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[Libre] Le lac aux Strangulots | Aylen Nott [Terminé]

Cassiopea
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Sujet: [Libre] Le lac aux Strangulots | Aylen Nott [Terminé]
Lun 10 Aoû - 16:05

Feat. Libre

Ce matin là, une ombre capé de jais s'était glissée hors des murs de poudlard pour rejoindre le lac qui trônait en son sud. Et, poursuivit par deux félins au pelage parfaitement lustrée, cette silhouette vêtu de noir se faufilait d'un pas aérien entre les rares élèves ayant eu le courage de se lever si tôt en un dimanche matin.
A vrai dire, le soleil étirait avec une certaine difficulté ses rayons par delà la forêt interdite pour baigner Poudlard dans une clarté propre au mois de septembre, de plus la fin de l'été poussait la plupart des élèves à se retrancher sous leurs couettes. Le temps était donc moins propice aux balades matinales que durant les vacances estivales en sommes.

Cependant, profitant de cette quiétude, Cassiopea s'était glissée jusqu'au lac pour y déposer sans aucune précipitation son sac à terre. Alors, contemplant l'onde tranquille, le jeune professeur songea au peuple qu'il renfermait. Combien de fois avait-elle cherchée à apercevoir ne serait-ce qu'une selkie ou sirène durant sa scolarité ? Enfin, ce vif intérêt s'était éteint lorsqu'elle avait chuté dans le lac et qu'elle s'était faite attaquer par de pugnaces Strangulots. Sans ce Serpentard de 7ième année, Cassiopéa ne serait peut-être pas devenue professeur et aurait fini sa scolarité au fond de l'eau. Et, se remémorant la douloureuse étreinte de ses créatures terrifiantes, Miss Sinistro ne pu réprimer un frisson.
Il était vrai qu'elle était, aujourd'hui, en mesure d'écarter tous ces démons aquatiques d'un simple sort mais cet incident avait ôté à la belle toute envie de faire de nouveaux face au peuple océanique.


Alors, pourquoi s'était-elle posée sur les rives de leur royaume ? Ce raisonnement certes peu logique au premier abord prenait sens en une certaine démarche ; Cassiopea nourrissait l'espoir de devenir un animagus, et par conséquent elle s'entraînait loin des élèves afin de réaliser ce rêve. Cassi maîtrisait globalement la technique pour devenir un animagus mais n'avait jamais pu esquisser la moindre transformation, même partielle, et cela la désespérait au plus haut point. Deux ans, voilà deux ans qu'elle travaillait sur cet acte qui lui semblait hors de porté, deux années qui ne lui apportais que peu de succès. Cassiopea avait donc optée pour des entraînements loin de la vue de tout, histoire de ne pas se dé-crédibiliser un peu plus.
A vrai dire, au vu des échecs cuisant qu'elle avait subi durant l'été, il n'était plus question qu'elle tente de dévoiler ses " exploits " aux autres. Parce que oui, ses efforts avaient bien connu des récompenses, du moins une, et lorsque Cassi avait compris que son odorat s'était affiné jusqu'à être dans la capacité de distinguer quelques rares personnes en fonction de leurs parfums, voir odeur corporelle, le professeur s'était emballé et s'était précipité sur ses amis pour clamer haut et fort qu'elle y était presque ! ... Et bien non. Cela s'était arrêté là. Pas un trait animal avait supplanté son caractère humain, pas un élément physique n'avait sû égayer son apparence, rien, c'était simplement ; "voilà, tu gagnes un bonus en odorat, maintenant débrouille toi ! " et en deux ans, cette récompense semblait bien maigre...

Enfin, Poudlard ne s'était pas fait en un jour, le processus qui conduisait un sorcier à devenir un animagus était long, très long, et Cassiopea devait se faire une raison ; elle avait encore un looong chemin à faire. Aussi, elle entreprit de ce concentrer comme pour repartir en quête de l'animal qui sommeillait en elle.
Silencieuse, la jolie demoiselle vint prendre place dans l'herbe fraîche, a genoux face à l'étendue aqueuse et sombre qui prenait vie devant elle. Ses paupières vinrent alors se clore un instant tandis que ses longs cheveux d'ébène retombait souplement sur ses épaules et courbait le plie sous la caresse de la Bise. Elle semblait plongée dans une quiétude dont rien ni personne ne semblait pouvoir balayer, méditer avec intensité, tomber dans une profonde abysse mentale, mais, au premier craquement de branche le jeune professeur ouvrit les yeux et se redressa à demi, alerte. Cependant, son visage visage n'était ni marquée par la frayeur, ni par l'agressivité, au contraire ! Il témoignait d'une habituelle bienveillance qui caractérisait miss Sinistro (outre son penchant pour la maladresse bien évidemment..).
Et, c'est d'une voix douce et mélodieuse que la demoiselle glissa ;
— Tu peux t'approcher tu sais, je ne suis pas encore cannibale, et puis j'ai déjà mangée !

.
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Sujet: Re: [Libre] Le lac aux Strangulots | Aylen Nott [Terminé]
Mer 12 Aoû - 19:42


Le Lac aux Strangulots


Le rituel matinal d'Aylen était très précis.
Son réveil sonnait à cinq heure et demi du matin. Là elle se levait, s'étirait, prenait un verre d'eau, enfilait une tenue de sport puis faisait quelques exercices. Une cinquantaine de pompes et abdos, et des tractions. Après cela, elle se dirigeait vers la fenêtre de ses appartements et grimpait sur le rebord avant de plonger dans le vide, puis de se changer non loin du sol en un magnifique corbeau qui étendait ses ailes pour s'envoler.
C'était alors sa cape de jais à elle qui s'étendait.
Elle passait alors quinze minutes à survoler l'enceinte de Poudlard, vérifiant qu'aucun élève ne traînait là où il ne devait pas être, puis elle redescendait doucement jusqu'aux abord du lac où elle faisait un footing, en partant d'une rive éloignée pour revenir jusqu'au château progressivement.

Elle avait profité d'être dimanche pour se poser plus loin que d'habitude en cette matinée où les nuages – encore hauts malgré l'automne qui approchait à grand pas – offraient un ciel majoritairement dégagé.
L'avantage du week-end était qu'elle avait un peu plus de temps libre pour elle et pouvait se réveiller un peu plus tard que d'habitude, profiter de la nature généreuse des alentours de Poudlard sans être dérangée par personne.

En reprenant sa forme humaine, elle foula le sol de quelques petits pas de courses.
Elle inspira profondément, appréciant l'air frais qui traversait ses poumons alors que son souffle se faisait plus court. L'atmosphère avait cette odeur de chlorophylle après une nuit pluvieuse qui était si agréable pour la femme dont le pas léger s'enfonçait à peine dans l'humus. Elle n'aimait pas courir sur les galets de la plage qui longeait le lac et choisit de parcourir la forêt, se baissant pour éviter quelques branches, sautant au dessus des fougères qui gênaient sa progression.
La lumière du soleil tombait à travers les feuilles, transperçant la forêt de rayons dorés qu'elle suivait dans une course contre elle-même.
Sa tête se vidait progressivement.
C'était agréable.
Mais ce n'était pas pour durer, car elle finit par ralentir en revenant vers le château. Toujours à l'écart toutefois, elle décida de reprendre sa forme de corbeau pour survoler les arbres et revenir vers le bord du lac, afin d'être sûre du chemin à emprunter.

Elle plana un instant.
Puis elle nota une silhouette penchée au dessus de l'eau.
Evidemment, elle reconnu sa collègue de potions, une matière qui n'avait jamais été sa tasse de thé. La plupart du temps ses créations liquides prenaient la forme d'une crème molle qui tentait de fuir le chaudron. Ou explosaient. C'était un miracle qu'elle soit parvenu à obtenir une Aspic dans cette matière.

Elle vola en cercle, revint un peu sur ses pas, puis se posa pour s'avancer à patte au sol. Curieuse, elle se demandait ce que pouvait bien faire Cassiope ici. Se voulant discrète, elle rata une branche qui cassa sous son poids d'oiseau. Elle n'était pas aussi coordonnée sous cette forme qu'elle l'était lorsqu'elle était humaine, malheureusement.
Les paroles auraient pu la faire sourire, si elle avait eu une bouche, mais à la place elle avait un bec, et elle s'avança en sautillant vers elle. Elle lâcha un croassement, observa la réaction de l'enseignante et puis...
Redevint humain.

« Même si vous aviez été cannibale, bizarrement, je pense que j'aurais pu me débrouiller pour m'en sortir, » affirma-t-elle avec un fin sourire arrogant. Hé, elle était une ancienne auror après tout. « Ceci dit je suis surprise que quelqu'un d'autre soit déjà réveillée et dehors à cette heure-ci. Certains pourraient penser que vous faites des choses illégales. » Le ton, bien que plaisantin, restait assez sérieux. Et à vrai dire, même s'il était clair qu'Aylen ne pensait pas un seul instant que sa collègue puisse être en train de fomenter quelques sombres desseins, elle n'en restait pas moins une auror. Elle se méfiait de tout.
Et peut-être y avait-il un fond de méfiance dans ses paroles.
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Sujet: Re: [Libre] Le lac aux Strangulots | Aylen Nott [Terminé]
Jeu 13 Aoû - 20:57

Feat. Libre

Les pâles lueurs qu'arborait le soleil glissait avec aisance entre les feuillages ambre et ocre qui annonçait un automne naissant, avant de se fondre dans la chevelure d'un professeur captivé. Cassiopea observait avec une certaine fascination au fond de l'oeil le corbeau sautillant qui s'avançait vers elle, et pour cause, tout animagus possédait un élément qui permettait une identification et, au vu des petites plumes ambrés qui trahissait un noir maculé, elle ne pouvait rater sa collègue. Aylen Nott était un professeur renommé mais elle avait atteint un certain prestige aux yeux du professeur de potion de part sa classification d'animagus, tout comme Minerva MacGonagall, et par conséquent, c'était d'un oeil pétillant et un sourire grandissant qu'elle accueillait la jolie rousse et ses paroles teinté d'une certaine arrogance. Etrangement, cela semblait ne pas déranger plus que cela la brunette qui reprenait sa position en tailleur tout en venant clore ses paupières comme répondre avec indifférence au propos, cette attitude aurait pu vêtir l'allure d'une provocation rare digne des plus grands "je-m'en-foutiste" du siècle si elle n'avait pas glissée, d'une voix amusée ;

—Mais qui sait, peut-être que je vends sous cape des chocogrenouilles et des farces et attrapes aux élèves, afin de les corrompre ? Ou peut-être que j'ai décidée de mettre fin à ma carrière de dealeuse de patacitrouille et que j'attendais sagement votre venue afin que vous me guidiez à Azkaban ? "

Elle ouvrit un oeil et réprima un éclat de rire, après tout Aylen semblait si sérieuse que Cassiopea doutait parfois qu'elle soit en capacité d'instaurer une limite entre plaisanterie et sérieux. Cependant, l'humour étant le propre de l'Homme selon quelques penseurs, le professeur de métamorphose pouvait renfermer au plus profond d'elle un talent d'humoriste hors pair ! ... Peut être ? ... Un jour...? Alors, soudainement en proie au doute, Cassiopea reprit une posture qui s'efforcait d'être sérieuse bien qu'elle présentait quelques maladresses dans la tournure.

—C'était une blague hein. Vous savez, le truc que l'on lance pour détendre une atmosphère...? 'Fin.. Je ne dis pas que vous n'avez aucun sens de l'humour hein ! Jamais de la vie ! ... Enfin... Non ! Vous avez de l'humour ! ... Il faut juste... Le trouver ... Mais ça on s'en fiche. Donc non, je ne deale pas des confiseries aux élèves, tous le monde sais que pour obtenir des farces et attrapes ainsi que des chocogrenouilles sympa il faut aller à Pré-au-lard ou au chemin de traverse ... Ou dans le bureau de la concierge... Mais jamais je ne pousserais les élèves à transgresser les règles et les enverrais là-bas hein! J'ai mes propres stocks de farce et attrape ainsi que bonbon donc je n'ai pas besoin de... Euh.. "

Décidément, ses explications ne tournaient pas du tout en sa faveur et doucement, sous la précipitation de ses propos et le visage fermé de son interlocutrice, Cassiopea sembla se faire plus petite tout en rougissant sous le poids de la panique. Elle devait se calmer, respirer, expirer, et reprendre tranquillement. C'est bon? Oui, elle pouvait reprendre.
Néanmoins, incapable de se confronter au regard de sa collègue, le professeur de potion observa le lac impassible et se prit à rêver qu'elle aurait souhaité posséder un tel calme. Elle ? C'était une tornade qui tentait de contenir son naturel surexcité. Démesurée jusque dans ses moindres émotions, la tempérance semblait bannit de son lexique, si bien que si elle était capable de faire preuve d'une joie de vivre rare, une panique irrationnelle pouvait la pousser dans ses retranchements et lui faire perdre tous ses moyens. Alors, après quelques instants de silence, la jolie brune recommença d'une voix plus assurée bien que son regard restait fuyant.

—Je travaille une métamorphose, et vu qu'il y a plus d'échec que de victoire, je fais ça à l'abri des regards, d'où le fait que je sois ici. Mais si vous ne me croyez pas, vous pouvez toujours me fouiller, je n'opposerais pas de résistance, d'ailleurs vous pouvez constater la véritable bibliothèque étendue sur l'herbe. Par contre, si vous pouviez juste sourire un peu ça serait plus convivial je crois. Pas besoin d'un truc super forcé, mais juste de quoi m'ôter l'idée que vous allez me sauter à la gorge quoi."

Et, sur ce, elle ramena les livres épars sur ses genoux comme prête à décamper. Décidément Mademoiselle Nott l'intimidait beaucoup trop et cela semblait totalement déboussoler la pile électrique. Non mais, pourquoi était-elle aussi méfiante, on n'était pas en temps de guerre tout de même ! Et puis, Cassi n'avait pas la tête de Bellatrix, si ? Non mais ! Aylen devait cessez sa paranoïa ! Ouais !
Aussi, prête à contrer ce regard inquisiteur, Cassiopea inspira profondément et s'arma des meilleurs piques qu'elle trouvait pour faire face à son collègue. Elle n'allait pas courber l'échine face à une ex aurore qui lui faisait légèrement peur, jamais ! Elle n'était plus une débutante et savait un minimum se défendre ! ... Du moins verbalement... Après elle se contenterait de trouver une parade pour fuir et se précipiterait sur McGonagall ; elle n'était pas assez cinglée pour affronter seule une sorcière de ce niveau là.

Alors, le regard farouche, l'allure fière, la poitrine presque bombée, Cassiopea entrouvrit les lèvres et s'apprêta à contre attaquer. Hélas le courage lui manqua.
Ouais non, elle allez se taire, il valait mieux pour elle. Aylen était trop flippante pour que Cass' n'ose l'affronter. La preuve, qui devenait un animagus corbeau à part les gens super flippant ? Qui ? C'était comme si un animagus crocodile nous demandez de lui faire confiance, ça ne passait pas !

—Sinon... Vous aussi vous vous êtes levée tôt pour dealer des patacitrouilles ?
Demanda la jolie brune en tentant de rebondir sur une note humoristique
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Sujet: Re: [Libre] Le lac aux Strangulots | Aylen Nott [Terminé]
Jeu 13 Aoû - 22:29


Le Lac aux Strangulots


L'oeil s'agrandit et la ligne rousse prit son envole vers le front pâle. Ce n'était pas exactement la réponse qu'elle attendait, mais d'un autre côté, elle ne savait pas réellement ce qu'elle aurait voulu entendre. Sans doute quelque chose de plus sérieux, ou en tout cas plus franc. Elle n'était pas connue pour son sens de l'humour et avait pris l'habitude d'obtenir des réponses directes dans son ancien travail. Il n'y avait pas beaucoup de place pour la rigolade dans sa division, même si certains étaient de vrais clowns justement à cause de ça.
Ce n'était pas son cas à elle.
Pas quand elle ne savait rien de la personne face à elle. Pour la simple et bonne raison qu'on ne savait jamais réellement comment quelqu'un pouvait réagir à l'humour.
Certains prendraient mal la réponse de Cassiopea par exemple, pensant qu'elle se moquait d'eux.
Fort heureusement pour elle, Aylen n'était pas non plus du genre à réagir ainsi. Elle préférait pour le coup se contenter d'adopter une attitude dubitative.

Elle croisa les bras sous sa poitrines, sa peau froide contractant avec ses muscles brûlés par ses exercices matinaux. Elle conserva son silence et attendit de voir la réaction de sa collègue. La tester était trop tentant.
Le changement de posture voulait tout dire aux yeux de la professeure de métamorphose. Il ne fallut d'ailleurs pas longtemps pour qu'elle revienne sur ses paroles et précise qu'il s'agissait d'humour.
Oh. Ohohohoh.
Aylen réprima un sourire alors qu'une idée se formait dans son esprit.
Elle choisit à nouveau de conserver le silence, se contentant de pencher à peine la tête sur le côté. Quelques mèches folles sortaient de son chignon et caressèrent l'épaule à moitié dénudée par le débardeur noir qu'elle portait, bien pratique pour faire du sport. Elle haussa son deuxième sourcil, alors que ses yeux restaient fixés sur sa collègue et ses lèvres restaient droites. Regarder sa collègue s'enfoncer avait quelque chose d'hilarant que la femme n'aurait su décrire, mais ça l'amusait bien en tout cas. Elle restait toujours ébahi par sa propre capacité à mettre les gens mal à l'aise.
Ceci dit, elle nota dans un coin de son esprit qu'elle avait ses propres stocks de farce et attrape. A quoi cela pouvait-il bien servir à la professeure ?

Un silence s'installa.
Le soleil se reflétait sur le lac et mouchetait les rives et leurs occupantes, le clapotis des flots seul murmurait devant la situation gênant.

Finalement, une réponse plus claire arriva. Elle travaillait une métamorphose ? Sans succès, ajouta-t-elle.
D'accord, pourquoi pas.
Ceci dit, l'idée de la fouiller était des plus tentantes. Après tout, même si Aylen était une personne très professionnelle, elle n'était pas non plus aveugle, et la jeune femme face à elle était tout à fait charmante. La fugace idée d'effectuer une fouille corporelle traversa son esprit, sans doute plus pour la mettre al à l'aise que pour son physique, mais elle l'abandonna bien rapidement.
Il y avait des limites à ne pas franchir avec sa collège, aussi se limiterait-elle à abuser de l'aura de terreur qu'elle semblait dégager pour elle.
Quand elle lui demanda de sourire, elle se contenta de pencher la tête de l'autre côté et de faire un pas en avant.
Elle aurait presque été menaçante.
Elle doutait que Cassiopea resterait la poitrine bombée très longtemps.

Elle redressa la tête pour la porter fièrement, le dos droit, elle s'avança un peu plus vers Cassiopea. Elle se pencha en avant vers elle, le regard perçant, l'attitude méfiante.
« Des patacitrouilles ? Et si vous me montriez plutôt ce stock de farces et attrapes que vous possédez ? Je suis certaine de la trouver plus... qu'intéressante. » Les sourcils se rejoignirent dans un froncement calculé. Elle glissa sa main dans sa poche, la serrant autour de sa baguette. « Je devrais peut-être effectivement vous fouiller tout de suite, miss Sinistro. Que cachez-vous derrières ces yeux ? » Le ton était glacial et la température semblait descendre à chaque mot qui sortaient de ses lèvres carmines.
Jusqu'à ce qu'un fin rictus commence à se former.
Et qu'enfin un rire éclate.
Cristalin, il traversa l'espace au dessus du lac lorsque finalement Aylen se redressa.

La tête de Cassiopea était impayable, franchement. Autant à l'instant où Aylen s'était montré menaçante que dans l'immédiat alors qu'enfin la vérité éclatait. Elle n'aurait pas pu rêver mieux. Le rire fut de courte durée, puis reprit brièvement lorsqu'elle observa à nouveau sa collègue.
Ah, ça faisait du bien.
Vraiment.
L'enseignante avait voulu un sourire, elle avait gagné un rire. A ses dépends, certes, mais c'était bien mieux que ce qu'elle espérait à l'origine !

« Vous êtes tellement bavarde quand vous êtes nerveuse que vous ne m'avez pas laissé dire un mot. Et vous étiez déjà tellement enfoncée que je n'ai pas pu m'empêcher d'achever votre œuvre. C'était magnifique. Vraiment. J'espère que vous apprécierez cela venant de quelqu'un qui, apparemment, ne sait pas ce qu'est l'humour, et que vous aurez trouvé – dans tous les sens du terme – ce dernier à votre goût. » C'était ce qui s'appelait un retour de bâton.

Finalement, Aylen se contenta donc de s'installer à ses côtés et de regarder les ouvrages de métamorphose, lisant les titres. « Hm. Intéressant. Je vais poser la question afin d'être sûre, mais sur quel genre de métamorphose travaillez-vous ? » Elle tourna les pages de l'un des livres.
Aylen avait effectivement le corbeau en animagus, mais ce n'était pas pour la mauvaise réputation que celui-ci avait connu fut un temps. C'était car il s'agissait d'un animal d'une intelligence rare, mais aussi car lorsque les corbeaux quitteraient la Tour de Londres, cela signifierait la fin de l'Angleterre. Mais ça, le savait-elle seulement ?
Pour le moment, ce qui était certain, c'était qu'elle était plus intéressée par les livres éparpillés.
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Sujet: Re: [Libre] Le lac aux Strangulots | Aylen Nott [Terminé]
Ven 14 Aoû - 14:23

Feat. Libre

La pupille tremblante, Cassiopea se faisait plus petite à mesure que sa collègue approchait, l'allure presque menaçante. Il fallait avouer que cette silhouette sportive approchant d'un pas décidée avait de quoi faire frémir, surtout lorsque son interlocutrice, à demi couchée dans l'herbe tant elle avait essayée d'allonger l'écart qui la séparer de Miss Nott, observait cette dernière en contre-plongée.
Splendide, quasis impérieux, son charisme avait de quoi être jalousé, aussi Cassiopea était tirayée entre la crainte et une profonde fascination, cependant son instinct lui dictait de garder une main sur sa baguette.
Et, alors que la jolie rousse se penchait sur la brune, les sourcils froncés, Miss Sinistro sentit sa poigne se faire plus forte autour du bois de son unique arme bien qu'elle fut trop apeurée pour oser quoi que se soit. Par Merlin ! Comment réagirait-elle si un jour un proche ou sa propre personne était menacé ? Un rictus se dessina alors sur les lèvres de l'ex auror et Cassiopea songea un instant qu'il s'agissait d'une provocation face à une attitude bien trop soumise.
Grrrrah !
Cassi se maudissait intérieurement d'être aussi faible, croyez-le.
Mais, lorsqu'un rire échappa aux lèvres de la terrifiante rousse, le professeur de potion sembla se décomposer.
Q-quoi ?
Trop perturbée par ce changement aussi brutal de comportement, elle n'écouta que d'une oreille les propos du professeur, posant sur cette dernière un regard de merlan fris auquel on proposerait de passer à la poêle.

Une blague...?

Genre...

De ...L'humour ?

ELLE AVAIT MANQUE DE FAIRE UN AVC ! CE N'ETAIT ABSOLUMENT PAS DROLE !!! Non mais ! Quelle psychopathe !

Cependant, lorsque Aylen vint se poser auprès de Cassiopea, cette dernière sembla reprendre ses esprits et se saisit rapidement des derniers livres qui reposaient dans l'herbe, si bien qu'elle arracha presque des mains l'ouvrage que feuilletait le professeur de métamorphose. Elle feignait l'agacement, peut-être la rancune, mais à vrai dire elle n'était que peu crédible, si bien qu'il ne lui fallut que peu de temps pour rompre le silence quasis boudeur qu'elle avait instaurée.

—-Animagis. J'y travaille depuis deux ans. ;

Légèrement trop sèche, elle semblait tout de même en vouloir un peu a Aylen. Après tout, elle venait d'éprouver une frayeur véritable, et ce genre de stress était totalement inconnu à notre demoiselle jusqu'à présent. Non, elle n'avait jamais affrontée de danger iminent depuis la tentative de noyade auquel le peuple des eaux l'avait soumise, et elle ne s'en portait pas plus mal.

Mais, d'une nature à bannir la rancune, Cassiopea laissa échapper un soupire et retrouva son légendaire sourire qu'elle accorda aux professeur de métamorphose comme en gage d'excuse. Mine de rien, elle n'étais pas aussi effrayante que ça, lorsqu'elle ne jouait pas les psychopathe. Mouais, Cassiopea restait tout de même sur ses gardes, reculant légèrement comme pour instaurer un no-mens-land entre elle et son interlocutrice. Elle avait beau sembler plus encline à communiquer, elle restait intimidante, beaucoup trop. A vrai dire, la personne en elle même n'était pas effrayante, mais... Cette aura qui tournait autour d'elle semblait si lourde, si sombre.... Mmmh... Non. Elle devait se faire des films.

Alors, resplendissante, Cassi' osa se rapprocher un peu et tendit avec fierté un petit cahier usé par le temps contenant des notes sur les exercices et techniques utilisée durant ses exercices, en demandant d'une voix pleine de gaieté, presque fluette


—-Et vous ? Vous faites du sport dès le matin ?

Le sport ? Cassiopea n'aimait pas vraiment ça, après tout cela se sentait. Mince, certes, mais son l'allure trop fragile indiquait clairement qu'elle était plus en capacité de se fouler une cheville au bout de dix minutes de jogging plutôt que de gravir des montagnes ou filer comme le vent.
Non, elle n'avait jamais aimée ça, enfin, elle n'avait jamais trouvée de réelle motivation qui pourrait la pousser à se dépasser, c'était différent.
Aussi, elle préférait se perdre dans ses romans, vivre les aventures des héros assise confortablement sur une chaise que passer le pas de la porte et les vivres pleinement. C'était presque aussi intéressant. Presque.

Mais ce débat insonore venait se perdre dans la contemplation de son interlocutrice qui elle, semblait plus du genre héroïne de roman que lectrice pantouflarde...
Cassiopea se surprit alors à imaginer toutes les aventures que sa collègue avait pu vivre, après tout une aurore devait connaître une vie trépidante non ? Ou alors, était-ce la vision stéréotypée que nous imposait le ministère ? Quoi qu'il en soit, le regard émerveillé de la brune ne quittait plus la jolie rousse et ses courbes, visiblement fascinée.

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Sujet: Re: [Libre] Le lac aux Strangulots | Aylen Nott [Terminé]
Sam 15 Aoû - 14:28


Le Lac aux Strangulots


Evidemment que Cassiopea lui en voulait un peu. Après tout, elle venait de se jouer d'elle comme on se jouait d'un gamin de quatre ans, il y avait de quoi être vexée. Toutefois cette vexation ne faisait que nourrir l'amusement de la femme qui trouvait ça drôle malgré tout. Ca lui passerait de toute façon. Et si jamais elle lui en voulait pour plus d'une semaine, Aylen se poserait alors de sérieuses questions sur la mentalité de la femme et sa capacité à être enseignante. Pas que ça soit à elle de juger, mais elle ne se gênerait pas pour le faire, surtout qu'elle comptait bien travailler en collaboration avec elle et le reste du corps enseignant. Il faudrait d'ailleurs qu'elle leur parle pour veiller à ce que leurs programmes respectifs ne se gênent pas les uns les autres.
Enfin, assez divagué.
Alors qu'elle parcourait les livres du regard – l'un se faisant pratiquement arraché de ses mains – Cassiopea répondit à sa question. Oh, alors elle travaillait à devenir animagus.
Aylen leva les yeux sur elle – qui boudait toujours – et la jaugea du regard. Elle ne connaissait pas les talents de sa collègue en métamorphose, bien que l'animagie ne dépendait pas que de ça. Deux ans qu'elle y travaillait... Intéressant. Toutefois le visage de la rousse resta neutre.

Elle baissa à nouveau les yeux sur le livre qu'elle feuilleta, laissant échapper un simple « Je vois... » en réponse à sa confesion.
Elle releva les yeux sur Cassiopea qui cette fois-ci lui offrit un sourire. Par automatisme, Aylen le lui rendit brièvement. Bien, il semblait que la hache de guerre avait été enterrée, même si la rousse nota un léger mouvement de recul de la part de sa collègue.
Elle choisit de l'ignorer.
Puis de refermer l'ouvrage complexe, alors que finalement Cassie choisit de se rapprocher après son geste de recul et de lui tendre un carnet. Aylen posa le livre à côté d'elle, haussant un sourcil surpris, puis elle commença à regarder le contenu. Des pages et des pages d'exercices répertoriés, les vestiges d'heures de travail de la part de la brune.
Certains firent un peu tiquer Aylen qui ne dit rien pour le moment, sortant de sa concentration au moment où on lui posa une question. Elle ne leva pas les yeux du carnet pour autant, ne remarquant pas le regard que pouvat porter Cassiopea sur elle. L'aurait-elle remarqué, elle n'aurait sans doute pas noté autre chose que de l'intérêt poli de sa part.

« Non non, j'étais juste allée enterrer le cadavre d'un élève plus loin. » Le ton était neutre, rendant presque impossible de se rendre compte qu'il s'agissait d'une blague. Seul le léger tiraillement au coin de ses lèvres pouvait permettre de le deviner. Jusqu'à ce que, bien évidemment, elle dise la vérité. «  Sinon oui. Habitude de vie que j'ai prise chez les Aurors. Pompes, abdos, tractions et course tous les matins, voire tous les deux jours maximum. » L'entraînements de l'élite sorcière était souvent drastique, même si toutes les divisions ne subissaient pas le même. Certains étaient plus formés à l'enquête par exemple, et avaient une vie moins difficile que ce qu'Aylen avait pu connaître. « Même si habituellement je ne m'éloigne pas autant de l'école. Je profite qu'on soit dimanche. »

Finalement, elle tendit le carnet à Cassiopea et se leva. Elle fit signe à l'enseignante de faire de même.
« Vous permettez que je regarde un petit quelque chose ? Vous pourriez prendre... cette position pour moi ? » Aylen se tenait droite, bras écartés en croix, une jambe relevée.
Evidemment, sur le coup, Cassie ne semblait pas emballée par l'idée. Toutefois un haussement de sourcil dubitatif et léger penchement de tête sur le côté comme elle avait pu faire plus tôt de la professeur de métamorphose suffit à faire changer les choses. Elle n'était clairement pas habituée au refus et ne prendrais pas « Non » comme une réponse pour l'occasion. Et tout dans son attitude semblait l'indiquer.
Alors finalement, elle obtint gain de cause apparemment car finalement sa collègue se plia à sa volonté.

« Parfait. » Elle observa la position. Elle n'était pas parfaite. Mais ça ferait l'affaire. Aylen pinça les lèvres et poussa un peu du bout du doigt l'épaule de Cassiopea. Bon, elle était assez stable. Elle commença à lui tourner autour en l'observant. Une fois derrière elle, elle se rapprocha discrètement.
Elle avança ses mains vers sa taille.
D'un geste vif, elle la chatouilla.
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Sujet: Re: [Libre] Le lac aux Strangulots | Aylen Nott [Terminé]
Sam 15 Aoû - 17:36

Feat. Libre

L'oeil accroché aux moindres expression d'une rousse à la chevelure flamboyante, Cassiopea semblait jauger avec précision le niveau de dangerosité auquel elle se soumettait lorsqu'elle esquissait tel ou tel mouvement. Et, comparable aux méthodes qu'elle usait face à une potion trop instable, Cassiopea observait avec une attention rare les mimiques de cette demoiselle et agissait avec précaution, craignant une explosion de sa part. Aussi, lorsqu'elle évoqua l'enterrement d'un élève plus loin, Cassiopea tiqua. Plaisantait-elle ou... Non, si c'était le cas elle ne lui en aurait jamais parlé, il fallait être logique ! ... Ou alors, elle lui en parlait parce qu'elle était la prochaine sur la liste et que par conséquent elle ne pourrait rien dire, au courant ou non.
Euuuh...
Le professeur blêmit légèrement mais se ressaisit lorsque qu'elle crût apercevoir un léger rictus se dessiner au coin de ces jolies lèvres carmines. Mais, était-ce seulement concret ou l'avait-elle imaginé ? Ce mouvement, si furtif, avait des élans de ninja et résidait entre la fine frontière qui séparait songe et réalité, aussi, débattre sur sa réalité semblait bien plus complexe que prévu. Néanmoins le professeur de métamorphose était passé à autre chose et exposait avec neutralité ses habitudes sportives. Décidément, Cassiopea avait beaucoup de mal à s'imaginer survivre avec un tel entrainement ; elle traînait déjà les pieds durant les randonnées familiales qu'elle subissait chez les moldus, alors imaginez faire du sport volontairement.

Son regard refléta donc son état d'esprit et s'apparentait essentiellement à un "Quelle cinglée" mélangé à la détermination que connaissait les non-sportifs devant un coureur athlétique, classe, splendide, qui semblait respirer le "courir ? Ca fait du bien !". Et bien non ! Cassiopea en tenue de sport semblait se mourir à chaque pas, suffoquer à chaque footing et faisait preuve d'une mauvaise foi que l'on ne lui connaissait pas.
Non, embarquer Cassiopea dans une séance de sport était comme traîner un chat dans une piscine...Aussi, lorsque Aylen proposa à sa collègue de tenir une position donnée, Cassiopea crut en premier lieu qu'elle souhait la corrompre en la mettant au sport. Il était donc évident que le tout jeune professeur réfutait haut et fort cette proposition. Enfin, oublions le "fort", Cassiopea n'avait soufflé mot, mais tout dans son attitude semblait refuser la proposition. Néanmoins, contrainte par ce regard insistant qu'elle serait sans doute amenée à haïr par le futur, Cassiopea se leva dans un râlement peu coopératif. Elle n'avait pas vraiment le choix, mais n'hésitait plus à faire valoir son désaccord de part une mine boudeuse et un regard mécontent. Cependant, la position à tenir n'était pas si complexe que cela et le professeur relativisa donc, bien qu'elle n'effectua aucun effort particulier pour jouer la parfaite petite statue. Bon, son équilibre était impeccable, ça il n'y avait pas de doute, mais garder sa jambe tendue semblait plus difficile que prévu, alors, lorsque Aylen approcha ses mains de la taille de la brune, cette dernière sembla trop concentrée à tenir sa jambe droite pour les remarquer.
Elle se tortilla donc sans réellement comprendre ce qu'il se passait, d'autant plus que lorsqu'elle tourna le visage en direction de l'ex auror, cette dernière semblait totalement fermée. Aucune trace de joie, d'euphorie, et, lorsque l'on y réfléchissait réellement, aucune trace d'émotion en fait.

Le professeur de potion referma donc l'une de ses canines sur sa lèvre inférieure comme pour taire ses éclats de rire et pencha dangereusement sur la gauche, soumise aux doigts qui courraient sur son T-shirt, sans pourtant relâcher cette posture imposée. Mine de rien, elle gérait ! Plutôt bien même  Néanmoins, plus le supplice durait et moins Cassiopea semblait tenir, elle se tortillait encore et encore, tentant d'écarter les mains qui se jouaient d'elle à l'aide de petit coup de hanche maladroits, et, penchant fatalement trop à droite ou a droite, perdit un instant l'équilibre dans un petits cris.
Sentant alors son corps partir en arrière, Cassiopea tenta de se raccrocher à ce qu'elle pouvait et plaqua donc ses mains contre celles qui étaient apposée sur sa taille mais cela ne ralentit en rien sa chute. Trop tard. Trop proche d'Aylen, Cassiopea l'avait emportée dans sa chute et reposait à présent, et sans véritable gène, sur elle.
Voilà ce qui arrivait lorsque l'on s'attaquait à une personne beaucoup trop chatouilleuse. Elle resta donc là, et finit par tourner la tête en direction du professeur de métamorphose, soucieuse de son état.

—--Ca va aller ?


.
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Sujet: Re: [Libre] Le lac aux Strangulots | Aylen Nott [Terminé]
Sam 15 Aoû - 19:48


Le Lac aux Strangulots


Il était plus que normal que Cassiopea soit surprise du geste d'Aylen. N'importe qui le serait, pour être tout à fait honnête. Il n'y avait qu'elle pour comprendre l'intérêt de ce qu'elle faisait, et personne d'autre. Quoique sa sœur jumelle aurait peut être pu deviner, mais même là ce n'était rien de certain.
En attendant Aylen continuait de chatouiller la femme qui tentait de garder son équilibre face à cet assaut. Ce n'était pas évident, mais elle se débrouillait bien globalement, même si elle se tortillait beaucoup trop, alors complètement déconcentrée dans sa tâche principale. La professeure de métamorphose prenait des notes dans un coin de son esprit, sans s'arrêter pour autant, poursuivant jusqu'à ce qui devait arriver arriva.

Cassiopea tomba enfin vers l'arrière dans des éclats de rire, et Aylen fit un pas en arrière afin de pouvoir la rattraper et éviter qu'elle se fasse mal. C'était sans compter sur la prise qu'exerça sa collègue sur ses mains et la pierre instable qui dégringola lorsque la femme prit appuie dessus. Elle se sentit partir en arrière à son tour et patatraque ! Elle se retrouva sur les fesses.
C'était douloureux.
Son dos aussi avait un peu pris, mais ce n'était rien de trop terrible.
Elle pouvait sentir le poids de Cassiopea sur elle. Ses cheveux contre son visage, son odeur remonter jusque dans ses poumons. Pour être honnête, elle ne se souvenait pas exactement de la dernière fois qu'elle avait été aussi proche physiquement de quelqu'un dans un contexte pacifique. Et si ça n'avait pas été pour la douleur, sans doute se serait-elle sentit gênée d'un coup, comme revenue à l'adolescence.
Elle n'avait jamais vraiment été très à l'aise quand il s'agissait de contact physique non contrôlé.

Elle se redressa et émit un grognement peu avenant à la question.
« Comme quelqu'un qui vient de tomber. J'aurais dû faire plus attention à où je mettais les pieds. » Non, Aylen ne reprochait absolument pas à Cassiopea d'être tombée. Après tout, elle savait ce qu'elle faisait contrairement à sa pauvre victime qui subissait un peu depuis qu'elle était sortie des fourrées. « Mais j'ai eu ce que je voulais, c'est l'important. »
Elle glissa sa main dans la poche de sa collègue, fouillant un peu et pouvant donner l'impression qu'elle cherchait à la serrer contre elle. Toutefois, elle sortit rapidement le petit carnet, fouilla brièvement l'autre poche sans trouver dedans de quoi écrire et passa dans une position assise plus confortable.
« Bien, alors... »
Elle sortit sa baguette, décala un peu Cassiopea qui était désormais piégée entre ses bras. La tête d'Aylen reposait quasiment sur son épaule, et elle sentait quelques mèches folles venir chatouiller sa peau alors qu'elle parlait, son souffle effleurant l'oreille de Cassiopea de façon non intentionnel.
Elle essayait d'ignorer la sensation de chaleur qui émanait du dos de la professeure, qui était plus agréable qu'elle aurait aimé l'admettre.

« Je vais vous noter d'autres exercices que vous devriez faire pour renforcer votre concentration et parlier à votre manque de discipline physique. Pour bien contrôler sa transformation, il faut avant tout bien contrôler son corps. C'est important. » D'un coup de baguette, elle fit apparaître les exercices sur une page vierge du petit carnet.
Il s'agissait principalement d'exercice physique, évidemment. Il y avait même quelques petits schémas avec !
Elle plaça ensuite le carnet entre les mains de Cassiopea, comme si de rien était et récupéra ses bras.
« Vous pourriez hm... vous relever, maintenant ? » La légère hésitation de sa voix pouvait être surprenante, toutefois maintenant qu'elle n'était plus dans son champ d'étude habituel et contrôlé, elle ne pouvait plus ignorer la sensation qu'elle avait en gardant sa collègue contre elle.
Cette chaleur était tout à la fois gênante et agréable, et elle préférait tout faire plutôt qu'y penser. Et le moyen le plus rapide de s'en défaire était certainement d'éliminer sa source. Pas l'éliminer dans le sens tuer, bien évidemment, éliminer dans le sens s'en dégager.
Elle n'avait pas franchement envie qu'on note son malaise plus que ça, ni la rougeur qui commençait doucement à prendre sa place sur ses joues. Même si elle était parfaitement certaine d'être en mesure de trouver une bonne excuse à celle-ci.
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Sujet: Re: [Libre] Le lac aux Strangulots | Aylen Nott [Terminé]
Sam 15 Aoû - 21:59

Feat. Libre

Un grognement vint répondre l'interrogation du professeur de potion, lui arrachant alors un éclat de rire cristallin. A vrai dire, la jolie brune reprenait en assurance, trônant à présent fièrement sur la puissante auror ; Tête haute, le regard emplit de gaietée, le dos bien droit, elle jubilait intérieurement. Seul son sourire grandissant et irrépressible trahissait cette satisfaction qu'était d'avoir presque soumise la grande Aylen Nott sous son poids. Cependant, lorsque la jolie animagus entrouvrit ses lèvres Cassiopea s'installa plus confortablement comme pour se préparer à une phrase cinglante qui n'arriva pas.
Comment ça ? Pas de regard inquisiteur ? Pas de reproche ? Pas même un sous entendu piquant ? Non ?
Stupéfaite, elle tourna ses grands yeux vert en direction de la rousse en quête de réponse mais celle ci se contenta de fouiller ses poches, se collant inexorablement à elle. Cassiopea la laissa faire, peu incommodée de la proximité qui s'établissait entre les deux collègues ; elle était du genre sociable et adepte des démonstrations de ce genre alors bon, autant vous dire qu'elle avait connu bien pire.
Cependant, curieuse comme tout, elle observait les exercices qui s'inscrivaient petit à petit sur son carnet ouvert, se mouvant alors par instant, comme pour trouver la position la plus adéquate et surtout, la plus confortable (cette tâche n'est pas aussi facile qu'on ne le crois). Néanmoins, lorsque le souffle du professeur de métamorphose vint effleurer son oreille, la brune ne pu s'empêcher de secouer la tête ; ça chatouillait, et comme fait remarqué plus tôt, Cassie était très, trop chatouilleuse. Cependant, un agencement de mot la ramenèrent à la conversation ; "manque de discipline physique" ? Oh non, pas du sport. Tout mais pas ça !

Son regard se porta alors sur les petits schémas et un soupire disgracieux échappa aux lèvres de la brune qui révulsait sa tête en arrière. Sa nuque se cogna brusquement à l'épaule de Miss Nott qui servait effectivement de siège à sa cadette, et cette dernière émit un petit gémissement réflexe sous le coup. Vous savez, ce petit "Aïe" qui survient alors que l'on ne s'est pas même fait mal. Mais que voulez vous, si Cassiopea devait passer par le sport pour devenir animagus, elle passerait par le sport et disciplinerait son corps, tel un moine shaolin ! Waza !
Et, perdue dans ses pensées, s'imaginant déjà en équilibre sur un piquet depuis des jours déjà, filant comme le vent sans virer au rouge tomate et sans haleter tel un petit chien, bondissant tel un écureuil sur ses noisettes, Cassiopea ne prêta aucunement attention à la demande d'Aylen. Cependant, un étrange parfum attira l'attention de la brune qui s'était peu à peu habituée à l'odeur corporelle de son ainée. Indescriptible, le professeur ne pouvait le qualifier que par un seul adjectif "inhabituel".
Son odorat c'était amplement développé depuis deux ans mais il était vrai que le professeur avait du mal à associé une sensation à une cause particulière ; elle connaissait l'odeur de l'anxiété qu'elle avait côtoyé durant les examens, l'odeur de l'excitation que connaissait la table de Gryffondor à l'annonce d'un nouveau membres durant la cérémonie de répartition, mais celle-ci... Non. Alors, se redressant difficilement afin de retrouver une posture droite et debout devant l'auror assise, Cassiopea l'observa ; non, rien à signaler. Cela ne devait pas provenir d'elle. Mais, c'est dans un sourire franc et radieux que Cassie tendit sa main à l'intention du professeur de métamorphose en prononçant ceci ;

—Merci pour votre aide ! Je tâcherais de m'exercer, bien que je doute me lever aussitôt pour esquisser un petit footing... Il ne faut pas trop m'en demander non plus, le matin je me bat suffisamment contre ma couette pour en sortir... Et puis il faut la trouver la motivation... Mais je m'attaquerais à vos exercices ! ... Cependant il y a de forte chance pour qu'un élève me retrouve morte quelques part à Poudlard. Haha

Elle plaisantait, certes, mais il fallait avouer que cet entraînement allait changer radicalement son train de vie.
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Sujet: Re: [Libre] Le lac aux Strangulots | Aylen Nott [Terminé]
Dim 16 Aoû - 15:36


Le Lac aux Strangulots


Pourquoi si peu d'intellectuels aimaient le sport ? C'est vrai, ça venait manger sur le temps de lecture ou de sommeil perdu la nuit sur des livres, mais ne disait-on pas un esprit sain dans un corps sain ? Par exemple, Platon avait lui-même remportait deux prix aux Jeux Olympiques de son époque ! Et ça ne l'empêchait pas d'être l'un des esprits les plus connus et les plus appréciés de son époque !
Alors pourquoi ?
Bon, d'accord, quelque part elle comprenait la réaction de Cassiopea : elle-même dans son adolescence n'avait fait que très peu de sport, et ses premiers mois de formation en tant qu'Auror avaient été un véritable cauchemar pour elle à cause de ça. Toutefois ce n'était pas une fatalité, et cela pouvait toujours être changé. Elle en était la preuve vivante, à la seule exception près qu'elle n'avait jamais réussi à tenir sur un balai. Pour elle jouer au quidditch était donc exclus. D'ailleurs, la dernière fois qu'elle avait tenté de tenir sur un balai, elle avait terminé la tête à l'envers à se prendre des branches d'arbres sans pouvoir se redresser. Et de son incapacité à tenir sur un balai en avait résulté son apprentissage pour devenir animagus.

Ceci dit, Cassiopea mit un certain temps avant de se lever. Un temps qu'Aylen mit à profit pour reprendre le contrôle d'elle-même en attendant que madame daigne lever son séant pour la libérer.
Ce qui arriva enfin, à son grand soulagement.
Pfiou, freedom, comme diraient les écossais.
Elle accepta volontiers la main tendue et vint placer la sienne contre sa paume avant de tirer dessus – sans trop de force pour ne pas la faire tomber – et se relever grâce à son aide.
Elle épousseta ses habits rapidement, ramenant ses bras en arrière pour s'étirer. Le rose de ses joues pouvaient désormais disparaître en toute discrétion.
Les mots de sa collègue firent sourire Aylen doucement. Oui, ça lui arrivait, contrairement aux rumeurs qui ne tarderaient certainement pas à circuler sur un éventuel cœur de glace.

« Rien ne vous empêche de vous exercer le soir afin d'échapper au terrible monstre qu'est la couverture. » Ca en revanche elle n'avait jamais connu ce problème. Elle n'avait jamais eu besoin d'énormément de sommeil par nuit, et tournait souvent autour des cinq-six heures maximum. « Et au pire si vous le désirez je pourrais toujours venir vous chercher pour que nous fassions notre jogging ensemble. Je suis certaine que cela sera toujours plus simple que de s'y prendre seule, et rendra l'exercice plus agréable. Et cela épargnera à nos élèves votre mort, » ajouta-t-elle avec une pointe d'humour.
La proposition était peut-être un peu osée, maintenant qu'elle y pensait.
Après tout peut-être que sa collègue n'avait pas envie de la voir dès le matin, alors que tout ce qu'elle voulait c'était dormir. Cela pouvait se comprendre, surtout que la professeure n'était pas vraiment la personne la plus bavarde du monde lorsqu'elle n'était pas réveillée. Et maintenant qu'elle y pensait, elle n'aimait pas devoir écouter des gens dès le matin...
Bah, ce n'était pas la fin du monde au pire. Toutefois elle préféra tout de même ajouter quelques petites choses.
« Bien sûr je ne le prendrais pas mal si vous ne voulez pas, après tout ce n'était pas comme si nous nous connaissions vraiment. Je veux dire, même sans ça, c'est votre droit après tout. »
Et puis en plus, certaines personnes n'aimaient pas s'exercer en présence d'autres personnes.

Un déclic se produit à cet instant dans la tête rousse.

« En fait, pourquoi vous entraînez-vous à l'animagie si loin du château ? Vous ne voulez tout de même pas devenir illégalement animagus ? Car vous savez, sinon il existe des instructeurs aujourd'hui que vous pouvez solliciter auprès du ministère, contre une certaine somme. Cela serait certainement plus facile pour vous, sauf s'il existe une autre raison ? » Aylen avait froncé les sourcils. Sous ces questions innocentes, elle désirait tester sa théorie.
Mais était-ce la seule raison ?
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Sujet: Re: [Libre] Le lac aux Strangulots | Aylen Nott [Terminé]
Dim 16 Aoû - 17:36

Feat. Libre

Faire du sport avec... Elle ?
Cassiopea leva un sourcils et croisa les bras sur son ventre, légèrement réticente. La compagnie d'Aylen ne la dérangeait pas, loin de là, mais c'était l'option sport qui la troublait quelque peu.
Elle était plus rat de bibliothèque que furet de chasse quoi.

A vrai dire, elle avait prit très tôt le chemin des études là où sa soeur Camilla refusait fermement la magie et où son frère brillait en tant que joueur de Quidditch professionnel. Cassiopea elle, tentant d'attirer l'attention de ses parents ne serait-ce qu'un petit peu, aussi elle se tourna vers les études et tenta de diverger par apport à ses prédécesseurs.
Néanmoins cela ne reçu pas les effets escomptés ; elle était une bonne élèves, oui, et tant mieux pour elle. Cela s'arrêtait à ça.
Oui, si Cassiopea s'était autant acharnée sur les études et s'était rendu malade lorsqu'elle n'était parvenue à devenir professeur de métamophose s'était parce qu'elle était en quête de reconnaissance. Elle avait besoin que l'on s'arrête un instant sur elle et que pour une fois cela ne soit pas à cause de sa maladresse. Elle avait besoin d'un simple "c'est bien Cassi", c'était tout. Son frère lui, sportif comme toute la famille Sinistro, avait reçu cette attention que jalousait tant Cassiopea... C'était peut être une raison de plus pour ne pas aimer le sport... Elle n'avait pas réussit à marcher dans les pas de la famille fan de Quidditch, s'était tournée vers les études, et n'avait pas reçue les félicitations qu'elle attendait... Et puis, pour Cassie, le sport se résumait à ; sueur, douleur, et sensation d'être totalement pitoyable dans un jogging là où d'autre était canon comme pas possible.
Frustrée ? Peut être.

Cependant, le professeur chassa brusquement ces idées qui avaient assombrit son visage. Elle était d'une nature enjouée mais la famille n'était vraiment pas l'un des sujets à aborder avec elle. Elle avait trop courue après elle, s'était tant de fois forcée à affronter les disputes pour tenter d'en sortir quelque chose de positif, de réconcilier tous le monde ; Sa soeur haïssait presque la magie au point d'interdire à Cassiopéa d'aborder le sujet avec Alvin, son neveu, bridant ainsi les liens qu'elle aurait pu établir avec lui. Son frère obsédait ses parents, et n'était jamais là lorsqu'elle avait besoin d'un peu de soutient, favorisant les phrases blessantes que le doux réconfort qu'attendait sa cadette. Bref, Cassiopea s'était réfugiée dans les livres et leurs "happy ending" ainsi que dans les cours pour échapper à ce monde qui ne lui correspondait pas.

Aussi, s'efforçant de retrouver le sourire, elle glissa à l'intention d'Aylen Nott un
"ce serait un plaisir"
qui sonnait tout de même faux.
Elle souhaitait se réconcilier avec le sport, certes, mais son corps n'allait pas apprécier cette remise au travail qui lui était inconnu depuis trop de temps.
Tant pis, elle était bien trop obsédée par son entraînement d'Animagus pour y renoncer pour une histoire de sport. Mine de rien, devenir un animagus se résumerait à gifler l'image qu'elle avait d'elle même depuis qu'elle ne s'était pas présentée à ce fameux examen pour enseigner la métamorphose... Et puis, au pire, elle ramènerait une corde qu'elle attacherait à la taille d'Aylen et se laisserait tirer par cette dernière si le travail était trop dur. Ouais !
Et puis, l'avantage de travailler avec le sosie de Rambo au féminin était qu'elle la forcerait à continuer là où la fainéantise de Cassie crierait "on stop tout !"
C'était décidé. Cassiopea sembla sortir indemne des pensées qui l'avait tourmentée quelques secondes auparavant et hocha la tête avec détermination.

—Je viendrais. Je pense que cela m'éviteras d'abandonner trop tôt.

Bonne résolution, certes, mais ses jambes en criaient déjà d'avance. Cependant, à peine eut-elle le temps de répondre que Aylen Nott changea totalement de sujet et cela sembla prendre de court sa collègue. Aucune transition ? Elle cherchait donc à la déboussoler ou ...?

—J'aime l'illégalité. Je deale des patacitrouilles, l'avez-vous oubliée ?
Glissa Cassiopea en s'adossant à saule qui lui tournait l'écorce.

Un sourire quasis provocateur aux lèvres, comme pour aiguiser un peu plus la méfiance de l'ex Auror, Cassiopea observait sa collègue les bras croisées dans son dos, amusée. Elle était décidément trop méfiante, et si cela avait sut terrifier la brune durant les premiers temps, maintenant elle s'en amusait, d'autant plus que cela lui changeait les idées. Quoi que, se doutant que miss Nott appréciait les réponses claires, Cassiopea s'efforça de lui accorder une réponse capable de la contenter.


— En fait, ma raison risque de vous parraître bien sotte... Je déteste échouer. C'est vrai, durant ma scolarité j'ai tout fait pour exceller et j'ai toujours réussit à obtenir de bon résultat, là, j'ai beau tout faire, ça ne mène à rien. Et puis vous imaginez un élève qui croise un professeur incapable de produire le moindre résultat sur une transformation ? Je suis consciente que c'est un processus très longs mais... J'aurais dû parvenir à obtenir plus de résultat. J'étais relativement bonne en métamorphose et je... Enfin bref. Si vous vous avez une réputation positive qui poursuit chacun de vos pas, comme la majorité des professeurs de Poudlard d'ailleurs, ce n'est pas mon cas. Je passe mon temps à faire des mauvais pas, et c'est ma première année à Poudlard. Je n'ai pas envie de perdre mon travail à cause de mon incompétence, et surtout pas envie de me ridiculiser d'avantage devant les élèves, donc je viens m'entraîner à l'abri des regards
.

Etrangement, sa voix toute fluette et d'une douceur sans nom s'était refroidis au fil des mots, s'était faite plus sèche, presque agressive. Aussi, comprenant sa maladresse, Cassiopea baissa légèrement le regard et finit par se perdre dans une contemplation du lac tout en murmurant quelques excuses quasis inaudible.

.
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Sujet: Re: [Libre] Le lac aux Strangulots | Aylen Nott [Terminé]
Dim 16 Aoû - 18:22


Le Lac aux Strangulots


Finalement Cassiopea accepta volontiers – façon de parler – la proposition d'Aylen. Elle n'imposerait pas à la jeune enseignante de venir courir tous les jours avec elle, mais peut-être lui ferait-elle un programme hebdomadaire d'exercice à faire pour l'aider. Hm...  Ou alors elle était grande et n'avait pas besoin d'elle pour s'occuper de cela. Après tout, cela faisait maintenant deux ans qu'elle s'entraînait, elle savait ce qu'elle faisait depuis le temps. Même si le carnet qu'elle avait vu criait le contraire à Aylen.
Mais tout le monde ne pouvait pas être aussi maniaque qu'elle sur tous les aspect de leur vie.
Elle se contenta donc de hocher la tête pour reconnaître sa réponse et de passer à autre chose, suspicieuse.
La blague la fit brièvement retrousser le coin de ses lèvres et lever les yeux au ciel d'amusement, mais cela ne dura pas. Bien sûr le comique de répétition avait toujours son petit effet, mais Aylen avait parfois du mal avec ça, et l'humour absurde, et tout ce qui ne présentait pas un aspect logique.
En revanche il aurait été très drôle de voir Cassiopea rater son appuie contre l'arbre et tomber. Elle qui semblait si maladroite, cela n'aurait pas été étonnant.
Enfin...

Elle obtint finalement sa réponse – à se demander si quelqu'un savait répondre directement – après une courte attente. Elle fronça à peine les sourcils en entendant le petit monologue de sa collègue et le ton qui s'assombrissait. C'était déjà arrivé à peine avant. La femme s'était perdue dans ses pensées et avait juste abandonné durant quelques secondes.
Mais elle était vite revenue.
Alors que là...
En tout cas, Aylen avait eu raison : elle ne voulait pas échouer devant les autres.
Elle pinça les lèvres face aux paroles à peine plus amères qu'elles devraient l'être. Elle n'aimait pas vraiment ce qu'elle entendait pour être honnête. La mâchoire de l'ancienne Auror se serra, et son regard prit à son tour une teinte sombre.

Elle inspira profondément l'air pur qu'il y avait autour d'elle. Ses épaules se détendirent, et elle s'approcha de Cassiopea. Elle posa alors une main sur son épaule et  se pencha sur le côté, pour venir chercher son regard – c'est qu'elle était bien plus grande qu'elle.
« Il n'y a aucune honte à échouer, Cassiopea. » Le ton était ferme, mais encourageant. Elle ne voulait pas la faire se sentir mal d'avoir honte d'échouer devant les autres. Il y avait une telle négativité autour de la notion d'échec qu'il n'était que normal que sa collègue refuse de laisser les autres le voir. « Vous vous êtes engagée dans une voie difficile en commençant à vous former pour devenir animagus : certains mettront un an à le devenir, d'autres dix, quinze, vingt ans, ou même jamais. Il n'y a pas – ironiquement – de formule magique pour le devenir. » Elle éviterait de lui avouer que pour sa part, les deux ans qu'elle avait passé à s'entraîner à le devenir avaient été suffisant.
« Et vous n'êtes pas... » elle secoua la tête en roulant un peu des yeux. « ... incompétente. Vous avez votre façon de faire. Embrassez-la. »
Elle la regarda dans les yeux, et si nécessaire, la força à le faire en lui relevant le menton.
« Suis-je claire ? »

Y avait-il besoin d'en dire plus ?
Parce qu'Aylen s'était décidée.
« Je vous ferais un programme adapté pour votre formation d'animagus. A partir de maintenant, je suis votre instructeur. » Et elle ne lui laissait pas le choix.
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Sujet: Re: [Libre] Le lac aux Strangulots | Aylen Nott [Terminé]
Dim 16 Aoû - 22:07

Feat. Libre

Adossée à son arbre, Cassiopea affrontait le regard de l'ex Auror avec une hostilité que l'on ne lui connaissait pas. A vrai dire, lorsque l'on osait s'aventurer sur des points un peu trop sensible, peu de personnes accueillaient cela d'un bon œil et, si Cassiopea avait coopérer en faisant face à ces tourments, elle n'appréciait que peu s'étendre dessus.
Alors, lorsque Aylen approcha, la brune s'appuya d'avantage sur l'écorce et laissa deviner qu'elle n'était plus aussi positive qu'en début de discutions ; chacun de ses muscles étaient tendus, son souffle était profond mais semblait pouvoir se métamorphoser en feulement à tout moment. A vrai dire, son langage corporel semblait adopter celui d'un chat en colère, et si le hérissement des poils était absent, son regard, ses muscles, et sa posture ne laissait rien de bon, alors, lorsqu'une main s’abattit sur son épaule, Aylen eu la chance que Cassiopea ne soit jamais parvenue à prendre forme animale. Vraiment. Elle l'aurait mordue sans doute à sang.
Néanmoins, loin d'être antipathique, la jolie rousse faisait preuve d'un réconfort qui sembla adoucir la soudaine hostilité de notre boulet de service. Pourtant, habituée à ce genre de discourt souvent superficiel, Cassie détourna le regard bien qu'elle remerciait intérieurement son ainée de tentée de l'aider. Hélas, cette vision qu'elle avait d'elle même se semblait -à ses yeux- ne jamais pouvoir s'effacer, aussi elle se contenta de pincer ses lèvres afin de retenir tout soupir qu'elle aurait l'habitude de lancer, mais, lorsqu'elle évoqua le fait qu'elle "n'était pas incompétente" le regard de Cassie transcenda celui de son aînée -d'autant plus qu'elle n'avait pas d'autre choix, vu que Miss Nott lui soulevait le menton-. Elle n'y répondit cependant pas tout de suite, trop occupée à détailler le visage de l'ex auror. Et, c'est dans un sourire défiant ouvertement les propos affirmés de la rousse que Cassiopéa se rapprocha et lui glissa, les lèvres à quelques centimètres de son oreille ;

—Ca, vous n'en savez rien.


Impertinente ? Quand il s'agissait de l'image que Cassiopea se renvoyait d'elle même, la cadette Sinistro était têtue comme une mule et campait avec hargne sur ses positions. Et pour l'en déloger ? Un Doloris serait inefficace. Mine de rien, la professeur de potion était assez farouche lorsqu'elle le souhaitait, mais fort heureusement cette facette n'apparaissait que rarement, si bien que, lorsque Aylen se déclara "instructrice" de Cassiopea, cette dernière éclata de rire.
Qu-quoi ?
Elle riait et ne prenait que peu au sérieux la proposition imposée, mais, lorsqu'elle comprit qu'elle n'avait pas d'autre choix c'est avec un sourire bien plus doux qu'elle accueillit l'initiative. Miss Nott était décidément difficile à cerner, légèrement masochiste au vu du travail qu'elle aurait à fournir aux côtés de Cassiopea mais déterminée,et cela épatait profondément le professeur de potion.

Alors, tirant la langue à sa collègue, Cassiopea se redressa, passa près d'elle afin de s'écarter l'arbre qui lui servait de dossier, et fit face à la rouquine avec assurance. D'un mouvement tranquille, elle pointa sa baguette sur son corps et changea sa longue robe noire en jogging noir et débardeur vert-pomme.
Que.. Quoi ?
Etait-elle devenue folle ? Cassi ! Ressaisit toi par Merlin ! C'était officiel, on avait perdue Miss Cassiopea Lycoris Sinistro, et pour de bon.
Alors, dans une gracieuse révérence qui aurait gagné en élégance au sein d'une jolie robe, le professeur aux antipodes de l'esprit sportif lança, comme un gage de défit ;

—Je vais donc vous prouver que vous avez tord. Je vous porte donc garante de toute blessure, chute, attaque de Strangulot, chouettes, ou tout incident qui pourrait survenir, très chère. Je tacherais tout de même de ne pas être un trop mauvaise élève, il en va de votre réputation. Par quoi commençons nous ?


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Sujet: Re: [Libre] Le lac aux Strangulots | Aylen Nott [Terminé]
Dim 16 Aoû - 23:31


Le Lac aux Strangulots


Trop proche, trop soudainement, de façon non contrôlée ni prévue.
Et c'était quoi cette idée de venir lui murmurer dans l'oreille ? Elle avait soudainement décidé de mettre mal à l'aise sa collègue ou... ? Non ? Bon, ceci dit, chacune son tour : Aylen s'était amusée à lui faire peur plus tôt, ce n'était donc que justice rendue qu'elle soit ainsi sortie de son élément. Même si ce n'était pas agréable. Ou au contraire que ça l'était et que ça éveillait quelque chose en elle.
C'est d'ailleurs la seule raison pour laquelle elle ne répondit pas à la provocation ni au rabaissement de Cassiopea, et qu'elle choisit de passer à autre chose.
En prenant ses distances.
D'un pas ou deux.
Voilà, là c'était mieux.

L'éclat de rire de Cassiopea aurait presque vexéAylen, qui se contenta de hausser un sourcil. Elle pensait qu'elle n'était pas sérieuse ? Sauf qu'elle l'était. Et elle comptait bien faire de sa collègue une animagus, coûte que coûte. La vraie question était... combien de temps cela allait-il lui prendre ? Elle savait déjà qu'elle n'aimait pas le sport, donc passer par une méthode entièrement ou presque disciplinaire était à exclure.
Hm.
Elle allait devoir y réfléchir et prendre un peu de temps pour se po-
Ah non.
Cassiopea avait décidé de ne pas lui laisser ce temps pour se préparer. Bon. Elle ferait sans alors. Il lui suffirait de penser plus vite que ça. Au moins, elle pourrait tester ses capacités plus rapidement pour se décider.
La grande question était... comment allait-elle s'y prendre ?
Elle allait éviter le sport pur. Elle risquait d'abandonner trop vite. En revanche, peut-être que sous forme de jeu...
Un sourire peu rassurant fleurit sur les lèvres d'Aylen.

« Très bien, récupérez le reste de vos affaire, on va commencer par un petit jogging pour s'échauffer. On va prendre mon parcours habituel, si vous voulez bien me suivre... »
Aylen attendit qu'elle ait fini de tout rassembler et récupéra son sac afin de ne pas la charger plus que nécessaire, puis elle démarra tranquillement, sans se presser, adoptant un rythme qui sans être trop lent permettrait normalement à la pauvre Cassiopea de la suivre. Elle s'assurait qu'elles conservent le même niveau afin de ne pas la perdre, tout en restant en tête pour qu'elle suive son chemin et réduise ainsi les chances qu'elle se fasse mal en tombant.
Elle s'était engagé à nouveau dans la forêt, et rapidement, le lac disparu derrière elle.

Dix, vingt minutes passèrent. Cassiopea avait un souffle terrible. Toutefois Aylen ne s'arrêta pas avant une demi heure de course, dans une petite clairière dégagée. Elle reprit son souffle, à peine fatiguée par la petite course à travers la forêt et profita que Cassiopea soit occupée à retrouver de l'air et refroidir ses muscles pour faire apparaître dans sa main un foulard et s'approcher d'elle.
« Bien, maintenant que vous avez pu éliminer quelques toxines de votre corps, vous allez mettre ça sur les yeux. » Cassiopea avait accepté de se confier à son bon vouloir. Il fallait assumer. Et clairement Aylen ne lui laissait – encore une fois – pas le choix. « Ensuite, je vais vous placer quelque part, vous allez vous asseoir en tailleur, et vous imaginerez ce que je vous dis d'imaginer. »

Elle lui mit le bandeau sur les yeux, de façon peut-être un peu trop experte, puis la guida à travers la clairière, changeant à plusieurs reprise de direction comme pour la perdre. Pour la guider, elle lui tenait le bras, sans trop serrer pour ne pas lui faire mal mais assez fermement pour faire en sorte qu'elle puisse la rattraper si elle tombait.
« Asseyez-vous ici. »
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Sujet: Re: [Libre] Le lac aux Strangulots | Aylen Nott [Terminé]
Lun 17 Aoû - 16:00

Feat. Libre

Qu'elle idée d'avoir voulue défier Aylen sur son propre terrain ? Cassie n'était pas douée pour le sport, c'était connu ! Aussi, la suivant avec la plus grande difficulté du monde, le dos pointé en avant, le souffle irrégulier et peu enclin à faciliter sa course, le professeur de potion souffrait. Ses muscles ne semblaient visiblement pas comprendre quel danger les guettaient pour se mouvoir ainsi, après tout, ils étaient habitués au "on ne va pas se presser hein" que rabâchait sans cesses la jolie brune.
Ce contraste naissant entre l'attitude nonchalante qu'elle arborait chaque jours et cette soudaine envie de se mettre au sport semblait décidément nuire à ses pauvres muscles trop frêles et peu préparé à ce genre d'exercice. Aussi, lorsque Aylen accélérait, eux tiraient et hurlaient leurs souffrances alors que le cœur de notre jeune professeur cognait au rythme d'une samba effréné. Lui non plus ne semblait que peu apprécier cette remise au sport si soudaine. Qui était donc l'idiot qui clamait que le sport était bon pour la santé ? ... Ah oui, son médecin moldu.
Tous des cinglés ces moldus ! Ne souffraient-ils pas de tel maux lorsqu'ils tentaient de se mettre au sport ? Silencieuse mais révisant à la perfection toutes les insultes qu'elle connaissait au creux de son esprit peu entousiaste, Cassiopea finit par trouver un rythme qui semblait lui convenir et éviter qu'elle ne décède totalement et...

—C'est pas si compliqué que ça enfin de coOOOOmpte !


Elle venait de trébucher mais s'était rattrapée à un arbre avant de reprendre la course avec plus d'enthousiasme -bien qu'il fallait avouer qu'elle ne parvenait toujours pas à trouver son souffle-. Comment faisait Aylen ? Sincèrement ? Ce n'était pas humain ! ... Elle ne pouvait en aucun cas l'être, c'était trop compliqué pour le commun de mortel ! Non. Elle était tout sauf humaine !
Et, tentant de retrouver une respiration normale, Cassiopea tenta de démasquer la véritable identité de sa collègue. Quelques choses de rapide, endurant, cinglé sur les bords et légèrement intimidant... Mmh... Mmmmh...Cassiopea reprit donc sa course, et, il ne fallut que quelques minutes à son esprit pour lâcher un ;

—CENTAURE !


... Ouais, non, son esprit avait jugé bon de communiquer cette information à ses lèvres... Et, observant du coin de l'oeil la course effréné d'Aylen, la plus jeune tenta de deviner le galop qui s'y cachait derrière. Ouais, si la rousse était professeur de métamorphose, il était tout à fait possible qu'elle soit parvenue à changer ses sabots contre des jambes ! ... Il y avait un conte moldu sur ça d'ailleurs...
Mmh... Un truc avec une sirène qui voulait vivre hors de l'eau... Elle avait échangé ses nageoires contre des jambes ! ... Peut être pour faire du footing elle aussi ! Enfin bref... Aylen avait pu utiliser du polynectar aussi, quoique l'odorat du professeur de potion lui aurait signaler le subterfuge assez tôt, non ? ... Alors dans le doute, et entre deux suffocations, Cassiopea se hasarda ;

—Vous êtes... Arf... Trop chaud... Douée en potion ? Ah... Ah... Genre... Arf point de coté...Aïe ! Aïeuuuh... Polynectar ?"


Fort heureusement, le footing cessa et le tortionnaire de notre jolie brune laissa à cette dernière un peu de répit. Aussi, se fichant pas mal des "il ne faut JAMAIS s'arrêter d'un coup après une course ; il faut MARCHER" que lui répétait son frère lorsqu'ils courraient parfois, Cassiopea s'écroula dans l'herbe et bénie ce moment. Effectuant une véritable campagne de free-hug pour cette herbe grasse si confortable, Cassiopea fermait les yeux et reprenait son souffle. C'était tellement agréable ! Ah herbe ! Jamais je ne te quitterais ! Semblait criait son coeur tout en retrouvant son rythme.
Hélas, ce moment de pur bonheur se brisa lorsqu'un bandeau vint s'abattre sur ses yeux. Q-quoi ? Hein ? C'était donc ce que voulait dire les propos de notre rousse qu'avait totalement ignorer le professeur de potion ? Arf, pas encore ! Nooooon ! Herbe, matelas de quelques secondes et amour d'une vie ! Ne la quitte pas !

Alors, se laissant guider à la manière d'un zombie, quelques brins d'herbe en main arrachés à son matelas de fortune, Cassiopea s'exécuta et se laissa désorienter par l'ex auror tout en regrettant profondément cet échange de robe sorcière contre jogging et débardeur. Elle n'appréciait que peut-être dépourvue de sa vue mais n'en était pourtant pas perdue ; elle faisait confiance à son ouïe et son odorat, tentant alors de retranscrire mentalement ce qui pourrait l'entourer. Ces odeurs, elles en connaissaient quelques unes, et ces sons... Des oiseaux qui se taisaient sous leurs passages, des bruissements de feuilles qui courbaient l'échine lorsqu'on les repoussaient, oui, elle mémorisait peu à peu ce parcourt bien qu'il fallait avouer qu'elle ne comprenait décidément pas où Alyen voulait arriver.

—-Vous allez me séquestrer dans la forêt ou vous allez tout simplement m'abandonner et me demander de retrouver le chemin toute seule ? Plaisanta alors le professeur de potion en s'asseyant dans l'herbe, exécutant alors docilement la demande de son aînée.

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Sujet: Re: [Libre] Le lac aux Strangulots | Aylen Nott [Terminé]
Mar 18 Aoû - 19:09


Le Lac aux Strangulots


Aylen ne s'interrogea pas réellement sur les pensées qui pouvaient bien traverser l'esprit de sa collègue : si elle n'était pas habituée au sport, il était plus que probable qu'elle essaye de se soutenir moralement elle-même, et si cela devait résulter en des cris soudains et désorganisés, tant mieux pour elle. Ou aussi des listes de potions...
Aylen ne savait pas vraiment, elle-même plus concentrée sur son souffle qu'autre chose.
De toute façon, cela pris rapidement fin lorsqu'elles arrivèrent dans la clairière.
Elle s'étala au sol, mais Aylen ne lui laissa pas vraiment le temps de se reposer. Elle l'aurait bientôt, mais certainement pas dans cette position – surtout qu'une fourmilière n'était pas bien loin. Autant éviter de finir avec une infestation pour la pauvre Cassiopea.
Le bandeau mis, la femme perdue, elle la fit s'asseoir en tailleur au sol, dans un endroit sûr, depuis lequel Aylen voyait tout l'espace de la clairière qui restait assez étendu malgré tout.

Elle ne pu empêcher un léger sourire de fleurir sur ses lèvres lorsqu'elle entendit les suppositions de la femme. Oh, elle n'était pas si loin que ça de la vérité. Mais... ce n'était pas tout à fait ça non plus.
« Non, je ne compte pas vous abandonner. Je sais que j'ai l'air terrible, mais j'ai un minimum de décence. » Le sourire n'avait pas quitté ses lèvres, et elle était certaine que cela s'entendait. Elle s'éclaircit la gorge et ses lèvres retrouvèrent leur position habituelle. Elle inspira profondément, alors que l'exercice lui revenait à l'esprit.
Elle sortit sa baguette.
« Bien. Le début de l'exercice ne sera pas difficile. Détendez-vous, relâchez vos muscles qui ont trop travaillés... » Cette étape ne devrait pas être trop difficile, elle avait pu le constater auparavant. « Imaginez-vous au dessus d'une forêt, comme si vous voliez : le vent souffle en dessous de vous et dans vos yeux que vous plissez, ce qui vous pousse à descendre vers les feuillages de début d'automne. »
Alors qu'elle tournait autour de Cassiopea, elle exerçait des mouvements avec sa baguette, lançant des sortilèges d'illusion informulés tout autour d'elles. Progressivement, la forêt changeait, les arbres changeaient de place avant de se dissiper derrière une brume épaisse. « Vous vous posez au sol : tout autour de vous semble plus précis, plus vivant, et surtout plus grand. Vos bruits de pas quand vous avancez en regardant tout autour son étouffés par le lit d'herbe. L'odeur des plantes est plus forte qu'habituellement, comme si votre odorat avait été renforcé. » Aylen ne se doutait pas que c'était déjà le cas.

« Derrière vous, vous sentez une présence. » Aylen s'était arrêté derrière elle. Tout était prêt. Elle se pencha à son oreille, son souffle roulant contre la peau brillante des restes de sueur. « Vous sentez son souffle dans votre cou, et la peur vous paralyse, vous empêche de vous retourner. Vous savez pourtant ce que c'est. Vous le sentez. Cette présence familière se glisse alors en vous, et une boule de chaleur se forme au creux de votre corps, juste ici. Vos instincts se sont fondus dans les siens. » Son doigt se posa au milieu du dos de Cassiopea. « Comme si ça avait toujours été ainsi. Et ça l'a toujours été. Vous le sentez au fond de vos entrailles désormais, même lorsque la chaleur progressivement disparaît. »

Elle se redressa alors, s'éloigna de deux pas.
D'un coup sec de baguette elle lui retira la bandeau qui vola plus loin.
« Maintenant vous allez retrouver votre chemin. »
La brume qui était tombée dans la forêt n'était clairement pas naturelle. Et si elle restait restreinte à cette zone, c'était parce que Aylen avait lancé un sort qui la pousserait à les suivre à mesure qu'elles se déplaceraient. Elle avait tout fait pour que leurs traces, l'endroit d'où elles venaient, se fonde dans la masse et que Cassiopea ne puisse pas le retrouver. Et même si elle le faisait, elle avait dû être tellement occupée à se représenter les choses qu'Aylen décrivait que de toute façon, elle avait déjà dû oublier.
Bien sûr, elle ignorait les atouts que possédait sa comparse pour se retrouver, mais même avec son odorat, il était possible qu'elle se perde.
Aylen avait fait en sorte qu'elle ne puisse se fier qu'à une chose.
Son instinct.
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Sujet: Re: [Libre] Le lac aux Strangulots | Aylen Nott [Terminé]
Mar 18 Aoû - 20:59

Feat. Libre

La vue bridée par un tissu fermement attaché derrière sa tête, Cassiopea ne faisait désormais confiance qu'à son ouïe et son odorat. Mine de rien, lorsque l'un de nos sens nous était arraché, les autres semblaient se démultiplier afin de compenser le tout. C'était assez surprenant de contempler l'adaptabilité que connaissait le corps humain lorsque l'un de ses éléments lui faisait défaut. Aussi, lorsque Aylen lui demanda de se figurer une situation imposée, Cassiopea s'exécuta bien qu'autour d'elle semblait s'opérer de nombreux changements, notamment atmosphériques. L'air était plus froid, plus... Humide ? Qu'est-ce que...
Sa tête se tournait donc instinctivement afin de comprendre ce qui se passait, humant alors le parfum pluvieux qu'arborait désormais la forêt, tentant d'analyser au mieux tous ces sons inhabituel qui s'élevait autour d'elle, jusqu'à en oublier les propos de son professeur. Cassiopea n'écoutait plus, trop déboussolée, et, lorsqu'elle sentit une présence derrière elle, sons souffle contre sa peau, et son doigt se poser sur son dos, elle aurait presque pu lui sauter dessus afin de mordre mais quelque chose l'en dissuadait. Alors, et seulement alors ses paroles résonnèrent en son esprit. L'instinct ?

Elle écouta donc l'herbe courber l'échine sous les pas de la rousse et retrouva alors brusquement la vue. Arf, trop de lumière. Cassiopea resta donc à terre, l'oeil vif, contemplant avec une attention rare le paysage étranger qui lui faisait alors face. Qu'est-ce que... Par Merlin, comment voulait-elle qu'elle se retrouve dans de telles conditions ?! Cassie  tourna donc un instant, se retourna, observa les arbres, les buissons, tout élément qui aurait pu lui rappeler le chemin qu'elle avait emprunté mais ... Non...
D'autant plus que l'épais brouillard qui l'entourait ne lui permettait pas d'user ni de sa vue, ni totalement de son odorat ; elle n'avait pas l'habitude de côtoyer cet environnement dans des conditions aussi médiocre ! Se balader en forêt par un épais brouillard ? Non, cela ne l'avait jamais réellement tentée ! Alors comment voulait-elle qu'elle tente de se repérer ? Faire confiance à son instinct ? Faire confiance à son instinct ?! Mais son instinct lui hurlait de courir droit devant et de fuir au possible cet environnement qui se faisait de plus en plus oppressant !
Alors, lançant quelques regards emplit de désespoir à une ex auror qui ne semblait visiblement pas prête de la prendre par la main et la ramener sagement à Poudlard, Cassiopea osa demander :

—Je suppose que c'est à moi de prendre la tête de la marche ...?

Cassiopea se redressa donc lentement et partit à l'ouest afin de contempler les murs d'arbres qui se dressaient face à elle, à l'est ? Pareil ! Au nord ? Idem ! Au Sud...? Oh non... Elles étaient véritablement perdues ! Quoi que... Non ! Cassi n'avait pas bougée, la brume était tout sauf naturelle, et franchement, les chances que ce piège soit naît d'un pur hasard étaient quasis inexistante... Par conséquent, sa clef de sortie était... Son regard se porta donc sur Aylen et le professeur de potion regretta presque aussitôt de ne pas avoir emportée avec elle du Veritaserum qu'elle aurait pu lui faire avaler de force afin de la contraindre à la ramener à Poudlard.
Alors, dans un soupire de désespoir, la brune se dirigea droit devant elle, se hasardant au détour des arbres à rebrousser chemin ou non. Décidément, c'était un véritable labyrinthe ! Comment s'y retrouver ...? Et, alors qu'elle empruntait une voie sinueuse, une petite voix, presque prophétique, s'éleva dans sa tête, lui indiquant que ce n'était pas le bon chemin. Cependant, fidèle à elle même, et totalement en proie à la panique d'avoir perdue son chemin et de savoir qu'Aylen ne lui serait d'aucun secours, Cassiopea sembla négliger sa conscience. Elle s'enfonça donc dans ces profondeurs peu rassurantes et se finit soudainement par revenir sur ses pas, décidément peu sûre d'elle-même. C'était catastrophique ! Véritablement.
Ok. Ne pouvant faire pire, Cassiopea prit la décision d'écouter les conseils d'Alyen et de faire confiance à son instinct. Facile à dire ! Comment se manifestait-il ? Comment l'écouter ? Pas facile à démêler ce que lui criait ses sens et de l'écarter de sa logique typiquement humaine.

Alors, c'est d'un pas mal assuré que Cassiopea passa derrière Aylen et s'enfonça dans la profonde forêt, peu rassurée. Tout se ressemblait tellement... Et, alors qu'elle allait une nouvelle fois tourner à gauche, les jambes de la brune cessèrent tout mouvement, alors que celle-ci levait le nez au ciel. Hé...? Hey ! Son regard se porta alors sur Aylen alors qu'un sourire confiant se dessinait sur ses lèvres ; pourquoi n'y avait-elle pas songée plus tôt ? Haha !
Cassiopea posa donc son pied sur l'écorce d'un arbre et se hissa avec la plus grande difficulté du monde sur une première branche, puis sur la seconde, et, bizarrement, cela lui sembla de plus en plus facile. Héhé ! Alors ? C'était qui la sportive hein ?
Un sourire radieux aux lèvres elle chercha donc à se dresser sur ses jambes et observer au loin, afin de repérer du mieux possible Poudlard et ses environs. Bon, mine de rien elle ne lâchait pas le tronc de l'arbre afin de ne pas tomber, maiiis, globalement, elle gérait ! D'autant plus qu'elle nota une masse noire se dessiner au loin. Elle n'avait aucune certitude mais c'était grand, gros, et c'était haut... Ok ! On filait !

Cassiopea redescendit avec une agilité qu'elle ne connaissait pas, mais n'y préta pas plus attention que ça, convaincue qu'elle avait trouvée la solution à son problème. Alors, elle fila comme le vent, fière et surexcitée. Mouhahaha ! C'était qui la meilleure ? Qui ? Qui ? ET BIEN OUI ! C'était Cassie !!!Rapide et agile, elle évoluait à présent en toute complaisance au coeur d'un élément qu'elle avait jugée si hostile précédement, du moins, jusqu'à croiser... Ca.
Euh...
La superbe et géniale Cassiopea recula donc d'un pas, puis deux, et porta la main sur sa baguette presque instinctivement, terrifiée par ce qu'elle voyait. Voici pourquoi la forêt interdite était qualifiée "d'interdite" ! Elle était dangereuse ! ... Enfin, pouvait-on qualifier véritablement un troll de dangereux ? ... Mmmh... Oui ! A coup sûr !!!
.
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Sujet: Re: [Libre] Le lac aux Strangulots | Aylen Nott [Terminé]
Mer 19 Aoû - 12:55


Le Lac aux Strangulots


C'était la panique.
Cassiopea semblait complètement perdue et tournait en rond sans savoir quoi faire. Aylen parvint tout juste à conserver un visage neutre, s'amusant malgré elle de la panique naissante chez sa collègue. Pourtant l'exercice plus tôt aurait dû la calmer. Enfin, on ne pouvait pas prédire les réactions des gens. Surtout quand ceux-ci n'avaient rien écouté de ce qui avait été dit. Mais ça... Ce n'était pas le problème d'Aylen désormais, car pour sa part elle pouvait parfaitement se repérer dans la forêt, et ceci qu'elle ait sa forme animal ou non.
Après tout, contrairement à sa comparse, elle avait eu l'entraînement nécessaire pour ça. Elle savait donc se repérer par rapport aux étoiles et à la course du soleil, ou même à la façon dont les plantes poussaient – bien que cette dernière méthode tendait à lui poser problème.
Aylen n'avait jamais porté un grand intérêt aux plantes.
Ceci dit, elle observait toujours le comportement de Cassiopea.
Allait-elle trouver une solution ? Ou bien allait-elle devoir supplier Aylen de la ramener au château ?

Elle hocha simplement la tête avec un sourire qui se voulait rassurant. Ainsi même si Cassiopea rechignait à faire l'exercice, elle allait tout de même le faire. Bien.
Elle se décida enfin à bouger et Aylen la suivit d'un pas tranquille. Ah, non en fait, c'était une fausse alerte. Demi-tour, déjà ?
Cassiopea semblait rassembler ses esprits une dernière fois. Enfin les choses sérieuses pouvaient commencer. Aylen n'eut aucun mal à la suivre puisque malgré toute sa détermination, sa collègue ne progressait pas bien vite. Et elle finit même par s'arrêter pour... grimper à un arbre.
C'est qu'elle avait de la ressource.
Bien, c'était une qualité à noter dans l'esprit de la rousse.
Même si la technique de grimpe ce n'était pas tout à fait ça. Et si elle l'envoyait en stage d'escalade.. ? Non, ne mettons pas la charrue avant les bœufs. Pour le moment, il fallait déjà qu'elle parvienne à sortir de la forêt.
Elle l'observa redescendre et haussa un sourcil. Tiens, c'était nouveau ça.
Aylen n'eut toutefois pas le temps de s'y attarder car déjà Cassiopea filait dans la direction qu'elle avait fièrement trouvé.

L'ancienne Auror la suivait sans mal, courant avec elle à travers les arbres lorsque finalement elles s'arrêtèrent nets toutes les deux. Un troll se dressait devant elles, et si Cassiopea recula de quelques pas, Aylen ne bougea pas, analysant la situation rapidement.
A en juger par sa taille, il n'était pas tout à fait adulte, était certainement plus bête que s'il avait fini de grandir, et présentait dans les faits peu de risques. Enfin... Façon de parler bien sûr.
Un sourire se dessina sur les lèvres d'Aylen qui se retourna vers Cassiopea. Evidemment elle avait déjà serré sa baguette entre ses doigts, mais elle était tellement concentrée sur le troll que la lui subtiliser ne poserait aucun problème. Elle se recula donc à son tour, se glissant aux côtés de sa collègue. Elle attendit que la baguette soit suffisamment sortie de sa poche pour la lui ôter des mains d'un geste brusque et faire un bond de recule. Le troll les avait enfin remarqué et commençait à se tourner vers elles.
« Bonne chance, Cassiopea. »
Elle glissa la baguette jusqu'à sa bouche pour la coincer, puis se transforma en corbeau, volant jusqu'à la branche d'un arbre pour observer la situation. Dans son bec elle tenait toujours la baguette de Cassiopea qui allait devoir se débrouiller toute seule désormais.
La ruse serait sa plus grande alliée, et ses jambes également, pour parvenir à se sortir de cette situation inique.
En espérant qu'elle ne court pas tout droit dans le nid des accromentules. Ou peut-être que cela serait la meilleure chose qui pourrait lui arriver. Ca ou des centaures. Bah, ce n'était plus exactement le problème d'Aylen pour le moment.
Elle veillerait juste à ce que sa collègue ne finisse pas en bouillie.
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Sujet: Re: [Libre] Le lac aux Strangulots | Aylen Nott [Terminé]
Mer 19 Aoû - 14:04

Feat. Libre

Les doigts posés autour du bois qui composait sa baguette, Cassiopea n'anticipa cependant pas l'acte totalement sordide qui l'en déposséderais. Hein ? Baguette ? Plus de baguette ? Fuite de... AYLEN !!!
Cassiopea observa démunie l'oiseau de mauvaise augure qui prenait lâchement la fuite. C'était officiel, plus jamais elle ne ferait confiance à un piaf à la réputation si peu élogieuse. Plus JAMAIS ! Alors, affrontant désormais seule un troll alerté par les mouvements brusques de sa collègue, Cassiopea sentit son coeur s'emballer. Elle qui appréciait pourtant les romans d'action mettant en scène des combats épiques, des actes de bravoure que l'on ne rencontrait nul part ailleurs, des sauvetages dignes du plus grand chevalier, se retrouvait à la place de ses héros favoris. Cependant, il était peu certain qu'elle marche dans leurs pas et adopte ce même comportement, elle n'était pas allé a Gryfondor pour rien ; c'était une lâche, un maître dans l'art de fuir ! ...
Aussi, elle appliqua ce qu'elle faisait de mieux : fuir.
Se soumettant plus volontiers à la course et filant comme le vent sur la plaine, Cassiopea s'engouffrait à l'Est, et ce sans réellement prêter attention aux propos amphigourique du jeune troll qui s'élançait derrière elle, Cassiopea redoubla d'effort pour atteindre des pointes de vitesse qu'elle ne semblait jamais avoir franchi. Quand l'instinct de survie prenait le dessus hein...

Cassiopea courrait donc, tous sens en alerte, et finit par répérer au loin un son qui l'aurait en temps normal fait fuir d'avantage. Cependant, éclair de génie, tentative désespérée ou folie suicidaire, Cassiopea fonça en direction de ses cris stridents qui s'élevait au coeur des bois. Hein ? Mais qu'est-ce que tu fais Cassiopea ?!!
Les Acromentules manifestait un goût prononcé pour les proies de grandes tailles hein ?... Félicitatin Hagrid, tu venais peut-être de sauver la peau de l'une de tes anciennes élèves. Et, à la vue du nid -certes plus gros que prévu- Cassiopea prit un élan considérable et chargea une branche qui se trouvait non loin de là. Elle se hissa donc avec rapidité sur le bois, sentant au passage sa main verser quelques larmes de sang au vu d'une réception mal assurée et un peu trop brutale, mais l'effet était là : elle était sur sa branche, et le troll fonçait droit sur le nid.
Les arachnées au poil dru et sombre se jetèrent donc sur le pauvre petit troll, poussant alors la sorcière à détourner le regard ; mine de rien, elle venait de pousser une créature dotée de sensibilité dans les griffes d'araignée plus que terrifiante... Alors, emplit d'un certain remord, Cassiopea se maudit quelques instants avant que le silence ne retombe lourdement sur la forêt. Elle venait de conduire un être vivant vers une mort certaine... Comment pouvait-elle ne pas s'en vouloir ?

Cassiopea se laissa donc souplement glisser jusqu'au sol et prit garde de ne pas attirer plus l'attention que ça, adoptant alors une démarche silencieuse et précise. Cependant, terrifiée par le comportement qu'elle avait adoptée, la jeune femme cessa bien vite sa marche pour ce focaliser sur ce torrent de pensée qui l'envahissait. C'était horrible ! Comment avait-elle pu faire ça ! ... Et, alors que Cassiopea s'evertuait à passer à autre chose, une odeur vint taquiner son odorat poussé à l'extrême. Ce parfum ? Elle ne pouvait passer à côté. Elle le respirait depuis un moment déjà et semblait prête à tout pour remonter à sa source afin de lui crier dessus ou mieux, de la piéger dans cette forêt oppréssante. Cette sorcière totalement dérangée lui avait volée son unique arme ! ... Elle avait tentée de la tuer, il n'y avait pas d'autre mot ! De plus, elle se délectait du spectacle, perchée sur une branche, quelque part. Quand je vous dis qu'elle était cinglée !
... Cependant, tenter de lui arracher sa baguette par la force était impensable, Cassie finirait en soupe en quelque secondes, alors autant ruser et user de tous ses atouts. C'est donc un sourire déterminé aux lèvres que Cassiopea progressa dans la forêt et se mit à adopter un comportement des plus étranges. Elle... Ramassait des fleurs ...?
Euh... D'accord ?
Souhaitait-elle les offrir à l'ex auror afin de se faire pardonner où y avait-il un plan derrière une manoeuvre aussi étrange ...?
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Sujet: Re: [Libre] Le lac aux Strangulots | Aylen Nott [Terminé]
Mer 19 Aoû - 20:50


Le Lac aux Strangulots


Du haut de son arbres, Aylen vit Cassiopea prendre la fuite. Evidemment, c'était la solution la plus raisonnable maintenant qu'elle n'avait plus sa baguette. Son instinct devait certainement commencer à prendre le dessus. Restait à espérer que ça ne bloquerait pas sa réflexion pour autant. Bah, elle verrait bien. Au pire elle aurait un bon coup de peur, ça ne serait pas très grave.
Prenant son envole pour la suivre, Aylen navigua sans mal entre les branches et les feuillages pour la suivre. Les corbeaux étaient connus pour être des acrobates exceptionnels quand ils pouvaient prendre leur envole. Et même si elle s'assurer de bien suivre sa collègue, elle faisait attention où elle mettait les plumes : elle n'avait pas particulièrement envie de finir dans la gueule d'un quelconque prédateur pour elle. Il y avait bien une raison qui poussait les animaux normaux à fuir les profondeurs de la forêt, aussi se devait-elle d'être méfiante.
Droite, gauche, gauche, bas...
Elle suivait l'immense silhouette du troll qui poursuivait la toute menue de Cassiopea. Le pas lourds semblaient faire trembler la terre mais Aylen ne le sentait pas, suspendue dans les airs qu'elle était. Elle repéra assez rapidement le nid des Acromentules et décida de se tenir à distance en attendant de voir si Cassiopea allait le traverser de part ou part ou bien faire autrement.
Elle choisit de faire autrement. Pas folle la guêpe.

Bien. Parce que Aylen était bien plus en sécurité ici que plus proche du nid. Face à ces bestioles à huit pattes elle était même particulièrement vulnérable face à une araignée de cette taille. Et maintenant qu'elle y penser, un sifflement semblait lui indiquer qu'elle n'était pas assez loin. Elle aurait émit un grognement si elle avait été sous forme humaine, mais se contenta de rester silencieuse ; elle tenait toujours la baguette de Cassiopea dans son bec après tout.
Elle se laissa alors tomber de sa branche pour éviter de se retrouver prise au piège dans les branches. La descente en piquet fut brève, et elle s'arrêta peu avant le sol pour remonter et percer à travers une trouée, se retrouvant au dessus des arbres où elle pu voir le nid des arachnides s'étendre vers les hauteurs.
Les linceuls blancs de leurs toiles s'étendaient largement, prenant au piège tout être qui pouvait s'y risquer. Des centaines d'individus à huit pattes parcouraient les lieux, et Aylen frissonna avant de redescendre plus loin pour rechercher à nouveau sa protégée. Elle ne voulait pas qu'elle reste seule trop longtemps là-dedans, surtout sans sa baguette.

Son regard d'un marron très sombre sous cette forme se perdit entre les branches pour la rechercher. La repérer à nouveau ne fut pas une mince affaire, et elle fut bien heureuse que la femme soit dans une tenue si voyante. Elle se transforma à nouveau, reprenant forme humaine à quelques centimètres du sol en s'approchant d'elle d'un pas rapide.
Elle ôta la baguette de sa bouche, la tenant dans sa main droite. Elle n'était pas certaine que Cassiopea ait repéré sa présence mais elle ne chercha pas particulièrement à se faire discrète, plus préoccupée par ce que faisait sa collègue.
Euh...
Elle s'était cognée pendant qu'elle ne regardait pas ou... Non ?
Finalement, elle décida de faire remarquer sa présence.

« Cassiopea ? » Le ton, bien qu'interrogatif – et très perplexe -, restait ferme. Elle observait l'attitude de la femme, presque méfiante. Elle savait que la forêt pouvait abriter des changeurs de forme, même si elle doutait qu'ils restaient à proximité des nids d'Acromentules. « Vous savez que le nid s'étend au dessus de nous ? Et que l'on doit encore retourner au château ? »
Tout en l'interrogeant, elle lui tendit sa baguette l'air de rien. Elle n'avait pas de raison de la garder après tout.
L'ancienne auror était en tout cas prête à s'en aller d'ici. Et si Cassiopea refusait de bouger he bien... Elle aviserait à ce moment là.
Mais en attendant elle devait déjà arrêter de cueillir des fleurs.
D'ailleurs il s'agissait de quoi exactement ? Et comment avaient-elles pu pousser ici ? La lumière n'arrivait pratiquement pas au fond de la forêt après tout.
Alors, qu'allaient-elles faire ?
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Sujet: Re: [Libre] Le lac aux Strangulots | Aylen Nott [Terminé]
Sam 22 Aoû - 1:26

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Cassiopea ne pu réprimer un sourire satisfait lorsque les herbes hautes vinrent ployer sous le poids d'une créature et que le bruis des pas, certes étouffé, de cette dernière se rapprochèrent rapidement. Et, alors qu'elle ramassait tranquillement quelques fleurs toute son attention se porta sur cette présence qui se rapprochait, alors, presque instinctivement, un décompte s'enclencha dans sa tête comme pour annoncer à quel instant précis se rencontrerait les deux êtres vivants. Alors, laissant la voix d'Aylen confirmer l'identité de cette dernière, Cassiopea sembla arborer une toute autre attitude, défensive, certes, mais pas seulement. Elle ne bougeait pas, ne daignant dévoiler son visage, mais, lorsqu'on lui tendit sa baguette, c'est d'un geste vif, précis, et non sans fureur qu'elle lança un splendide "Expelliarmus".
Hein ?!! Cassie ?!!La demoiselle semblait visiblement jouer sa vie, et, le sort à peine formuler elle décampa aussi vite qu'elle le put, jouant visiblement sur les sorts d'illusions pour ralentir celle qu'elle considérait maintenant comme son adversaire. Comment avait-elle osée la désarmer alors qu'elle affrontait un troll ? COMMENT ?!!Grognant et accélérant de plus belle, la demoiselle ne lâcha tout de même pas ses plantes et semblait visiblement y tenir. A vrai dire, elles possédaient des propriétés médicinales, et en cas de sortilège mal esquivé, c'était toujours utile, non ?

Cassiopea remonta bien vite jusqu'au nid d'arachnée auquel elle avait précédemment échappée, guetta le moment propice pour s'élancer tout en surveillant terrifiée la progression rapide, trop rapide, du professeur de métamorphose, et, brûlant ses dernières forces dans un ultime sprint la brune couru, encore et encore, toujours plus loin, pour se réfugier d'un bond dans ce qui semblait être une brèche située entre les racines sinueuses d'un arbre.
Elle resta donc tapis là, frottant alors sa peau aux mousses qu'elle pouvait trouver, comme pour atténuer son odeur, et bénit à cet instant précis les films moldus traîtant de la survie quelle avait tant de fois visionnée chez sa soeur. Chacune des secondes passées semblait la rapprocher de la mort, et mine de rien, le professeur de potion aurait préférée finir son année avant de finir empaillée dans le placard de l'ex auror.
Brrr... Elle devait collectionner les squellettes dans ses tiroirs et placard oui ! Attends qu'elle sorte de là et qu'elle t'envoie à Azkaban, Aylen... Attends oui...Déterminée à rejoindre le chateau et surtout Minerva bien avant la folle alliée qui la poursuivait surement encore, la jeune femme se tapis au sol du mieu qu'elle le put et progressa avec la précaution d'une souris sur le terrain de chasse d'un chat. Elle était terrifiée, oui, mais étrangement l'instinct de survie avait prit le dessus, aussi, lorsque un craquement de branche retentit Cassiopea cessa même de respirer.
Elle tremblait légèrement, son coeur jouait de la batterie tout contre sa peau, et son oeil, alerte, indiquait clairement qu'elle serait prête à décamper au moindre son, à la moindre odeur, au moindre objet suspect.
Cassi' attendit quelques instants, observa la quiétude de la forêt reprendre son règne, et c'est donc d'une démarche parfaitement calculée, millimétré, qu'elle osa sortir le nez de sa tanière de fortune. Bon, elle était couverte de terre, ses cheveux étaient emmêlés et quelques morceaux de branchages et mousses s'y perdaient, mais cela n'avait acune importance ; sa vie était bien plus précieuse !

A quatre pattes dans l'herbe fraîche du matin, la jolie demoiselle s'efforçait se réunir tout ce qui pourrait lui être utile jusqu'à trouver la sortie de la forêt : heureusement qu'elle était une passionnée de botanique ! Cependant, alors que la demoiselle s'efforçait de réunir le nécessaire pour survivre encore un peu à une aurore folle alliée, Cassiopea nota un danger. C'était assez difficile à décrire pourquoi et comment mais...
Elle sentait qu'elle devait fuir, et très vite. Alors, n'écoutant que son coeur, ou plutôt son instinct qui semblait aux aboies depuis sa fuite, Cassiopea sprinta du mieux qu'elle le pu, encore et encore, puisant dans les maigres forces qui lui restait. Derrière elle ? Des cris stridents, des milliers d'yeux, et une fin des plus déplaisante. Cassiopea, elle, peinait visiblement à maintenir son rythme de course : son souffle trop rapide lui brulait l'abdomen, son coeur devenait fou, ses muscles hurlaient, et ... MAUDIT POINT DE COTE !!!... Elle n'y survivrait jamais ! Jamais ! Il fallait ruser, et vite... Vite !
Des toiles d'araignée, partout, partout ! Elles l'encerclaient littéralement, terrifiant, poussant Cassiopea dans ses plus grands retranchements, bref, elle était morte de trouille. Alors, usant d'un dernier sort destiné à mettre le feu aux toiles afin de couvrir une énième fuite, la jeune femme s'efforça de murmurer, d'une voix étranglée par l'épuisement ; "Lacarnum Inflamare". Ca prenait, certes, pas autant qu'elle l'aurait espérer, mais une fine fumée s'élevait, signalant ainsi, inexorablement, la position de la brune à notre prof de survie préféré... Quelle idiote ! Elle aurait du stupéfixer les araignées !... Quoi que... Elles étaient en surnombre non ...? Elle n'avait pas le temps de réfléchir, vraiment pas ! Il fallait courir ! Courir ? Les forces lui manquait ! Elle était épuisée, épuisée et incapable de produire le moindre effort. Ses muscles tremblait, était-ce de fatigue ou de peur ? Cassiopea-même n'en savait rien... Elle savait simplement qu'elle refusait de finir ses jours ici ! Entre les griffes d'une malade qui cherchait à la tuer ! Non, jamais elle ne mourrait ici ! Jamais !!!

Le professeur se traîna donc dans ce qui ressemblait à un vieux terrier de blaireau, s'y laissa glisser avec la plus grande difficulté, et finit par s'efforcer de masquer l'entrée avec ce qu'elle pouvait, comme pour avoir un moment de répit, à l'abri, et se reposer quelques instants. Cependant, si la démarche était logique, la pratique n'était pas tout à fait infaillible...
Bref, Aylen allait retrouver une Cassiopea roulée en boule dans un terrier, toute tremblante et visiblement traumatisée par les ballades en foret ...
.
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Sujet: Re: [Libre] Le lac aux Strangulots | Aylen Nott [Terminé]
Lun 24 Aoû - 12:24


Le Lac aux Strangulots


Cassiopea était sérieuse ? A peine sa baguette récupérée, elle désarma Aylen – ce qui n'était pas la chose la plus utile du monde considérant qu'elle portait toujours deux baguettes sur elle – et s'enfuit en courant.
Il ne lui avait pas fallut bien longtemps pour craquer au final. L'ex-auror ne pensait pas que cela arriverait si vite en tout cas. Même si elle avait effectivement plus ou moins lâché un troll sur sa collègue sans lui laisser la possibilité de se défendre avec sa magie. Mais en même temps, lorsqu'elle serait sous forme animale, elle n'aurait pas sa magie pour se défendre. Il était donc logique qu'elle l'en prive pour voir comment elle allait se débrouiller. Le but de l'exercice était réellement de faire ressortir l'instinct de la sorcière à la surface afin de lui permettre d'avoir une connaissance plus profonde d'elle-même. Tester ses limites. Les repousser si possible. Jusqu'à ce que la personne craque.
Bien sûr, elle n'aurait pas pu prolonger ad vitam aeternam la petite expérience puisqu'elles devraient rentrer au château pour les cours de demain, mais elles auraient pu y passer la nuit s'il l'avait fallut.
Pour sa part, Aylen avait – à l'époque de son apprentissage – tenue une dizaine de jours avant de craquer et de se rebeller contre son propre professeur. Et puis lorsqu'il lui avait expliqué l'exercice, elle avait compris et s'était sentie bête.
Parce que c'était tellement évident.
Aylen ramassa donc patiemment sa baguette en poussant un léger soupir. Elle allait devoir la retrouver maintenant, et espérer qu'elle ne fasse pas de bêtises d'ici là.
Ce qui était assez peu probable.

Elle suivit les traces qu'elle laissait au sol en pressant un peu le pas, ne voulant pas la perdre. Sauf que bien sûr, elle avait décidé de passer dans le nid des acromentules. Ca allait être pratique tiens.
Aylen prit de la vitesse de courses en voyant certaines des bêtes la repérer et, d'un coup de baguette précis, lança un ascensio qui lui permit de sauter par dessus le nid, gardant sa baguette en main pour échapper à toute tentative de capture de la part des araignées géantes. Elle atterrit de l'autre côté sans problème et pu reprendre sa traque tout en fuyant les bêtes qui l'avaient prise en chasse. Il n'y en avait pas tant que ça, le gros des troupes ayant suivi une Cassiopea en fuite, qu'Aylen allait certainement avoir du mal à récupérer.
Mais elle ne lui laisserait pas vraiment la choix de toute façon.
Tout en courant, elle suivait les traces – très visibles – laissées par Cassiopea et le passage des acromentules. Autant dire que l'exercice n'était pas franchement difficile, et qu'elle finit par trouver l'arbre dans lequel la belle professeur de potions s'était réfugiée avant de fuir à nouveau. Bon, elle aimerait bien la retrouver avant qu'elle se fasse manger.
Elle lâcha un grognement et reprit sa poursuite jusqu'à repérer une colonne de fumée.
Le feu.
Elle avait mis le feu à la forêt.
Aylen secoua la tête. Elle n'était pas croyable.

Elle prit la direction du feu malgré tout, sachant pertinemment que comme ça elle pourrait également semer ses propres poursuivantes. Elle retrouverait bien plus facilement Cassiopea sans avoir besoin de fuir pour sa propre vie, bien qu'elle ne craignait pas vraiment la menace des arachnées. Elle avait combattu pire.
Le changement de terrain rendait la traque plus difficile, et Aylen lança à hominum revelio afin de chercher la présence de sa collègue, qu'elle finit par trouver au creux d'un arbre. Bon.
Ici elle ne risquait rien, mais Aylen ne voulait pas la voir disparaître à nouveau. Elle devait donc prendre une décision et vite.
Finalement, elle décida de s'approcher de l'arbre et de lancer un repulso afin de le repousser, ou plutôt l'arracher de sa place, afin de pouvoir atteindre Cassiopea plus facilement. Ceci fait, elle se rapprocha rapidement de la cachette, lança un sortilège de désarmement sur la forme sombre et tremblotante, et récupéra la baguette de la jeune femme.
Bien. Maintenant...
Elle la rejoignit dans le trou. Il fallut sans doute une lutte acharnée – ou pas – pour Permettre à Aylen de bloquer toute tentative de s'échapper de sa collègue, et elle la remonta dans la forêt. Devant son peu d'envie de la suivre, la rousse finit par pousser un profond soupir avant de l'entraser magiquement avec un incarcerem. Comme une criminelle.
Maintenant il était temps de rentrer. Mais avant...
Elle attrapa Cassiopea par la taille et d'un nouvel ascensio elles s'élevèrent en hauteur. Aylen les posa sur une branche très haute, qui lui permit d'observer la progression de l'incendie qui commençait doucement à s'étendre. Elle pinça les lèvres et leva sa baguette vers le ciel. Elle mit quelques secondes à se souvenir, puis finalement un ou deux sortilèges atmosphériques plus tard, une pluie épaisse s'abattait sur la zone de la forêt où elles se trouvaient, éteignant l'incendie mais les trempant aussi au passage.
Là.

Un mobilicorpus et un corbeau plus tard, elles arrivèrent dans la clairière de départ. Aylen posa Cassiopea contre un arbre à la lisière de celle-ci, puis s'accroupit face à elle. Elle dégagea son visage des cheveux plaqués là par l'eau, et nettoya les saletés de gestes doux et prévenants. Elle vérifia également qu'elle n'était pas blessée malgré la terre et autres choses avec lesquelles elle était couverte. « Là, c'est bon, c'est terminé, on va rentrer au château. Ca va aller ? »
Oh, elle savait à quoi s'attendre pour le coup. Elle savait parfaitement que la jeune femme en face d'elle devait être furieuse et voulait certainement la tuer. Mais maintenant elle connaissait ses limites et saurait comment organiser son programme d'apprentissage d'animagie. C'était déjà ça.

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Sujet: Re: [Libre] Le lac aux Strangulots | Aylen Nott [Terminé]
Lun 24 Aoû - 15:47

Feat. Libre

Les bras entourant ses genoux rabattu contre sa poitrine, Cassiopea tremblait. Cependant, si son corps semblait être marqué par une frayeur sans nom, son esprit, lui, se remémorait encore et encore la scène qui avait précédé sa fuite ; pourquoi Aylen lui avait rendue sa baguette ? Cassiopea songeait tout en tentant d'apaiser son coeur palpitant, écartant toutes les hypothèses qui lui venait en tête par ordre logique, mais ne connaissant pas, ou alors beaucoup trop peu son adversaire, s'évertuer à établir un prognostique semblait plus hasardeux encore que de lire l'avenir dans un marc de café... Non, la jeune femme ne comprenait pas. A vrai dire, son esprit n'était pas disposé à effectuer le moindre raisonnement logique ; trop nerveuse, Cassie semblait conditionner et aligner ses pensées sur le même axe, un axe bien trop négatif qui conduisait inexorablement ses réflexions sur le mauvais chemin. Bref, elle était beaucoup trop stressée pour réagir avec logique et analyser correctement une situation donnée.

Alors, réfugiée sous cet arbre, au creux d'un simple terrier, blottit contre la terre et la mousse, Cassiopea ne lâchait plus sa baguette. Sa main gauche était crispée autour du bois si bien que ses phalanges semblaient prendre les teintes du nacre, néanmoins, si sa main était immobile, tous ses sens, eux, étaient en alertes. Maintenant elle comprenait pourquoi elle préférait la sécurité des romans d'action à la pratique barbare...Soudain, un craquement la fit sursauter, lui arrachant un cri qu'elle s'efforça de réprimer au mieux. Cet acte sembla pourtant s'avérer vain car le craquement s'était métamorphosé en grondement sourd. Que...
La brune leva donc les yeux et comprit.
Alors, brusquement, elle tenta de fuir de nouveau mais trop tard, elle était prise au piège et sa baguette lui avait été arrachée. Une puissante étreinte plus tard, Aylen traînait hors de son refuge de fortune une Cassiopea qui se débattait avec violence, il n'était pas question qu'elle se laisse ainsi enlever, non mais ! Grognant, grondant, prête à mordre et se débattant telle une lionn... Ouais non, un chaton mécontent, Cassiopea freinait au mieux la progression de cette être vil et fourbe qui l'arrachait à son refuge.
D'ailleurs, ses propos n'étaient pas éparniés par la violence eux non plus, mais entrecoupé par les "Pose moi tout de suite !", "lâche moi s'pèce de cinglée !" et autres paroles qui témoignaient d'un refus total de coopérer, les phrases étaient dénué de tous sens. Cependant, si Aylen soumettait ce langage primitif à un traducteur Cassien, ce dernier lui répondrait d'une voix fluette un "Cassie pas contente" plutôt attendu, vous le comprendrez donc, cette option était totalement inutile.

Alors, scellant ces propos disgracieux et comparable à des feulements pleins de rage, Cassiopea ce retrouva immobilisée par un incarcerem qui la surprit totalement. Néanmoins, il lui fallut que quelques secondes pour retrouver sa vigueur et de reprendre ses grondements, bien que l'une des cordes qui s'était malencontreusement figée sur ses lèvres compliquaient sérieusement la tâche de la belle.
Alors, elle chercha à repousser physiquement l'ex auror, se tortillant du mieux qu'elle le pouvait, mais mine de rien cela n'était que très peu efficace... Pourtant, elle n'en démordait pas, et, tout en envoyant de farouche coup de hanche, tentant de défaire ses bras de l'emprise de ces liens magiques, cherchant à se saisir de sa baguette, elle mordillait le liens posé sur sa bouche. Cependant, l'endurance n'étant pas son fort, Cassiopea se laissa manipuler mais continua à luter contre l'emprise de ses entraves de façon plus méthodique et, lorsqu'elle parvint enfin à écarter le lien qui l'empêchait de crier et qu'elle s'apprêta à reprendre avec hargne son oeuvre, une pluie torrentielle vint s'abattre sur elle, emportant ainsi tout propos acerbes ou impérieux qui s'apprêtait à braver le regard du professeur de métamorphose.
Ok...
Merci pour l'écoute.

Quelques instant plus tard, " l'animagus en formation " se retrouva adossée à un arbre et, au vu de Poudlard non loin de là, la brune chercha à ramper jusqu'au château dans une tentative désespéré. Cependant, bloquée entre un arbre qui, cette fois ci ne voulait pas, bizarrement, être déraciné, et une cinglée à la chevelure de feu, Cassiopea n'eut d'autre choix de rester immobile.
Elle se laissa donc glisser contre l'arbre lorsque Aylen vint doucement dégager son visage, adoptant une assiette tout sauf confortable, mais à vrai dire, trop perturbée pour réfléchir convenablement bien que cette fois ci son coeur ne cognait plus contre sa poitrine, toutes les positions, aussi inconfortable soit-elles, semblaient préférables en comparaison à une confrontation avec sa collègue. Cassie ne savait plus quoi penser, à vrai dire le comportement d'Aylen la laisser plus que perplexe ; elle adoptait des démarches quasis meurtrière, la privait de sa baguette, lui rendait, lui arrachait de nouveaux, bien que cette fois-ci elle agissait dans une démarche légitime, mais maintenant, alors qu'elle avait une Cassiopea désarmée et immobile en face d'elle, la jolie rousse jouait les infirmières. Cassiopea songeait donc activement aux raisons qui motivaient le professeur de métamorphose et en conclue qu'elle était une évadée de Sainte mangouste ; elle n'était peut-être pas aussi saine d'esprit qu'elle cherchait à le faire croire ! ... Ouais. Ou alors elle pensait que, en qualité d'ex aurore, tout le monde était capable de jouer les Bears Grill ou les Rambo ! ...
Sauf qu'il fallait être dérangés pour être comparable à ces moldus, et par conséquent, tout nous ramenait à Sainte Mangouste ! Cependant, lorsque les gestes de sa collègue se firent plus doux et délicat, Cassiopea ne pu réprimer un soupire légèrement soulagé bien qu'elle ne relâchait pas une posture totalement sur la défensive. Elle maintenait contre sa poitrine sa main gauche, vestige d'une fuite catastrophique, mais ne semblait définitivement pas prête à la confier. Il était vrai que son regard témoignait d'une certaine hargne mais douillette comme elle était, il n'était pas bien difficile à comprendre que la terre, mélangée à la pluie diluvienne, ne calmait pas la douleur qui paralysait sa paume.
Mine de rien, elle ne s'était pas raté la Cassie...

Cependant, lorsque Aylen cita le château, le mot éveilla toute la méfiance de notre toute jeune prof ; qui lui disait que cette rouquine la guidait réellement à Poudlard hein ?
Cassi chercha donc à se saisir doucement de sa baguette dans un geste qu'elle crut tout d'abord discret. Bon, elle était peut-être encore un peu trop nerveuse et psychotait sans doute un peu trop, mais... Mieux vaut prévenir que guérir comme dirait le proverbe moldu que lui rabâchait sans cette sa grand-mère, parce que, mine de rien, la mort de ne guérissait pas.

— Ca va aller. Grogna la demoiselle tout en se laissant glisser d'avantage entre l'arbre et le professeur de métamorphose


Malgré l'air menaçant qu'elle tentait désespérément d'arborer, sa peur était évident.
Alors, tentant d'établir du mieux possible une barrière entre son interlocutrice, Cassie osa murmurer :

— Mais je vais rentrer seule, hein ... Je.. Je peux marcher.


C'était officiel ; à partir d'aujourd'hui, le professeur de potion ne sortirait plus jamais sans de quoi se défendre sans baguette ! Plus jamais ! ... Et quitte à avoir le choix, elle esquiverait aussi du mieux possible Aylen Nott... Et ne se déplacerait plus seule... Ouais, c'était plus sur...
.
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Sujet: Re: [Libre] Le lac aux Strangulots | Aylen Nott [Terminé]
Dim 30 Aoû - 17:29


Le Lac aux Strangulots


L'état de Cassiopea avait de quoi inquiéter la professeur de métamorphose. Elle se rendait bien compte que pour des civils l'épreuve pouvait être difficile, mais pas au point de les traumatiser tout de même.Ce n'était pas comme si c'était un secret que devenir animagus était difficile et demandait quelques sacrifices personnels. Et si Cassiopea n'était pas prête à sacrifier son confort, elle n'arriverait certainement à rien. Ce qui expliquait sans doute pourquoi elle était coincée depuis deux ans. Du temps et quelques efforts à droite à gauche ne suffisaient pas pour être capable de se transformer en animal. Cela demandait une véritable volonté et un acharnement à toute épreuve.
Aylen commençait à se demander si elle parviendrait à quelque chose avec elle.
Enfin, pour le moment, elle allait se contenter de la raccompagner au château, de s'assurer qu'elle s'occupait de sa main blessée et lui offrirait une bonne tasse de thé ou de chocolat chaud afin de lui permettre de s'apaiser. Dans son état de nervosité, elle finirait par lancer un sort sur tout ce qui l'approchait, y compris des élèves.

Lorsqu'elle dit que ça irait, et qu'elle préférait rentrer seule au château, Aylen haussa un sourcil. Il n'était pas raisonnable de la laisser faire, alors qu'à peine cinq minutes plus tôt elle tremblait de tous ses membres et se cachait au fond du tronc d'un arbre. Aussi même si elle comprenait sa soudaine méfiance, elle jugeait irresponsable de la laisser rentrer seule.
Oui, plus irresponsable que de la laisser lutter à main nue contre un troll.
Même si il était évident qu'elle ne l'aurait pas laissé se débrouiller seule si le troll avait mit la main sur elle.
Bref, la situation était sous contrôle.
Et pour le coup, Aylen préférait la conserver sous le dit contrôle afin d'éviter de relâcher une professeure en état de choc sur les élèves.

« Je comprends votre peu d'envie de passer plus de temps avec moi pour le moment, mais je vous rappelle que techniquement parlant vous êtes toujours perdue et que la forêt n'est pas plus sans danger que précédemment. » Elle l'observa, alors qu'elle comprenait bien qu'elle tenait sa baguette avec une discrétion toute relative. « De plus vous êtes en état de choc, des stimulations trop importantes pourraient vous faire perdre le contrôle de vous même dans le château, je tiens donc tout de même à vous ramener au moins jusqu'à l'infirmerie ou les quartiers des professeurs. Comme vous préférez. »
Elle hésita un peu, sachant que sa proposition serait certainement refusé considérant sa réticence à simplement se laisser raccompagner.
« Si vous le voulez, je pourrais même vous offrir une tasse de thé plus tard, afin de faire le bilan de cet exercice et monter votre planning d'entraînement à l'animagie. »
Et réinstaurer la confiance entre elles.
Ce qui ne serait certainement pas simple, malgré la voix douce et rassurante qu'elle employait.

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Sujet: Re: [Libre] Le lac aux Strangulots | Aylen Nott [Terminé]
Lun 7 Sep - 1:12

Feat. Libre

Bien qu'en temps normal un regard farouche aurait perdu tout crédit au contacte d'un visage si doux, à cet instant précis il n'en était rien ; Cassiopea Sinistro, à la manière d'un animal sauvage prit au piège, était sur la défensive et le faisait savoir. Chacun de ses muscles semblaient bandé à craquer, se tenant prêt à entamer une fuite des plus rapides au moindre signe de danger si ce n'était une contre-attaque.
Cependant il ne fallut que peu de temps à cet élan d'agressivité pour fondre et reprendre son statu initial de peur. Une peur étrangement apaisée par une voix qui l'avait précipité sans aucune raison dans les bras d'un troll ! Une lutte acharnée entre une Raison qui prônait le "attends, elle a essayée de te tuer cette cinglée !!!" et un Instinct qui répliquait avec acharnement "ouais mais elle a une voix toute douuuce, on peut lui faire confiance !" s'engageait donc. Alors, tentant de quitter cette position peu confortable qu'elle avait adoptée précédemment, prisonnière de l'arbre et de sa collègue, Cassiopea s'efforça de se redresser du mieux qu'elle le pu...
Premier essai ? Vain, catastrophique. Seul son bassin décollait du sol, et encore, cela ne lui accordait que peu d'impulsion pour se relever d'un coup...
Allez, ça passe... Une impulsion et... Oui ! Ou...Oui ! Elle était debout !
Bon, elle se tenait au tronc de l'arbre et ses jambes, soumises à un léger tremblement, ne laissaient rien présager de bon, mais elle était debout !

Cependant, prisonnière du fait qu'elle s'était redressée trop rapidement ou d'un trop plein d'émotion, le professeur referma violemment ses canines étrangement acérés sur sa lèvre inférieur comme pour taire un malaise qui ne passait pas inaperçu. Le visage de notre brunette était bien trop expressif ; il était incapable de camoufler quoi que ce soit ou taire ses pensées. Autrement dit ; il était clair qu'elle n'était pas bien, et ce n'était pas son teint de nacre, dénué de toute couleur, qui clamerait l'inverse...
Alors, fermement accrochée à l'écorce de son arbre, la demoiselle semblait marmonner à demi-mot des paroles incompréhensibles qui s'évanouirent en même temps que... Cassie ? Cassie ?!!
Trop tard. Elle s'était écroulée.

Alors, a la frontière de l'inconscience, la demoiselle tenta de se redresser, lutter contre cette force qui l'emportait, mais incapable de se débattre et sombrant peu à peu entre les griffes de Morphée, elle s'abandonna à l'inconscience, mais aussi à une rousse qui la perturbait profondément.
Au moins, Aylen n'aurait pas à lutter contre sa collègue pour la ramener à Poudlard ! C'était déjà ça !
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Sujet: Re: [Libre] Le lac aux Strangulots | Aylen Nott [Terminé]
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