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Pouvez-vous me parler un peu de votre famille?

Ma famille est originaire d’Inde où elle a construit sa renommée et sa richesse grâce au commerce d’épices. Une ressource précieuse qui vaut de l’or que mes ancêtres ont su exploiter et cela depuis de nombreuses générations. Un commerce qui se transmet de génération en génération. L’argent étant le moteur, le commerce s’est rapidement étendu à d’autres marchandises tout aussi précieuses . Tout ce qui est précieux peut valoir l’intérêt de ma famille. Chaque membre de la famille prenant une part à cette continuité commerciale en fonction des intérêts de chacun. Mon père s’est ainsi lui davantage spécialisé dans les antiquités alors que ma mère développe un commerce de bijoux. Certainement pas du toc mais que des bijoux précieux et surtout des pièces uniques. La famille est une valeur transmise depuis la plus tendre enfance. Pas tant dans une certaine supériorité du sang car finalement ce sont les opportunités et l’argent qui comptent bien plus que le reste. Garder les privilèges demande tout de même un certain respect des traditions auxquelles chaque membre est attentif.. De part les affaires et une attirance intrinsèque, c’est une famille de voyageurs parcourant le monde et découvrant ainsi de nombreuses cultures et garantissant ainsi une certaine ouverture d’esprit à ses membres. La famille s’est installée à Londres bien avant la naissance de mes parents, l’Angleterre s’avérant un endroit stratégique pour les affaires.

La fierté est présente dans la voix d’Indira alors qu’elle parle de sa famille.

Pouvez-vous me parler de votre enfance?

Je suis née dans la demeure familiale en juin 2005. Mes parents racontent que contrairement aux autres bébés, je n’ai pas pleuré à la naissance. Un magnifique sourire illuminait un visage déjà parfait. La beauté incarnée alors que je venais de sortir du ventre de ma mère. Je suis leur seule enfant alors que mes parents n’ont pas pu mettre un autre enfant au monde. A mon avis, je leur suffisait simplement. C’est certainement la raison pour laquelle j’ai été autant gâtée et aussi parce que je suis si précieuse et si jolie et qu’il est difficile de me résister. Je suis née avec une cuillère d’argent et je l’assume pleinement. Les critiques à ce sujet ne m'affectent nullement comme beaucoup de choses d’ailleurs. Une enfance donc heureuse. Des précepteurs m’ont donné des leçons alors qu’il était hors de question pour mes parents que je fréquente l’école du coin. Il y a des limites au mélange avec les autres. Mes deux parents m’ont aussi rapidement emmené avec eux, me montrant ainsi les ficelles de leur commerce respectif. J’ai été de chacun de leur voyage même si le confort reste toujours quelque chose de recherché. Il n’a jamais été question de voyage où il fallait dormir dans des conditions rustiques.

Pouvez-vous me raconter un souvenir de voyage?

J’ai le souvenir d’un voyage au Bangladesh alors que j’avais cinq ans. Un marché en plein air avec des étals partout et notamment un qui regorgeait d’objets précieux en tout genre. Je ne regardait qu’un trépied avec un coussin en guise d’assise et orné d'émeraude. Une merveille qui marqua le début de mon intérêt marqué pour les objets précieux et plus particulièrement les fauteuils. Mon regard a été interprété comme une demande et je l’ai obtenu pour mon plus grand bonheur.

Comment sont apparus vos pouvoirs?

Cela remonte à mes huit ans et mes parents m'avaient laissé à ma grand-mère maternelle. Une femme bien plus stricte et qui se permet souvent des commentaires sur mon éducation, me jugeant bien trop précieuse et capricieuse. Cela me laissait totalement indifférente, ce qui ne manquait pas de l’exaspérer encore plus, me jugeant alors insolente. Il était rare que mes parents me laissent avec elle mais lors d’un voyage en Inde, il a fallu emmener mon père en urgence dans un hôpital. Une maladie locale qu’il a attrapé et dont il a parfaitement été soigné mais qui a nécessité une hospitalisation de plusieurs jours. Ma grand-mère est restée avec moi dans notre maison en Inde durant tout ce temps. Elle s’est mis alors en tête de profiter de ce temps pour revoir mon éducation. Depuis que je suis toute petite, je me suis toujours attribué le fauteuil le plus confortable. J’étais tranquillement installée quand elle m’a ordonné de lui laisser parce qu’en tant qu’enfant je devais laisser la place à mes aînés et jouer au sol comme tout enfant. Devant mon refus obstiné. Pas de colère ni de cris. Juste je restais silencieuse, l’ignorant totalement tout en mangeant tranquillement des dattes. Elle m’a saisi de force et m’a posé au sol, s’installant à ma place dans le fauteuil. J’ai ressenti une colère alors qu’elle refusait de bouger et je la regardais fixement. Le coussin du fauteuil s’est alors enflammé et elle a donc été obligée de se lever. J’ai été bien plus triste d’avoir abîmé un si joli fauteuil que d’avoir risqué de la blesser. Une question de priorité. Je suis restée depuis une enfant insolente et bien trop gâtée.

Est-ce que vous parlez plusieurs langues?

Oui j’ai pu apprendre plusieurs langues ont cours des différents voyages. Mes parents ont favorisé cet apprentissage. De part mes origines indiennes, la famille a veillé à ce que je maîtrise l' hindi et le bengali. Les deuxièmes et troisièmes langues de la famille que tout un chacun est tenu de parler. J’ai également pu apprendre le français et l’italien au cours de voyages en Europe. Les voyages en Asie m’ont donné des bases en mandarin et en japonais. Je poursuis ces apprentissages au quotidien, poussé par mon côté perfectionniste qui s’exprime dans mes intérêts.  Il faut dire aussi que je suis aussi douée de manière globale.

Comment s’est passée votre arrivée à Poudlard?

La répartition a été une évidence. Dès que le choixpeau a été posé sur ma tête, il a cerné ce que je cache sous mes airs précieux et capricieux. Je me suis retrouvé ainsi chez les Poufsouffle sans que cela ne m’affecte en somme. Une sorte de détachement qui est présent de manière générale chez moi. Ce qui m’a contrarié, par contre, c’est la découverte de devoir partager un dortoir avec d’autres filles. Je ne me voyais pas dormir ainsi dans une forme de proximité alors que je tiens à mon intimité. J’ai affirmé de manière claire et distincte mon avis aux préfets mais il a quand même fallu. J’ai alors pris le parti de choisir mon lit sans laisser le choix à mes comparses. Du haut de mes onze ans, avec  mon caractère bien marqué, il n’a pas été très difficile de les convaincre. Un petit test des matelas afin de choisir celui qui correspond le mieux à ma morphologie. Je me suis aussi attribué le fauteuil présent dans la chambre, dissuadant mes nouvelles camarades d’en faire de même. Indira était dans la place et personne ne pouvait l’ignorer.

Comment se sont passées vos années d’études?

Sur le plan scolaire, j’ai rapidement démontré mes capacités et mon perfectionnisme. Partisane du moindre effort, je ne cache pas que si je peux déléguer, je le fais mais sinon je travaille dur afin d’être excellente partout.

Sur le plan social, je me suis vite intégré et j’ai développé des amitiés. J’ai aussi rapidement su développé une forme de réseau pour obtenir les bonnes informations. Surtout les potins et toutes les rumeurs qui circulent à Poudlard. J’aime être au courant de tout. Une sorte de deuxième nature que je me suis découverte à être capable ainsi de toujours être informé. Il était alors évident de rejoindre les rédacteurs de Poudlard. Un bon moyen de pouvoir écrire au sujet de tous les potins que je peux récolter.