlard
Axel McCarthy & Nymphea Rockwood
Le prénom avait raisonné à mon oreille, bien que la nouvelle m’était apparut dans une lettre des semaines auparavant, la surprise peu présente de croiser Nymphéa à ce moment précis. Pourtant je ne pensais pas réellement un jour que nous deviendrions professeur et ensemble qui plus ait. Cela faisait trop longtemps que nous nous étions rencontrés, la curiosité ayant répondu à l’intrigue de la jeune adolescente qu’elle était, ne disposant plus de la vue quand je percevais beaucoup trop de choses à mon goût. J’avais été intrigué, comme je l’étais souvent des autres, bien loin pourtant de réussir à faire les premiers pas dans un temps avant que finalement nous en venions à nous parler un jour. Tout les deux nous avions traverser bien des choses, séparément et l’oreille avait été attentive de ce que nos vies avaient été et ce qu’il en serait. Devenir enseignant maintenant s’avérait dans nos choix de vies presque une évidence, mais l’amour que nous avions eu tout les deux pour le voyage et la découverte restait ancré en nous malgré tout. J’étais heureux de voir les élèves lors du banquet, espérant que rien ne se déroulerait mal au cours de cette année avec le tournois malgré mon intuition, le fait d’avoir Nymphéa comme collègue me rassurant quelque peu. Elle allait faire une brillante directrice de maison, j’en étais certains, à l’écoute des élèves, c’était d’ailleurs peut-être cela qui nous avait animé tout les deux, pouvoir aider à notre manière. Le château n’avait pas changé de paysage, pas de couloirs qui n’avaient pas été vu par mes soins quand même certains passages qui auraient dû être interdit à un jeune enfant autrefois m’avait vu me réveiller sans savoir pourquoi je m’étais retrouver ici. A présent nous pouvions observer les différents couloirs que les professeurs emprunter, ne pas craindre le couvre-feu, profiter des balades nocturnes quand les élèves eux devraient être couché. En soit le château avait toujours été suffisamment grand pour se perdre, pour permettre des excursions. Sissi avait été la première à m’entendre, la première à me sentir peut-être, la femelle venant jusqu’à moi secouant la queue, alors que je lui offrais des caresses. Sa propriétaire n’avait pas trainé à venir se montrer dans le couloir silencieux, peut-être en ayant entendus mes pas au préalable, comprenant la présence de quelqu’un, reconnaissant ma voix – je l’espérais – lorsque j’avais salué la croup.

En deux ans mon timbre de voix n’avait pas changé, pas comme nous étions adolescents ou la période se prêtait au changement corporel de la puberté. Je m’étais redresser, venant prendre sa main bien plus pour indiquer ma présence qu’autre chose. Oui cela faisait longtemps, deux ans peut-être moins, mais le temps était un concept qui me suivait que de trop, capable de s’arrêter et de filer à une vitesse de plus folle parfois. Je la laissais toucher ma peau, venir trouver ma joue de ses doigts pour y déposer un baisé dessus, signe chaleureux de l’amitié qui nous liait l’un à l’autre. Reprenant sa main, comme le guide que je pouvais devenir à cet instant, malgré la présence des deux croups à nos pieds, je l’entendis me questionner. Comment je me sentais, comment j’allais ? Dans cette simple question, un flot de parole continus pouvait à tout moment sortir de ma bouche. « C’est étrange dans un sens de revenir à Poudlard. » répondis-je. Déjà un point. Poudlard, j’y étais retourner pour postuler, pour passer un entretien en fin d’année dernière, mais si j’avais vaguement visité, revenir en tant que professeur était tout autre chose. Je m’étais pencher sur mes cours tout l’été recevant quelques notes de la part de mon ancien professeur, conscient pourtant de ce que j’allais pouvoir enseigner à mes élèves. Ceux qui avaient décidé de choisir cette options. « Mais si la question est de savoir si je vais bien, à part des problèmes de sommeil comme depuis quelques années, dans l’ensemble je me porte bien. » affirmais-je. Je n’eus pas le temps d’ouvrir la bouche pour poser la question en retour, que ma main dans la sienne, elle en venait à me poser la question de ce choix que j’avais fait. « Saisit l’opportunité serait plus exact. » vins-je à répondre. « J’ai dit oui avant de comprendre ce que ça voulait dire. Enfin non, j’ai passé l’entretien, j’ai été pris et après quand on n’a commencé à me poser des questions sur le fait que je ne pourrais plus voyager autant, j’ai compris ce que ce choix m’imposait. » J’avais passé l’entretien à la suite de l’annonce que Trelawney m’avait fait dans une lettre sur le fait qu’elle allait prendre sa retraite et j’avais légèrement postuler sur un coup de tête. J’avais réfléchi après. « Repose-moi la question dans quelques mois on verra si je ne regrette pas cette décision. » Je ne pensais pas que ce serait le cas, après tout pouvoir partager tout ce que j’avais appris au cours de mes voyages était une bonne chose pour les générations à venir, pouvoir aider les plus jeunes et les aiguiller. D’autant que rien ne m’empêcherait de voyager si l’envie me prenait pendant les vacances ou même pendant les week-end.

Prenant sa main pour continuer cette balade, le ciel laissant encore des traces du soleil à travers les fenêtres annonçant la fin de l’été en ce début de septembre, observant le croup à ses pieds en compagnie de Sissi, celle qui m’avait reniflé allègrement pour savoir qui j’étais et qui je l’espérais, s’habituerait à ma présence. « Et toi comment te sens-tu ? L’endroit te parait toujours aussi similaire ou différent ? » demandais-je. Poudlard avait autant changé que nous en sommes, les choses allant et venant au grès de ceux qui habitaient ses lieux, supposant que des endroits avaient dû être modifier sans que nous le sachions, m’interrogeant sur le fait qu’elle ait put sentir à défaut de voir, des différences. « Sissi semble avoir pris sa retraite. Je ne crois pas avoir déjà vu la nouvelle croup qui t’accompagne. » Bien plus jeune, là où Sissi avait facilement plus d’une dizaine d’année, je ne me souvenais pas avoir vu l’autre la dernière fois que je l’avais vu.   « Qu’est-ce qui t’a poussé de ton côté à devenir professeur ? » Demandais-je. La dernière fois que je l’avais vu elle était ailleurs qu’en Grande-Bretagne bien loin, et nous avions finalement tous bien des raisons de devenir enseignants, que ce soit simplement un partage, un besoin de se rapprocher de nos proches, ou quelque chose de bien plus personnel au fond. Et c’était un changement pour beaucoup, peu ayant fait des formations dans cette optique, mais développant suffisamment de savoir au fil du temps pour prendre la décision de l’enseigner à ceux qui seraient suffisamment à l’écoute.

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Sujet: Re: Nymphea - Retour à Poudlard
Lun 12 Juin - 0:49

“retour à Poudlard”Septembre 2022 & Tu tenais toujours la main de ton ami. Il n’y a aucun geste déplacé pour toi puisque tu as toujours eu besoin qu’on te tienne la main afin de t’aider à te déplacer. Surtout lorsque ton croup guide n’était pas présent pour t’aider. A l’époque, tu avais pu compter sur des camarades de maison et de même année pour te guider. L’avantage, c’est qu’ils avaient les mêmes matières que toi. Mais cela remonte à il y a tellement longtemps que tu as cette impression d’avoir tout oublier. Tu ne peux pas dire que tu as des images en guise de souvenirs puisque tu étais déjà aveugle lorsque tu as mis les pieds pour la première fois dans l’enceinte de cette école. Il te répond d’abord que cela lui paraît étrange de revenir. Oh, ça par contre, tu le comprends très bien puisque tu as aussi cette sensation. Des tas de souvenirs te passe par la tête. Tu as passé malgré tout de merveilleuses années. Certes, pas toutes blanches, mais tu te rappelles du soutien que tu as reçu ici, de l’aide pour que tu puisses réussir tes études. Et tu t’en es pas si mal sortie que ça puisque tu as pu devenir Archéomage et c’était ce que tu voulais faire durant de longues années. Tu gardes le sourire avant de lui confirmer ce qu’il devait déjà savoir.  « — Je ne te le fais pas dire. On a tous de profonds souvenirs ici et cela va forcément nous replonger dans notre adolescence où nous étions à la place des Premières Années. ». En ce qui te concerne, tu te rappelles encore très bien de ta cérémonie de la Répartition. Un professeur avait dû te tenir la main, comme le fait ton ami, et il t’avait guidé jusqu’à ce tabouret où tu as ressenti la présence du Choixpeau Magique sur ta tête. Ce dernier n’avait pas tellement hésité à te placer au sein de la maison du Blaireau. Maison que tu diriges malgré ton manque d’expérience dans l’enseignement et que tu ne penses pas regretter à un moment donné.

Tu gardes le sourire tandis que tu entends encore ta tête, la voix du  Choixpeau criant Poufsouffle alors qu’il se trouvait sur ta tête. À l’époque, tu ne savais pas que cette maison allait te désolidariser des autres membres de ta famille hormis tes propres parents. Ta mère pour le coup puisque ton père est mort un an avant que tu ne puisses rejoindre Poudlard. Il est mort en te protégeant de ton oncle qui était de mèche avec les Mangemorts et qui a fini par perdre la vie à Azkaban. Tu ne l’as jamais aimé de toute façon, encore moins depuis qu’il t’a causé cet handicap que tu as mis des années à accepter. Tant mieux qu’il soit mort, il ne viendra pas te chercher des noises. Mais cela ne veut pas dire que le reste de ta famille ne pourrait pas le faire. Mais pour le moment, les Rockwood te foutent une paix royale et cela te convient très bien. Il prend le temps de répondre à toutes tes questions et il te révèle même voir en son poste à Poudlard comme une opportunité. Ce que tu peux comprendre. Puis, il te demande de lui reposer la question dans quelques mois. « —  Est-ce que tu sais que ce n’est pas tombé dans l’oreille d’une sourde ? ». Tu lâches un rire amusé et tu sers ta main dans la tienne pour l’encourager, lui apporter ton soutien. Tu es réellement heureuse de le revoir après autant de temps sans avoir pris le temps de se croiser. Mais maintenant que tu es enseignant comme lui, tu ne devrais plus avoir de mal à le croiser ou à discuter avec lui.

C’est désormais son tour de te poser des questions. Tu gardes ton sourire et tu y réponds sans rien lui cacher. « —  Je me porte bien. Poudlard est à la fois similaire et différent. J’ai encore du mal avec toute la partie réservée aux enseignants. Je n’avais pas encore pu découvrir jusqu’à aujourd’hui. Je suis donc encore en train de prendre mes repères. ». C’est un vrai calvaire pour toi alors que tu ne peux plus vraiment voir. Mais tu sais que tu peux compter sur des collègues que tu espères compatissant et des élèves qui seront probablement aux petits soins avec toi. Comme tu le seras avec eux. En y pensant, cette école autant vieillie que toi mais sur des centaines de siècles. Ce qui te rappelle que tu n’es qu’une présence de plus parmi toutes celles que ce lieu a pu accueillir en son sein. Puis il te parle de Sissi et tu hoches la tête. « —  C’est exact. Sissi a douze ans et même si elle est en retraite, je n’allais pas l’abandonner. Alors, je la garde avec moi et elle aide Nala ». Tu te baisses afin de venir caresser tes deux croups. Ces dernières te font des léchouilles et tu en ris. Tu aimes les deux au même stade. Mais tu ne peux pas te séparer de la plus âgée. Il était hors de question que tu l’abandonnes. Après toutes ses années d’aide, elle ne mérite pas l’abandon.

Tu les caresses toutes les deux un petit moment avant de te redresser avec le sourire. « —  Cela fait douze ans que Sissi est à mes côtés et je ne me voyais pas l’abandonner sous le prétexte qu’elle n’a plus l’âge pour m’aider. Alors, je la garde avec moi afin de lui offrir la meilleure retraite possible. Elle la mérite après tout ce temps.  ». Tu es contente qu’elle soit là, encore là pour te tenir compagnie. Tu sais que Nala est là pour t’aider, mais elles n’ont pas du tout le même caractère que tu acceptes sans regret. Puis vient la question que tu fais grimacer, mais qui est en sommes légitimes. « —  Je suis revenue en Écosse en mars 2022 après avoir appris que ma mère était grièvement malade. Je suis restée à ses côtés jusqu’au bout et à sa mort, j’ai ressenti le besoin de me poser un peu. J’ai envoyé ma candidature au mois de mai et en juillet, la directrice m’a fait passé l’entretien. J’ai su un mois après que cette dernière était acceptée. ». Et tu ne regrettes pas d’avoir envoyé ta candidature. Sinon, tu ne serais pas présente en ce jour-là. Là où tout à commencer pour toi comme pour lui. Beaucoup de changements en une seule année. Cela ne serait peut-être pas une bonne année pour toi.

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Sujet: Re: Nymphea - Retour à Poudlard
Lun 12 Juin - 9:50

Retour à Poudlard
Axel McCarthy & Nymphea Rockwood
Combien de fois avais-je tenu cette main pour l’aider à se guider dans les couloirs de Poudlard. Les croup qui l’accompagnaient depuis des années avaient été présent tardivement, je m’en souvenais, mais à cette époque c’était bien d’autres élèves qui l’aidaient pour être guider. Avec le temps j’avais toujours pris cette main, laissant comme à cette instant les pas se faire sans réellement savoir où nous allions, ayant une confiance envers Sissi et sa compagne pour éviter qu’elle n’en vienne à subir un quelconque danger, me connaissant assez distrait malgré moi pour ne pas arriver à éviter une catastrophe. Les couloirs silencieux avaient un ambiance des plus apaisante, appréciant le fait de ne pas avoir de crainte d’être surpris à ce moment précis, de ne pas craindre comment lorsque j’étais adolescents qu’on en vienne à me demander ce que je faisais dans cette partie du château à la nuit tombé. Non, bien plus libre de mes pas, je sentais que les insomnies nombreuses dans ma vie me pousseraient probablement à explorer encore plus les lieux, des endroits que je n’avais jamais vus. C’était étrange dans un sens de revenir, Poudlard ayant été remplis de souvenirs, bon comme mauvais, de choses et d’autres, de rencontres, une partie de ma vie où j’avais été le plus longtemps à un endroit. Le reste de ma vie n’avait été que voyage, incapable de rester en place et maintenant que je me retrouvais à cette place, j’ignorais complètement si j’arriverai à m’y faire. Ne plus voyager pendant des mois, ne plus partir sur un coup de tête, fuir les responsabilités auquel j’avais toujours tourné le dos la plupart du temps. A cet instant, je ne pouvais plus faire marche arrière, continuant mon chemin sur cette voie que j’avais choisit et qui m’avait fait rejoindre les pas de Nymphéa. « Tant que les bons souvenirs reviennent ce sera plus agréable que les mauvais. » Je le sentais dans le ton de sa voix, une pointe de nostalgie, des souvenirs de choses vécus à défaut de pouvoir en imprimer des images, de la première année quand le choixpeau avait choisit pour nous une maison qui nous avait accompagné tout au long de notre scolarité. Poufsouffle pour elle qui lui collait comme un gant, symbole pourtant d’un lien brisé avec le reste de sa famille. Serdaigle pour moi, tel un évidence. L’homme le plus serdaigle … Je secouais la tête, venant à lui raconter mon ressentis, le fait que je ne me rendais pas encore compte de tout ce que ça m’incombait d’être professeurs, les mois qui passeraient me prouverait ou non si j’avais eu tort ou raison.

Je l’entendis rire à ma proposition, certains au fond de moi qu’elle ne manquerait pas à ce devoir que je lui donnais, me faisant rire à mon tour. « Oh non ! Je sais que tu ne manqueras pas de le faire. » avouais-je. Non Nymphéa était loin d’être sourde, au contraire les sens autre que la vue bien plus en éveil que les autres. Et elle pouvait bien être la seule à venir me poser ce genre de question, à m’interroger dans quatre ou cinq mois en me demandant si je regrettais d’avoir pris le poste. Sa main serrer dans la mienne tel un soutien, ne doutant pas que si je flanchais, elle serait là. Tout comme je serais là à mon tour, venant à l’interroger sur son adaptation au château, de savoir si pour elle il semblait différent ou horriblement semblable, si elle arrivait à y trouvait ses repères. Les couloirs que nous n’avions jamais empruntés allaient être nouveaux pour nous, l’entendant me dire qu’elle prenait ses marques petit à petit, malgré quelques difficultés. Ce fut à mon tour de serrer sa main dans la mienne. « Tu as toujours eu beaucoup de ressources, je ne doutes pas que tu prendras vite tes repères. Et s’il y a besoin de t’aider, je serais là au besoin. » Tout comme les autres enseignants ou certains élèves qui ne manquerait probablement pas d’être fascinée par mon amie, par son savoir et ce qu’elle discernait des autres malgré ses yeux qui ne pouvaient pas voir. Baissant mon regard vers les croup à nos pieds, je m’interrogeais sur le prénom de la plus jeune qui devait accompagner Nymphéa peu après la dernière fois que je l’avais vu. Evidemment qu’elle n’allait pas laisser Sissi sur le côté, cela aurait été cruel et ce n’était pas le genre de la nouvelle directrice de Poufsouffle. L’autre s’appelait donc Nala, comprenant que leur caractère était différent de l’une à l’autre, la voyant se baisser pour venir caresser les deux croups. Je me penchais délicatement, Sissi présente pour venir demander ma main, quand Nala semblait bien plus réticente à cette idée, me reniflant plus qu’autre chose. J’observais un instant son sourire voyant parfaitement l’amour qu’elle avait pour ses deux compagnes, ne l’imaginant pas abandonné l’une ou l’autre peu importe les raisons. « Je te comprends. Nala a l’air de prendre son travail très à cœur. » Cela semblait être le cas, la vivacité dans son comportement, prête à rendre service à sa maitresse quoiqu’il arrive, quand Sissi profitait surement d’une retraite bien mérité.

La question que je posais à la suite aurait put avoir une réponse bien plus positive que celle qu’elle me donna, constatant la grimace apparut sur son visage, je sentis la tristesse me gagner quand Nymphéa m’expliqua les raisons. Sa mère était décédée au cours de l’année précédente. La laissant continuer sans la couper, en entendant comment elle avait obtenu le poste et quand, surtout de savoir que ce bouleversement dans sa vie avait été un déclic pour l’envie de se poser. « Désolé, je ne voulais pas que tu repenses à ce genre de souvenir. » affirmais-je, le ton suivant mes propos, la main se serrant dans la sienne. Orphelin tous les deux, là où elle avait décidé de s’arrêter, à l’époque moi j’avais tenté de fuir sans y parvenir. Des années avaient passé depuis ce moment précis, elle ça ne faisait que quelques mois tout au plus. « Mais en plus de devenir une superbe professeur de métamorphose je ne m’attendais à ce qu’on te confie le post de directrice de Poufsouffle. Et ça ce n’est pas rien ! » fis-je remarqué, le ton bien plus enjoué, surement pour lui faire penser à autre chose, la nuit en présence dans un calme retentissant. Nos pas continuaient à marcher dans une direction, qui me semblait bien précise, ignorant si c’était Nala et Sissi qui dirigeaient machinalement notre marche en dehors du château, ou si l’envie était également présente chez nous. « Tu l’aurais cru si on nous avait dit qu’on allait devenir professeur tout les deux il y a quelques années ? » demandais-je, un sourire se formant sur mon visage, visible à travers le ton que j’employais. Là où quelques années aupravant, j’aurais surement ri de ce genre de choses, peut-être que si mon don m’avait permis de voir mon avenir, je l’aurais cru. Au fond c’était effrayant dans un sens que de devenir professeur, les craintes présentes que tout se passe bien, que les élèves soient attentifs et intéressés par ce que je pourrais leur apprendre, que je ne me retrouve pas  pris au dépourvu trop souvent et qu’au final ce genre de travail me convienne.


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Sujet: Re: Nymphea - Retour à Poudlard
Lun 18 Sep - 17:52
Nymphéa &
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Septembre 2022 | Coursive de Poudlard, Écosse

Il est vrai que mes croups sont arrivés bien après et Axel fut de ceux qui m’apportaient un vrai coup de main pour m’accompagner à mes cours. Mais maintenant, tu avais grandi et tu connais ces lieux pour y avoir fait tes sept années, mais aussi tes études supérieures. On peut donc dire que tu as passé une bonne partie de ta vie ici. À défaut de voir, tu te rappelles de ce qu’on t’avait décrit. C’était compliqué pour toi vu que tu avais perdu la vue depuis une année. Se retrouver là où tout avait commencé te faisait un effet étrange. Si on t’avait dit que tu serais un jour devenu Professeur, tu aurais rigolé. À vrai dire, cette idée t’est venu alors que tu avais perdu ta mère. Avant, tu voulais voyager partout dans le monde, découvrir de nouvelles religions, de nouvelles traditions, cultures. C’était là ton travail. Mais aujourd’hui, tu as une vision du monde qui change un peu. Tu tiens la main d’Axel. Pas cette main amoureuse, mais plutôt cette main qui guide et aide. Il t’a souvent aidé durant vos années communes dans cette magnifique école. Tu as des souvenirs, même si tu ne peux pas les voir. Tu les ressens et tu les entends. Comme avant. Tu te revois portant cette tenue te liant à Poufsouffle. Des souvenirs appréciables dans cette maison qui est unique à tes yeux. En y réfléchissant, lui comme toi avez un point commun : voyager toute votre vie. Et aujourd’hui, vous vous retrouvez là où votre amitié a commencé. Quelque chose que tu ne veux pas laisser partir, jamais. Son amitié t’est beaucoup trop précieuse. Même durant vos voyages respectifs, tu as tenu cette amitié présente dans ta vie et aujourd’hui, maintenant que vous êtes deux professeurs, tu pourras encore la renforcer. Oui, tu étais nostalgique et il n’y a aucune honte. Pourquoi devrais-tu l’être ? Tes élèves se feront de magnifiques souvenirs dans ce château. Comme toi avant eux. Poufsouffle, tu le seras toute ta vie et c’est une chose qui ne pourra jamais changer. JAMAIS.

« — C’est vrai que les souvenirs entre ses murs sont des plus agréables. ». Et pourtant, ta cécité t’a posé beaucoup de problème au sein de cette école. Mais cela n’avait rien d’insurmontable. Aujourd’hui, tu as eu le temps de finir tes études et d’y revenir, mais cette fois, comme enseignante. Tu l’entends rire à son tour et il est vrai que tu n’es pas du genre à oublier les détails de ce genre. Tu as toujours eu une excellente mémoire, à défaut de voir comme tu le voudrais. Ta main dans la sienne, tu apprécies ce contact qui t’a manqué, même si tu n’en avais plus réellement besoin. Rares sont les personnes que tu as gardées dans ta petite vie. Pourtant, cette dernière va prendre un tournant que tu n’aurais jamais pu imaginer. Tu montres un grand sourire lorsqu’il te dit que tu as beaucoup de ressources et qu’il ne doute pas d’un seul instant que tu récupéreras tes repères bien vite. Mais tu n’es pas du genre à laisser tomber, tu es plutôt du genre acharnée et cela ne date pas d’hier. Déjà lorsque tu portais le jaune et noir de ta maison, tu avais l’habitude de t’acharner sur le travail, même dans de nombreuses matières, tu avais fini par lâcher prise et abandonner. « — Je te remercie. Sache que c’est réciproque si jamais… ». Entre amis, il était normal de se soutenir et de s’aider. Mais il est vrai que je ne m’attendais pas à le retrouver à Poudlard en même temps que toi. Puis, tu t’étais baissé pour venir câliner tes deux femelles croups qui t’accompagnent depuis quelques années.

Tu les aimes et jamais, tu ne pourrais leur faire de mal. Du moins pas volontairement. Cela peut arriver, mais c’est parce que tu ne vois pas où elles sont et tu les bouscules. Heureusement qu’elles sont compréhensives et qu’elles ne cherchent pas à te mordre lorsque tu leur marches sur la double queue. Elles sont comme tes filles, elles sont la prunelle de tes yeux vu que tu n’as pas encore trouvé à choyer. Ta mère te disait souvent qu’il n’y avait pas d’âge pour aimer et que tu seras lorsque tu seras prête. Bien sûr, tu n’es pas fermée à ce genre de relation, tu n’as juste pas su trouver celui qui saurait te combler de bonheur. « — Elle est encore jeune, mais Sissi est là pour lui montrer quoi faire. ». Tu les câlines encore plus. Puis tu finis par te redresser et ta main vient rechercher la sienne. Tu n’es pourtant pas du genre à agir de la sorte, mais cela vient d’instinct. Tu ne te sens pas en danger, pas le moins du monde, mais sa présence te paraît essentielle alors qu’un torrent de sentiments te parcourt le corps. Tu lui parles du décès de ta mère, cette personne qui a toujours tout fait pour toi. Mais tu sais qu’au moins, elle ne souffre plus de la mort de ton père et de ta perte de la vue. Car même si elle ne t’en parlait jamais, tu ressentais son regret au fond d’elle. Tu n’as jamais pu lui dire que tu ne lui en as jamais voulu. Pourquoi lui en vouloir ? Elle aidait ton père à protéger le village et tu sais que tu aurais probablement perdu la vue si ton père n’était pas intervenu. Pourtant, il était là et il m’écoutait en silence.

« — Tu n’y es pour rien. Tu ne pouvais pas le deviner. ». Tu ne doutes pas des talents de voyance de ton ami. Mais c’est toujours compliqué de voir ou de prévoir la mort d’un proche lorsque la personne n’est pas à côté. Et même s’il l’avait su, cela n’aurait rien changé. La vie est éphémère et c’est une chose que tu as comprise avec la mort de ta mère. C’est ce même motif qui te tient en respect depuis sa disparition. Ton envie de rester un peu tranquille provient aussi de cette réalité. À ton âge, ta mère était déjà mariée et elle était déjà mère de famille. Ce qui est loin d’être ton cas. Tu sens sa main se serrer dans la tienne et tu le remercies en silence. Qu’il est toujours bon d’avoir le soutien de ces véritables amis. Après quoi, il annonce ouvertement que tu étais une magnifique professeure de Métamorphose mais qu’il ne s’attendait pas à ce que l’on te confie la gestion de ton ancienne maison. Il est vrai que tu ne t’en doutais pas. Mais tu avais accepté et tu es restée aussi discrète durant tout ce temps. Tu ne regrettes pas et tu es du genre à aider ceux qui ont besoin de ton aide. C’est pour ça que tu as accepté de t’occuper de la maison des Blaireaux. Tu penses avoir pris une très bonne décision. Mais ce sera le temps et l’année qui te le dira. Et si cela ne convient pas, tu sais que tu peux compter sur la Directrice pour t’en parler ouvertement. Tu vas quand même tout faire pour garder la direction de ta maison. Après tout, tu la connais comme ta poche vu que tu es une ancienne élève de cette maison. « — Je ne sais pas si je ferais une bonne directrice de maison, mais je voulais au moins essayer. ». Qui ne tente rien n’a rien enfin de compte.

Nos pas progressent et tu entends les aboiements légers de tes croups. À croire que ses demoiselles avaient hâte d’être dehors afin d’aller faire leurs besoins. Là-dessus, tu sais que tu peux les lâcher sans craindre qu’elles ne s’éloignent trop. Tu tiens toujours la main de ton ami et tu gardes le sourire sur le visage. Tu es quand même contente de revenir ici, même si tu n’as pas que de bons souvenirs. Mais ce n’est pas grave. Tu as passé beaucoup de temps à porter les couleurs jaunes et noires. Sept ans et même plus puisque tu as fait des études supérieures. « — je pense que j’aurais ri. Il y a encore quelques mois, je prévoyais de continuer mes voyages à travers le monde… ». Et c’est totalement vrai. Rester tranquille un moment, cela te paraissait impensable à l’époque. Tu voulais juste continuer à vivre de ta passion qu’est archéologie magique. Il faut dire que tu te sentais très à l’aise dans ce domaine et personne ne te jugeait pour ton handicap. Mais tu reconnais volontiers que cette mentalité semble avoir changé depuis ton départ et ce n’est vraiment pas une mauvaise chose. Les mentalités changent et tu vois plutôt ça d’un bon œil, très bon œil d’ailleurs. « — Dis-moi,  est-ce que le poste de professeur te fait peur ? ».Tu demandes ça naturellement. Comme tout le monde, tu as des doutes et tu ne sais pas si tu seras capable de garder l’attention des adolescents ou jeunes adultes que tu auras dans tes cours. Il faut dire que c’est la première fois que tu vas réellement avoir des élèves en face de toi, des apprenants qui n’ont rien d’adulte. Mais tu sais très bien que si la Directrice t’a confié le poste, c’est que tu as largement les compétences et comme c’était sa matière, tu sais déjà que tes cours seront forcément un minima surveillé. Pourtant, cela ne te fait absolument pas peur, même si tu as des appréhensions qui sont légitimes.
@Axel McCarthy – Pando / Eileen — 1 581 mots
Axel McCarthy
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Sujet: Re: Nymphea - Retour à Poudlard
Mar 26 Sep - 18:59

Retour à Poudlard
Axel McCarthy & Nymphea Rockwood
Revenir à Poudlard était étrange, les souvenirs se mêlaient à cet instant de cette salle bondée de jeune élèves que nous avions vu quelques heures plus tôt. Je me souvenais de mes premières années lorsque je découvrais tout ce monde, la magie et les personnes qui la possédaient. La découverte avait été grande pour moi, tout un univers à concevoir, une réalité qui m’accompagnait depuis. Et si je me souvenais des premières années, relativement difficile à cause des situations étranges dans lesquelles je m’étais trouvé à cause de mon don, je préférais ne pas parler des années suivantes. J’en gardais une précieusement pour moi, la passant quand je racontais ma scolarité à Poudlard, préférant parler de la manière dont j’avais réussi à me faire une place dans le monde et à devenir réellement moi-même. Être adolescent n’était pas une tâche facile, toujours un millier de questions pouvaient venir, les autres pouvant se montrer très brut parfois dans leur propos et j’espérais que mon rôle de professeur me permettrait de les aider à tenir. Je tenais toujours la main de Nymphea, heureux de pouvoir la retrouver dans le corps enseignant, me rendant compte que je ne serais pas tout seul à affronter la réalité des choses, à devoir apprendre un rôle que je n’avais jamais endossé. Pas de formation, uniquement mon savoir que je voulais partager. Et les couloirs n’avaient pas changé pourtant, nous laissant évoluer tout les deux différemment, devenir adultes et – probablement plus pour elle que pour moi – devenir responsable. « Cela dépend lesquels. Mais il vaut toujours mieux prendre les choses du bon côté. » affirmais-je, un ton amusé se trahissant dans ma voix que de laisser le passé où il était, que de laisser les murs déconstruits dans ma mémoire, loin de ceux que je percevais actuellement et qu’elle ne pouvait pas voir. Dans un sens, c’était peut-être mieux ainsi. Nous avions toujours été en contraste après tout, elle ne voyant plus quand je voyais beaucoup trop, l’un et l’autre devenant un soutien forgeant une amitié qui ne se tarissait pas depuis des années maintenant. Et si certains pourraient se plaire à imaginer une autre proximité entre nous, de cette main que je tenais dans la mienne, la vérité était connue de nous deux.

Être professeur était un choix qui s’était imposé à nous, dans une évidence quand nous en avions eu l’occasion, ne sachant pas réellement à cet instant si ce serait un travail qui me plairait, si le côté sédentaire que j’avais quitté depuis des années me conviendrait. Dans quelques mois surement pourrais-je lui donner la réponse, convaincu qu’elle ne manquerait pas de me le rappeler. Elle avait une bonne mémoire, principalement auditive d’ailleurs et cela ne me surprendrait guère que je sois du genre à oublier lui avoir proposer de me poser la question, plutôt que l’inverse. Au moins cela nous faisait rire, retrouvant le bon ton d’une amitié, quand nous ne nous étions pas retrouvés physiquement ensemble depuis un moment, malgré les lettres échangées au cours des dernières années. Nous savions que nous pouvions compter sur l’autre, sachant pourtant la force dont disposait mon amie, capable de beaucoup de choses qu’elle ne soupçonnait peut-être pas, et que pour trouver ses repères dans les nouveaux espaces que nous allions découvrir, je n’hésiterais pas à lui tendre la main. Celle-ci se raffermis dans la sienne, pour lui montrer mon soutien, de manière délicate. « Je sais. Je n’hésiterais pas. » affirmais-je. C’était un fait, je pouvais lui parler de bien des sujets, de mes craintes, de mes visions, de mes angoisses. Comme elle possédait son don, elle connaissait le mien, ses croups connaissaient mon odeur et ma présence, bien que la plus jeune allait apprendre à me découvrir. Sissi avait vieilli, prenant sa retraite, restant pourtant au côté de sa maitresse pour aiguiller Nala. Ma main fut tendue, observant Nymphea les caresser à l’image d’une mère, démontrant toute l’affection qu’elle avait pour les deux croups, me plaisant à sourire de la scène qui se dégageait sous mes yeux, malgré le fait qu’elle ne pouvait le percevoir.   « Vous formez une jolie famille. » affirmais-je, me relevant pour venir reprendre sa main quand elle recherchais la mienne, laissant les croups nous diriger plus que mes propres pas.

Orphelin, nous l’étions à présent tout les deux, venant à apprendre la perte récente de sa mère, lui présentant mes excuses comme les mœurs le voulait, me sentant profondément désolé pour elle. Je connaissais le chagrin que cela pouvait prodiguer, une forme de culpabilité naissant dans mon for intérieur de ne pas avoir été présent à ce moment-là pour l’épauler. « J’aurais pu ... » commençais-je. Mais je savais aussi que mes visions n’étaient pas des plus précises, ni même sujet à choisir la personne qui en serait le sujet. Au contraire, elles étaient imprévisibles, comme Nymphéa le savait si bien, me laissant simplement serrer sa main pour lui montrer mon soutien. Je ne pouvais pas changer le passé, tout ce que je pouvais faire à présent c’était être là si elle en ressentait le besoin. Et elle le savait parfaitement. C’était ce choix qui l’avait poussé à devenir professeur, à s’ancrer dans la sédentarité et quitter les routes du voyages. Enseignante de métamorphose et directrice de la maison poufsouffle. Je savais qu’elle saurait aiguiller ceux qui en avaient besoin, des élèves qui auraient besoin d’une oreille attentive, à l’image du professeur McGonagall qui de son temps avait beaucoup aidé l’ancienne poufsouffle. « Pour te connaitre depuis un long moment maintenant, je ne doutes pas de toi. Les élèves sauront venir vers toi, t’apprécier même si tu devras te montrer plus stricts que d’autres professeurs. » affirmais-je, sentant la résolution dans la voix de mon amie, la conviction qu’elle devait tenter l’expérience. « Que moi notamment. » rajoutais-je, le ton enjoué, amusé, me connaissant que trop pour savoir que j’aurais probablement bien des difficultés à me montrer autoritaire, même avec toute la bonne volonté du monde. Parce que m’énerver n’était pas réellement dans ma nature, ni même hausser le ton. Je parlais tout simplement.

Ni l’un ni l’autre n’aurait parié une pièce sur ce projet de carrière, de devenir professeur à Poudlard. Personne d’ailleurs ne l’aurait supposé. Et dans un passé lointain, nos pensées auraient été en totale contradiction, l’appel du large saisissante, l’envie de voir le monde, de le découvrir et de le comprendre, trop grande pour arriver à s’enfermer dans un château aussi grand était celui de Poudlard. Les croups aboyèrent, retrouvant leur liberté pour vagabonder dans le parc, gardant toujours ma main dans celle de Nymphea pour continuer à la guider dans notre marche, observant le chemin dans la pénombre. « Peut-être était-ce tout simplement le bon moment, pour nous deux de nous poser. Mais je te comprends. J’aurais surement ris également. » Le bon moment, l’opportunité qui nous avait fait nous retrouver, qui avait été saisit. Le crépuscule avait laissé place à la nuit, alors que certaines étoiles commençaient à s’installer dans le ciel, me ramenant à certain souvenir d’été. Les constellations n’étaient pas encore toutes présentes, enveloppant le parc pourtant d’une certaine fraicheur estivale. Sa question me fit décocher la tête du ciel. Être professeur me faisait-il peur ? Le ton était naturel, d’une angoisse qui pourrait saisir de découvrir quelque chose de nouveau et qui en même s’avérait exaltant. « Oui et non. »  commençais-je. « J’ai traversé tant de choses, appris, vu et vécu beaucoup de choses en lien avec la divination que ce serait cruel de ne pas le partager, de ne pas aider les élèves qui en ressentent le besoin même si ce n’est pas pour les cours. » C’était ce fait là qui m’avait convaincu, après les montagnes russes que j’avais subit une fois que mon esprit avait compris que j’allais devenir professeur à la rentrée. D’abord la joie quand j’avais passé mon entretien, puis l’inquiétude de ne pas arriver à rester sédentaire, l’angoisse de ne pas réussir à formuler des cours cohérents, et puis une forme d’acceptation que ce serait la même chose que lorsque je discutais avec des gens aux détours d’un croisement …

« Mais dans un sens cela m’effraie oui. Je ne suis pas habitué aux responsabilités quand bien même j’essaye d’élever un adolescent depuis six ans. Qui s’élève d’ailleurs bien plus tout seul. Et puis c’est la crainte de ne pas pouvoir être juste, de ne pas pouvoir les aider, comme nous avons été aidés tous les deux. » Elle avait eu Minerva pour l’aiguiller tant avec son don que sa cécité ; j’avais eu Trelawney qui bien qu’étrange, et que j’avais refuser d’écouter à plusieurs reprises, avait été une forme de soutien tout au long de ma scolarité. Je continuais d’avancer. « En tant que tel enseigner, ne m’effraie pas. Cependant, je pense que ça risque de changer quand j’aurais des yeux rivés sur ma personne et qu’ils ne comprendront rien à ce que je leur raconte. Mais ça j’ai l’habitude ! » Un ton plus enjouée, plus amusé, dans un léger rire qui traversa mes lèvres. Si je parlais des yeux, je savais aussi que Nymphea sentirait les regards même sans les voir physiquement. La marche était lente, alors que je voyais les croups s’agiter non loin de nous, restant toujours à proximité de leur maitresse. « Tu as peur également ? Que la confiance qu’on te donne ne soit pas justifiée ? » demandais-je finalement, en retour à sa question.

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