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Il n’y a de bons professeurs que ceux en qui subsiste la révolte de l’élève. - Ft. Nymphéa Rockwood

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Sujet: Il n’y a de bons professeurs que ceux en qui subsiste la révolte de l’élève. - Ft. Nymphéa Rockwood
Ven 28 Juil - 18:52
[Flashback - RP se déroulant lors de la rentrée de septembre 2022]
@Nymphéa Rockwood


Il n’y a de bons professeurs que ceux en qui subsiste la révolte de l’élève

Il n'y a pas que les élèves qui font leur rentrée.


Les paysages défilaient les uns derrières les autres. L’animée capitale impériale avait cédé la place à une lande qui tirait vers une certaine tristesse. Sans qu’il ne soit possible de les distinguer, les bruyères et les fougères des Highlands écossais donnaient l’illusion qu’un tapis émeraude couvrait la terre, rugueuse, de ce petit coin perdu au nord de l’Ecosse. Au loin, il est aisé d’imaginer des lochs aux eaux cristallines côtoyant d’énormes rochers. Si le regard se portait plus loin encore, l’œil humain pourrait distinguer les glens, véritables repères pour bon nombre d’espèces de cervidés qui y avaient élu domicile depuis des générations. Les paysages défilaient à la vitesse d’un train qui fendait la brume écossaise. Le Poudlard-Express faisait fumer sa locomotive pour rejoindre le château éponyme, maintenant ainsi une bonne allure, sans se soucier du paysage qui l’environnait, des tourbières paisibles soudainement troublées par la machine humaine. Derrière la vitre, dans un wagon sans autre voyageur, un homme d’une cinquantaine d’années dévisageait ce paysage en mouvement perpétuel. Au-dessus de lui, dans le rangement réservé aux valises, trois malles aux modestes dimensions étaient solidement attachées à des spécifiques amarres. Sur chacune d’elle, une petite plaque de laiton brillait d’un éclat un peu pâli. « Pr. A. Crawley » pouvait-on y lire. Archibald Crawley avait reçu, il y a quelques semaines, un courrier de la directrice de l’école de sorcellerie de Poudlard. Il avait été choisi pour y enseigner les sciences moldues. L’ère qui s’était ouverte après la Grande Guerre et la tyrannie du Lord déchu renouait avec l’ouverture d’esprit des années précédentes. L’enseignement des us, coutumes et pratiques moldues avait retrouvé sa place dans le cursus scolaire des jeunes sorciers. La main du, fraichement nommé, Professeur Crawley tenait un curieux objet. De forme oblongue, semblable à une grosse capsule, l’engin voyait s’échapper deux câbles qui terminaient leur course dans les oreilles. Un sorcier coutumier des usages moldus y aurait reconnu un baladeur MP3. Désuet, même à l’époque présente, Archibald goûtait avec un certain plaisir l’usage d’objets numérico-techniques moldus dépassés. Irgendwie · Irgendwo · Irgendwann, célèbre tube de la pop allemande des années 80 laissait entendre ses notes de synthétiseur si typiques.

Sentant le besoin d’aller se dégourdir les jambes, il arrêta la musique, déposa le MP3 sur sa banquette et sortit dans le couloir. Il était plutôt calme. Il croisa deux jeunes sorciers en tenue traditionnelle.

- Nous allons bientôt arriver, Monsieur. Lança l’un deux.

Cette nouvelle ravi notre professeur. Il s’attacha de ranger ses affaires : un exemplaire de Lucky Jim – célèbre ouvrage de Markham - ; le baladeur MP3 ; un boitier de lunettes et un petit calepin moleskine. Les malles seraient transportées plus tard. Une fois le train arrivé en gare. Ce dernier commençait déjà à ralentir. Les conifères écossais se faisaient de plus en plus perceptibles. Les premières habitations qui entouraient la gare apparurent et, finalement, dans un crissement d’essieux, le train arrêta sa course. Le terminus : Poudlard. Déjà, le brouhaha des voyageurs se faisait entendre. Sur la banquette face à lui, quelques affaires éparpillées semblaient attendre leur propriétaire. Surement des élèves qui avait déniché un wagon libre, avant l’arrivée de l’enseignant, puis qui avaient rejoint des camarades dans un autre wagon. Archibald laissa traîner une main curieuse sur ces affaires et, en retournant, l’une des robes de sorciers, il découvrit les couleurs de Griffondor. Dans un haussement de sourcil, il leva les yeux au ciel, ne put retenir un souffle circonspect et plia soigneusement les deux robes alors en boule. L’enseignant quitta ensuite son wagon, satisfait de sa maniaquerie soudaine.

Quittant le marchepied, Archibald foulait à nouveau les pavés de la gare, ou pour le dire autrement, ceux de l’école de Sorcellerie. Il se rappelait soudain sa première venue à Poudlard. Jeune garçon, d’une taille déjà modeste mais bien plus svelte, il montrait une impatience à découvrir un monde, quasiment inconnu. Sa mère, bien que sorcière, avait préféré la vie de moldue et n’avait que peu enseigné à ses enfants les usages des sorciers. Archibald se rappelait encore le roulis des barques qui fendaient, sans marins à leur bord, les eaux sombres du lac, les robes de sorciers dont les plis frottaient le derrière des mollets juvéniles, les souliers qui claquaient sur les dalles de l’entrée de l’école et enfin, le regard menaçant du concierge de l’époque. Le choixpeau l’avait alors envoyé à Griffondor. Un bon choix lui semble-t-il. Et comment ne pas oublier le regard malicieux du directeur de l’époque que ce dernier posait, derrière ses lunettes en demi-lune, sur les jeunes élèves. Archibald avait eu la chance de bénéficier de l’enseignement de l’un des plus célèbres mages de son temps. Nous étions en 1980.

Archibald fut tiré de sa rêverie soudaine par un élève de première année un peu trop pressé. Il le bouscula. Bafouillant quelques excuses, le jeune garçon s’empressa de décamper. L'enseignant venait d'être ramené à la réalité : la rentrée de septembre 2022.Il regarda autour de lui. Le quai se vidait à vive allure. Un détail chatouillait l’esprit de notre professeur. Quel était le moyen de rejoindre Poudlard, en tant que professeur ? Les diligences tirées par des sombrals ? Un autre véhicule spécifique ? Il avança un peu plus le long du quai quand soudain il tomba sur une jeune femme qui descendait du train. Élégante, trop âgée pour être une élève. Archibald s’approcha. Il portait un costume brun, une chemise bleu pâle rayée de blanc et une cravate à motifs géométriques. D’une voix douce, il lui adressa la parole.

- Herm … Herm. Madame ? Excusez-moi, à tout hasard, connaissez-vous le moyen de rejoindre Poudlard ? Je veux dire, le moyen pour les enseignants ?

Il s’interrompit.

- Archibald Crawley, je viens d’être nommé pour enseigner les sciences moldus.

Un sourire étira le visage rond du professeur.

Il n'avait pas remarqué qu'elle n'était pas descendu seule du train. A ses côtés, deux croups patientaient sagement. Dociles, sages et apaisés ils semblaient particulièrement calmes. Chose importante, ces infatigables - mais mignons -gloutons n'avaient pas encore cherché à dévorer les valises et autres effets personnels des voyageurs du Poudlard Express. Du moins, pas encore ...


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Sujet: Re: Il n’y a de bons professeurs que ceux en qui subsiste la révolte de l’élève. - Ft. Nymphéa Rockwood
Mar 19 Sep - 10:20
Nymphéa &
Archibald

There are only good teachers in whom the student's revolt remains.
Septembre 2022 | Gare de Pré-Au-Lard, Écosse

Comme tout le monde, tu avais dû faire ta rentrée à Londres, auprès des élèves. Bien que tu ne voies pas, tu entends le bruit de ceux que tu vas découvrir à travers tes cours au fur et à mesure de l’année. Assise dans le train, tu as cette impression de te revoir alors que tu avais onze ans. Cette fougue que tu n’as pas vraiment eue. Tu étais plus tétanisée qu’autre chose puisque cela faisait un peu d’une année que tu avais perdu l’usage de la vue et que ton père était mort, sous les coups et les sorts cruels de ton oncle. Bien que les années ont passées, toi, tu n’as pas oublié. Tu n’as jamais pu oublier. Cela fait partie de ton histoire et peu savent ce qui t’a coûté tes yeux. Heureusement, tu as quelques amis avec qui tu es encore en contact, mais eux ne cherchent pas à te blesser ou à faire révérence à tout ce qui a pu se passer ce jour-là. Cette attaque de mangemorts, mortels pou bien des moldus comme pour des sorciers. Le départ est donné puis le bruit se réduit, te permettant de profiter du calme du transport. À tes pieds, il y a deux croups femelles qui savent se tenir tranquille puisqu’elles sont couchées sous ton siège. Ta valise n’étant pas avec toi, il s’avère qu’elle est déjà à Poudlard. Mais comme bon nombre d’étudiants, tu as voulu refaire ce trajet en guise d’hommage et de souvenirs. Même si tu n’as jamais pu voir les décors, tu les connais. Tu es née et tu as grandi dans un village non loin de l’école : Feldcroft. Ce village était le berceau de tes ancêtres et en allant se promener dans la forêt non loin de ce dernier, il était possible de retrouver les ruines du château qui aurait appartenu à ton ancêtre : Charles Rockwood. Et dire que son tableau traîne encore quelque part dans l’école. Un sourire traverse ton visage lorsque tu penses à lui. Et dire qu’il a été présent durant toutes tes études à Poudlard et que sans lui, tu aurais probablement pété les plombs. Des tas de souvenirs te parcourt alors que le train continue son chemin vers la destination de la rentrée. Bien sûr, tu ne vois aucun détail, mais tu ressens que le train ralenti. Tu prends ton sac à main et tu entends tes croups réagir au ralentissement. Nul doute, le train approche de la gare de Pré-Au-Lard. Tu sens que cela s’arrête et tu laisses tout le monde descendre. Un brouhaha monstrueux. Cela ne t’avait pas manqué ça, par contre.

Après quelques minutes, tu finis par descendre du train et tu entends qu’un de tes collègues appelle les élèves de première année. Toi aussi tu es passé par là. Les premières années se rendent à l’école en traversant le lac noir. Tes pieds sont au sol et tu tiens la laisse de Nala et Sissi. La seconde semble plus calme que la première. Si tu venais à la lâcher, Nala ira chercher des caresses chez les enfants qui se donneraient probablement à cœur joie. Sissi est la plus âgée des deux et cela se voit à sa taille qui est plus grande que sa consœur. Je te mets à genoux et tu viens les caresser afin de les rassurer. Tu ne te balades jamais sans elles et elles savent que tu as besoin d’elles. Tu attrapes quelque chose dans ton sac et tu la déplies. Pour le professeur d’études des Moldus, il peut aisément reconnaître une barre de déplacement à l’usage des aveugles. C’est ce que tu es réellement en fait. Cette dernière semble usagée, mais toujours en bon état pour être utilisée. Tu te mets alors à marcher en balançant ta canne de droite à gauche et de gauche à droite afin de ne pas percuter quelque chose. Tu entends encore les élèves qui s’activent et qui veulent se dépêcher. Cela ne t’empêche pas de te souvenir de cette envie que tu avais de découvrir ce monde qui était le tien. Surtout qu’il y a aussi les universitaires. Toi, tu as connu Poudlard bien après puisque tu es entrée à Poudlard en 1999 que tu es devenue une élève de la célèbre école de sorcellerie, qui a été réparé sous la baguette de la directrice actuelle. Si on t’avait dit que tu deviendrais enseignante, tu aurais bien rigolé. Tu entends des bruits de pas et tu te redresses, tu sentais une odeur proche et tu montres un sourire. Quelqu’un devait être présent à tes côtés. C’est alors qu’on t’adresse la parole. « — Bonjour ! ». Ta voix était plutôt calme et cristalline. La personne se présente comme étant le professeur d’études des Moldus. Tes oreilles sont bien ouvertes et tu écoutes avec patience. Tu as toujours été patiente et même encore aujourd’hui, tu es quelqu’un qui sait être calme. Cela ne sert à rien de s’emballer, si ce n’est que créer encore plus de problèmes qu’il n’y en a.

« — Enchantée de faire votre connaissance, Monsieur Crawley. Je suis Nymphéa Rockwood, enseignante de Métamorphose ». Tu préfères taire le faire que tu es Directrice de Poufsouffle. Allonger tes titres n’est absolument pas ton genre. Tes deux croups commencent à vouloir sentir le professeur et tu sens qu’elles tirent. Tu baisses la tête avant de dire, visiblement amusée. « — Je vous prie d’excuser mes amies à quatre pattes, elles sont parfois un peu curieuses. Je vous présente Sissi et Nala, ce sont mes guides. ». Un peu ? Tu exagères, elles sont plutôt trop curieuses. Heureusement, tu sais les maîtriser et elles savent quand elles peuvent ou pas. Pour le moment, tu leur fais signe de rester tranquille. Tu n’as pas honte de dire que tu ne peux plus voir. Cela t’a longtemps posé problème, mais les années ont passé et tu as pris l’habitude de te dire que tu ne verras plus jamais. Tu t’es faite à l’idée, même si cela a pris un long moment avant que tu ne l’acceptes. Tu gardes le sourire et tu laisses les premières années partir avec le gardien des clés de l’école. À vrai dire, tu avais eu l’occasion de rencontrer la plupart de tes collègues et faire la connaissance d’un autre te ravit encore plus. « — Nous avons quatre choix possibles : suivre les premières années et traverser le lac noir en barques. Prendre  une diligence avec les autres années, transplanez jusqu’à l’entrée du domaine ou encore marcher. ». Marcher ne prendra pas des heures non plus. Surtout que les chemins jusqu’à la porte principale de l’école sont nombreux. Cela ne te dérangerait pas de marcher, surtout qu’avec tes deux croups à quatre pattes, tu ne seras jamais déçue vu qu’elles ont souvent envie de se dégourdir les pattes, surtout après un aussi long voyage. Elles ne sont pas habituées à voyager de la sorte, mais tu sais que tu vas devoir les habituer, car tu risques de faire le trajet à chacune des rentrées et des retours vers Londres. Pourtant, tu habites à proximité et ton village est à une trentaine de kilomètres d’ici. Tu ne les feras pas à pied. Mais tu as toujours la possibilité de transplaner ou de prendre un transport qui t’amènera jusqu’à devant ta maison natale que tu as pris soin de garder depuis la mort de mère. « — Est-ce que vous êtes pressé ? ».  

Tu demandes. Avec un peu de chance, tu auras un peu de compagnie pour te rendre là-bas. Tu sais que de toute façon, tu arriveras avant les premières années. Les barques sont longues à traverser et c’est volontaire. Et on déroge pas une tradition qui perdure depuis des années. Tu as connu ça toi aussi. « — Je pensais m’y rendre à pied. Je pense que mes amies ont besoin de se dégourdir les pattes… ». Le chemin est rapide et tu l’avais souvent fait lorsque tu étais étudiante. Cela te permettait de promener celle qui t’accompagnait durant tes années à Poudlard. Nala et Sissi n’étaient pas encore présentes dans ta vie, mais tu as une pensée pour la première à avoir veillé sur toi : ta petite crevette. Cette dernière n’est plus là, mais t’imagines souvent arpenter les couloirs avec elle à tes côtés. Même si cela fait longtemps maintenant. Tu auras toujours une pensée pour chacun des croups qui t’accompagneront toute ta vie. Tu as dû d’ailleurs envoyer un courrier au Ministère afin de renouveler ton permis de détention de croup vu que tes guides sont catégorisés niveau trois. Si le Minsitère te répond, tu vas encore devoir passer un examen pour vérifier que tu contrôles bien tes deux chipies, mais cela ne te fait pas peur puisque tu dois le renouveler régulièrement. « — Que préférez-vous ? ».
@Archibald Crawley – Pando / Eileen — 1 469 mots
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