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Eileen - Have a break, Have a Roommate

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Sujet: Eileen - Have a break, Have a Roommate
Jeu 6 Juil - 22:32

Have a break, have a Roommate
Darrel Blum & Eileen Fields
Le réveil retentis dans l’appartement, le corps de Darrel affalé sur le ventre dans le lit a peine défait, pour ne pas dire qu’il n’avait pas été fait quand il était sortit précipitamment de l’appartement la veille. Avec son travail il pouvait se permettre de dormir en journée, de revenir totalement exténué à deux heures du matin de s’affaler et de ne pas être inquiéter qu’on l’accuse d’être un bon à rien, fainéant qui ne pensait qu’à dormir. Il avait toujours détesté les horaires fixes, les heures de journées, incapable de rester assit sur une chaise pendant des heures, sans avoir envie de faire quelque chose, compliqué à Poudlard. Alors il bougeait le soir, en profitant des étoiles, dormant allègrement sur sa table quand il était adolescent avant de se faire réveiller par le bruit strident de la craie sur sa tête. Bon nombre avait rit de sa tête incrédule en se réveillant en sursaut d’un rêve, s’imaginant toujours à l’intérieur. Et il avait simplement passé sa main dans les cheveux, maugréant pour lui-même, se remettant en position, les bras croisés pour finalement poser sa tête et continuer à dormir. Encore heureusement il ne ronflait pas. Enfin pas toujours. Darrel tendit sa main pour arrêter le réveil électronique avant que ce dernier ne se mette à chanter par enchantement. Il ne savait même pas pourquoi il avait acheté ce truc à un mec rencontré sur le chemin de traverse, qui lui avait assuré que jamais plus il ne serait en retard grâce à ça. Le réveil avait tout l’air d’être moldu, surement un détournement, mais quand on ne tapait pas assez vite – ou malheureusement pas assez fort – ce dernier commençait à chanter du blues dans une voix des plus criardes. Du blues. Il ne comprenait toujours pas pourquoi parmi tout les styles de musique son créateur avait décidé que ce serait cette musique. Ce n’était pas le style de rythme qui réveillait les gens. Bon d’accord, il était allé voir un concert de blues dans le quartier de Soho et entre les yeux vitreux de l’alcool, Darrel devait bien avouer que ce n’était pas si mal, ça bougeait bien. Bon il avait fini par laisser tomber l’idée de séduire la fille qui l’accompagnait, mais au moins avait-il passé un bon moment. Et ce n’était pas rien. Le jeune homme se releva à l’aide de ses bras, observant l’heure qui indiquait seize heures. Il ne travaillait pas aujourd’hui. Jour de repos. Nécessaire et autorisé dans son contrat. Quand les week-end était chargé, il pouvait se plaire à avoir des jours en semaines sans travail. En soit c’était un bon point, puisque cela devait lui permettre de faire autre chose de sa vie, mais la plupart du temps soit il finissait par rester chez lui à ne rien faire, soit il dessinait, soit il retrouvait un atelier de tatouage dans une folie fugace. Quand ce n’était pas le rangement qu’il devait faire dans l’appart. Eilleen rangeait, nettoyait, mais elle ne serait jamais aussi maniaque que lui. Et puis elle avait son travail, partant parfois quelques jours pour une mission, alors il faisait au mieux pour garder le lieu impeccable. Pour lui d’abord, ensuite pour elle.

Il se redressa finalement sur son lit, venant à s’asseoir sur le rebord, essayant de retrouver ses esprit, avant de sortir de sa chambre en caleçon, les bijoux toujours autour du cou, les bagues à ses doigts et toujours ses tatouages qui bougeaient au moindre mouvement. La porte s’ouvrit, l’odeur empestant ses narines. Il ne savait même pas si ce n’était qu’un odorat trop développer ou simplement lui que sa dérangeait. Darrel rejoignit bien assez vite la cuisine, se servant une grand tasse de café noir. A peine réveiller, trop endormis, il n’avait même pas remarqué le désordre. Ce ne fut qu’une fois la dose de caféine nécessaire à son bon fonctionnement qu’il remarqua finalement. Un ouragan était passé par là ? Une tornade ? Si certain dirait qu’il dramatisait pour quelques poussières, les vêtements allégrement posé sur le canapé, eux ne lui disaient rien. Une odeur de transpiration en émergeait clairement. Il reposa sa tasse de café à peine bu, venant à retrouver un vêtement qui ne lui appartenait définitivement pas, ni même à l’une de ses conquêtes, le balançant sur son épaule, non sans retrouver sa tasse. « Haathee ! »  cria-t-il, certain que si elle n’était pas réveillé, il allait surement le faire. Enfin ne pas être réveiller en plein milieu de l’après-midi, il n’y avait sans doute que Darrel pour le faire. Elle devait être soit dans sa chambre soit dans la salle où elle déposait toutes ses armes. Il avait grave flipper la première fois, avant d’hausser les épaules, une bouteille de bière à la main. Elle était toujours étrange et elle préférait mettre les mecs au tapis plutôt que de voir la splendeur qu’elle avait devant ses yeux, il ne pouvait donc plus rien pour elle. Enfin, si, il pouvait sans doute faire quelque chose, mais bon pour les armes, Darrel avait apprit à passer outre. Et puis ce serait surement bien si des gens venaient le cambrioler en plein milieu de la journée – n’étant pas là, la nuit il laissait à Moon le soin de faire la garde – et que par hasard sa baguette n’aurait pas été sur lui.  La porte de la chambre d’Eileen n’était pas fermée et quand bien même elle l’aurait été, Darrel ne se serai pas gêné. Il passa un coup d’œil dans l’ouverture. Personne. Mouais. Il alla dans l’autre pièce, avant de voir le visage d’Eilleen dans l’embrasure. Chopant le vêtement qu’il avait posé sur son épaule, tel un joueur de baseball presque professionnel, il lui balança le dit tissus sur le visage. « Je te déteste autant que je t’aime, mais clairement ce n’est pas parce que tu passes ton temps à essayer de courir après les malfrats que tu ne dois pas ranger. » affirma-t-il. Darrel se savait chiant là-dessus, mais un petit sourire en coin se dessina sur ses lèvres. « La lessive tu connais ? Ce ne serait pas de trop. Je sais que l’odeur de Moon est particulière, mais ça empeste ! » Non, en soit ça ne devait être que lui que ça dérangeait en fait. Être coloc avait ses hauts et ses bas. Heureusement qu’il connaissait que trop bien Eileen comme elle le connaissait pour ne pas se formaliser des défauts de chacun. Pas comme si elle l’avait déjà mis au tapis un nombre incalculable de fois, Darrel se plaisant à chaque fois à feindre d’être une pauvre victime devant le regard médusé des gens autour.

Il s’adossa contre le mur à côté de lui, amenant sa tasse à ses lèvres. Merlin qu’il adorait l’embêter, premier occasion de la journée et pour une fois que leurs horaires semblaient être propice à la rencontre, Darrel n’allait pas se priver. Horaires semblables ? Qu’il soit là à cette heure n’était pas surprenant, mais … Il fronça légèrement les sourcils, avalant sa gorgée qui lui brûla la gorge. « Hé attends !  »  Il cligna machinalement des yeux. Il était seize heure. Seize heure. Au mieux elle était en train de rédiger un dossier barbant, au pire elle était à l’hôpital pour soigner – encore – des blessures. « Qu’est-ce que tu fais ici à cette heure ? Tu ne devrais pas être au boulot pour ramener de l’argent à la maison ? » demanda-t-il, se rapprocha finalement de la pièce où elle se trouvait, lui jetant un regard en biais. Son regard glissa un instant vers Moon, qui ne le connaissait à présent que trop bien. Mais il cligna à nouveau des yeux, les plissant légèrement en direction d’Eileen, prêt semblait-il à lire dans ses pensées sans en être capable. Depuis combien de temps d’ailleurs n’avaient-ils pas eu des horaires suffisamment semblable pour se retrouver plus d’une heure dans l’appartement ensemble. Des idées commençaient à fulminer dans l’esprit du jeune homme et clairement qu’elle lui balance qu’elle était sous mission top secrète, de nuit ce soir, il enverrait paitre toute les excuses du monde.


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Sujet: Re: Eileen - Have a break, Have a Roommate
Lun 10 Juil - 15:22
Have a break, have a roommate

La langue claque contre le palais, alors que des griffes semblent commencer à pousser au bout des ongles d’ordinaire rosés. Les gémissements de Moon accompagnent les pas rapides qui quittent le Ministère, alors que la fumée blanche de cigarette dessine un chemin, dans l’ombre d’une colère qui se devine, quand l’explosion en devenir se fait imminente au rythme de la tension qui augmente. « Comme si j’avais dix ans, sérieux ! C’est quoi la prochaine étape, me priver de dessert ? » Le loup s’inquiète, tente de calmer autant que faire se peut, mais c’est compliqué. Encore une fois, on ne l’écoute pas, sous prétexte que la première épreuve du tournoi des trois sorciers s’est bien déroulée, il n’y a pas de raison de s’inquiéter. Pas d’éléments pour augmenter la sécurité d’un cran. Elles en sont où les recherches du fugitif d’Azkaban ? Hein ? On en a parlé une fois et puis blop, plus rien ! Après tout ce n’est pas si grave, il n’est pas dangereux, un vrai boursoufflet rose bonbon. La merde oui ! « Qu’ils le veuillent ou non, c’est moi qui ferais la sécurité à ce foutu bal. Hors de question que je suive ces autruches de mes couilles. » La cadence augmente, et l’épaule manque de heurter à plusieurs reprises des passants. L’auror continue de grogner puisqu’une nouvelle fois ses avertissements se sont voués par des menaces de licenciement ou de punition. Elle en sort déjà d’une, il y a peu, et ne sait que trop parfaitement à quel point son siège devient de plus en plus éjectable au fil du temps qui passe. Devient-elle gênante à fouiner ? Dangereuse ? Le ministère change, elle en est persuadée et la rage s’installe dans sa gorge quand elle voit oh combien elle est la seule à le sentir. Pourtant, son oncle lui explique, que la dernière guerre a été bien trop dramatique pour que tout un chacun ne ferme pas les yeux dans l’espoir que la paix actuelle soit éternelle. Mais n’était-ce pas cela justement qui a fait que les choses se sont envenimé la dernière fois ? Eileen est persuadée que si. « Abrutis… Tous des abrutis… Ils se font exploser le crane une fois, et ils y retournent, histoire d’être sûr que ça fait bien mal. Imbéciles. » Les pas accélèrent, et sans vraiment s’en rendre compte, c’est une course qui prend le pas. Le besoin de se défouler est trop grand, quand la transformation est imminente. Un stratagème lui permettant de reprendre le contrôle autant que faire se peut.

Courir, se dépenser, oublier…. Un temps.

Mais ce qui devait arriver arriva, et ce sont deux loups qui traversent les ruelles dorénavant.

L’appartement est regagné, ouvrant la porte avec la dernière des délicatesses. La sauvageonne en oublie parfois qu’elle ne vit pas seule. Que quelques part sur ce parquet qui mériterait d’être réparé se trouve un ami de longue date, certainement roupillant en vu de l’heure qu’il est. D’ailleurs… Quelle heure est-il ? Blop. Détail. Elle s’en moque. Le haut est envoyé à travers la pièce, le bas suivant de prêt dans un autre coin, alors que complétement nue, sans aucun complexe, la douche est rejointe, la louve s’y perdant quelques longues minutes. « Ils vont me rendre cinglée… À se demander si je ne devrais pas… » La phrase s’arrête quand le visage se secoue. Non pas cet extrême – pas encore. Les minutes défilent, et il faut qu’elle laisse un peu d’eau quand même au cas où, alors elle sort. S’enroule une serviette avant de vouloir rejoindre sa chambre, ses cheveux ondulés dégoulinant sur son passage sans la moindre gêne, la moindre vergogne. Elle est chez elle après tout non ? Mais elle s’arrête devant une porte qui s’entrouvre, le scintillement d’une arme blanche attirant son regard, les pas légers rentrant sans vraiment y réfléchir.

La pièce n’est pas très grande, mais ne dispose que de peu de meubles. Simplement des présentoirs pour les lames les plus longues à l’instar d’un katana ainsi qu’une hache nordique. Les murs sont remplis, peu de place restant libre, même si la collectionneuse arrive toujours à caler ses dernières trouvailles. Les doigts se tendent, attrapent un manche en bois entouré d’un filament argenté, alors que la lame a une étrange lueur bleuté. Sa dernière acquisition, Edmund devant venir l’aider à l’examiner d’ailleurs. Les iris se perdent dans la contemplation, alors que les idées fusent, autant que le temps passe. Eileen n’en entend même pas l’appel de Darrel, le laissant la rejoindre. Sa silhouette finit tout de même par pivoter, se recevant le vêtement allégrement balancé un certain temps plus tôt. « Si t’es pas content, t’as qu’à ranger toi-même au lieu de courir après les gonzesses. » Le sourire en coin se reflète en miroir par la question posée. Une habitude, un échange bien trop fréquent pour qu’une seule once d’animosité ne soit détectée. Les mains font ainsi une boule du haut récupéré, la main venant reposer doucement l’arme, avant de s’approcher du colocataire, remontant rapidement la serviette pour éviter de ne finir en tenue de Eve – même si elle s’en serait royalement foutue pour le coup, mais bon. « Autant que ton haleine quand tu rentres tôt le matin. Ca enfume toute la pièce et pourtant, tu ne m’entends pas me plaindre, si ? » Le sourire s’étant, elle n’en a pas fini. « En parlant de lessive, la prochaine que je trouve un string qui ne m’appartient pas, je te le fais bouffer dans ton sommeil, vu ? » Une attaque gratuite, sans véritable fondement, car ce n’est pas courant et qu’au fond… Elle s’en fiche éperdument.

Il s’adosse, alors elle l’observe. Le lien bien trop ancien pour ne pas sentir quand quelque chose lui traverse l’esprit, alors elle attend comme demandé. « Qu’est-ce que tu fais ici à cette heure ? Tu ne devrais pas être au boulot pour ramener de l’argent à la maison ? » Elle cille. Il se fout de sa gueule ? Un rire nerveux s’échappe, mais le calme demeure, car bon… C’est Darrel quoi. « T’occupes Peluche. » Elle soupire, le silence s’installant un bref instant, le temps d’un échange de regard qui en dit long. Ouais… Pourquoi pas. « Je bosse pas aujourd’hui, ni demain. Toi non plus, je crois, c'est ça ? » Les mains viennent balancer les cheveux encore biens humides en arrière, les ondulations laissant tomber des gouttes sur le museau de Moon qui se secoue, pour aller en grognant s’installer sur le canapé du salon. « Ça te dit on se la met à l’envers ? Besoin de me noyer le cerveau. J’ai shippé une bouteille de rhum arrangé de mon petit bar en banlieue l’autre jour, c’est bon et ça fait le taff. » Eileen avance, s’arrêtant à quelques centimètres de son colocataire, le sourire élargit au possible. « C’est pas une question en fait. Rapplique. » Et sans plus attendre, le salon est rejoint, la jeune femme se baissant pour chercher dans un buffet rempli de boissons alcoolisées de toute sorte. Très peu de poussières de par le turnover régulier. Elle sort ainsi une bouteille assez large qu’elle vient poser sur une petite table en bois qui trône au milieu de salon, ainsi que deux verres, qu’elle remplie sans plus attendre, sans prendre la peine d’en tendre un à Darrel – Il est grand, il sait prendre un verre non ? Eileen prend le sien, avant de reculer jusqu’au rebord de la fenêtre où elle se hisse, toujours vêtue de sa simple serviette, car totalement la flemme de s’habiller, et ayant un brin de respect pour son colocataire pour ne pas se trimbaler à poil – Autant dire que seule, elle ne se serait pas gênée. « À la nôtre ! Et à tout ces cons de merdes que j’ai pas le droit de croquer sous prétexte que c’est interdit par la loi. Cul sec ! » Le verre est apporté aux lèvres, vider d’un trait.

C’est fort… Genre très fort… « On le sent passé putain… Un autre steplait. » La main se tend, alors que l’autre attrape un paquet de cigarette qui repose là, pour le vider d’un petit tube goudronné.

Quand elle veut se retourner la tête avec Peluche, elle ne fait pas semblant pour sûr.


@Darrel R. Blum
- Lundi 05 Décembre 2022 -
(c) ANAPHORE

_________________

C’est pas d’être un bon cogneur qui compte, l’important c’est de se faire cogner et d’aller quand même de l’avant, c’est de pouvoir encaisser sans jamais flancher. C’est comme ça qu’on gagne. by anaëlle.
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Sujet: Re: Eileen - Have a break, Have a Roommate
Ven 14 Juil - 10:26

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Darrel Blum & Eileen Fields
Le vêtement fut lancé en direction d’Eileen, Darrel remarquant que malgré une forte capacité à éviter des coups, surement des sorts, éviter des vêtements ne semblaient pas être dans ses attributions. En même temps il l’avait pris par surprise, il le savait, elle semblait avoir relever la tête, probablement au grincement de la porte quand il était entré dans la pièce. Ou peut-être avait-elle remarquer sa présence quand il avait finalement ouvert la bouche. Le sourire en coin se dessina sur les deux visages, un miroir parfait, car il y avait de la vérité dans les deux propositions. D’abord, Darrel rangeait. Il rangeait trop quand l’envie lui prenait, y compris les choses qui appartenaient à Eileen, surement même qu’elle ne s’en rendait même pas compte et vu le temps qu’elle passait en mission, elle devrait probablement le remercier d’être une vraie fée du logis. Une vraie fée ménagère qui s’était révélé après qu’il s’est fait expulser de chez lui, bien qu’il ait claquer la porte de lui-même, certains que son père ou sa mère ne le reconnaitrait pas à aimer l’odeur du savon noir et l’odeur du propre. Ensuite, même s’il venait absolument de lui dire qu’il l’appréciait autant qu’il la détestait, il y avait une trop longue amitié entre eux pour réellement faire attention aux mots employés. Darrel pouvait parfaitement lui envoyer un « je te déteste » dans la tronche avant de venir la prendre dans ses bras, simplement par envie. « Je range, moi, madame. Même à deux heures du mat. Y compris tes affaires. Y compris tes sous-vêtements. » affirma-t-il. Absolument tout ce qui trainait, pour n’importe quel raison, à n’importe quel moment, une envie, un désir qu’il ne pouvait tout simplement pas contrôler. Il pouvait créer lui-même le bordel, il pouvait tout mettre en désordre, mais au moins il rangeait. Il observa l’arme qu’elle tenait dans les mains, auraient probablement dû être choqué, émerveillé ou quoique ce soit d’autres, mais ne sourcilla pas un seul moment. Et puis il se rendit compte qu’elle était en serviette quand elle remonta cette dernière. Cela expliquait pourquoi il avait trouvé son t-shirt sur le canapé. Vraiment, elle aurait pu être en partie de jambe en l’air avec dans la furie du moment une envie de balancer les vêtements le plus vite possible, que cela ne l’aurait pas gêné. Même si dans un sens il y avait peut-être une raison pour laquelle il l’avait appelé à la base. Autre que celle de lui dire qu’elle sentait le loup à plein nez.

Il rangeait toujours, mais elle n’avait pas tort, il était plus à même de justement enlever rapidement les vêtements d’une fille ou de la personne qu’il ramenait à l’appartement, de ne pas attendre d’atterrir dans sa chambre et de laisser sa colocataire se réveiller en voyant le carnage, pendant que lui dormait. Le sourire en coin devint un peu plus franc en entendant Eileen, l’attaque perlant dans sa bouche, alors qu’il s’adossait au mur. « Chacun son truc. Toi tu collectionnes les armes, moi les strings. » Ce n’était pas tout à fait vrai. Il avait en effet une certaine collection d’objet abandonné, qui ne lui appartenait pas dans une boite dans sa chambre, mais dont il était incapable de dire à qui était quoi, quand cela s’était passé. Il gardait tout, surement par nostalgie ou si jamais par mégarde une ancienne conquête revenait dans son lit. « Et puis je suis sûr que mon haleine ne te déplait pas autant que tu l’affirme. » confirma-t-il, en hochant la tête presque plus pour lui-même que pour Eileen. Il pouvait sentir l’alcool, il pouvait sentir tout un tas de truc, mais vu les heures à laquelle il rentrait la plupart du temps il avait vaguement le temps de croiser sa colocataire, avant d’aller se coucher. Son cerveau qui n’avait pas été correctement mis en marche depuis le début de la journée – pour qu’un peu on considère milieu d’après-midi comme un début – termina finalement de réfléchir après une gorgée de café. Qu’est-ce qu’elle faisait ici ? Maintenant ? Genre pas le soir, pas le matin, genre à quatre heure de l’après-midi. Il l’aurait imaginé à l’autre bout du pays sur une piste pour traquer un mage noir, avant de devoir s’affaler dans un bureau pour écrire son dossier. A un bureau. Il en avait des frissons rien que d’y penser. Et son corps eu un léger tic à cette pensée. Darrel entendit le rire nerveux, lui faisant hausser légèrement les sourcils, tourner la tête pour demander plus d’explications, mais elle lui répondit de ne pas s’en occuper. La tasse fut ramenée à ses lèvres, le jeune homme suivant des yeux Moon qui passait devant lui pour rejoindre son endroit favoris : le canapé. Darrel était toujours en discussion avec le loup pour qu’il trouve un autre endroit, mais apparemment il était aussi têtu que sa maitresse. « Demain si. Mais pas trop tôt. Et aujourd’hui … nope. » affirma-t-il, relevant son regard vers Eileen.

Les yeux brillaient d’une lueur complice. Elle l’avait eu à partir du moment où elle avait prononcé le mot rhum. Elle le connaissait que trop bien, croisant son regard quand la jeune femme s’approcha de lui, dans un ordre qu’elle lui donnait toujours. Avec Eileen il avait appris plusieurs choses, au moins la concernant. D’abord, elle obtenait toujours gain de cause. Ensuite, elle pouvait le mettre au tapis en une fraction de secondes et cela depuis qu’ils avaient douze ans. Et enfin, elle savait toujours trouver les mots pour le faire accepter. Même si en connaissant un peu Darrel, il suffisait de parler de se mettre la tête à l’envers pour le convaincre. Il la suivit, terminant finalement son café sur le chemin, ne pouvant consciemment pas boire avant au moins d’avoir mis son cerveau en mode marche, le café de milieu d’après-midi étant parfaitement crucial. Il glissa un instant dans la cuisine pour mettre sa tasse à tremper, détestant les traces de café si complexe à faire partir, entendant les bouteilles s’entrechoqué, avant de la rejoindre. Chopant le sien, l’accompagnant sur le rebord de la fenêtre, pour finalement trinquer.  Le verre n’eut aucune cérémonie, Darrel grimaçant légèrement. C’était un peu fort, mais ça le faisait, il avait connu pire, notamment un absinthe dont son foi se souvenait encore. « Il y a tellement de manière de croquer les gens tu sais. » fit-il en grimaçant. Son esprit pervers était réveillé lui en tout cas, conscient que clairement jamais Eileen ne voudrait croquer de cette manière les gros cons dont elle parlait. Mais au moins son idée était un peu plus légale. Il fit un pas pour venir récupérer la bouteille, penchant cette dernière pour remplir le verre de sa colocataire, faisant de même avec le sien, avant de poser la bouteille sur le rebord de la fenêtre. « T’aurais dû en voler deux, comme ça on n’aurait pas eu besoin de verre. » fit-il remarqué. Et encore dans quelques temps, quelques heures ou même minutes, il était à peu près certains que c’était ce qu’ils feraient. Venant chiper des mains la cigarette qu’Eileen venait de sortir, il tira sur l’un des pendentifs qu’il portait, dont la forme ne laissait aucunement envisager qu’il s’agissait d’un briquet pour venir tirer une taffe sur la clope. La fumée s’échappa de ses lèvres, jusqu’à ce que finalement il ne vienne à regarder plus attentivement Eileen. « Tu veux pas t’habiller ?  Je ne te donne même pas cinq minutes avant de te retrouver à poil. » Non pas que ça ne le dérangeait réellement, et il pouvait bien parler étant lui-même en caleçon.

Le verre fut à nouveau bu d’une traite, alors que la clope au bec, il réservait à nouveau les verres. La bouteille n’allait pas faire long feu, c’était prévisible, mais le coffre dans lequel ils rangeaient leur alcool étaient suffisamment remplis pour qu’ils ne manquent de rien. Et puis au besoin, Darrel avait entendu parler d’une forme de soirée dans une galerie d’art ce soir. Pas le genre de soirée gentille étudiante, et il ne doutait pas de s’y glisser à un moment ou un autre de la nuit. Passant sa main dans ses cheveux, se faisant la remarque qu’une douche ne serait pas un mal non plus, il tira à nouveau sur sa cigarette. « Alors t’as fini par être renvoyer de ton poste ? Genre on va être à la rue ou tu as juste foutu ton nez de louve quelque part et ça ne leur a pas plu ? » Tout était possible. Si ça se trouvait elle en avait juste eu marre de son bureau, avait tout balancer en l’air, avait créer une véritable panique en brisant tout à coup de bombarda maxima. La pensée le fit sourire, car si ça avait été réellement le cas, il aurait adoré voir ça.

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Sujet: Re: Eileen - Have a break, Have a Roommate
Mer 26 Juil - 10:57
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« Je range, moi, madame. Même à deux heures du mat. Y compris tes affaires. Y compris tes sous-vêtements. » La bouche s’entrouvre, puis se referme un instant, alors que le doigt lui se lève en sa direction, acquiesçant. Il est vrai qu’elle peut être bien des choses, mais pas totalement ingrate ! Eileen sait bien que son colocataire s’occupe de l’appartement en son absence. Que ce soit durant des jours ou des semaines, il n’y a pas une seule fois où elle est revenue avec leur habitation en bordel. Un peu délabrée par endroit de part les moyens qui manquent très légèrement, mais propre. La louve est reconnaissante pour bien des choses d’ailleurs, pas que pour ce point, mais ça – la fierté met tout sous silence, certainement éternellement, ou hormis si l’alcool délie la langue. Un ami comme ils se font rare, un des seuls qui ne jugent pas, dont la légèreté fait du bien, même si parfois extrême chez ce cher Darrel. « Aux moins mes armes sont utiles… De base. » Même Moon en soupire avant de partir. Car nul ne peut utiliser les lames de la louve, sous peine de se les recevoir en plein crane. Un trésor à son sens aussi précieux qu’il n’est parlant quand on y regarde attentivement. Une multitude de culture, souvent des histoires sanguinolentes comme elle les aime tant – Guerre, vengeance ou tragédie. Peu importe.

Tout divertit.

« Et puis je suis sûr que mon haleine ne te déplait pas autant que tu l’affirme. » Le rictus est complet, car il a raison ce con. Il faut dire que leur chemin se croise peu souvent quand l’un rentre alors que l’autre sort. Toujours un peu de temps pour la parlote, même si ces dernières semaines leurs offrent moins de complicité que le passé n’est pu leur en offrir, en faute l’emploi du temps d’enquêtrice d’Eileen. « Vas savoir, je suis pas comme tes nunuches à te faire un bain de bouche avec ma langue, je m’approche pas assez pour pouvoir témoigner après tout, et j'en suis nullement jalouse d'ailleurs ! » Le rictus s’élargit – elle a la mémoire courte sérieux ! Car certes ils ne se sont jamais vraiment « embrasser » à proprement parler. Certes ils ne se sont jamais dévorer ne serait-ce que pour s’amuser. Mais justement par divertissement – surtout par alcoolisme – les salives se sont déjà plus ou moins mélangées, avant d’exploser de rire, ou de finir une bouteille après un pari stupide.

La serviette remontée, l’invitation est lancée, ressemblant bien plus à un ordre qu’à autre chose. L’esprit a besoin de se vider, de s’embrumer de substance, à en regretter de ne pas avoir de l’herbe qui fait rire, ou de cachets moldus hilarants. A la place, une bouteille de rhum arrangé, et une fenêtre où s’installer avant de trinquer aux abrutis qu’elle aimerait bien croquer. Moon, en voyant les humains vider le quart de la bouteille en un temps record, soupire, avant de partir rejoindre le lit de sa coéquipière, se doutant un peu de la finalité des évènements qui adviennent. Darrel se penche pour récupérer la précieuse, le temps pour Eileen de sortir les cigarettes, un rire s’échappant quand l’esprit pervers de son colocataire fait son apparition. « Je préfère encore te croquer toi que eux. Merci les maladies avec ces vieilleries ! C’est périmé, il y a rien à manger, tout à jeter. » S’il la lance sur ce genre de terrain aussi… Ils n’ont pas fini. « T’inquiète, de la ressource liquide c’est pas ce qui manque. » Le clin d’oeil est parlant, quand on sait au combien elle ramène des bouteilles à chaque fois qu’elle quitte l’appartement. Entre lui et elle, il est complexe de dire qui est le plus gros buveur, qui est le plus gros consommateur. Alors ensemble… « Un jour je vais vraiment te le voler ce putain de pendentif, je te promets. » Elle l'a toujours trouvé classe, mais surtout toujours eut peur de le casser avec ses escapades - sinon, il serait déjà en sa possession. Après le vol dont elle ne s’offusque nullement, Eileen en sort une nouvelle cigarette qu’elle vient s’allumer elle-même au cou de son ami d’enfance, non sans lui envoyer la fumée dans le visage par amusement, jusqu’à sentir le regard attentif sur sa personne. « Tu veux pas t’habiller ?  Je ne te donne même pas cinq minutes avant de te retrouver à poil. » Elle cille. Il faut vraiment qu’il arrête de la lancer sur ce genre de terrain, il sait parfaitement qu’elle va y répondre en mettant les deux pattes dedans, si ce n’est les quatre. Pudique ? Nullement. Avec Darrel ? Encore moins, un tant soit peu que ce soit possible. « T’as qu’à toi-même me mettre à poil si ça t’amuse ! » La provocation est lancées, avant que les yeux ne se baissent tout en vidant le verre en miroir, la bouteille risquant de se terminer encore plus vite que ce qu’ils n'auraient pu l'imaginer en fait… « Tu peux parler d’ailleurs avec ton calbute ! »

Les esprits s’échauffent - un peu.

Il leur en faut plus pour être bourrés.

Pas forcément pour délier les langues.

Encore moins pour s’amuser.

« Alors t’as fini par être renvoyer de ton poste ? Genre on va être à la rue ou tu as juste foutu ton nez de louve quelque part et ça ne leur a pas plu ? » Elle s’arrête, et l’observe. C’est vrai que c’est pour ça a la base qu’elle souhaite se mettre dans tout ses états. « Tu me connais un peu trop bien en fait Peluche. » La voix est basse, mais le sourire se dessine. Il faut dire que depuis le temps qu’il la pratique, et le fait qu’elle n’est pas forcément la plus difficile à lire, ce n’est pas étonnant qu’il en devine presque ce qui l’agace autant pour ne pas travailler cet après-midi. « Ils me saoulent juste. » Il est aussi vrai que niveau déballage d’état d’âme, la louve n’excelle pas vraiment en la matière – il lui faut plus de verre !

Aussi, l’Auror prend une taff de sa cigarette, avant de se lever et d’attraper sa baguette. D’un geste, elle active un tourne-disque assez ancien brodé, coutant certainement une somme d’argent importante. L’objet est précieux, comme la perle de ses yeux ! Bien heureuse du côté maniaque de son colocataire, rien que pour ne pas craindre qu’il l’abime ou ne le casse par inadvertance ou maladresse - l'ayant quand même menacer de crocs dans la carotide, si d'aventure, un jour, il l'abime. Les dorures sont soignées, presque autant que les armes que la louve bichonne. La musique qui en émane est fine, propre, sans bavure. Une certaine perfection quand on apprécie cet art, alors qu’une certaine note rock, légèrement feutrée remplit le salon, la baguette fermant à moitié les volets, laissant un filet de lumière passer, non sans arranger magiquement l’ambiance pour la rendre plus attrayante. « Je te l'ai déjà dit il me semble non ? Pourquoi je suis devenue Auror. » Une question rhétorique, car la réponse est connue.

Lestrange…

Grande guerre…

Orpheline depuis lors…

La jeune femme va chercher dans la réserve une bouteille de rhum ambré, laissant ainsi celle entamée à son colocataire. Balançant le bouchon quelque part dans la pièce, elle ingurgite deux trois gorgées, sentant déjà les effets agir – exactement comme elle le voulait. « Ça leur a pas servi de leçon apparemment, et ne m’écoutent pas quand je leur donne des conseils ou des mises en garde ! Alors l’autre jour je me suis énervée à m’en transformer et depuis… C’est légèrement la guerre avec ces abrutis finis. » Eileen commence à onduler. C'est impressionnant comme aussi sauvage qu'elle puisse être, lorsqu'elle danse, la sensualité l'enveloppe, même dans sa serviette. Faut dire qu'apprendre à bouger à Cuba - ça aide, sans même s'en rendre totalement compte par moment. Finissant sa cigarette avant de venir écraser le mégot rapidement sur un cendrier au bord de la fenêtre, pour revenir agiter son bassin les paupières fermées de plus belle, le goulot de la bouteille aux lèvres pour quelques gorgées supplémentaires.  


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Sujet: Re: Eileen - Have a break, Have a Roommate
Mer 26 Juil - 18:55

Have a break, have a roomate
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Il arrivait à Darrel de mettre le bordel dans l’appartement, mais principalement quand Eileen n’était pas là et quand il était occupé à autre chose. D’où la présence de string que pouvait trouver sa colocataire, un oubli de sa part de ne pas l’avoir rangé parmi le reste des objets trouvés laissé par ceux qu’il ramenait à l’appartement. Un oubli fort peu conventionnel quand on connaissait sa manie de faire le ménage à n’importe quel moment de la journée. Et Eileen le savait très bien, n’allant jamais le lui reprocher, surtout quand elle rentrait de mission dans un appartement propre, ne le remerciant pas non plus, sauf sous l’emprise de l’alcool. Mais ce qui était dit quand ils étaient tous deux bourrés ou défoncés, restait souvent dans les non-dits qui entourait leur relation. Un peu dans la même maxime que ce qui se passait à Vegas restait à Vegas. Et ça lui convenait parfaitement, Darrel n’avait pas envie de changer sa chère Haathee, il l’appréciait comme elle était, avec son caractère et ses diverses manies. Chez l’un comme chez l’autre il n’y avait pas de jugement, pas de fioriture que certaines amitiés pouvaient créer, la franchise au bout de la langue et la langue bine pendue pour balancer les plus grosses conneries. Darrel ne faisait pas une collection de string, il en avait et ne les portait pas. C’était notamment utile contrairement à ce que pensait Eileen – même Moon semblait d’accord avec lui – puisque si un jour par un pur hasard, par un sort mal lancé, un truc pas ouf ramener à la maison, si jamais il ne restait plus de string à sa colocataire, il pouvait toujours lui en prêter. Cela était très peu probable à moins qu’ils se trouvent dans un univers parallèle un jour ou l’autre, mais ça restait une possibilité. Le sourire s’illumina, ironique dans le trait de son visage, entendus dans leur amitié. « Peut-être pour toi. Moi je suis une biche qui ne ferait de mal à personne. » avoua-t-il faussement, bien conscient au fond que s’il touchait un jour à ses précieuses larmes, même par inadvertance, même pour les nettoyer de la poussière qui s’accumulerait, ce serait la mort assuré. En soit, il ne savait même pas s’il préférait la mort ou se faire expulser de l’appartement. De toute façon, Darrel finirait probablement au sol avant qu’il ait put faire un mouvement, ensuite il tenterait de la faire culpabiliser et s’il y avait des témoins, il les prendrait à partie, jouant parfaitement bien la comédie. C’était son trucs, il l’avait fait un nombre incalculable de fois à Poudlard avant d’éclater de rire.

Darrel était propre c’était un fait, et même s’il pouvait sentir l’alcool ou d’autres substances parfois, les heures totalement en désaccord qu’Eileen et lui faisait ne pouvait en aucun cas prouver ce qu’elle pensait. Et encore. Adossé contre le mur, le sourire aux lèvres, la tasse de café encore pleine, il ne put s’empêcher d’avoir un léger rire en écoutant Eileen parler des conquêtes du jeunes hommes, conquêtes dont elle ne faisait pas partis. Elle était Haathee, comme une sœur, mais il n’était pas sans se souvenir de l’avoir déjà embrassé – enfin dans la manière la plus aisé qu’on puisse faire quand la vue se trouble –  plus d’une fois alcoolisé, avant que l’un comme l’autre n’en vienne à en rire. « On doit pas avoir les mêmes souvenirs. » s’amusa-t-il, des souvenirs parfaitement flous mais bien plus sensoriel. Les paris stupides, le côté tactile des deux adultes qui prenaient des proportions énormes quand il s’agissait de boire. Pour s’amuser, sans jamais franchir la limite, même si en soit cela devait arriver un jour ou l’autre, ni l’un ni l’autre ne viendrait se poser des questions existentielles sur ce genre de chose. Et si jamais elle devenait réellement jalouse, Darrel aurait surement de quoi s’inquiéter. La tasse fut terminée sur le chemin du salon, suivant les pas d’Eileen qui se trimballait toujours en serviette. La bouteille fut délogée de sa place, le bord de la fenêtre atteint, un passage bref pour ranger la tasse et Darrel avait déjà rejoins sa colocataire. Les verres s’enchaînaient, le regard glissa un instant vers Moon, qui semblait déprimé de les voir ainsi, ou surement trop habitué et sachant comment ça allait se terminer cette histoire. Il était encore tôt, c’était un fait, enfin pour Darrel qui venait tout juste de se réveiller. L’esprit pervers lui semblait toujours d’attaque, changeant les propos dans d’autres tournures, un sourire amusé sur son visage. Elle avait raison, croquer les autres vieux cons risquait d’amener non seulement des problèmes, mais en plus de ça … il préférait ne pas y penser grimaçant, dans un demi-rictus, avant de s’enchaîner un autre verre de rhum arrangé.

L’alcool ce n’était pas ce qui manquait chez eux, c’était une certitude, entre ce que ramenait Darrel et ce que ramenait Eileen, il était surprenant dans un sens qu’il n’y ait pas plus de bouteilles. Mais ils étaient beaucoup trop consommateurs en somme pour réussir à tenir un stock des plus grands. La clope glissa des mains de sa colocataire, voler plus exactement pour se glisser à sa bouche, l’allumant de ce collier qu’il ne quittait que rarement, une forme de cœurs qui cachait un briquet, un bien des plus précieux, pendant à son cou. « Tu peux toujours courir pour essayer de me le voler. » affirma-t-il, la voyant tirer dessus pour allumer sa propre cigarette non sans venir lui recracher la fumée dans le visage. Darrel ne s’en offusqua pas, venant osciller entre le verre qui se remplissait pour mieux se vider et les taffes qu’il prenait. Son regard se posa sur ce que portait Eileen, venant à scruter le fait qu’elle était en serviette, les mots sous-entendus se glissant sur ses lèvres. Cinq minutes pas plus. Peut-être moins. Il l’observa cligner des yeux, lui-même n’étant pas mieux, avant d’éclater de rire. « Faudrait pas me le demander plusieurs fois ! Un regard et je te fais ça. » s’amusa-t-il, venant à se caler plus aisément contre le contour de la fenêtre, glissant l’un de ses pieds sur le rebords, le genoux légèrement remonté. Clairement il ne valait mieux pas les lancer sur ce genre de sujet, tout deux pouvaient partir très loin et au point où tout deux aimaient les défis complètement stupides, il était probable que ça parte beaucoup plus loin que prévus. Moon avait eu raison de ne pas vouloir le carnage qu’Eileen et Darrel étaient capable de créer ensemble. Oui, lui était toujours en caleçon. Toujours et il ne comptait pas s’habiller. Mais lui il avait une excuse, il n’avait pas pris de douche encore, venait tout juste de se réveiller et puis il ne risquait de finir à poil en cinq minutes. Théoriquement.

Les esprits s’échauffaient, l’alcool commençant doucement à faire son effet de ne pas avoir manger depuis un moment, même s’il en faudrait beaucoup plus qu’ils soient bourrés tout les deux. La fumée s’échappa à travers la fenêtre, la main passé dans ses cheveux avant qu’il ne vienne à chercher à comprendre pourquoi elle se trouvait ici à cette heure de la journée. Non pas qu’il n’était pas content de la voir, mais Darrel connaissait parfaitement son amie. Déjà qu’elle ne court pas après des malfrats, qu’elle n’enquête pas et préfère se dégommer avec lui, était un signe à ne pas prendre à la légère. Il savait qu’elle n’allait pas vouloir en parler, pas de suite, et il ne la forcerait pas, mais s’il pouvait avoir un semblant de réponse, Darrel n’allait pas dire non. Et puis ça faisait du bien aussi de cracher son venin de temps à autres. Rager sur les gens, sur les autres. Comme une envie folle de casser des trucs parfois, s’il était d’un tempérament que certains diraient calme, il connaissait un très bon endroit pour casser des trucs au besoin. Il fit la moue, acquiesçant. Oui, Darrel pratiquait la Eileen depuis longtemps et oui il se doutait que ses supérieurs devaient la faire chier. Une nouvelle bouffée fut tirée, recracher plus dans l’appartement que dehors, observant sa colocataire se lever pour agiter sa baguette dans tout les sens. La musique s’échappa du tourne-disque, un bien précieux pour la jeune femme, que Darrel nettoyait régulièrement avec énormément de précaution. Les volets furent fermés à leur tour, laissant un semblant de lumière traverser le salon, faisant redresser le barman sur son rebord de fenêtre, la cigarette toujours à ses lèvres, glissant parfois à ses doigts. Evidemment il connaissait l’histoire d’Eileen, tout comme elle connaissait la sienne. La confiance présente, pas là pour plaindre l’autre, mais toujours prêt à épauler quand il faudrait. Darrel ramena la bouteille à côté de lui à ses lèvres, grimaçant légèrement en buvant une grande gorgée. Il ne comprit pas tout ce qu’elle lui raconta, entendant l’essentiel, notamment le fait qu’elle avait failli effectivement planter ses crocs dans l’un d’eux – à deux doigts – et avait finalement commencer une guerre froide avec les gens du bureau des aurors. « La guerre ! » fit-il d’un ton faussement grave, venant à reprendre une nouvelle gorgée de sa bouteille. Et il se fit rire tout seul, manquant presque de s’étouffer. « Franchement … ouais ! Voilà ! » grimaça-t-il, comprenant que l’alcool était pas passé par le bon trou et que ça brûlait à la mort. Ouais la guerre et la mort, ça se ressemblait bien.

La cigarette écrasée, il se releva, la bouteille en main, observant du coin de l’œil Eileen qui dansait en suivant le rythme de la musique. Elle dansait toujours bien, loin du côté sauvage qu’elle donnait, même si au fond chacun de ses mouvements transmettait cet aspect de sa personnalité dans une élégance innée. « Un jour ils vont capter et ça sera trop tard.  » fit-il ramenant à nouveau la bouteille pour se rincer le gosier.  Il glissa un instant vers le meuble qui trônait dans le salon, remplis de plusieurs livres et objets en tout genre, décorations et bien utiles, avant de venir glisser sa main dans un angle sortant un petit sachet soigneusement plié. « Mais je ne vais pas me plaindre. » fit-il en s’avançant vers sa colocataire. « Vois-tu, vu que je ne travaille pas, j’avais quelques projets pour ce soir.  Une bonne fête comme j’en ai le secret et pas totalement légale. » Il chopa sa main et la fit tourner sur elle-même. « Vu l’heure, on a largement le temps de s’éclater un peu avant. Et d’oublier que le monde ne tourne pas rond. » C’était le moins que l’on puisse dire. La bouteille fut à nouveau porté à ses lèvres, non sans un léger regard en direction d’Eileen, avant qu’il ne vienne à se laisser tomber sur le canapé, chopant un paquet de cigarette planqué dans l’un des tiroirs de la table basse et déposer le sachet sur cette dernière.

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Sujet: Re: Eileen - Have a break, Have a Roommate
Mer 26 Juil - 22:56
Have a break, have a roommate

Le temps passe, mais rien ne change. Que ce soit sur les bancs de Poudlard ou bien dans l’encadrement de la porte, leur relation reste la même. Une amitié étrange, sans aucune formalité, pouvant partir dans un sens comme dans l’autre, sans pour autant jamais se lâcher. Il est celui qui a le plus tenu ses prises, se faisant plaindre au sol, alors qu’il n’avait aucune égratignure, donnant envie à Eileen de l’achever véritablement. Il est celui qui lui a fait connaitre à quel point se vider l’esprit est appréciable, quand les substances sont ingérées, à lui donner goût à ces travers appréciables, mettant sous silence le sérieux de l’Auror, et ses ambitions vengeresses. Derrière cette nonchalance, derrière cette langue acérée, se cache un lien exceptionnel en réalité. La louve ne veut pas d’un autre colocataire, et sans l’avouer, elle est bien heureuse qu’il ne se case pas avec une donzelle, pour le garder auprès d’elle. Le décrire serait complexe, mais à quoi bon de toute ? C’est dans la simplicité et la spontanéité que cette relation est née, y compris dans cet ordre de rapidement finir la tasse de café qu’il tient, pour la troquer contre du rhum arrangé, ne répondant pas volontairement aux souvenirs ombragés qui lui reviennent en tête, quand les lèvres se rencontrent avant que l’hilarité ne les prenne.

Séducteurs ? – Oui.

Romantiques ? – Non.

Du moins pas entre eux !

La serviette est remontée sous l’esprit pervers qui perle. Il se lance, et elle démarre si vite après tout. Comme un feu qui ne s’éteint jamais vraiment, qu’une simple braise rallume sans effort. C’est comme lui demander de lui courir après pour essayer de lui voler son fameux briquet, dont elle se sert pour allumer sa propre cigarette, après que Darrel lui a dérobé allègrement la sienne. Le sourire s’imprime, la malice en manteau or et rouge évident. Une invitation ? Elle le prend comme telle. « Me tente pas, tu sais parfaitement que je suis plus rapide que toi. » Elle le sait pourtant que c’est imager, mais que voulez-vous ? Le jeu est si amusant, qu’il est si bon de s’y plonger intégralement, surtout quand le partenaire est également adversaire, dans tous les travers. « Qu’est-ce que t’attend alors ? On dirait un chiwawa sérieux ! Du wouf wouf mais c’est tout. » Le clin d’œil est provocateur, autant que la silhouette qui commence à se faire féline, pendant que Moon s’éclipse dans un soupir. Le pire ? C’est qu’elle ne cherche même pas à le séduire. Ca se voit sur ses lippes rieurs, sur cette complicité évidente. C’est ambigu sans l’être. Mielleux sans miel. Tension que trop légère. Une relation totalement particulière, en témoigne la manière de Darrel de mettre le doigt sur ce qui amène Eileen à picoler en plein milieu de l’après-midi en simple serviette.

Alors, elle s’éloigne, commençant à lui expliquer, tout en changeant l’atmosphère de la pièce, la musique en fond, la lumière tamisée. La silhouette ondule, la danse appréciable, partenaire idéale de l’alcool qui dégouline dans la gorge, et de la fumée qui nappe les murs. La langue se délit, mais rentre tout aussi vite. Peluche est là et ça fait du bien de lâcher un peu son venin, mais ce n’est pas le but de la manœuvre – Oublier. S’abandonner à bien des vices sans compter, sans réfléchir. « La guerre ! » Les paupières s’ouvrent, et un rire sonore s’échappe quand il manque de s’étouffer la seconde d’après. Il n'est pas croyable et étrangement – ça lui fait du bien. « Si je peux te garder vivant jusqu’à la fin du déluge, ça m’arrangerait pas mal quand même, je t’avoue. » Une marque d’affection de son cru, quand on sait lire entre les lignes et dans les iris, avant que la silhouette ne se la joue à nouveau sylphide en suivant la musique.

Oui. Un jour, il sera trop tard.

Et aujourd’hui ?

On s’en fiche !

« Mais je ne vais pas me plaindre. » Le regard vire quand il s’approche, l’écoutant attentivement, se laissant tourner dans un sourire remplit de complicité. Il a compris qu’elle ne veut pas trop en parler. Que là tout de suite – le sérieux s’en est allé. Que profiter est maitre mot, et que Moon a bien fait de partir en vue du chaos qui s’annonce. « Fête et illégal dans la même phrase ? Tu sais comment m’attirer Peluche. » Elle le laisse continuer, la suite lui plaisant tout autant, en l’observant s’affaler sur le divan, remarquant à cet instant seulement le petit sachet qu’il a récupéré quelques secondes avant pendant qu’elle dansait.

L’œil change tout à coup. La malice provocatrice remplie d’incendies. Quand elle est ainsi, il n’y a aucun interdit. Auror quand ça l’arrange ? Depuis toujours. Et aujourd’hui plus que jamais, elle en assez de l’être. « Tu sais que tu me plais quand tu parles comme ça ? T’en es presque sexy… J’ai bien dis presque. » Eileen s’arrête alors que la musique continue. Vêtue de sa serviette seulement, la louve dépose la bouteille sur la petite table basse, avant de venir simplement, sans la moindre gêne ni retenue, se mettre à califourchon sur son chère colocataire, le temps de lui piquer en retour la cigarette qu’il vient de prendre, et de se l’allumer avec ce fameux briquet qu’elle aimerait toujours autant lui usurper. Elle l’observe un temps, le visage penché comme un canidé qui analyse son jouet. Le sourire se dessine, la canine mordillant la lippe. « C’est vrai que t’es mignon sous substance, tu ferais un bon casse-croute épicé. Dommage que t’as rien dans le bide. je fais pas trop dans les soumis, jouer les dominatrices ça m'excite que dalle… Je sais pas ce qui vous titille l’entrejambe dans ce genre de tripe. » Des paroles qui sortent naturellement, aucun tabou n’existant quand ils sont ensemble, encore moins quand le rhum commence clairement son ascendance dans l’esprit qui s’échauffe. Eileen se cambre, attrapant l’une des deux bouteilles pour boire dedans, avant de se laisser tomber sur le dos, s’allongeant sur le canapé, les jambes légères sur celle de son colocataire, la nuque relevé sur le dossier. « Je dis ça, mais je sais même pas ton style, un temps soit peu que t’en es un. » Telle est la question. Pour elle, une conquête est une conquête quand elle se trouve au bras de Darrel, et il ne lui est jamais venu à l’idée de trouver des points communs entre les différentes minettes qu’il ramène. « Autant moi, c'est pas complexe à deviner, autant toi... M'enfin bon, c'est pas comme si cela changerait ma vie de le savoir. »

Elle s’en fou complet en fait – surtout.

« Tu nous a chipé quoi cette fois ? » L’œil est vivace, les doigts agiles, venant chiper le petit sachet en lui agitant sous le nez, non sans lui recracher sa fumée au museau, la provocation évidente quand les orteils viennent caresser la cuisse de manière amusée. Le sourire s’étend dans une compréhension réciproque. Le chaos s’installe dans le maelström.

Après nous – le déluge.
 


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Sujet: Re: Eileen - Have a break, Have a Roommate
Jeu 27 Juil - 20:11

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Darrel Blum & Eileen Fields
Le café fut bien vite avalé pour laisser place à la bouteille de rhum arrangé à laquelle Darrel ne comptait pas faire de cérémonie. Trop fêtard dans l’âme, probablement alcoolique dirait son père, il appréciait pouvoir se vider la tête aisément, toujours dans les plans les plus fous pour réussir à y parvenir. Certains lui diraient qu’il ne pensait uniquement qu’à oublier ses problèmes, mais Darrel se tenait bien trop éloigner de ces derniers pour en avoir réellement. Pas de soucis, pas d’angoisse, simplement vivre et profiter de la chance que la vie lui donnait. Une jolie frimousse, un regard qui pouvait en dire long, un sourire aussi parlant que ses propres mots. Voilà ce que la vie lui avait donné et ce qu’il utilisait au quotidien. Il ne remercierait jamais suffisamment Eileen de l’avoir accepté comme colocataire, les années les ayant quelques peu fait se tourner vers leur propres idées de la vie, avant que leur route ne se recroisent. Et des amitiés comme la leur, il en existait peu, précieuse tel un trésor qu’on se devait de garder en lumière. Ensemble, ils étaient capables du pire et du meilleur, veillant pourtant l’un sur l’autre d’une certaine manière, toujours là dans un souffle pour poser les questions qu’il ne fallait pas et les oublier l’instant d’après dans un éclat de rire. Combien leur avait demandé s’ils sortaient ensemble quand ils déliraient dans un bar ? Combien de fois avait-il dû dire que non, Eileen n’était pas sa petite-amie, mais simplement sa colocataire ? En soit elle était surement bien plus que ça, une meilleur amie, une présence bienvenue dans sa vie et qui connaissait chaque parcelle de lui avec une aisance des plus simple. Ils étaient vrais que leur manière d’être pouvait porter à confusion, aussi tactile l’un que l’autre, capable de se prendre dans les bras en une fraction de seconde, de s’embrasse en étant bourré et d’en rire la seconde d’après, de se plaindre dans un air faussement théâtrale quand elle le mettait à terre, ou quand il désirait simplement obtenir quelque chose d’elle. Leur relation était bien particulière, sans doute que personne ne l’avait jamais compris aussi bien qu’eux.

Lui faire une remarque sur la serviette qui risquait de tomber semblait d’une banalité entre eux, Darrel ne donnant pas cinq minutes avant que cette dernière tombe pour plusieurs raison. Déjà parce que son esprit pervers s’était éveillé plus vite que son propre cerveau, et qu’elle l’affutait habillement, mais en plus de ça si ce n’était pas lui qui l’a lui retirait, une fois assez d’alcool dans le sang il était fort probable qu’Eileen l’enlève de lui-même. Les doigts se refermèrent sur le collier lui envoyant une moue de reproche quand elle parlait de le lui voler, rapidement effacé par son sourire habituelle et une taffe de plus prise. Non, il ne comptait pas laisser Eileen lui voler son bien, dans ce cas il irait prendre ses précieuses lames, la biche se transformant en loup. C’était un cadeau, un trop précieux cadeau auquel il tenait pour le laisser à quiconque, pour même l’oublier chez l’une de ses conquêtes, même si clairement sa colocataire n’aurait pas grand-chose à faire pour le mettre à terre et le lui prendre. Il se mit à rire en l’écoutant parler, le défi presque lancé sur le bord de la langue. « Me lance pas sur ce genre de défi, tu sais très bien ce qu’il arrivera. » fit-il, s’avançant légèrement, le ton légèrement amusé, le sourire en disant long. Un regard, peut-être plus, mais lancer des défis ainsi à Darrel revenait à faire foncer cet abrutis en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire. Surtout sur ce terrain-là. Possiblement que sur ce terrain-là où il avait une grande chance de pouvoir gagner la partie. Le reste, il lançait une pièce dans l’air pour voir où sa chance allait le mener. La bouteille diminuait, mais la raison de cette descente devait exister, venant à questionner son amie sur l’origine d’une telle décision en plein milieu de l’après-midi, quand leur pas se croisaient si peu en journée. Il l’écouta, l’observa s’éloigner, connaissant que trop Eileen pour savoir que peu importe les mots qu’on disait habituellement, c’était comme la fumée sur les murs, ça s’écrasait et s’évaporait. Au lieu de ça, il manqua de s’étouffer en se marrant tout seul bientôt rejoins pas sa colocataire, ce qui ne l’empêcha pas de reprendre une gorgée par la suite. Le sourire entendus perla sur ses lèvres, manquant un instant de rire à nouveau et de recracher sa gorgée. Il ne comptait pas mourir, pas maintenant, trop jeune, pas assez de connerie fête et puis il avait déjà un plan retraite à atteindre dans quelques années. Mourir à cet instant serait un drame qu’il ne voulait pas imaginer.

Le corps se leva, les mains trouvèrent avec aisance ce qu’il cachait parfois dans les bibliothèques qui ornaient le salon de la colocation. Caché à la vue de tous, y compris d’Eileen, soupçonnant toutefois Moon étant donné son flair d’avoir déjà trouvé quelque chose sans y être invité – d’où le fait de les cacher en hauteur – ses pas s’avançant finalement vers la jeune femme. La main chopa celle d’Eileen la faisant tourner sur la musique, la cigarette au bec, déloger uniquement pour annoncer la suite de la soirée. Illégale. «  J’étais sûr que ça te plairait. » répondit-il dans un sourire. L’ordre et les lois c’était toujours quand ça lui plaisait. Darrel s’installa confortablement sur le canapé, posant son paquet sur la table basse, non sans reporter son attention sur Eileen, sa tête basculant légèrement contre le dossier. L’œil se fit joueur. « Venant de toi, presque c’est déjà suffisant. » Pour lui ça l’était, les compliments que trop présent dans la bouche d’Eileen pour savoir quand les prendre pour argent comptant, en tenir compte. Darrel ne bougea pas en la voyant venir poser sa bouteille et se poser à califourchon sur lui sans la moindre gêne, ses mains se posant au niveau de ses hanches en réponse. La cigarette fut volée à son tour, sans aucune protestation, le collier servant à nouveau. Son regard s’arqua dans une forme de questionnement, les sourcils s’haussant légèrement. Il l’aurait au contraire pensé plus dominatrice, mais qu’en savait-il réellement. Et puis s’ils partageaient beaucoup de leur coups d’un soir dans le moindre détails, tester la chose entre eux était pour l’instant une limite qu’ils n’avaient pas franchie. Quoiqu’en dise leur posture actuel et le ressentis physique de Darrel. « Tout dépend avec qui tu joues. » avoua-t-il. Tout dépendait de la personne, de l’attraction, de l’envie du moment, d’un tas de choses à laquelle le jeune barman ne faisait pas réellement attention. Il se pencha légèrement pour récupérer une bouteille et un cigarette laissant Eileen s’installer confortablement sur le canapé, non sans venir récupérer ses jambes sur ses genoux. La clope allumée, il en tira une bouffé, la curiosité pointant le bout de son nez sur le museau d’Eileen concernant les conquêtes de son colocataire. Le regard glissa, un instant, l’œil attentif et la question muette posée à demi-mot de savoir si ça l’intéressait réellement, mais ce fut quand elle vint lui chiper le sachet, recrachant la fumée de sa cigarette, que les yeux noirs changèrent de lueur.

La cigarette glissa de ses doigts pour venir se poser sur un cendrier improvisé, avant qu’il ne vienne à passer sa main dans ses cheveux, le corps se tournant vers sa colocataire. « Mon style, ma belle, c’est tout. » confessa-t-il. Elle tenait toujours le sachet, dont il observait le contenus, sentant la caresse des orteils d’Eileen sur ses cuisses dénudées. Sa main libre glissa délicatement sur les jambes nues de la jeune femme, remontant délicatement, laissant son corps se pencher en suivant son mouvement, tout en reprenant la parole. « Simplement un corps appétissant à regarder, à tenir et à caresser. » Ses mains remontèrent le long de la serviette, son visage se penchant suffisamment pour qu’elle vienne à capter son attention. « Une jolie bouille, de jolies lèvres et un beau regard. Et je suis conquis. » Ses doigts arrêtèrent sa course, son autre main venant à reprendre le sachet qu’elle tenait, rapidement pour qu’elle n’ait pas le temps de lutter. «  Homme, femme, peu m’importe. » finit-il, alors que ses doigts qui s’étaient arrêter au niveau du haut de sa serviette, vinrent défaire le nœud qui l’attachait autour de sa colocataire, un sourire ravis et fier apparaissant sur ses lèvres, en même temps que le bras venait à pousser le bout de tissus. « J’avais dit cinq minutes non ? » Et Darrel éclata de rire, se redressant finalement, le sachet dans les mains, victorieux, le bras venant à se poser le long du dossier du canapé. Il se pencha légèrement pour reprendre sa cigarette qui fumait délicatement en solitaire, la coinçant dans sa bouche, tout en fixant ce qu’il avait dans les mains. « Quant à ça, tu as le choix. Soit on plane complètement, soit on délire totalement. » Entre LSD et marijuana, il avait de quoi faire, cela dépendait de ce qu’on souhaitait, de toute façon la rave illégale où il comptait l’emmener allait surement les mettre dans ce genre de choses, si ce n’était pas quelque chose de plus fort. Et puis il y avait aussi cette plante qu’il avait déjà tester, qui rendait complètement hilare pour un rien, comme un gaz hilarant, mais en bien plus fous, bien plus long. Le soucis résidait dans le dosage de ce qu’on lui avait dit, rire était une bonne chose, mais cela pouvait tuer si on n’y faisait pas réellement attention. Darrel avait toujours tout un tas de trucs en somme, pas forcément des plus légal, Eileen ne lui disant rien là-dessus, n’en prenant pourtant jamais autrement que lors de ses jours de repos. L’alcool et la cigarette étaient suffisant pour les autres jours.


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Sujet: Re: Eileen - Have a break, Have a Roommate
Ven 28 Juil - 15:16
Have a break, have a roommate

La louve n’a rien d’une Auror orthodoxe, et c’est bien cela qui dérange d’ailleurs. Regardante quand ça l’arrange, elle sait de vécu ce qui est important et ce qui est futile. Ce dont il est nécessaire de se soucier, ce qu’il faut punir, et ceux-là où il est guère utile de sévir, autant car cela ne sert pas à grand-chose, que la gravité est moindre. Les fréquentations de la louve sont multiples dans les divers pays d’ailleurs, bien plus douteuses que saines, on parle de mafia russe ou cubaine, jusqu’à certains trafiquants de substances en passant par des barmans aux revenus douteux, mais à la collection alléchante. Depuis un certain temps d’ailleurs, Eileen doute, sa présence en cet après-midi en preuve quand la carafe se remplit bien trop vite, le débordement empêché inextremisse. On poursuit des petits délinquants qui sont justes pommés, quand des pourritures on les laisse tranquillement marcher dans les rues la tête haute, le visage serein. Ils pourraient tuer quelqu’un avec des témoins qu’ils n’auraient rien pense-t-elle… Le monde ne tourne pas rond, Darrel a fortement raison. Et avant qu’une décision hâtive soit prise, il vaut mieux pour la jeune femme de lâcher prise.

« Difficile d’en douter en même temps, d’autant que ça fait un moment que je ne suis pas aller à un truc du genre. Faut dire que... » Elle s’arrête, venant boire une grosse gorgée de la bouteille, avant de reprendre ses ondulations, le visage secoué pour envoyer valser toutes ses idées. Pour sûr elle n’a jamais été ainsi, une situation inédite durant laquelle la personne parfaite pour l’accompagné : C’est bien Darrel. « Bref, on y va oui, ce soir. » Une décision prise et sans appel dans ce sourire entendu et ce regard complice pouvant ne présager que le pire.

« Venant de toi, presque c’est déjà suffisant. » Elle sourit, la silhouette arrêtant de jouer les sylphides, pour se tourner avec malice et espièglerie. Eileen est connue pour être impulsive et analytique. La brutalité en manteau doré quand on la compare bien plus à un animal de la forêt qu’à une sorcière citadine et féminine. Pourtant, quand elle se laisse aller c’est bien de sensualité dont elle est dotée, totalement innée qui plus est, aussi bien dans la silhouette, dans l’aura que dans le phrasé. Une présence que l’on remarque dans ce charme et ce charisme aussi indéniable qu’il est reconnaissable. Y compris ici avec son colocataire, les esprits pervers bien trop affutés et titillés pour ne pas les laisser parler, le revers d’une médaille sans tabou entre eux. « Un peu plus, et je penserai que ça te plairais beaucoup que je te trouve sexy peluche. Commence pas à m’emmener sur ce genre de terrain, je te préviens. » Pas besoin de prévenir véritablement, puis qu’elle sait parfaitement qu’il en a conscience. Il l’a connait sur le bout des griffes, comme elle le connait jusqu’au bout de sa barbiche. Alors, elle avance, venant se mettre à califourchon sans sourciller, sentant tout de même fortement les corps s’échauffer, sans chercher à savoir si c’est la proximité ou l’alcool ingéré. La cigarette volée, c’est la curiosité qu’elle ressent dans le haussement de sourcils qui lui fait face, non sans s’amuser en devinant un peu ce qu’il doit se dire sans l’avouer. « Tout dépend avec qui tu joues. » A son tour d’hausser les sourcils dans un sourire pour le coup. « Tout dépend du partenaire, c’est indéniable Peluche. Mais je maintiens que sans virilité et assurance, le jeu n’en vaut guère la chandelle à mon sens. » C’est indéniable pour elle, sachant ce qu’il lui plait, consciente de ce qui l’a laisse de marbre. En revanche, là où l’inconnue perle, c’est en ce qui concerne Darrel, même si pour le coup c’est réellement de la simple curiosité car elle s’en fou concrètement…

Ou alors elle s’en doute ?

... Allez savoir.

Le dos se repose sur le canapé, attrapant le sachet qu’elle contemple qui la fait se questionner, pendant que son colocataire attrape la bouteille et la vide encore un peu plus, non sans reprendre les gambettes sur les siennes ensuite. « Mon style, ma belle, c’est tout. » Aucun étonnement ne perle, car c'est en effet ce qu'elle se doutait un peu depuis. Cela lui ressemble bien en fait, voilà tout. Le pied caresse, s’arrêtant quand il commence à se pencher légèrement, la main glissant sur la serviette en remontant, tout en expliquant. Eileen mentirait si elle disait que cela ne lui fait rien cette proximité, surtout après l’alcool ingéré, mais elle est bien trop fière pour l’admettre de manière verbale alors elle se tait. Ecoute. Observe. Le torse se gonfle malgré elle un peu, la bouche s'entrouvre et les lèvres se pincent. La louve a conscience de ce qu'il fait, le connait parfaitement à ce niveau, et cela l'amuse. Elle s'empêche un peu de rire, rentrant dans le jeu comme l'on touche une flamme en prenant le risque de se bruler. On l'a fait plus d'une fois, toujours sans mal, jusqu'au jour où... Mais on se dit constamment "pas aujourd'hui" alors on continue. Elle Boit les paroles, tout en ne sourcillant pas tellement quand l’attention est aussi prise que le frisson la parcours dans la main, dont elle devine fortement l’intention première. Le sachet lui échappe, mais elle ne s’en préoccupe que pas du tout, le murmure soufflant dans un sourire félin bien plus que canin. « Homme, femme, peu m’importe. » Les idées fusent. « Un plan à trois… Ca c’est une idée. » Le rire perle doucement, jusqu’à sentir de manière assez prévisible la serviette s’en aller, devant un Darrel super fière de sa connerie qui en rit. « Déjà ça fait plus de cinq minutes, et comme si je m’y attendais pas. T’es prévisible Peluche. » Elle soupire, avant de forcer sur ses abdos, mettant au passage en valeur les dernières cicatrices qui nappent ses cotes droites de toutes part, les vestiges d’un ours pas ultra content qu’une louve vienne pénétrer son territoire. Les doigts attrapent la bouteille tout en écoutant la proposition de son colocataire. « Délirer pour moi, et advienne que pourra. » A moitié assises, à moitié couché, elle vide une grande partie de la bouteille, avant de reposer le récipient et de s’essuyer les lèvres d’un revers « Au fait j’y pense, steplait, me dis pas que tu penses que je sais pas que tu planques tes trucs, ni où ? Non car bon, c’est pas comment si tu vivais avec deux museaux sur patte je te rappel… Partage au moins, au lieu de jouer les adolescents radins. » Une taquinerie dans un sourire, car elle sait qu’il ne l’est nullement. La remarque enfantine et inconséquente au possible dans la complicité qui anime cette relation amicale qui n’a rien d’orthodoxe.

« C’est malin quand même, je te remercie pas. » Se fichant éperdument de son état de nudité, elle vient passer ses bras autour du cou du barmaid, s'en servant pour s’approcher un maximum de son visage histoire de capter son regard. « J’ai foutrement envie de m’envoyer en l’air maintenant. Sérieux t’es casses-couille avec ton charme à deux galions. Tu me le brises. » Dans un sourire rempli de malice, elle vient sans prévenir glisser son museau, pour planter ses canines dans sa nuque, le bout de la langue léchouillant, y laissant une certaine marque, avant de se laisser s’allonger sur le sofa, glissant pour se remettre dans la position différente. « La prochaine fois je fais la même chose avec ton engin, je te préviens. »

Et elle dit ça au calme sans problème, car c’est clairement une menace en l’air. La frustration surtout de l’effet que lui procure son colocataire, et de voir à quel point ça l’éclate de le faire. Il est charmeur, elle le sait depuis toujours, s’amusant de le voir faire, l’embrasser avant d’exploser de rire en soirée, parfois même juste pour lui casser un coup, les autres n’ayant d’ailleurs pas besoin de ce genre d’échanges pour penser fortement qu’ils sont ensemble alors que pas du tout, et qu’il en sera très certainement jamais le cas, peu importe les dires, les pensées et les regards.


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Sujet: Re: Eileen - Have a break, Have a Roommate
Mar 1 Aoû - 18:49

Have a break, have a roomate
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Le monde ne tournait pas rond, ce n’était pas Darrel qui allait dire le contraire. Il avait abandonné l’idée de chercher à comprendre, de voir comment les autres pouvaient chercher les problèmes quand il ne pensait pas qu’il y en avait, les fuyant le plus possible, mais étant toujours présent pour les écouter. Que ce soit quand Eileen revenait à ce genre d’heure prête à boire plus que de raison, ou encore quand il s’agissait de ses clients au Chaudron baveur, Darrel était capable de se montrer à l’écouter. Mais à la différence des autres, il connaissait très bien Haathee, une meilleure amie qui avait toujours été là aussi longtemps qu’il se souvenait, comprenant que c’étaient bien des problèmes avec son boulot qui la faisait boire à cet instant et que son seul but était qu’elle arrive à oublier. Il n’allait pas lui dire que les choses allaient changer parce qu’il n’en savait strictement rien, lui dire de démissionner, parce qu’il savait que ça ne servirait à rien. Au lieu de ça, il pouvait tout simplement allumer sa cigarette, choper un petit sachet contenant des choses qui produiraient tout les effets nécessaires pour oublier. Délirer, planer, et après l’emmener à ses soirées dont il avait le secret. L’ordre dans lequel Eileen aurait dû vivre, dans le fait de ne jamais quitter un sentier qui semblait prévu pour ce poste, n’était jamais aussi linéaire. Elle était capable de dire oui à des choses illégales et Darrel la connaissait que trop bien pour savoir que ce n’était pas l’auror à qui on parlerait si on voulait que les choses soient faites selon les règles. C’était aussi pour cela qu’il l’appréciait, depuis toujours, elle avait toujours dévié des sentiers battus, les deux colocataires se suivant alors mutuellement pour mieux s’aventurer là où il ne fallait pas. Retenus, dérogations au règlement, Poudlard avait été leur terrain de jeu pendant longtemps et la vie adulte avec ces responsabilités pouvait bien permettre un peu de répits. Darrel n’avait même pas besoin de sa validation pour réussir à traîner Haathee le soir-même, laissant pourtant les heures s’écouler avant qu’il ne soit temps de se glisser dans la fête clandestine, après une douche, après avoir bu beaucoup et profiter comme il le devait, le corps affalé dans le canapé, le sachet sur la table, les bouteilles se vidant rapidement.

Le corps ondulant au rythme de la musique, les compliments doublé de franchises et d’esprit pervers réveillés, venant à se glisser dans la conversation. Eileen pouvait se montrer séductrice, Darrel le savait, mais pour tout ce qui était de dire ce qu’elle pensait, surtout si c’étaient des bonnes choses, il pouvait être ravis d’obtenir un presque. Au fond – et peut-être parce qu’il était lui-même – l’entendre le dire revenait à avouer qu’elle trouvait ses propositions sexy. Cela suffisait clairement à Darrel. « C’est toujours agréable à entendre. » avoua-t-il, la tête en balancier sur le dossier. Et il était certains que les lancer tout les deux dans ce genre de conversation pouvait amener loin, dans les limites d’une relations normale entre deux colocataires, ou de deux amis de longues dates. Totalement de manière imprévisible, quand l’un adorait les défis, que tout deux avaient la franchises au bout de la langue et la capacité de répondre de plus belle à chaque réplique qui serait prononcés, sans le moindre filtre. Le corps à califourchon sur lui, l’alcool n’aidant pas les esprits à se refroidir, encore moins le corps, la cigarette lui fut voler sans la moindre gêne, le cerveau lui essayant de suivre plus que les sensations. La banalité de la situation était surement dérangeante pour beaucoup, tant de la position d’Eileen que des mains de Darrel sur elle. Chacun avait pourtant leur propre envie, leur propre désir et si pour Haathee, il était bien conscient qu’elle ne saisissait pas comment il s’envoyait en l’heure avec tout ce qui bougeait – selon elle – pour Darrel les parties de jambes en l’air dépendait toujours du partenaire, la voyant acquiesçait. Il ne put s’empêcher de rire en l’écoutant, ayant presque envie de lui montrer les possibilités à voir et à saisir quand on cherchait un peu, quand on trouvait finalement ce qu’on désirait. Et tout ce qui était possible de faire avec beaucoup d’imagination. « Virilité et assurance ? C’est un peu réducteur non, Haathee ? Surtout qu’on peut être viril sans assurance et inversement. » Savoir ce qui nous plaisait été en somme important, mais c’était en refusant certaines expériences qu’on pouvait passer à côté de quelque chose qu’on aurait imaginer nous laisser de marbre et qui nous envoyait au paradis. L’essentiel résidait de prendre son pied, peu importe la manière.

Son style c’était un tout, laissant ses mains venir caresser les chevilles posés sur ses genoux, le regard dans un lueur posé sur sa colocataire. Il pouvait aimer les femmes et les hommes, il aimait surtout les corps, le touché d’une caresse, un joli visage, des yeux ensorcelants, une bouche à en avoir des idées folles, tout un tas de choses que l’imagination glissait à son esprit. Les mains suivaient le corps, caressant la serviette tout en appuyant ses mots, les lèvres se pinçant d’un côté, le regard se faisant joueur de l’autre, ne se connaissant que trop l’un comme l’autre, pour que ce moment ne soit qu’un moment de plus dans leur complicités en même temps qu’un frisson envoutant qui parcours un corps. Les regards continuaient à s’accrocher ne s’offusquant pas quand la main récupéra le bien, le murmure félin glissant sur les lèvres d’Eileen, le faisant sourire. « Toujours en négociation. » murmura-t-il à son tour, alors que les doigts glissaient pour défaire la serviette, fier de sa connerie, le rire éclatant. Oui, il l’était, l’alcool n’aidant pas dans les idées claires, Darrel se redressa, son sachet en main, la cigarette reprise en main. « Tu me connais juste trop bien, Haathee. » Il avait un doute sur le fait qu’elle ait réellement put prévoir ce qu’il allait faire, mais qu’importe en somme, il s’en amusait que de trop, la voir nue ne le dérangeant pas réellement. Les cicatrices qui ornaient sa peau, Darrel les avait déjà vu et les avait déjà soignés pour certaines, surtout quand elle revenait avec du sang à l’appartement ne sachant s’il devait s’inquiéter plus pour elle – forte tête qui n’avouerait jamais sa douleur – ou pour les traces rouges qu’il allait devoir nettoyer par la suite. Le sachet dans les mains, il expliqua qu’en fonction des effets, Eileen pouvait choisir ce qu’elle voulait, pouvant presque parier sur ce qu’elle souhaitait exactement. Il la sentit se redresser, tirant sur sa cigarette à nouveau en écoutant la réponse, avant qu’un sourire en coin ne lui échappe, tournant légèrement la tête dans la direction de sa colocataire. « Je ne les caches pas pour vous, je sais que vous avez trop de flair si vous voulez réellement les retrouver. Mais ça fait toujours son petit effet. Pour les autres. » Son regard se détourna pour venir regarder plusieurs endroits de l’appartement. « Et puis c’est plus drôle si je ne vous donnes pas toutes mes planques. » avoua-t-il. En soit, au vu de ce qu’il avait déjà, Eileen pouvait se servir comme elle désirait si elle le voulait vraiment, il n’était pas égoïste sur ce genre de sujet.

Les yeux noirs lâchèrent l’appartement pour venir se retourner du côté d’Eileen alors que cette dernière venait glisser son bras autour de son cou. Un sourire amusé se glissa sur le visage de Darrel, répondant aux propos de sa colocataire et au miroir de la malice qui s’y glissait. Il se laissa ramener près des lèvres de la jeune femme, sentant les dents venir mordre son cou, la langue lécher la partie qui venait d’être titiller. Un frisson le parcourut, sans que le sourire ne devienne terne, la menace a demi accepté, que trop conscient non seulement de la trace qui allait rester, que le fait qu’il était peu probable qu’elle mette réellement sa proposition à exécution. « C’est toi qui a commencé. Je ne suis rien d’autre qu’un homme devant une jolie créature. » affirma-t-il, tout en l’observant s’allonger à nouveau dans le sofa. Il n’allait pas mentir, Eileen était une belle femme, ce serait totalement stupide de penser le contraire, mais leur relation était telle que peu importe ce qu’il se passait parfois, les baisé échangé sous substances en tout genre, ou simplement pour embêter Darrel quand il voulait conclure, les dires qui se glissaient en murmure autour d’eux, il était fort à parié que ce que tout le monde pensait tout bas n’arriverait jamais. « Surtout que s’envoyer en l’air de bon matin, c’est toujours extrêmement plaisant. » avoua-t-il, venant glisser sa main dans ses cheveux, le corps s’affalant que plus dans le sofa avant de se souvenir pourquoi il s’était allongé à la base. La cigarette fut écrasée, la bouteille ramener à ses lèvres, alors que le sachet était finalement ouvert. « Délirer, donc. » Il fit glisser quelques autres petits paquets qui se trouvait à l’intérieur avant de venir choper ce qui ressemblait vaguement à des feuilles. Cela n’était en rien commun avec d’autres, bien plus à du thé en vrac d’ailleurs ce qui pouvait réellement porter à confusion. Darrel récupéra un morceau de tissus au fond du sachet, avant de venir déposer les feuilles à l’intérieur, le fermant délicatement à l’aide d’un léger ruban. Récupérant le tout, il récupéra de ses doigts la chaîne qui tenait son briquet avant de venir s’approcher d’Eileen. « Je t’en donne pas beaucoup parce que ça peut rapidement devenir dangereux. C’est une connaissance qui m’a fait tester ça et je pense que ça devrait te convenir. » informa-t-il, glissant son briquet juste en dessous du papier en tissus, pour laisser les feuilles cramer délicatement, laissant s’échapper de la paillotte une légère fumée. « Inspire légèrement, pas trop vite. Dans quelques secondes tu devrais sentir les effets. » Il laissa Eileen le faire, tenant toujours le sachet au niveau de ses liens entre ses doigts, avant de regarder l’effet que cela procurait chez elle.

Le petit sachet:


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Sujet: Re: Eileen - Have a break, Have a Roommate
Mer 25 Oct - 22:25
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La langue est acérée chez Eileen. Bien plus dure qu’elle n’est docile. Le compliment aussi complexe, que précieux quand il sort parfois dans des termes étranges. Quand on vit dans la forêt, les réflexes sont de mettre en avant les défauts qui peuvent mener à votre perte, pas de féliciter la normalité à faire pour survivre. Le manque d’humanité est voyante dans ce cas précis et pour cause – il est particulier chez la jeune femme. Aussi, l'aveu de Darrel la fait doucement sourire. Il sait ce qu’il en est, et elle n’en dira pas plus. Pudique sur certains points, en particulier sur l’appréciation des êtres qui l’entourent. Les « Je t’aime » qui n’ont jamais traversés sa bouche même envers sa filleule. Dès « Je t’adore » prononcés à Peluche uniquement alcoolisée, s’en souvenant que peu ou pas du tout le lendemain, ou en ayant cure de par l’environnement et le moment. L’affection timide autant que la demoiselle peut être tactile. Un paradoxe qui s’explique quand on sait précisément ce qu’il se trame sous ses boucles rebondissantes, aussi sauvages qu’agréables à regarder, à son grand désarroi parfois, à son grand bonheur quand elle le souhaite.

Personne ne sait.

Aussi, elle ondule. Avant de venir à califourchon sur lui, de quoi démarrer une conversation qui échauffe parfaitement autant les corps que les esprits. Les doigts picotent et la gorge s’assèche en silence, quand pour autant aucune gêne ne semble paraitre – car il y en a tout bonnement aucune. La normalité transpire et là est autant l’étrangeté que la beauté de la relation entre ces deux-là. Une amitié à part pouvant aller dans tous les sens, tout en restant dans une confiance et une complicité indéfectible. Ils se connaissent par cœur, depuis bien trop longtemps après tout. « Dit le gars qui niveau virilité justement, il est pas très gâté. T’as belle gueule Peluche. » Une pique qui n’en est pas une, en vu du nombre de fois où elle a pu le mettre à terre, lui donnant bien plus des aires de princesses en détresse que de chevalier avec une épée. « Le jour où tu le seras tu m’appelleras d’ailleurs. » Elle sourit, de la provocation plein le museau, avant de s’allonger confortablement, laissant les mains de son colocataire caresser les chevilles, avant que la menace précédente ne soit mise à exécution dans un éclat de rire, de quoi mettre un terme aux regards accrochés remplis d’idées allant bien plus à des amants qu’à des amis d’enfance.

Eileen ne s’offusque pas pour autant, le traitant de prévisible, alors qu’il se redresse le sachet en évidence, la cigarette reprise. « Trop, c’est le mot. » La taquinerie fuse quand l’alcool commence à bien marquer son territoire. Tout se floute et tout s’apaise à la fois. De quoi faire le vide quand le mental en assez d’être en ébullition constamment. L’Auror dit ça, mais l’inverse est aussi vrai d’ailleurs. Que ce soit les plaies qu’il lui a si souvent soignées, se plaignant du sang partout dans l’appartement. Les fois à l’époque où l’animagus n’arrivait pas à reprendre forme humaine sous la colère, l’amenant dehors en pleine nuit pour lui changer les idées. Darrel est certainement le seul au monde dans son flegme légendaire à pouvoir supporter sa colocataire, peu importe l’état de cette dernière.

« Je rêve où tu es en train de me dire que tu t’utilises ça pour charmer tes petites proies ? » Elle dodeline de la tête, aussi époustouflée de l’idée que certaine qu’en plus – ça marche. En témoigne le bras qui glisse, le sourire amusé en miroir et la malice visible. Les crocs mordillent en appétit tacite. Luxure et Gourmandise dans un même geste, quand on sait tout les péchés que ce duo représente en réalité, en fonction de quand dans la journée ils se retrouvent et communiquent. Elle grogne et s’allonge. La menace fuse et c’est le rire qui continue. « Jolie créature ? Continue à me caresser dans le sens du poil, t'as raison, ça marche. » Dénuée de modestie à tous les niveaux, elle a conscience de son apparence, mais ça l’amuse de l’entendre de la bouche de Darrel, c’est un fait. En particulier quand elle sait user parfaitement de ses atouts pour casser un coup à son meilleur ami, juste pour se divertir. « Surtout que s’envoyer en l’air de bon matin, c’est toujours extrêmement plaisant. » Il s’affale, et elle le fusille. Léger autant qu’elle est impulsive, elle ne se connait que trop bien, peu amène de mettre sous silence et de retenir ce genre d’envies en fonction des circonstances. La mise en garde fuse autant dans le ton que dans le regard d’ailleurs. « Sauf cas particulier ou la séduction m'aide pas mal, je suis pas du genre à résister quand une envie me prend là où je pense. Pas mon truc. Donc arrête de-suite ce que je sais que tu es en train de faire, ou je te bouffe direct. C’est clair ? » Elle soupire, volant une gorgée avant de s’affaler à son tour. Autant dévorer ses parties et une menace en l'air, autant du reste...

Délirer donc.

Oui. Plus que jamais.

Eileen l’observe, le laissant faire sans rien dire, mais sans en perdre une miette pour autant. Elle prend doucement comme conseiller, avant d’en prendre un poil davantage. Le corps se rallonge, les paupières se ferment et le rictus s’arque.

Quelques secondes plus tard – c’est putain d’agréable !

« Mmh… C’est bon et donne le sourire clairement. Pas aussi fort que les trucs cubain là, mais franchement… Ouais ! » Elle se redresse vivement, le sourire en banane totale se levant rapidement, les yeux écarquillés comme une enfant. « Hey, on dirait des lumières, genre comme en boite de nuit en France quand j’y suis aller. C’est fun ! » Le corps ondule, ou plutôt sautille dans tous les sens, laissant sa poitrine rebondir et les boucles brunes en faire de même. Elle a toute sa tête, l'euphorie maitrisée, traduisant une résistance certaine à ce type de substance. L’amusement perceptible dans les rires, avant qu’elle ne vienne s’asseoir lourdement sur les genoux de Darrel, passant un bras autour de son cou, l’autre venant prendre son menton pour mieux l’embrasser dans un smack appuyé. « Mmmmmouah ! » Elle le regarde, les effets s’adoucissant peu à peu. « Eh bah tu vois quand tu veux que tu peux être utile Peluche. » La mauvaise foi en gratitude à la Eileen. Tout aussi particulier que sincère. « Hey, on se la joue no limite ? Franchement, j'ai besoin de poser le cerveau et tout ce qui va avec.. Zero limite, zero retenue, rien du tout et advienne que pourra jusqu'à ce qu'on s'explose de sommeil, ça te dis ?! »

Le doigt caresse la joue, le sourcil redressé, le sourire étiré. Eileen peut être terrible quand le mode fête est activée - encore plus quand vraiment, elle a besoin de décompresser.


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Dernière édition par Eileen Fields le Mer 25 Oct - 23:01, édité 1 fois
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Sujet: Re: Eileen - Have a break, Have a Roommate
Mer 25 Oct - 22:25
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Sujet: Re: Eileen - Have a break, Have a Roommate
Jeu 26 Oct - 10:49

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Ils se connaissaient parfaitement tous les deux, leur amitié ne datant pas d’hier, Darrel était peut-être l’une des seules à comprendre Eileen et à ne pas se formaliser de son comportement. Dans les compliments, dans tout ce qu’elle disait il fallait parfois savoir lire entre les lignes, discerner qu’un presque était suffisant dans la bouche de sa colocataire et qu’il s’en contenterait. Evidemment, le lien qui les unissait tout les deux étaient particulier, bien trop incompris des autres qui pouvaient se plaire dans un murmure à imaginer des choses qui faisaient souvent rires les deux amis. Et il n’y avait qu’à voir la manière dont ils se chauffaient avec des mots, comment avec une facilité qui lui étiat proche Eileen était venus se poser sur les genoux de Darrel à califourchon, pour venir à se demander si les deux n’avaient pas plus qu’une relation de simple amitié. Les autres pouvaient se poser la question, eux il savait simplement que l’amusement pouvait prendre des formes variés et diverses. Elle étiat jolie, là-dessus il ne mentirait pas, ni sur le fait qu’à cet instant précis elle lui faisait de l’effet, mais les mots qui auraient put être mal pris par d’autres, ne faisaient que sourire Darrel qui s’ne amusait, que ce soit sa question sur la virilité et l’assurance, ou encore sur ce qu’il préférait chez ceux qu’il ramenait dans sa chambre. Son style, un tout, un manière de vivre les relations qui lui était propre, sans attache aucune à l’image d’Eileen qui ne se voyait pas en couple avec qui que ce soit. Il aurait pu s’offusquer – oh il l’aurait fait faussement – de voir qu’elle le rembarrait sur sa virilité, un trait qui en aurait agacé plus d’un, mais il jouait sur les mots, sur les mains posés allègrement sur le corps de sa colocataire dans une habitude trop évidente. Un sourire s’installa, l’amusement présent par l’alcool déjà pris, de part les conversations qui se jouaient à cet instant. « Au moins j’ai une belle gueule ! » Oui, c’était déjà ça et il en jouait beaucoup, sachant très bien les regards que certains ou certaines posés sur lui, amusé et joueur, cherchant toujours cette quête du plaisir ne serait-ce que pour un soir. « Et puis je te mettais jamais à terre, ou pas de la manière dont tu le fait en tout cas. » Le sourire mutin s’installa sur ses lèvres. Tout comme il y avait tout un tas de possibilités de croquer des gens, il y avait tout un tas de moyen pour se retrouver sur le sol.

Les doigts s’étaient amusés, venant titiller le corps nus sous le serviette de sa colocataire, le sachet récupérer dans ses mains, la menace mise à exécution laissant les deux en rire de se connaitre bien trop bien. Elle connaissait sa manière d’être et lui connaissait bien plus de choses sur sa vie, sur les cicatrices visibles ou sur les pensées de la jeune femme pour qu’il y ait parfois besoin de mots pour se comprendre. Il avait été là à bien des moments dans sa vie, lui changeant les idées, se moquant gentiment quand elle ne réussissait pas à reprendre sa forme normale en tant qu’animagus, manquant plus d’une fois de se prendre un coup de crocs de mécontentement, préférant l’emmener se dégourdir dans la forêt pendant que lui suivait, la clope au bec. Cette même cigarette qui avait reprit possession de ses lèvres, tirant dessus, en même temps qu’il mélangeait le tout avec un verre de rhum arrangé, venant à avouer qu’il avait une multitudes de cachette dans la maison où il planquait des choses pas vraiment légale. Pas pour Eileen ou Moon, les deux ayant trop de flairs pour ne pas les trouver s’ils le voulaient vraiment. Pour les autres. Il ne put s’empêcher de rire quand elle lui posa la question, de savoir si ça fonctionnait réellement. « Ça dépend lesquels ! En tout cas ça fait toujours son petit effet. » affirma-t-il. Darrel allait finir par quelqu’un qui droguait les gens pour pouvoir coucher avec, mais en fonction des personnes qu’il rencontrait et des soirées auxquelles il participait, cela pouvait largement aider. Mais lui seul savait qu’il n’avait pas besoin de ce genre de choses pour emmagasiner les conquêtes, Eileen lui ayant déjà plus d’une fois casser des coups par amusement. Les dents mordillèrent, la menace s’installant entre eux, bien que voulant probablement effrayer, ne faisant que dessiner un sourire plus grand sur le visage de Darrel. Il n’avait techniquement rien fait, l’un comme l’autre était responsable de cette situation qui faisait grimper la température dans le corps du jeune homme, le bras venant s’installer sur ses épaules. Rien de plus qu’un homme. Il n’avait même pas besoin de le lui dire qu’elle le savait déjà, Eileen était capable autant de séduire que de rembarrer. Le regard se fit fusillant à la proposition de Darrel, l’arrière-pensée délicate, le corps affalé contre le dossier. La menace s’intensifia dans les paroles de sa colocataire, faisant tourner son visage dans sa direction. Il se pencha légèrement. « Rappelle-toi que si je joue c'est parce que tu joues avec moi. » Le sourire se fit ensorceleur, l’un comme l’autre ayant entamé cette montée dans les envies.

Le paquet fut ouvert, venant à chercher de quoi la faire délirer, récupérant un petit sachet qu’il fourra dans un bout de tissus, qu’il referma à l’aide d’une corde. Prévenir des effets pouvait avoir du bons, surtout que c’était quelque chose qu’il était certain qu’elle n’avait jamais tester. Il la laissa humer la fumée qui se dégageait à l’aide de son briquet, les plantes cramant dans le pochons. Le sourire s’intensifia sur les lèvres d’Eileen, alors qui la voyait se lever et sautiller sur place sous les effets, les lumières identiques à Paris qu’elle avait déjà visité, alors que le jeune homme venait lui-même humer le petit sachet. Trop vite, trop intensément. Le sourire s’élargit sur le visage de Darrel, le corps toujours sur le canapé, la conscience toujours présente, alors qu’il se mettait à rire, sentant Eileen venir s’installer sur ses genoux, les lèvres se rencontrant dans un baisé sonore. Les lignes de l’appartement se floutait légèrement, les lumières dont elle parlait devenant aussi brillantes que des spots dans une boite de nuit. « Je suis toujours utile, poupée. » fit-il, avant de continuer à rire sous les effets qui bien qu’intense, s’amenuisaient très rapidement. Pas encore totalement, surtout pas en ayant autant pris. Les doigts se posèrent sur la joue de Darrel, les propos sous-entendant tout un tas de choses. Ses yeux clignotèrent vivement, bien trop rapidement, avant que ses mains bien plus tactiles qu’habituellement, s’invite sur le corps nus de la jeune femme. « Zero limite ? Zero retenus ? Tu sais comment me parler, toi ! » Les mots étaient compliqués à formuler de part le rire qui le tiraillait et le sourire qui se dessinait sur ses lèvres sans cesse. Mais la conscience toujours en éveil, les yeux eux dérivant sur les parcelles du corps visible de sa colocataire, les mains caressant de haut en bas le dos, un mouvement brusque pour la faire basculer sur la canapé, loupa complètement, les faisant glisser tout deux sur le sol, Eileen tombant sur lui. Darrel explosa de rire devant sa bêtises, la table basse suffisamment éloigné pour que les deux ne se fassent pas mal. « Je t’avais dit que je te mettrais au sol ! »rigola-t-il, les effets commençant à s’amenuir délicatement, arrivant à se redresser en appuie sur ses coudes pour embrasser les lèvres d’Eileen. « Je te jure on devrait coucher ensemble, ça nous ferait du bien. »balança-t-il, lâchant ses appuis pour retrouver le confort du sol. Les lumières étaient vives, mais le sourire de Darrel ne s’effaçait pas, les effets encore présent de la quantité prise.

Les effets :


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Dernière édition par Darrel R. Blum le Jeu 26 Oct - 11:04, édité 1 fois
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Sujet: Re: Eileen - Have a break, Have a Roommate
Jeu 26 Oct - 10:49
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Sujet: Re: Eileen - Have a break, Have a Roommate
Jeu 26 Oct - 23:46
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TW : Ca part en Dareileen pitoresque.

« Au moins j’ai une belle gueule ! » La tête dodeline légèrement d’hilarité. Si l’un n’est en rien modeste – l’autre n’est pas reste. Tous deux conscients de leurs propres propriétés, la notion de qualités et de défauts n’ayant aucune signification à leur sens. Ils sont comme ils sont et qu’importe du reste. « Et puis je te mettrais jamais à terre, ou pas de la manière dont tu le fait en tout cas. » Il sourit, et elle en fait de même. La réplique fusant dans un amusement et une complicité qu’ils ne peuvent nier, et à laquelle ils sont très attachés. « T’as une belle gueule et t’es lucide, c’est déjà pas mal. Du reste… Je suis curieuse de savoir de quelle manière tu pourrais me mettre à terre, Peluche. » La provocation est là, dans le jeu qui s’installe. C’est les doigts qui s’amusent sur l’épiderme, le corps titillé à souhait, réagissant doucement. C’est dans le sourire de Darrel annonceur d’idées en miroir avec sa colocataire. Les esprits s’échauffent, la discussion n’aidant en rien à faire redescendre la température – c’est même carrément le contraire.

Car non, ils ne sont pas en reste niveau plaisir qu’ils s’offrent. Les conquêtes multiples autant d’un côté que de l’autre. Eileen profite des plaisirs de la vie quand son emploi du temps lui permet, ne sachant que trop bien que la prochaine mission peut être la dernière et que de toute – jamais elle ne se posera, jamais elle n’aura une vie classique et normale. Alors autant s’amuser : Profiter d’un corps attirant dont la nature lui doté. La frimousse pas en reste niveau charme quand elle le veut, pouvant être aussi effrayant, qu’intimidant ou totalement excitant. Darrel dans le même style, même si c’est dans une autre optique : Simplement profiter de la vie, et de ce qu’elle a à offrir. Les convenances, les classiques ne leur vont guère, et c’est peut-être pour cela que la situation actuelle leur convient à merveille. La colocation de base éphémère, qui devient perpétuelle. La louve ne veut pas qu’il s’en aille, le barmaid ne semble pas vouloir partir. Mais avec deux êtres comme eux, malgré qu’il ne se soit jamais rien passer - hormis des baisers alcoolisés amusés, il y a fort à parier qu’à force de trop se rapprocher, ils vont finir par jouer. Un jeu qui n’aurait guère de répercussion en vérité, si ce n’est augmenter leur complicité, et apporter au duo des plaisirs supplémentaires quand l’envies leur prendrait. Un jeu qui se met en place de par des mots, des regards, des doigts qui se baladent. « Rappelle-toi que si je joue c’est parce que tu joues avec moi. » Car Eileen grogne et met en garde – mais il a totalement raison ce con. La langue claque, la canine s’imprime dans la lèvre avant la résignation soufflée sans une once de gêne, sans une once d’amertume. Les envies montent, et le regard qui ensorcèle à sa manière n’aide en rien le feu à s’éteindre. Fière oui, mais avec Darrel c’est différent, elle sait lui concéder quand il a raison – enfin… ca dépend. « Mouais… De toute c’était sur qu’un jour ou l’autre... » Elle ne finit pas, dodelinant de la tête à la place avant de remplacer la fin de sa phrase par une vérité bien plus exacte. « C’est pas comme si ça changerait grand-chose que je te bouffe de toute. » A son tour de lui lancer son propre regard, sexy au possible, avant que l’attention ne se porte sur l’attraction du moment.

Le petit sachet très appétissant.

Darrel met le tout dans un bout de tissu, referme avec une corde, pour que mieux faire humer à sa colocataire. Cette dernière résiste bien à la substance, mais se met à sautiller partout, se croyant dans une boite de nuit française, rigolant autant que possible. La sensation est agréable bien que temporisée, la conscience toujours là, et assez pour se laisser tomber sur les jambes de Darrel, de quoi lui offrir un baiser sonore, le remerciant à sa façon. « Poupée ? » Elle hausse les sourcils, hilare. « Tu m’as bien regardé ? » Justement, c’est ce qu’il fait ! Mais la jeune femme ne s’en offusque nullement, préférant faire une proposition qu’elle sait impossible à refuser. Le sourire en coin et parlant, les limites élargies, les retenus inexistantes. « Je sais toujours comment te parler darling. » Elle voit bien l’hilarité, la faisant rire à son tour. Les yeux du barmaid parcourent, autant que les mains qui caressent. L’épiderme frémit au même rythme que les paupières se plissent chez l’animagus. « Tu verrais ta gueule de simplet mon pauvre, complétement défoncé. » Elle rit, mais c’est pour éviter de trop se concentrer sur ce qu’il fait…

Enfin…

C’était avant qu’il ne tente de la faire basculer, et que les deux se retrouvent à terre, totalement plier de rire. Heureusement que la table basse est loin, sinon ils étaient bons pour des bandages et le reste. « Ouais enfin quand tu m’as dis ça taleur, c’était pas trop ce que j’avais en tête en fait. Mais ouais t’avais raisons… Pour une fois. » Le sourire se pare de mesquinerie quand Darrel se redresse, de quoi mieux venir l’embrasser. « Je te jure on devrait coucher ensemble, ça nous ferait du bien. » Les yeux fixent de provocation intense. Le regardant s’allonger à nouveau dans un sourire toujours affiché. Eileen ne sait pas vraiment si c’est la substance ou le moment, alors après quelques secondes, elle vient l’aider à se redresser, lui faisant appuyer le dos contre le bas du canapé, de quoi mieux se rapprocher à quelques centimètres, à genoux devant. Le regard fixe, si ce n’est pénétre, alors que les bras encerclent le cou. « La défonce ça te fait dire n’importe quoi Peluche… » Elle l’observe une seconde… Sérieux ou pas ? Deux secondes… Au pire, pourquoi pas ? Mais pas trois. « Mais tant pis pour toi. Je t’avais prévenu mon pauvre. » Les bras se resserrent, de quoi rapprocher le corps totalement dénudé de celui de Darrel, l’amusement plane autant que l’excitation, surtout quand elle lui fond dessus, et que les lèvres viennent dévorer les siennes. La tension palpable, l'envie en miroir... Mais elle se redresse légèrement. Pas de nature à résister d'ordinaire oui... Mais quand son esprit joueur est éveillé, là, tout est possible, d'autant qu'elle se doute pertinemment qu'à un moment ou à un autre, que ce soit lui ou elle, céder n'est que la suite logique et agréable de toute cette journée loin des agacements habituels. « Ou alors, je te fais lambiner histoire de nous occuper jusqu’à ta soirée… Mmh… Je me demande ce qui serait le plus divertissant. T'en penses quoi ? » Eileen fait bien exprès d’imprimer son corps à dessin sur celui de son colocataire. L’anatomie féminine frottant celle masculine avec langueur, quand les lèvres viennent frôler celles du barmaid dans un sourire narquois… Avant qu’un rire ne lui échappe, les restants de la substance qui fait des siennes. « Ca dure un moment ton truc sérieux…. Putain, je sais plus où j’en étais du coup. Fais chier. » La langue claque, faisant reculer son corps naturellement une paire de secondes. Elle ne râle pas vraiment, rigole justement, avant de retourner son attention joueuse sur Darrel. « Ah oui, là. » Les doigts viennent caresser le seul bout de tissu restant entre eux, les iris fixent, trahissant qu’elle ne sait même pas elle-même où elle veut vraiment en venir. Jouer ou céder ? Qu'importe.

C’est un jeu. Les limites inexistantes, les retenus inhibées.

Tout peut arriver.


@Darrel R. Blum
- Lundi 05 Décembre 2022 -
(c) ANAPHORE

_________________

C’est pas d’être un bon cogneur qui compte, l’important c’est de se faire cogner et d’aller quand même de l’avant, c’est de pouvoir encaisser sans jamais flancher. C’est comme ça qu’on gagne. by anaëlle.
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Sujet: Re: Eileen - Have a break, Have a Roommate
Ven 27 Oct - 19:52

Have a break, have a roomate
Darrel Blum & Eileen Fields
TW : la prise de drogue en excès est dangereux pour la santé. Aussi amusant que ce soit avec Darrel et Eileen.

Prendre les compliments, peu importe d’où ils viennent c’était typiquement Darrel. Combien de personne avait-il exaspérer en prenant pour des compliments des choses qui n’en était pas, ou en souriant simplement à ce genre de propos. Probablement plus d’une, mais la plupart du temps ça amusait la personne en face de lui, créant un lien que peu pouvait comprendre. Il n’était pas en reste niveau arrogance, c’était une certitude, tout comme Eileen, pas un pour rattraper l’autre sur ce coup, les corps proches, les affirmations dites d’un côté et un jeu qui avait débuté des minutes auparavant qui ne faisait que continuer de se poursuivre entre eux. Flammes et tempêtes c’était un peu quitte ou double quand les deux se retrouvaient ensemble, pouvant tout autant délirer que se mettre dans des situations rocambolesques tout les deux et ce depuis leur plus tendre jeunesse. Ils n’étaient pas devenus amis pour rien, Darrel ne se montrant pas plus apte à suivre un règlement que pouvait l’être Eileen, tout deux faisant naitre des cheveux blancs à leur directeur de maison, quand l’un et l’autre aurait put se faire exclure à force. Elle l’avait calmé, mais pas autant que certains l’auraient cru. Toutefois il doutait que vu l’alcool ingurgité, les deux soient réellement lucide, la seule chose sur laquelle il pouvait être d’accord était qu’il avait une belle gueule et que jamais il pourrait battre Eileen dans un combat à mains nues. Darrel n’était pas suicidaire – peut-être une peu, mais dans sa propre limite – il n’irait pas tenter le diable, le sourire espiègle tentant de jouer sur d’autres atouts en sa possession. « Avec un peu d’imagination on arrive à beaucoup de choses. » affirma-t-il. Peut-être que ça resterait que dans son esprit d’ailleurs cette idée saugrenu qui venait flotter dans son cerveau légèrement embrumé, mais c’était toujours une bonne manière de profiter. Et il en suffisait qu’à voir ses doigts qui se baladaient allègrement sur le corps de sa meilleurs amie, les regards que l’un et l’autre se lançaient et qu’ils semblaient être seuls à réellement comprendre, loin des ragots de comptoir qui pouvaient voguer autour d’eux. Ils étaient sur la même longueur d’onde depuis longtemps, ne désirant pas s’attacher, se la jouer vie tranquille et normal au bras de quelqu’un pour qui le cœur s’emballerait, Eileen comme Darrel fermer à ce genre de choses pour des raisons qui leur était propre, l’amusement primant sur le reste. Le soucis demeurait peut-être que mettre deux joueurs capables de jouer de leur propre atouts dans la même pièce pouvait s’avérer extrêmement excitant que déstabilisant pour ceux qui ne les connaitraient pas. L’amitié et la confiance était sincère, perlant dans un souffle.

Le jeu qu’ils avaient lancé n’avaient pas besoin de règle, les propositions se plaisant dans la langue, rappelant qu’elle avait commencé à jouer avec lui et qu’en tant que bon partenaire – colocataire et ami – il jouait avec parce qu’elle le faisait. Il y avait une certitude, elle disait vrai dans ses propos, les autres le pensaient déjà et ce serait surement amusant de leur montrer que oui, mais en fait non, dans la réalité qui n’appartenait qu’aux deux amis. Il acquiesça machinalement, le sourire mutin ne quittant pas ses lèvres. « Non. » affirma-t-il. « Et en plus tu sais que je ne serais jamais contre. » Ce serait comme mettre une sucette devant un gamin, Darrel se voyait tenter plus souvent que de raisons, ne serait-ce que par un corps, celui de sa meilleure amie, le regard sexy qu’elle lui lançait, faisait grimper les désirs, les images et les envies. Encore plus quand le corps nus était à porter de doigts. Et il n’en fallut pas plus, un bref moment de pause que les deux colocataires prirent pour venir humer la drogue que proposait le barman, un hilarant bien plus qu’un addictif, faisant sautiller l’auror sur place la poitrine se joignant dans ses sauts en même temps que ses boucles brunes. La quantité respirer par Darrel, trop forte le fit rire, les zygomatiques venant à le tirailler de continuer de sourire, sentant le corps d’Eileen se poser sur ses genoux, le côté tactile devenant de plus en plus intense. Et il rit quand il observa le regard de sa colocataire vis-à-vis du surnom qu’il venait de donner, ayant toujours un faible pour surnommer n’importe qui. Trésor, Chéri, poupée et le meilleur restait quand même Hathee, sa préférée. Il acquiesça toujours hilare quand elle lui demanda s’il l’avait bien regardé, les doigts continuant de caresser le dos, tandis que le regard se perdait allègrement sur les courbes, ne montrant aucune gêne. Darrel la connaissait et elle le connaissait que trop, sachant exactement quoi dire, même dans un simple regard pour que les deux se comprennent. « Tu m’as demandé de délirer, je m’exécute. » fit-il, les doigts toujours baladeurs, le sourire amusé que trop présent, si ce n’était remontant jusqu’aux oreilles.

Les corps basculèrent, pas de la manière dont Darrel avait l’intention, le sol trouvant leur contact, le faisant rire. Non très clairement si son regard devait montrer qu’il était bien défoncé, son état en lui-même l’indiquait tout autant. Il ne put que répliquer en affirmant qu’au fond il avait quand même réussi à mettre Eileen au sol, ce qui n’était pas rien, n’ayant jamais précisé comment il le ferait. Et elle lui accordait sa victoire, de quoi le faire se redresser sur ses coudes pour venir l’embrasser, dans un baisé furtif avant de sortir une proposition, surement la moins stupide qui pouvait arriver à ce moment précis avec son esprit totalement embourbé par l’alcool et la drogue. Le barman renoua avec le sol, ce qui fut de courte durée en sentant les mains d’Eileen venir l’aider à se redresser pour le faire s’asseoir contre l’assise du canapé. Les genoux à terre, les bras s’invitèrent autour du cou de Darrel, l’auror bien plus en ses capacités que l’autre, mais au fond la particularité de cette drogue était bien de garder une certaine conscience, si cela le faisait rire à n’en plus pouvoir, tout ce qui sortait de sa bouche aurait put sortir avec aisance sans rien avoir pris. « Avec toi je suis prêt à tout ! » répondit-il, le sourire amusé sur ses lèvres, le regard accrochant dans celui d’Eileen jusqu’à ce que finalement elle vienne à l’embrasse de manière bien plus fougueuse que précédemment. Les doigt glissèrent sur la peau nue, par habitude et à desseins, avant de sentir la jeune femme s’évanouir de ses lèvres, lui lançant un goût de trop peu sur les lèvres, le corps se joignant au mouvement, rajoutant un manque aux mains. Les propositions voltigèrent jusqu’à son esprit, de le laisser lambiner jusqu’à sa soirée ou de céder à cet instant. Il aurait pu répliquer avec appréciation que s’ils attendaient, surement que les effets disparaitraient et que d’autres propositions seraient faites au cours de la soirée, si la voyant se frotter contre lui n’avait pas produit dans son corps une monté en température. « J’en pense … »commença-t-il, plissant légèrement les yeux avant qu’il ne sente les doigts venir caresser le bout de tissus qui les séparaient d’un état complètement nu.   « Qu’on en a tous les deux envie et que résister serait un sacrilège à la démence qui nous habite. » affirma-t-il.

Ses doigts glissèrent dans la chevelure d’Eileen pour mieux venir déposer un baisé sur ses lèvres, furtif et pourtant la drogue aidant, s’y attardant que plus, lâchant l’étreinte, la table basse probablement que peu confortable pour prendre le dessus sur elle – bien qu’être en dessous ne le gênait pas vraiment – les doigts lâchant les cheveux pour venir s’aventurer sur les courbes de l’épaule, descendant dans le creux de sa poitrine, le sourire présent suivant les mouvement avant de se redresser dans ceux aussi noir que les siens de sa meilleure amie. « Surtout que si tu continues, autant me l’enlever complètement, ce sera mille fois plus rapide. » Très clairement l’un comme l’autre savait que ça ne changerait rien à leur relation et entre tout les baisés déjà échangés pour des raisons X et Y, l’alcool ingurgité et la drogue prise, ils n’en étaient plus à ça près.


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Sujet: Re: Eileen - Have a break, Have a Roommate
Dim 29 Oct - 23:16
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TW : Sexe + drogue + Alcool : JACKPOT.

La vie est une garce, alors autant jouer avec plutôt que de se battre contre. Une affirmation qui s’éveille quand l’esprit festif d’Eileen se réveille. Il faut dire que ses objectifs sont clairs, sa vie sauvage connue, et la détermination dont elle fait preuve n’a pas de failles. Moon en compagnon, le seul qu’elle accepte d’amener partout, bien conscient qu’il sait pertinemment les risques, la meute prés en encourir le poids d’une mission dont tous deux ont silencieusement conscience de la finalité la plus probable.

La vie est une garce.

Mais elle est surtout courte.

La musique se répond toujours dans l’appartement, le vieux tourne-disque enchanté sachant pertinemment enchainer les disques jusqu’à épuisement de ces derniers. Tous les styles passent, Eileen n’en ayant pas un en particulier : Classique, rock, saoul… Il peut vraiment tout y avoir, passant du coq à l’âne sans transition, et sans souci. Étrangement, le son actuel aux notes cubaines donnent un aspect suave à la pièce, pas vraiment aidée par l’odeur de la cigarette, et celle du rhum qui commencent à doucement napper l’atmosphère. Les esprits s’embrument, et l’effet de l’ambiance n’est qu’accentuée, sans compter que le seul tissu qui reste sur les deux corps présent, c’est le caleçon de Darrel. Les propos fusent, et l’échauffement des consciences est probante. Les mains picotent, et il n’est pas dans la nature des deux colocataires de faire taire ce genre d’envies grandissantes. Le corps parle, et ils écoutent. Dans un lien que personne ne peut comprendre hormis les concernés, l’excitation grimpe sans ambiguïté. Ils peuvent bien s’embrasser, coucher ensemble une fois, deux fois, ou cent ! Tous les jours même, si l’envie leur prend, que tout restera toujours comme ça l’est actuellement. Un lien inédit darreileenien n’étant pas de l’amour – un tant soit peu que l’un des deux puisse ressentir ça un jour pour qui que ce soit - mais l’amitié trop faible pour autant. Une compréhension, et une longueur d’onde correspondante. Non, personne ne peut comprendre et Merlin sait qu’ils s’en amusent.

« Et en plus tu sais que je ne serais jamais contre. » Les regards sexy s’échangent et dévorent à tour de rôle. Eileen ayant conscience de son charme, comme son meilleur ami a conscience du sien. Tous deux ne cachant pas à cet instant précis, qu’en effet, ils sont tous deux réceptifs. La louve aime ce qu’elle voit, le barmaid n’est pas en reste. Le toucher aide à se mettre en appétit. « Je me doute. » Comme elle se doute qu’à cet instant l’épiderme frémit chez lui autant que chez elle, la drogue prise ensuite n’aidant guère les deux à refroidir. Eileen sautille, devant le rire de Darrel. Les genoux en siège, avant que les propos ne s’échangent sans aucune gêne ni allégresse. « Tu m’as demandé de délirer, je m’exécute. » Les doigts masculins se baladent le long du dos, et l’effet est probant. Autant que l’hilarité partagée. « Ca ne te déplait pas non plus, je te signale. » Eileen voit bien dans le sourire que la drogue est présente, mais que les idées fusent.

Les corps basculent, et la chute provoque une hilarité en miroir, avant que la proposition de Darrel ne pose un réflexion chez Eileen. Coucher ensemble ? Est-ce la drogue qui parle, ou son colocataire ? Les deux lui murmurent sa connaissance du spécimen. Aussi, met-elle en exécution la menace précédente. « Avec toi je suis prêt à tout. » Le sourire s’étend sur le visage de la louve. Inutile de dire que c’est pareil pour elle – il le sait parfaitement. Le corps s’ajuste et le baiser fougueux fuse. Les doigts qui glissent sur la peau nue font frissonner, de quoi se rapprocher un peu plus avant d’enfin s’écarter. Le côté fêtard d’Eileen bien réveillé, les limites sont inhibées. Il n’y en a aucune, alors elle s’amuse ! La proposition perle suavement, la voix aussi féline que suggestive, tandis que l’anatomie commence à être titillée par celle féminine, avant que les doigts expérimentés ne prennent le relais. « Qu’on en a tous les deux envie et que résister serait un sacrilège à la démence qui nous habite. » Elle sourit, provocatrice au possible dans tous les styles. « T’es devenu poètes toi maintenant ? » Les ongles caressent avec un peu plus de précision, l’observation pas masquée du tout pour ajuster parfaitement l’effet recherché. « Mais tu n’as pas tout à fait tort. » Les paupières plissent… Mais Eileen explose de rire !

La drogue c’est mal, mais elle s’en fiche.

Il lui faut quelques secondes pour retrouver le fil et tirer dessus, en venant reprendre son petit jeu sur le caleçon de Darrel. Ce dernier vient glisser ses doigts dans les boucles brunes, faisant plisser le regard de sa colocataire qui se part doucement d’une certaine brume, d’une certaine langueur. Les lèvres viennent se poser, furtif initialement, mais s’y attardant légèrement. La peau frémit à nouveau quand la main s’aventure sur l’épaule et au creux des seins, dessinant un sourire sur le visage de l’animagus, tandis que les iris suivent le mouvement attentivement. « Mmh… Deux fois raison en si peu de temps Peluche, le monde part vraiment en couille. » Eileen cède, et sans plus de cérémonie, ses mains agrippent le caleçon de chaque côté, laissant trainer les ongles au passage, de quoi faire frissonner en retirant le tissu, le balançant quelque part, sans vraiment trop s’en préoccuper. « Je te l’ai dit. Je suis pas du genre à me réfréner sur ce genre du truc. Donc te faire lambiner ouais ça peut être masse drôle ! Sauf que je m’auto fait lambiner, donc aucun intérêt. » Les doigts reviennent cette fois-ci directement sur le sexe de Darrel, la prise assurée et gourmande. Le corps se rapproche à nouveau, de quoi venir croquer de ses canines la lèvre inférieur de son meilleur ami, le trouvant fort appétissant, et comptant bien se régaler avant de passer à la suite de la journée. « Mais il me faut quand même du carburant avant. » Le dos se penche en arrière, de quoi de l’autre main venir récupérer assez maladroitement la bouteille de rhum, et en prendre trois grosses gorgées sans sourciller. Mais le manège continue en bas, le coin de l’œil guette la moindre réaction pour ajuster la prise, accélérer ou ralentir pour que mieux autant lui procurer du plaisir que d’augmenter son envie qu’elle devine déjà à un certain paroxysme. Les paupières se plissent, le sourire annonceur d’idées indécentes s’imprimant sur le visage de la louve, avant que cette dernière ne pose la bouteille à terre, pour que mieux venir déposer le gout de sa boisson sur la langue de Darrel lentement, de manière appuyée. Le baiser dure, et le rythme s’arrête comme un feu d’artifice qui fait un court entracte avant le grand final ; « Rapide ok, mais même si je sais que je suis trés douée, ce serait con que tu me finisses dans la main, tu trouves pas ? »

Elle sourit, la provocation toujours présente, la langue acérée entre les deux peu importe le moment, peu importe l’ambiance.


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Sujet: Re: Eileen - Have a break, Have a Roommate
Lun 30 Oct - 15:24

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Darrel tenait à Eileen, elle était la seule personne en qui il avait une confiance totalement aveugle, qu’il pourrait suivre n’importe où et qui pourrait le convaincre de faire quelque chose même quand il était réticent à cette idée. La vérité était que l’un et l’autre s’était toujours embourbé dans des histoires dont ils avaient le secret, veillant à leur manière l’un sur l’autre. Elle était sa meilleure amie et ce mot dans la bouche de Darrel n’était pas à prendre à la légère. Amis, ils l’étaient depuis trop d’année ; meilleure, dans le sens où elle connaissait le jeune homme dans ses frasques habituelles, dans ses sans-gênes et sa capacité à prendre tout avec le sourire, les deux s’entendant que trop bien pour être la preuve vivante que l’amitié entre un homme et une femme était une possibilité, ceux sans ambiguïté. Oh combien de fois pourtant s’étaient-ils chauffés mutuellement et combien de fois leur lèvres s’étaient déjà trouvées complètement alcoolisé ou sous l’emprise de substances. Le rire ne cesserait de perler entre eux, mais ils étaient tout les deux en accords comme quoi ça ne passerait jamais le plaisir charnel. Il l’aimait, c’était un fait, mais pas de la manière dont les sentiments amoureux pouvaient venir dans la vie de certains, les « je t’aime » qu’il pouvait murmurer à Eileen sonnait bien plus comme une attention particulière à la jeune femme qu’il savait pouvoir accompagner jusqu’au bout peu importe ce qu’elle endurerait. Dans une vie on rencontrait peu de monde de cette envergure, des gens à qui on pouvait donner sa confiance et sa vie aussi aisément qu’on en viendrait à dire bonjour, des gens dont l’essence répondait en miroir à la sienne et dont les besoins sonneraient de la même manière. Un plaisir, une envie, et sans qu’aucune autre choses ne vienne formaliser le tout avec des mots que les gens aimaient à placer dessus, les deux amis pouvaient s’éclater en une fraction de seconde. Rien de plus qu’une entente qui allait au-delà de l’amitié et qui si pour certains aurait put amener Darrel à vouloir déménager, avait suffit à lui donner envie de rester éternellement aux côtés d’Eileen. Quand elle serait vieille, qu’elle aurait envie sans cesse de courir sous sa forme de loup, il l’attendrait sagement dans une maison au bord d’une forêt, un verre à la main, profitant du soleil sur sa peau, le rire certains. Il s’était même habitué à Moon, qui même si l’entente avait été complexe entre le loup et l’homme, avait fini par devenir une forme de compréhension de l’un et de l’autre. Surement qu’à part Eileen, Darrel était le seul qui pouvait avoir un minimum d’autorité sur le compagnon de sa meilleure amie. Bon quand on connaissait sa capacité de chat, ce n’était pas comme si les ordres pleuvaient sur le loup, mais en cas de soucis, Darrel le pourrait.

La musique se répandait dans l’appartement, les esprits s’échauffaient à mesure que les corps en demandaient plus, bien loin des conventions sociales qui pousseraient à croire que coucher avec quelqu’un amènerait forcément à des sentiments. Darrel le faisait régulièrement, enchaînant les coups d’un soir ou de plusieurs en fonction du pieds qu’il prenait. Il ne dirait jamais non, surtout quand Eileen jouait ainsi avec lui, faisant grimper l’envie que de passer du bon temps sans arrière-pensée, les corps proches, les caresses en présences. Les mains picotaient encore plus quand la drogue prise faisait ressortir le côté tactile du barman déjà à son plus haut, Eileen n’étant pas en reste le moins du monde, se voyant souvent l’un et l’autre se prendre dans les bras, par réflexes, ou se toucher de manière à laisser entrevoir des ouvertures aux murmures derrières eux qui les faisaient toujours rire. Il avait envie, il ne mentirait pas si elle posait directement la question, les caresses allant de venant sur le dos nus de la jeune femme, aussi marqué que les yeux vrillaient sur les contours des formes qui se dessinaient devant lui. Appétissant et surtout à portée, se moquant bien de devoir aller ailleurs par la suite, ils étaient en pleins milieu de l’après-midi et pour le moment si elle était complètement nue, lui n’était qu’en caleçon. A un doigt d’être à égalité. Non il ne serait pas contre, les regards l’un dans l’autre munies d’une même sensualité qui leur était propre. « J’ai signé depuis longtemps pour ça. » fit-il remarqué. Délirer, s’amuser, profiter, avec Eileen oui clairement il savait que ce ne serait jamais des journées monotones à passer, même quand ils envisageaient de parler de choses plus sérieuses, le barman trouvait toujours leur conversations agréable. Et il avait accepté de délirer, même de s’envoyer en l’air, ou pire, il s’ne moquait bien.

Le rire s’intensifiait de la drogue prise, les consciences pourtant présentes exacerber dans leurs propos. Il tenta de la faire basculer sur le canapé, sans grand succès la chute, le faisant que rire davantage devant sa bêtise, le sourire ne quittant pas un bref moment son visage même quand il parlait. Et puis oui, ils devraient coucher ensemble, ça leur ferait du bien à tous les deux et puis bon ils semblaient tout les deux proches de céder, malgré le décalage d’Eileen qui avait dans l’idée de le faire languir. Les corps avaient pourtant caressé, les lèvres s’étaient à nouveau retrouvées de manière si simple. Ils en avaient envie tout les deux, le sourire mutin sur les lèvres de Darrel ne laissant place à aucune hésitation, certain d’en avoir autant envie qu’elle à cet instant. Ce serait triste de ne pas céder, de laisser l’envie devenir trop grande au risque qu’elle disparaisse ou ne devienne trop grande. Il la vit éclater de rire, se voyant rire en miroir, ne pouvant se contrôle, bien que dans son caleçon les caresses de la jeune femme avait déjà fait son effet. « On a peut-être cassé la logique. » réussit-il à prononcer, les mains du jeune homme venant se glisser dans les boucles brunes pour lui voler à nouveau ses lèvres. Le bout de tissus glissa le long de ses jambes, se faisant saisir par les doigts féminin, les mouvements produisant une excitation qui commençait à devenir intenable, inhibé par l’alcool et la drogue. « Fais de moi ce que tu veux. » susurra-t-il, les mains venant se plaquer sur la taille de la jeune femme, la confiance perlant dans ses propos, les lèvres venant à se faire mordre par Eileen, sans la moindre gêne. Elle l’excitait bon sang, les mains expertes sur son sexe, l’excitation gagnant de plus en plus le barman. Du carburant ? Il n’aurait pas dit non, voyant l’auror cambrer son corps, laissant ses mains venir se poser ses seins, avant que ce ne soit ses lèvres qui embrassent les tétons de la jeune femme, léchant avec avidité le corps féminin qui se trouvait devant lui, la laissant boire plusieurs gorgée de la bouteille. Clairement de son côté plus elle continuait et moins il tiendrait, les mains expertes, les lèvres se couplant à la langue pour venir suivre la courbe de sa poitrine, remontant délicatement dans son cou. Les lèvres reprirent la bouche, l’alcool s’invitant sur la langue, les pensées totalement en brume dans l’esprit de l’un et de l’autre. Le manège s’arrêta en même temps que le sourire s’intensifia sur les lèvres de sa colocataire, la menace prêt à être mise en exécution.

Le sourire devint plus franc sur les lèvres de Darrel, plus avide à cet instant, les mains venant se poser de part et d’autre de la taille d’Eileen, remontant délicatement tout en venant effleurer ses seins. « Parce que tu crois que je suis en reste niveau plaisir ? » murmura-t-il, ramenant ses lèvres à celle de l’auror, descendant délicatement dans son cou. « Oh, ma belle t’es pas au bout de tes peines !  »susurra-t-il à son oreille. Les mains empoignèrent, faisant cette fois-ci fi de la table basse, attention toutefois à ne pas la brusquer et à la faire basculer sur le dos sans danger, les baisés mordillant sa peau, jusqu’à descendre le long de son corps, atteignant finalement son anatomie jusqu’à ce que la langue prenne le relais habituel des doigts dans les ébats du jeune homme, jouant du clitoris, de l’intimité totale d’Eileen, suivant la respiration de cette dernière pour comprendre là où il fallait appuyer pour lui produire le plus de bien. Et tout à son manège, il ne suffisait pas de doigts sur son sexe pour l’excité, qu’elle prenne son pied, suffirait largement à le faire monter encore plus en excitation.


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Sujet: Re: Eileen - Have a break, Have a Roommate
Mer 17 Avr - 23:06
Have a break, have a roommate

TW : Du sexe, un peu de drogue encore dans les veines, et de l'alcool sur la langue. äme sensible s'abstenir.

« J’ai signé depuis longtemps pour ça. » « Ouep. Je sais. » Le sourire s’intensifiant, car la drogue n’est pas seule cause de ce qui se produit ici. Une complicité évidente que personne à part les concernés ne peuvent comprendre. Un amour d’un tout autre genre, entre l’amitié, la fraternité et la pureté simple de deux âmes faites pour ne jamais vivre trop loin l’une de l’autre. « A quand vous assumez être ensemble ? » « Genre, nous dites pas que vous êtes pas fous amoureux sans l’avouer ! » «  Au mariage, je serais invitée ? » Toujours les mêmes questions. Toujours ce même sourire en miroir avant de se jouer de la situation quand eux savent parfaitement que la compréhension est impossible, mais qu’ils se complaisent naturellement dans leur relation atypique qui les unit.

C’est comme ici : Tout se brouille, mais tout est si clair à la fois ! Comme les ongles qui se perdent sur la peau satinée, marquant délicieusement le désir naissant. Les lèvres qui se mordent et s’embrassent avec une fougue encore bien sage, qui ne demande qu’à se dévoiler. Évidemment qu’ils ont cassés la logique – ils l’ont explosé au sol. Partit encore plus loin que le caleçon d’ailleurs – depuis plus longtemps aussi. « Fais de moi ce que tu veux. » La noisette glisse vers sa prise qu’elle titille d’avantage, un côté félin dans l’espièglerie du doigt qui caresse la partie la plus sensible, comme dans le sourire en coin en voyant l’effet produit. « Pas besoin de me le dire deux fois. » Les mains se plaquent sur la taille, les dents continuent de mordiller, comme signe que lui aussi – il peut bien faire ce qu’il veut d’elle dans ce qui se dessine aujourd’hui.

Le carburant atteint, l’épiderme frémit quand les seins sont caressés, puis léchés avec une douceur fictive. La gourmandise réciproque dans la cambrure incontrôlée, dans le cou qui se dévoile davantage pour que Darrel puisse plus amplement parcourir son délicieux chemin. Le contrôle se perd peu à peu, au même rythme qu’elle se rend compte l’expertise réciproque. Oui, ils doivent coucher ensemble, ici – maintenant.

La provocation au cœur de leur relation si atypique prend une autre forme ici. Animée par l’alcool, la drogue, et leur nature à laisser leurs envies s’exprimer. Le manège s’arrête, et la taille est saisie, avant l’effleurement qui fini de faire pointer les seins frémissant que plus encore. « Parce que tu crois que je suis en reste niveau plaisir ? » Elle inspire, partageant le baiser avec bien plus d’animalité que d’art, le laissant descendre dans le cou. « Ce serait bien dommage, et digne d’une publicité mensongère. » Il susurre, et elle le fixe. Le regard plissé et le sourire en coin. Il dit ce qu’il faut, fait ce qu’il faut, et évidemment qu’elle n’en attendait pas moins de son meilleur ami ! Une pensée furtive, murmurant qu’ils auraient dû se laisser aller bien plus tôt, que des pauses comme celles-ci font du bien, vidant le crane et calmant les nerfs de la plus agréable des manières.

Aussi se laisse-t-elle empoigner et basculer, le dos sur la table basse, le laissant descendre en baisers suaves, faisant frémir sur son passage. La respiration saccadée, commençant à devenir plus bruyante – plus expressive aussi. La cambrure accentuée quand la partie intime est atteinte, un gémissement fuitant avec la dernière des timidités quand une zone très sensible est léchouillée. La voix portant de plus au plus au rythme du manège de Darrel, comme la silhouette qui gigote et se cambre à certain moment. « Là, continue… » Le peu de barrière qui subsistent se brisent, un côté plus vulnérable dans un sens d’Eileen s’éveille en même temps que le lâcher prise d’ailleurs. Une main venant s’agripper aux mèches noisettes de son colocataire, la tête basculant en arrière que d’avantage.

C’est bon… Et elle lui dit.

La limite atteinte, Eileen se redresse légèrement pour venir tirer à elle le visage de Darrel, afin de l’embrasser avidement. La bouche s’écrase, la langue s’empare, et les canines se perdent, quand les bras se mettent en lianes autour du cou du barman. Le souffle court, le corps brulant, elle s’octroie une légère pause à quelques millimètres le temps de s’exprimer avec un sourire rempli de coquinerie gourmande, et indécente. « J’aurai dû de te demander ça plus tôt. » Un compliment à sa manière, un remerciement déguisé que seul Darrel peut bien déchiffrer. « Me faut la suite. » La bascule se fait en usant d’un système de balancier pour se retrouver à nouveau à califourchon, faisant abstraction d’une protection à mettre, sachant éperdument qu’elle-même s’assure qu’aucun risque ne subsiste à ce niveau, les potions bien pratiques sur le sujet. « Et pas à moitié….. » Le murmure souffle à l’oreille, avant de mordiller cette dernière, pendant qu’elle s’ajuste, pour mieux s’insérer dans un râle de plaisir profond. « Mmh.. » LE rythme lent les premières secondes, amplifiées au fur et à mesure que les doigts agrippent et que la bouche dévore. N’entendant plus la musique, le tout flouté, seul le carnage qu’ils font vivre à la pièce persiste. L’intensité augmentant, sans la moindre gêne ou retenue, à se cambrer davantage pour accroitre la puissance de l’échange et l’effet ressenti. Les gémissements accrus à en demander plus, encore plus d’un regard insatiable.

Il a bien dit qu’elle n’était pas au bout de ses peines ?
Elle ne demande qu’à voir !


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Sujet: Re: Eileen - Have a break, Have a Roommate
Jeu 18 Avr - 20:59

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Il avait signé, depuis la première rencontre qu’il avait fait avec la louve qui lui servait de colocataire, depuis ce premier moment, Darrel avait compris que quoiqu’ils fassent leur destin serait lié l’un à l’autre. Pas dans le sens où les gens aimaient à penser qu’ils étaient des âmes sœurs ou peut-être que si, mais il n’y avait là pas de sentiments, pas ceux que tout un chacun cherchait. Elle était sa meilleure amie, sa sœur et en même temps tellement plus, capable de le comprendre en une fraction de seconde, d’anticiper ses réactions et sa manière d’être, de le mettre au sol quand il avait une idée stupide, ou au contraire de le suivre avec avidité. Eileen et lui c’était ancré dans la pierre, un lien indéfectible qui prenait des chemins dont seuls eux connaissaient la destination. Les éclats de rires perlaient, à mesure que les provocations fusaient, couplé aux menaces qui n’atteignaient ni l’un ni l’autre, mais dont les gestes suaves, l’agitation des doigts sur son anatomie, n’augmentait que le plaisir charnel qui se déversait à l’intérieur de Darrel. Le cœur s’accélérait, l’adrénaline, l’alcool, la drogue ramenait le sang plus chaud dans son corps, au point que surement aurait-il enlever son caleçon lui-même si elle ne l’avait pas fait. Pourquoi n’y avait-il pas cédé plus tôt ? Il n’y aurait rien de plus après, il rirait toujours autant avec elle, il continuerait de sourire, de soigner ses blessures et d’être en accord parfait avec elle. On liait les âmes sœurs dans un sentiment trop profond, mais le lien qui les unissaient était trop fort pour être dissous par une quelconque histoire d’amour stupide.

Elle mordillait, il léchait, savourant le plaisir qui se dessinait dans la cambrure du dos de sa meilleure amie qui se dévoilait à lui de tout son être, lui offrant accès à sa poitrine que plus aisément, les mains s’amusant dans de multiples caresses, les envies ne faisant qu’évoluer, accrus par les substances qui glissaient dans leu sang, par le sourire qui se dessinait sur les lèvres de Darrel, la fierté contenté du plaisir offert. Mais elle doutait encore, le défi au bord des lèvres sauvages qu’il revenait chercher, bestial, si Eileen pouvait faire tout ce qu’elle voulait de lui, le barman savait ne pas être en reste. Il en avait connu des corps, il en avait serré beaucoup, jouant de ses frissons procurés, de leur faiblesses et cherchant sans cesse le point de plaisir qui ferait complètement perdre pied. Publicité mensongère ? Elle n’était pas prête, les regards se posant un instant dans une suggestion de ne pas lui lancé un défi du genre. Elle était bestiale, il pourrait l’être, empoignant les hanches pour la faire basculer dos contre la table basse, les caresses des doigts frémissants sur la peau de l’auror avant que l’offre ne vienne à prendre, les baisers changeant la donne, jusqu’à atteindre l’anatomie, la langue experte sachant où se poser.

L’oreille se faisait titiller, écoutant la respiration saccadé qui se laissait être au travers de la bouche d’Eileen, les gémissements qu’elle ne savait contenir, le corps tout entier répondant aux attentions particulières portées par le barman. Et lui de son côté sentait son plaisir grandir de plus en plus de celui qu’elle prenait, écoutant, attentif quand elle le guida un bref instant dans une direction. Cet endroit-là. Il accentua, sentant la pression des doigts de sa meilleure ami dans ses cheveux, les mouvements qui devenaient incontrôlables, les gémissements accompagnant le tout, d’un bonheur et d’une envie plus grande qui prenait totalement possession du barman. Et il se devait de la contenter, au fond de lui, n’opposant aucune résistance face aux gestes d’Eilleen qui se redressa pour le faire quitter son entre-jambe, les lèvres ramasser par la même occasions. Les langues se mêlèrent, les envies devenant intenables à restreintes, des bras en lianes autour de son cou, quand les siens venaient récupérer le confort bouillonnant du dos de la demoiselle. Tout à elle, tout à lui et le plaisir avant tout.  

Les sourires se firent aussi naturels que parfaitement en symbiose avec tout ce qu’il se passait entre eux, désirs, envies, bonheur et puis totalement logique au sein de leur relation. Et la fierté se gonfla ainsi que l’égo dans un sourire, devant le compliment qui fleurit au travers des mots prononcés par Eileen, une interprétation qu’il était surement seul à comprendre. « Et j’aurais pu continuer jusqu’à ce que tu n’en puisses plus.  » susurra-t-il. Il suffisait que de demander, Darrel n’aurait jamais été contre, même si normalement on ne couchait pas avec sa meilleure amie au risque de développer des sentiments. Probablement. Mais pas quand on s’appelait Eileen Fields et Darrel Blum. Le sourire s’étira que trop en entendant la suite, la proposition alléchante et logique, se laissant complètement faire – comme quoi parfois être totalement soumis aux impulsions des autres avait du bon – sentant Eileen se ramener contre lui, à califourchon, ne le laissant même pas le temps de souffler qu’un murmure à son oreille, un nouveau mordillement et il se retrouvait en elle, le gémissement de satisfaction s’échappant des lèvres de Darrel.

Plus aucune musique, uniquement le rythme lent de leur échange, le corps qui se cambrait sous ses doigts lui offrant à nouveau une vue plongeante sur sa poitrine où il ne se gêna pas d’apposer les lèvres, jouant de sa langue autour de cette dernière, maintenant qu’il ne pouvait plus atteindre l’intimité. Et il sentit encore plus la cambrure du corps, lâchant de sa bouche sa prise, la beauté du corps ne faisant qu’augmenter le plaisir ressentis, les mouvements de balanciers qui accéléraient, les doigts jouant sur les courbes, descendant dans l’intérieur des cuisses, jouant en de multiples caresses, venant à se glisser autant qu’il le pouvait pour titiller le clitoris, attentif à la moindre note dans la voix d’Eileen. La moindre qui accentuerait le plaisir, qui serait déconcertante pour elle, avant que ses mains ne viennent à chercher plus avant les hanches de la demoiselle, que son propre plaisir ne demande qu’à sortir, à venir, trop titiller par tout ce qu’elle venait de produire chez lui, pour réussir à résister plus longtemps. Elle était divine, c’était un fait, les cicatrices des blessures a peine soigné avaient quelques choses d’exaltant, mais surtout au-delà de toutes pensées constructifs, il avait beau avoir promis le mieux, il ne pouvait plus tenir.

Les mouvements s’intensifièrent, les lèvres ne surent garder une présence sur les seins ou dans le cou que le souffle devint court, saccade en rythme presque singulier à l’image d’une musique en décalé au travers de la bouche de Darrel. Et il le sentit les muscles se gonfler, se raidir sur la prise des mains qui agrippaient le corps d’Eileen, les ongles suffisamment court pour ne pas s’ancrer dans la peau, jusqu’à ce qu’un râle de plaisir ne vienne à s’échapper de ses lèvres, le plaisir atteint. Retrouver une respiration constante après ça demeurait peine perdue, le sourire au bord des lèvres, le visage se posant contre l’épaule de sa meilleure amie, « On devrait faire ça plus souvent ! » arriva-t-il à articuler, l’humeur toujours amusé sous les effets de ce qu’il avait humé, venant à se demander pourquoi il n’avait pas fait ça plus tôt. Le barman se redressa, le sourire brillant sur ses lèvres, l’euphorie continuant à faire son œuvre, les yeux se plantant dans ceux d’Eileen. « Mais peut-être pas drogué et alcoolisé !  » Une vraie partie de jambes en l’air, au petit matin, ou même en plein milieu de l’après-midi. Cela dit s’il n’avait pas été aussi décalé surement lui-même se serait-il rendu compte que l’heure actuelle n’avait rien en comparaison de celle où il ramenait ses conquêtes. Sa tête pencha se calant contre l’assise du canapé, tout en continuant à observer sa meilleure amie. « Il va me falloir une clope et une douche ! » avoua-t-il, le sourire toujours brillant sur son visage. Il avait été peut-être rapide sur les derniers instants, mais au fond il avait réussi à lui produire du plaisir et c’était à ces yeux tout ce qui comptait. Et si un jour il en redemandait il serait tout enclin à lui offrir à nouveau cette possibilité.


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