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Kali & Eileen - A bras ouverts

Darrel R. Blum
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Sujet: Kali & Eileen - A bras ouverts
Jeu 5 Oct - 16:36

A bras ouverts
Darrel Blum & Kali Constantinide & Eileen Fields
C’était acté dans la tête de Darrel, sans même avoir demander l’avis à la principale concernée, ni même penser à toute les éventualités, sa propositions était venue avec un certain naturel quand il avait compris que Kali comptait réellement vivre dehors, dans un hamac. Un hamac. Cette nouvelle l’avait bien plus secoué que le fait qu’elle soit partis de chez ses parents, surement se retrouvait-il un peu en elle à ce moment-là, mais la laisser dormir dans le froid alors que l’hiver battait son plein, n’était pas dans les habitudes de Darrel. Il aurait pu lui offrir une chambre au chaudron baveur, négocier avec son patron, mais il avait dans l’idée que ce ne serait pas aussi simple que ça. Et puis il savait déjà que Kali et Eileen s’entendaient bien, semblable sur de nombreux points, il était peut-être la seule personne capable de vivre avec les deux filles. Beaucoup se demandait comment il pouvait toujours être en vie quand on voyait son flegme et sa manière d’être et qu’on voyait celle d’Eileen, mais l’amitié ne s’expliquait pas. Peut-être que dans un sens toutes les valeurs d’autorités de l’auror se mettait en contradiction avec celle de Darrel pour rééquilibrer une balance dans laquelle tous deux trouvaient leur compte. Après tout ils s’étaient mis en colocation déjà par arrangement mais parce que déjà depuis le début de leur relation d’amitié, il était le seul à ne pas s’offusquer d’être mis à terre par la jeune femme. Il s’en moquait d’ailleurs, la mettant au porte-à-faux devant bien des gens en affirmant avoir mal alors qu’il n’avait absolument rien. Un moyen surement de relâcher la pression dans la personne de Darrel, ou autre chose qui tout simplement ne s’expliquait pas. Le jeune barman était tout ce qu’il y avait de plus confiant en accompagnant Kali avec ses bagages jusqu’à l’appartement des deux jeunes adultes. Darrel ne connaissait absolument pas l’emplois du temps d’Eileen. Déjà il savait que ce n’était pas la joie à son travail, parce que ses supérieurs ne voulaient pas qu’elle mette son nez de louve à certains endroits, mais elle pouvait être aussi bine à l’autre bout du pays, ou dans son lit à ruminer. Lui, il avait fait mieux pour accompagner Kali. Il avait négocié, jouant d’un joli sourire à Adélaïde pour qu’elle tienne le coup seule durant le reste de la soirée, certain qu’à part quelques habitué, il n’y aurait pas grand monde. Sa collègue avait tempêté ne sachant que répondre devant la certitude de Darrel jusqu’à ce que ce dernier n’en vienne à proposer de gérer les trois prochains week-end. Seul. Elle l’avait regardé attentivement, les yeux inquisiteurs, jusqu’à finalement accepter, un sourire sur ses lèvres qui donnait l’impression qu’elle avait réussi à avoir le barman en chef. La vérité était qu’avant qu’elle ne soit là, Darrel gérait toujours très bien seul.

Un énième sourire et ils s’étaient tout deux dirigé en direction de l’appartement. La porte n’était pas fermée et il y avait deux possibilités à cela. Premièrement, Darrel avait oublié de fermer, ce qui lui arrivait plus fréquemment qu’il ne voudrait bien l’avouer. Ou alors dans le meilleur des cas pour l’appartement c’était qu’Eileen était là. Il jeta un coup d’œil dans l’appartement, laissant entrer Kali à sa suite, avant de finalement crier à travers les murs. « Haathee !  » A tout moment elle pouvait être concentré à lancé des couteaux, à s’entrainer sur des sacs de frappe, à astiquer son attirail de la mort ou même à dormir. Quelle heure était-il d’ailleurs ? Darrel n’était pas réellement connu pour être du genre ni lève tôt ni couche tôt, les heures semblaient ne pas exister et il pouvait tout aussi bien être vingt-heure que minuit, ça ne changerait rien au fait qu’il gueulerait comme il le voudrait dans l’appartement. De toute façon leur voisins étaient soit pas très dérangé par le bruit, soit complètement sourd comme un pot et c’était réellement une aubaine pour le barman. Il posa les valises dans la cuisine qui donnait sur le salon, laissant Kali prendre ses aises si elle le désirait, étant déjà venu ici, avant de gueuler à nouveau dans le couloir qui donnait sur les chambres. « On a une nouvelle colocataire !  » C’était une certitude que c’était la meilleure chose à dire, oscillant entre l’encadrement de la cuisine, salon et le couloir, avant de s’appuyer sur les battants pour s’exiler en direction du coffre où se trouvait les boissons. Il en sortit une grande bouteille de whisky, avant de se diriger avec un naturel certain vers la cuisine. Le frigo était rempli que ce soit par lui ou par Eileen, de beaucoup trop de choses pour en dresser la liste. Trois bière furent sortit à côté de la bouteille posé sur le plan de travail, avant qu’il ne fixe Kali. « Tu veux boire quelque chose ? On se doit de fêter ça !  » Les capsules furent ouvertes, tendant l’une d’entre elle à la jeune gryffondor, au moment pile où Eileen arrivait dans l’encadrement de la porte.


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Kali Constance
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Sujet: Re: Kali & Eileen - A bras ouverts
Mer 11 Oct - 18:12
A bras ouvert


Je suis partie sur un coup de tête, sans réellement réfléchir et prête à dormir dans mon hamac, le temps de rebondir. Je devais partir, ne supportant pas les nouvelles contraintes imposées et je m’étais retrouvée sans vraiment m’en rendre compte au départ sur le lieu de travail de Darrel. Surtout le besoin de la présence d’un ami en cet instant, certaine qu’il ne me jugerait pas ni ne me ferait de leçon de morale. J’ai senti une hésitation quand je lui ai annoncé ma décision d’arrêter Poudlard mais il n’a pas insisté. Sûrement ce que j’apprécie chez lui alors que je supporte difficilement que l’on me dise quoi faire. Alors que je ne m’y attendais pas, il m’a proposé de me rajouter à sa colocation avec Eileen. Une solution que j’ai acceptée à condition que cela ne pose pas de problème à sa colocataire non plus. Je suis reconnaissante de la main qu’il me tend alors que je suis face aux conséquences de mes choix. Cela m’éviterait de dormir dans mon hamac en plein milieu de l’hiver mais pour autant, s’il le faut je le ferais. Je m’adapterai le temps de trouver un travail. Une certitude alors que désormais je n’ai plus aucun revenu. Mon père et sa nouvelle femme m’ont désormais coupé les vivres, ayant certainement mis leur menace à exécution. Même si ce n’est pas le cas, je ne vais pas chercher à dépenser leur argent de toute manière. Mon choix étant de partir, je ne vais pas leur courir après ni les supplier pour avoir des sous. L’occasion est là de prendre enfin l’indépendance tant voulu même si cela signifie renoncer à des rêves. Ne pouvant pas financer mes études, il est clair dans ma tête qu’il ne sert à rien d’imaginer passer les sélections dans quelques mois. Mais une étape à la fois alors que je dois d’abord savoir si ce toit sur la tête offert est réellement possible. Après je pourrais me pencher sur la suite, me demander quel travail je vais pouvoir trouver alors que je n’ai jamais travaillé de ma vie, ne faisant quasiment que ce qui me plaisait quand je n’étais pas à Poudlard.

Je n’ai aucune idée du genre de métier que je peux exercer mais je suis prête à tout pour gagner ces gallions tant désirés. Là est le prix de ma future liberté et s’il faut me salir d’une quelconque manière, je le ferai. Autant dans le monde des moldus que celui des sorciers sans que je h’ai réellement conscience des contraintes inhérentes au monde du travail. Une réalité que je n’ai jamais expérimenté et pourtant l’idée ne m’arrête pas. Cette manie de foncer dans le temps sans réfléchir. Sans Darrel, je serais certainement en train de chercher un endroit où installer mon hamac. Il a négocié avec Adélaide pour pouvoir m’accompagner chez lui. Elle a encore râlé mais je soupçonne un brin de satisfaction tout de même de me voir quitter le bar. Surtout du soulagement alors que ma présence lui déplaisait avec l’inquiétude certainement que je recommence à jouer du couteau. Je rentre dans l’appartement à la suite de Darrel. Je connais déjà les lieux alors que j’ai déjà eu l’occasion de m’y rendre. Dès ma première rencontre avec Darrel d’ailleurs. Une soirée imprévue alors que nous étions simplement laissés emporter là où le vent nous menait sans nous poser dix milles questions. Un sourire alors qu’il crie au milieu de l’appartement alors que l’heure est avancée. “Les voisins ne se plaignent jamais?” N’étant pas la plus discrète non plus, ce n’est pas un reproche mais bien plus un renseignement nécessaire si jamais j’en viens réellement à habiter ici.

J’ai bien remarqué que d’autres appartements sont présents et donc probablement habités. Je pose mon dos contre un mur, l’observant bouger entre le salon et la cuisine. Un sourire alors que je l’entends annoncer qu’il y a une nouvelle colocataire. “Si tu m’apprenais les choses ainsi, j’aurais envie de te tuer. Lui demander son accord c’est en option? Déjà que je débarque avec toutes mes valises et que cela fait un peu squattage sauvage ” Une phrase qui pourrait certainement faire peur à beaucoup de monde mais sûrement pas à Darrel. Il n’a déjà pas été effrayé par la fléchette ni par ma danse avec les couteaux sous l’effet de la colère. Pourtant il y a une part de vérité alors que je l’aurais certainement plaqué au sol afin de manifester mon mécontentement. Cela reste ma réaction et je ne sais pas comment Eileen réagit à ce genre de choses. Je suis prête à reprendre mes affaires si ma présence ne convient pas en réalité. Sortant à nouveau de l’alcool. Un sourire sur le visage alors que je ne refuse pas la bière qu’il me tend. “La bière me va très bien”. Un coup d'œil sur le whisky sorti alors que je sais que la quantité d’alcool que j’ai déjà bue est importante. “Si je bois un alcool plus fort, je vais recommencer à vouloir danser avec des couteaux”. Une plaisanterie alors que je sais me tenir même sous les effets de l’alcool. Je remarque les trois bières qu’il a sorties. “Eileen est là tu penses?”. Il serait mieux de lui demander avant de donner l’impression d’être réellement installé.


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Sujet: Re: Kali & Eileen - A bras ouverts
Mar 16 Avr - 22:08
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Évidemment qu’elle est là. Chez elle, chez eux. Les nerfs à vif d’une mission aussi éprouvante qu’exaltante. Un combat de plus, des blessures supplémentaires. Rien de grave sur le papier ! Si ce n’est l’interdiction formelle de repartir en mission pendant une énorme semaine, si ce n’est deux en fonction de la cicatrisation. Rien de grave. Le bras entaillé, une côte cassée et la jambe quelque peu abimée. Les marques d’un sort évité de justesse sur la joue, comme une entaille de couteau si ce n’est un peu plus profonde.

Sur les nerfs… C’est le cas de le dire ! Ne tenant pas en place, cherchant dans la salle de bain, vêtue d’une brassière et d’un legging, les pieds nus sur le sol se remplissant peu à peu de la boite à pharmacie qui, elle, se vide. « Putain, il les a foutus où ? » Les mains farfouillent sous les gémissements de Moon qui comprend rapidement qu’il ne sert à rien de réagir, s’allongeant simplement. « Il me casse les couilles avec son rangement abusif là, mais du coup, je trouve rien ! » Elle ne sait surtout pas chercher ce que lui-même trouve dés qu’il voit le sang se répandre sur le parquet.

C’est quand une énième fiole d’elle ne sait trop quoi tombe au sol, que Moon se redresse, l’oreille attentive, l’odorat en alerte. Pas de panique dans la première seconde, mais une certaine tension l’instant suivant. Deux présences donc… Tiens. « Il me ramène une gonze pendant que je suis là, je le tue sur place. » Dans l’absolu, elle s’en foutrait en plus, trouvant un prétexte crédible pour le reste du monde, mais grillé par Darrel pour le laisser seul à ses affaires. Mais fierté oblige, c’est la langue acérée qui fuse. « On a une nouvelle colocataire ! » La langue claque.

Ok.
Elle va le tuer.

Le temps de remettre ses boucles en arrière, de réfléchir une demi seconde, puis de reconnaitre le bruit des bières.

Ok.
Elle va vraiment le tuer.

La salle de bain quittée rapidement, Eileen va pour s’approcher, la forme humaine adoptée… Mais l’encadrement de porte passé, c’est la louve qui apparait ! De son pelage blanc immaculé, ses yeux ambrés et les marques de son précédent affrontement ressortant légèrement. L’animal grogne, quand Moon à contrario vient renifler la nouvelle venue, analysant le tout, pour que mieux se faire sa place sur le canapé. Pendant ce temps, Eileen se jette de tout son poids, de toute sa carrure musclée sur Darrel, le faisant chuter lourdement au sol. Les crocs laissant tomber des gouttes de salives sur le visage nacré, à quelques centimètres de ce dernier. Le grognement est tel que tout un chacun commencerait déjà à écrire ses mots pour l’enterrement du barmaid…

La minute passe, puis une autre, et encore une autre.
Ok c’est bon.

La louve se redresse, reprenant sa forme humaine avec une certaine lenteur de par les quelques blessures. Mais son regard n’est que plus effrayant que les quelques gouttes de sangs. « La prochaine fois que tu t’éclates à jouer les refuges altruistes sans m’en parler avant, je t’égorge, vu ? » Une menace de mort ? Rien de bien étonnant ici. Rien de bien inhabituel quand on connait les deux énergumènes depuis leurs années d’écoliers. « Sans compter que tu sais pas ranger. » Évidemment qu’elle ne précise pas qu’elle parle de la salle de bain – elle ne compte pas le faire.

Aussi lui prend-elle la bière des mains, venant se satisfaire la pense d’une gorgée généreuse, avant d’approcher de la nouvelle frimousse qu’elle allait souvent…. Voir…. Oh… D’accord… « C’est donc toi. » Les yeux plissent et analysent sans trop de mal. Elle transpire la liberté, mais le manque de cadre dans un certain sens ! Comme un louveteau qui cherche sa véritable meute, mais qui ne sait pas comment s’y prendre, manquant de réduire sa vie au passage sans s’en rendre totalement compte. La même impression qu'au bal... La même aura... La langue claque.

Il y a vraiment du taff…

« Kali c'est ça ? Ok, tu peux rester, mais va falloir m'expliquer pourquoi tu t'es barré de chez toi par contre. » Trop facile à deviner... Son ton est sec, mais nettement moins agressif qu’avec Darrel. De quoi ouvrir la conversation quand dans son esprit il y a déjà bien des choses qui s’animent. La réflexion complexe et multiple réalisant que par nouvelle colocataire, c’est un certaine responsabilité qu’il amène.


@Darrel R. Blum @Kali Constance
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C’est pas d’être un bon cogneur qui compte, l’important c’est de se faire cogner et d’aller quand même de l’avant, c’est de pouvoir encaisser sans jamais flancher. C’est comme ça qu’on gagne. by anaëlle.
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Sujet: Re: Kali & Eileen - A bras ouverts
Mer 17 Avr - 9:52

A bras ouverts
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Kali était déjà venue, elle connaissait l’appartement, bien que sa dernier venue remonte à loin à présent, les mois passant et les choses changeant de part et d’autres. Demander l’autorisation de la ramener ici, Darrel aurait pu le faire, surement que n’importe qui connaissant Eileen ou ayant un peu de respect pour un appartement où on l’avait accueilli, aurait hésité avant d’inviter Kali à vivre avec eux. Mais ce serait mal connaitre le barman, qui avait réagis vite, ne pouvant pas vraiment laisser la gryffondor dormir dans un hamac en plein milieu du froid de l’hiver, surtout qu’il était certain que la colocation serait en dent de scie, imaginant sans trop de mal que si lui n’avait pas convaincu Kali de retourner à Poudlard, Eileen ne manquerait pas d’argument. Ce serait au moins un pied à terre pour la jeune femme, un endroit où elle pourrait venir lors des vacances, certains dans son for intérieur que sa meilleure amie pourrait l’aider et s’entendrait bien avec, au vu de leur tempérament respectif. Alors Darrel n’avait pris aucune pincette, ignorant complètement si Eileen se trouvait dans l’appartement à cet instant, l’appelant non sans crier, au cas où elle se trouverais à l’étage supérieur qui servait principalement de salle d’entraînement. Ses épaules se haussèrent quand la curiosité de Kali se réveilla sur le bruit qui pourrait déranger les voisins. « Pas que je sache. L’une est sourde et les autres ont ne les as que rarement vus.  » avoua-t-il, faisant définitivement comme chez lui – puisqu’il l’était au fond – en posant les affaires de Kali, et gueulant une nouvelle fois pour donner les informations du jour.

Beaucoup l’aurait pensé suicidaire – et ils auraient eu raison – d’imposer un choix qu’il avait fait lui-même, de ne pas prendre de pincette pour donner ce genre de nouvelle, mais le jeune homme lui n’en avait pas grand-chose à faire. Autant arracher le pansement directement et négocier après. Il crut entendre un bruit au loin, mais se demanda si ce n’était pas uniquement l’échos de sa voix, haussant à nouveau les épaules dans un sourire pour se diriger vers le frigo et prendre une bière bien mérité. Des menaces de morts, il semblait en avoir reçu beaucoup, habitué, bien conscient que ça ne s’arrêterait pas avant que lui-même ne soit six pieds sous terre. « Oh ça ne saurait tarder ! Mais elle me ressusciterait pour continuer à me crier dessus. » avoua-t-il, l’aura amusé de ce genre de remarque qui surprendrait plus d’un. L’amitié qui l’unissait à Eileen était particulière, elle l’avait mis au sol plus de fois qu’il ne pouvait se rappeler, il avait esquivé plus d’un couteau à sa destination et subit plus de menaces de morts que n’importe qui. Pourtant Darrel ne semblait en n’avoir rien à faire, se disant que le jour où il n’en subirait plus, ce serait qu’il y aurait un problème et qu’il devrait sincèrement s’inquiéter de l’état mentale de sa tendre Haathee. Les trois bières furent sorties du frigo, le bruit s’entrechoquant et manquant cruellement de lui faire parvenir les quelques frémissements qui se distinguaient dans le couloir. Le barman en tendit une à Kali, supposant qu’en effet, ce ne serait pas encore le moment de sortir les alcools fort vu tout ce qu’elle avait déjà consommé, bien que l’endroit serait surement plus propice à lancer des couteaux que son lieu de travaux. « On va éviter pour le moment, vous ferez un concours plus tard.  » répondit-il le sourire aux lèvres.

Trois bières de sorties, Darrel avait bien entendus du bruit, sachant que quand bien même Eileen ne serait pas dans l’appartement, la bière serait bue dans tous les cas. « Hum je crois que …  » commença-t-il à répondre, n’ayant pas le temps de finir sa phrase, qu’un loup blanc et la taille conséquente se jeta sur lui dans un grognement. La chute fut inévitable, le temps de réaction minime et l’habitude le laissant à peine le temps de tomber de lui-même. Le dos pris un coup, alors qu’il observait les crocs acérées de la louve, la bave venant se répandre sur son visage, les grognements raisonnant dans ses oreilles, si proche qu’elle aurait put aisément le dévorer. N’importe qui dans ce genre de situation aurait probablement paniquer, se serait inquiéter pour la survie du barman, mais au lieu de ça, Darrel dont les mains étaient restées en l’air sous le coup de la chute, continuait d’observer la louve sur lui, les regards s’accrochant dans les minutes qui s’écoulèrent. « Tu baves. » fit-il remarquer. Et c’était dégoutant. Ok, il devait prendre une douche, mais si elle avait pu éviter de lui baver dessus, il s’en serait bien passé. Dans d’autres circonstances, Darrel ne se serait pas gêné pour faire un sous-entendu grossier, la pensée venant dans son esprit et dessinant sur son visage un sourire mutin. Et après on s’étonnait qu’il ne craigne pas quelques couteaux lancés.

Eileen le laissa finalement en vie, se relevant pour reprendre sa forme humaine, le libérant par la même occasion, alors que Darrel restait un moment à terre. Le sol était confortable et puis au moins il serait déjà au sol si l’une ou l’autre décidait à nouveau de s’en prendre à lui. La menace parvint jusqu’à ses oreilles, le sourire ne se tarissant pas, alors que ses bras se posaient allégrement de part en ange sur le parquet. « T'es plutôt douce en louve. Mais je ne sais pas si je préfère être mis au sol à mains nues ou par griffes. » pensa-t-il à haute voix. Un dilemme qui paraitrait surprenant, mais qui avait son importance. L’un comme l’autre faisait mal, dans tout les cas. Le barman se remit sur ses deux pieds à son tour, non sans entendre les reproches sur sa capacité à ranger, le faisant hausser un sourcils en voyant Eileen allègrement se servir en bière. « Je sais très bien rangé ! Tu en es même la plupart du temps ravie que l'appartement soit propre. » railla-t-il. C’était peut-être le seul point sur lequel il ne tolérerait aucun reproche, surtout qu’il y passait beaucoup de temps, adorant beaucoup trop ça pour résister à la tentation le prenait. « Mais bon j'imagine que tu n'as rien trouvé pour soigner ... Ça ?! » demanda-t-il, en montrant les blessures, n’attendant pas vraiment de réponse, ayant remarquer le sang sur sa joue, la mission qui avait dû être couteuse en blessures, devinant les os cassés à travers l’hématome apparait sous la brassière qu’elle portait.

Déjà Eileen ne l’écoutait plus, le regard sauvage posé sur Kali, qu’elle avait déjà rencontré au bal de Noël à Poudlard, laissant la louve faire son inspection, jetant un rapide coup d’œil à Moon qui avait envahis le fauteuil. Il allait laisser des poils partout. Darrel leva les yeux au ciel, avant de prendre une autre des bières ouvertes et de se rincer le gosier. L’agression fut bien plus douce qu’envers le barman, ce qui était plutôt une bonne chose dans les faits. « Niquel pas besoin de faire les présentations ! Je vais chercher ce qui est tellement simple à trouver. » informa-t-il, passant derrière Eileen pour rejoindre le couloir et la salle de bain. En désordre. Les fioles sur le sol, les bandages éparpillés. Il ferma les yeux, avant de pousser un soupir. Ce n’était pas elle qui allait ranger. Le barman sortit sa baguette et lança un sortilège pour récupérer ce qui trainait, ramenant le tout dans ses mains. Pas le temps pour ce genre de chose pour l’instant, et plus il resterait et moins il pourrait résister à l’envie de nettoyer, autant ce qui traînait que les quelques gouttes de sang qui s’étaient répandus sur le carrelage. Fais abstraction, pour le moment. Le barman fouilla à son tour dans l’armoire à pharmacie, récupérant essence de dictame et une fiole à la couleur ambré au goût affreux, mais qui ferait l’affaire. Il avait beau avoir été une catastrophe scolaire, avec les potions il s’en sortait.

Le tout en main, Darrel retourna du côté de la conversation qui pourrait à tout moment devenir plus animé ou au contraire bien plus calme en fonction des réponses qui seraient données, s’approchant d’Eileen pour lui tendant dans un premier temps l’essence de dictame. « Facile à trouver, quand on se donne la peine. Mais promis je te mettrais des étiquettes la prochaine fois. » s’amusa-t-il. Le barman était habitué à ce qu’elle revienne en sang de ses missions, que ce soit le sien ou celui d’autres d’ailleurs. Déposant finalement l’autre flacon dans les mains d’Eileen, il ne put s’empêcher de prévenir quand même : « Pour ce qui est cassé. Je te préviens c’est immonde, mais ça devrait faire le taff le temps que tu te fasses examiner. » Le barman n’était pas médicomage, malgré ses quelques connaissances qu’il avait emmagasiner depuis quelques temps, et si les blessures ne se tarissaient pas avec le temps, il faudrait qu’elle passe à Saint-Mangouste. Darrel récupéra sa bière, venant à en boire une gorgée, se moquant bien d’une potentielle tension qu’il pourrait y avoir dans la pièce, se dirigeant vers la fenêtre qu’il entrouvrit, non sans tirer une cigarette du paquet qui se trouvait dans sa poche, se l’allumant allègrement en tirant une bouffée dessus.   « Alors c’est acté ? Tu ne vas pas virer Kali pour qu’elle dorme dans le froid dans un hamac ? »demanda-t-il, n’ayant qu’à peine suivit les informations tout à sa recherche dans la salle de bain, une décision qui semblait déjà ancré pour lui, le flegme à tout épreuve lui faisant garder son sourire sur ses lèvres.


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